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赤い鳥傑作集
初出:「赤い鳥」
1920(大正9)年8月号
Note
« Une grappe de raisin » est la première nouvelle pour enfants écrit par Arishima, inspirée de ses propres expériences à l’école Yokohama Eiwa (aujourd’hui Yokohama Eiwa Gakuin).
« Une grappe de raisin » a été publiée dans le numéro d’août 1920 (Taishō 9) du magazine Akai Tori (« L’Oiseau rouge »). Par la suite (1922, Taishō 11), un recueil de quatre nouvelles intitulé « Une grappe de raisin » a été publié par la maison d’édition Sōbunkan, avec ce texte en titre principal. Ce recueil est le seul ouvrage de nouvelles pour enfants que l’auteur ait laissé de son vivant. L’auteur a lui-même réalisé la couverture et les illustrations, et le livre est dédié à ses trois enfants.
一
僕は小さい時に絵を描くことが好きでした。僕の通っていた学校は横浜の山の手という所にありましたが、そこいらは西洋人ばかり住んでいる町で、僕の学校も教師は西洋人ばかりでした。そしてその学校の行きかえりにはいつでもホテルや西洋人の会社などがならんでいる海岸の通りを通るのでした。通りの海添いに立って見ると、真青な海の上に軍艦だの商船だのが一ぱいならんでいて、煙突から煙の出ているのや、檣から檣へ万国旗をかけわたしたのやがあって、眼がいたいように綺麗でした。僕はよく岸に立ってその景色を見渡して、家に帰ると、覚えているだけを出来るだけ美しく絵に描いて見ようとしました。けれどもあの透きとおるような海の藍色と、白い帆前船などの水際近くに塗ってある洋紅色とは、僕の持っている絵具ではどうしてもうまく出せませんでした。いくら描いても描いても本当の景色で見るような色には描けませんでした。
Quand j’étais petit, j’aimais dessiner. L’école que je fréquentais se trouvait à Yamate, un quartier de Yokohama, une ville habitée presque exclusivement par des Occidentaux. Tous les enseignants de mon école étaient eux aussi occidentaux. Sur le chemin de l’école, à l’aller comme au retour, je passais toujours par une avenue du bord de mer bordée d’hôtels et de compagnies étrangères. Quand on se tenait au bord de la mer, on voyait une multitude de navires de guerre et de cargos alignés sur la mer d’un bleu profond, certains avec de la fumée sortant de leurs cheminées, d’autres décorés de guirlandes de drapeaux internationaux tendues de mât en mât, et tout cela était si beau que ça en faisait mal aux yeux. Je me tenais souvent sur la rive à contempler ce paysage, puis, une fois rentré chez moi, j’essayais de le reproduire aussi fidèlement et aussi joliment que possible, selon mes souvenirs. Mais, malgré tous mes efforts, je n’arrivais jamais, avec les couleurs que je possédais, à rendre le bleu limpide de la mer ni le carmin éclatant peint près de l’eau sur les voiliers blancs. J’avais beau dessiner encore et encore, je n’arrivais pas à obtenir les couleurs du paysage réel.
ふと僕は学校の友達の持っている西洋絵具を思い出しました。その友達は矢張西洋人で、しかも僕より二つ位齢が上でしたから、身長は見上げるように大きい子でした。ジムというその子の持っている絵具は舶来の上等のもので、軽い木の箱の中に、十二種の絵具が小さな墨のように四角な形にかためられて、二列にならんでいました。どの色も美しかったが、とりわけて藍と洋紅とは喫驚するほど美しいものでした。ジムは僕より身長が高いくせに、絵はずっと下手でした。それでもその絵具をぬると、下手な絵さえがなんだか見ちがえるように美しく見えるのです。僕はいつでもそれを羨しいと思っていました。あんな絵具さえあれば僕だって海の景色を本当に海に見えるように描いて見せるのになあと、自分の悪い絵具を恨みながら考えました。そうしたら、その日からジムの絵具がほしくってほしくってたまらなくなりました。けれども僕はなんだか臆病になってパパにもママにも買って下さいと願う気になれないので、毎日々々その絵具のことを心の中で思いつづけるばかりで幾日か日がたちました。
Un jour, je me suis souvenu des peintures occidentales qu’un camarade de classe possédait. Ce camarade, lui aussi occidental, était d’environ deux ans mon aîné et, par conséquent, bien plus grand que moi. Les couleurs de Jim, c’était son nom, étaient de qualité supérieure, importées, rangées dans une boîte légère en bois, douze couleurs différentes, soigneusement alignées en deux rangées sous forme de petits carrés semblables à des bâtons d’encre. Toutes les couleurs étaient magnifiques, mais surtout le bleu et le carmin étaient d’une beauté à couper le souffle. Jim, bien qu’il soit plus grand que moi, dessinait beaucoup moins bien. Pourtant, dès qu’il utilisait ces couleurs, même ses dessins maladroits paraissaient soudain très beaux. J’ai toujours envié ces couleurs. Je me disais que si seulement je possédais de telles couleurs, je pourrais moi aussi dessiner la mer de façon à ce qu’elle ressemble vraiment à la mer, et je maudissait la mauvaise qualité de mes propres couleurs. Dès lors, j’ai eu le désir irrésistible de posséder les couleurs de Jim. Mais j’étais trop timide pour demander à papa ou à maman de m’en acheter, alors je me contentais d’y penser chaque jour, et plusieurs jours passèrent ainsi.
今ではいつの頃だったか覚えてはいませんが秋だったのでしょう。葡萄の実が熟していたのですから。天気は冬が来る前の秋によくあるように空の奥の奥まで見すかされそうに霽れわたった日でした。僕達は先生と一緒に弁当をたべましたが、その楽しみな弁当の最中でも僕の心はなんだか落着かないで、その日の空とはうらはらに暗かったのです。僕は自分一人で考えこんでいました。誰かが気がついて見たら、顔も屹度青かったかも知れません。僕はジムの絵具がほしくってほしくってたまらなくなってしまったのです。胸が痛むほどほしくなってしまったのです。ジムは僕の胸の中で考えていることを知っているにちがいないと思って、そっとその顔を見ると、ジムはなんにも知らないように、面白そうに笑ったりして、わきに坐っている生徒と話をしているのです。でもその笑っているのが僕のことを知っていて笑っているようにも思えるし、何か話をしているのが、「いまに見ろ、あの日本人が僕の絵具を取るにちがいないから。」といっているようにも思えるのです。僕はいやな気持ちになりました。けれどもジムが僕を疑っているように見えれば見えるほど、僕はその絵具がほしくてならなくなるのです。
Je ne me souviens plus très bien de la date, mais c’était sans doute à l’automne, car les raisins étaient mûrs. Ce jour-là, le temps était clair, comme souvent à l’automne avant l’arrivée de l’hiver, et le ciel semblait transparent jusqu’à l’infini. Nous avons déjeuné avec la maîtresse, mais même pendant ce repas si attendu, mon cœur était agité et, en pleine contradiction avec la clarté du ciel, j’étais d’humeur sombre. Je réfléchissais tout seul, et si quelqu’un m’avait observé, mon visage aurait sans doute paru livide. J’avais un désir irrépressible pour les couleurs de Jim, au point d’en avoir mal à la poitrine. Je me disais que Jim devait sûrement deviner ce que je ressentais, alors je le regardai discrètement, mais il riait joyeusement, comme s’il ne savait rien, discutant avec un autre élève à côté de lui. Pourtant, il me semblait que son rire cachait le fait qu’il connaissait de mon envie, et que ce qu’ils disaient, c’était : « Tu verras, ce Japonais va sûrement finir par me prendre mes couleurs. » Ce sentiment me mettait mal à l’aise. Mais plus j’avais l’impression que Jim se méfiait de moi, plus j’avais envie de posséder ces couleurs couleurs.
二
僕はかわいい顔はしていたかも知れないが体も心も弱い子でした。その上臆病者で、言いたいことも言わずにすますような質でした。だからあんまり人からは、かわいがられなかったし、友達もない方でした。昼御飯がすむと他の子供達は活溌に運動場に出て走りまわって遊びはじめましたが、僕だけはなおさらその日は変に心が沈んで、一人だけ教場に這入っていました。そとが明るいだけに教場の中は暗くなって僕の心の中のようでした。自分の席に坐っていながら僕の眼は時々ジムの卓の方に走りました。ナイフで色々ないたずら書きが彫りつけてあって、手垢で真黒になっているあの蓋を揚げると、その中に本や雑記帳や石板と一緒になって、飴のような木の色の絵具箱があるんだ。そしてその箱の中には小さい墨のような形をした藍や洋紅の絵具が……僕は顔が赤くなったような気がして、思わずそっぽを向いてしまうのです。けれどもすぐ又横眼でジムの卓の方を見ないではいられませんでした。胸のところがどきどきとして苦しい程でした。じっと坐っていながら夢で鬼にでも追いかけられた時のように気ばかりせかせかしていました。
J’avais peut-être un visage mignon, mais j’étais un enfant faible, aussi bien physiquement que moralement. En plus, j’étais timide, du genre à ne jamais dire ce que je pensais. C’est pourquoi je n’étais pas particulièrement choyé par les autres, et je n’avais pas beaucoup d’amis. Après le déjeuner, les autres enfants sortaient jouer, courant gaiement dans la cour, mais ce jour-là, mon cœur était encore plus sombre que d’habitude, et je restai seul dans la salle de classe. Plus il faisait clair dehors, plus la classe me paraissait sombre, à l’image de mon cœur. Assis à ma place, mes yeux se tournaient sans cesse vers le bureau de Jim. Sur le couvercle, noirci par la saleté, étaient gravés toutes sortes de dessins faits au couteau. Si on soulevait ce couvercle, on trouvait, parmi les livres, les cahiers et l’ardoise, la boîte de couleurs en bois de couleur caramel. Et dans cette boîte, il y avait les petits carrés de bleu et de carmin, semblables à des bâtons d’encre... Je sentais mon visage rougir et détournais les yeux malgré moi. Mais aussitôt, je ne pouvais m’empêcher de jeter un nouveau coup d’œil de côté vers le bureau de Jim. Mon cœur battait si fort que j’en avais mal à la poitrine. Assis là, j’avais l’impression d’être dans un rêve poursuivi par un démon, mon esprit agité et fébrile.
教場に這入る鐘がかんかんと鳴りました。僕は思わずぎょっとして立上りました。生徒達が大きな声で笑ったり呶鳴ったりしながら、洗面所の方に手を洗いに出かけて行くのが窓から見えました。僕は急に頭の中が氷のように冷たくなるのを気味悪く思いながら、ふらふらとジムの卓の所に行って、半分夢のようにそこの蓋を揚げて見ました。そこには僕が考えていたとおり雑記帳や鉛筆箱とまじって見覚えのある絵具箱がしまってありました。なんのためだか知らないが僕はあっちこちを見廻してから、誰も見ていないなと思うと、手早くその箱の蓋を開けて藍と洋紅との二色を取上げるが早いかポッケットの中に押込みました。そして急いでいつも整列して先生を待っている所に走って行きました。
僕達は若い女の先生に連れられて教場に這入り銘々の席に坐りました。僕はジムがどんな顔をしているか見たくってたまらなかったけれども、どうしてもそっちの方をふり向くことができませんでした。でも僕のしたことを誰も気のついた様子がないので、気味が悪いような、安心したような心持ちでいました。僕の大好きな若い女の先生の仰ることなんかは耳に這入りは這入ってもなんのことだかちっともわかりませんでした。先生も時々不思議そうに僕の方を見ているようでした。
La cloche annonçant la reprise des cours retentit. Je sursautai et me levai d’un bond. Par la fenêtre, je voyais les élèves rire et crier en se dirigeant vers les lavabos pour se laver les mains. Soudain, j’eus l’impression que ma tête devenait glacée. Titubant, j’allai au bureau de Jim, et, comme dans un rêve, j’ouvris le couvercle. Comme je l’avais imaginé, la boîte de couleurs était là, rangée parmi les cahiers et la trousse. Sans trop savoir pourquoi, je regardai autour de moi, et, voyant que personne ne me regardait, j’ouvris rapidement la boîte, pris les deux couleurs – le bleu et le carmin – et les glissai dans ma poche. Puis, en toute hâte, je courus rejoindre l’endroit où nous nous alignions d’habitude pour attendre la maîtresse.
Nous sommes entrés en classe, conduits par notre jeune institutrice, et chacun s’est assis à sa place. Je brûlais d’envie de voir la tête de Jim, mais je n’arrivais pas à me retourner vers lui. Pourtant, comme personne ne semblait avoir remarqué ce que j’avais fait, j’éprouvais un sentiment mêlé de soulagement et d’angoisse. J’adorais cette jeune institutrice, mais ce jour-là, je n’écoutais rien de ce qu’elle disait. Elle me regardait parfois d’un air intrigué.
僕は然し先生の眼を見るのがその日に限ってなんだかいやでした。そんな風で一時間がたちました。なんだかみんな耳こすりでもしているようだと思いながら一時間がたちました。
教場を出る鐘が鳴ったので僕はほっと安心して溜息をつきました。けれども先生が行ってしまうと、僕は僕の級で一番大きな、そしてよく出来る生徒に「ちょっとこっちにお出で」と肱の所を掴まれていました。僕の胸は宿題をなまけたのに先生に名を指された時のように、思わずどきんと震えはじめました。けれども僕は出来るだけ知らない振りをしていなければならないと思って、わざと平気な顔をしたつもりで、仕方なしに運動場の隅に連れて行かれました。
Ce jour-là, je n’osais pas croiser son regard. Une heure passa ainsi, dans une sorte de brouillard, comme si tout le monde se frottait les oreilles.
Quand la cloche annonça la fin du cours, je poussai un soupir de soulagement. Mais à peine la maîtresse partie, le meilleur élève de la classe, le plus grand et le plus doué, m’attrapa par le bras et me dit :
« Viens un peu par ici. »
Mon cœur se mit à battre la chamade, comme lorsqu’on est interrogé par la maîtresse alors qu’on n’a pas fait ses devoirs. Mais je me dis qu’il fallait à tout prix faire comme si de rien n’était, et j’essayai d’afficher un air indifférent, me laissant entraîner à contrecœur dans un coin de la cour.
「君はジムの絵具を持っているだろう。ここに出し給え。」
そういってその生徒は僕の前に大きく拡げた手をつき出しました。そういわれると僕はかえって心が落着いて、
「そんなもの、僕持ってやしない。」と、ついでたらめをいってしまいました。そうすると三四人の友達と一緒に僕の側に来ていたジムが、
「僕は昼休みの前にちゃんと絵具箱を調べておいたんだよ。一つも失くなってはいなかったんだよ。そして昼休みが済んだら二つ失くなっていたんだよ。そして休みの時間に教場にいたのは君だけじゃないか。」と少し言葉を震わしながら言いかえしました。
« Tu as les couleurs de Jim, n’est-ce pas ? Sors-les, » dit-il en me tendant la main.
À ces mots, au contraire, je me sentis soudain calme et répondis, mentant effrontément :
« Je n’ai rien de tout ça. »
Mais Jim, qui était venu avec trois ou quatre camarades, répliqua d’une voix tremblante :
« J’ai vérifié ma boîte avant la récréation, il ne manquait rien. Mais après la pause, deux couleurs avaient disparu. Et il n’y avait que toi dans la classe pendant la récré. »
僕はもう駄目だと思うと急に頭の中に血が流れこんで来て顔が真赤になったようでした。すると誰だったかそこに立っていた一人がいきなり僕のポッケットに手をさし込もうとしました。僕は一生懸命にそうはさせまいとしましたけれども、多勢に無勢で迚も叶いません。僕のポッケットの中からは、見る見るマーブル球(今のビー球のことです)や鉛のメンコなどと一緒に二つの絵具のかたまりが掴み出されてしまいました。「それ見ろ」といわんばかりの顔をして子供達は憎らしそうに僕の顔を睨みつけました。僕の体はひとりでにぶるぶる震えて、眼の前が真暗になるようでした。いいお天気なのに、みんな休時間を面白そうに遊び廻っているのに、僕だけは本当に心からしおれてしまいました。あんなことをなぜしてしまったんだろう。取りかえしのつかないことになってしまった。もう僕は駄目だ。そんなに思うと弱虫だった僕は淋しく悲しくなって来て、しくしくと泣き出してしまいました。
Me sentant perdu, je sentis le sang affluer à ma tête et mon visage devenir cramoisi. L’un des enfants essaya alors de plonger la main dans ma poche. Je résistai de toutes mes forces, mais ils étaient trop nombreux. Rapidement, ils sortirent de ma poche, avec mes billes et mes toupies en plomb, les deux morceaux de peinture. Les enfants me lancèrent un regard de reproche, comme pour dire « tu vois bien ! ». Mon corps se mit à trembler tout seul, et tout devint noir devant mes yeux. Il faisait si beau, tout le monde s’amusait dehors, et moi, j’étais complètement abattu. Pourquoi avais-je fait une chose pareille ? C’était irréparable. Je n’étais plus bon à rien. En pensant cela, le faible que j’étais se sentit envahi par une immense tristesse et je me mis à pleurer tout bas.
「泣いておどかしたって駄目だよ」とよく出来る大きな子が馬鹿にするような憎みきったような声で言って、動くまいとする僕をみんなで寄ってたかって二階に引張って行こうとしました。僕は出来るだけ行くまいとしたけれどもとうとう力まかせに引きずられて階子段を登らせられてしまいました。そこに僕の好きな受持ちの先生の部屋があるのです。
やがてその部屋の戸をジムがノックしました。ノックするとは這入ってもいいかと戸をたたくことなのです。中からはやさしく「お這入り」という先生の声が聞こえました。僕はその部屋に這入る時ほどいやだと思ったことはまたとありません。
« Pleurer ne te sauvera pas, » dit le grand élève d’une voix méprisante, et tous se mirent à me tirer de force vers l’escalier pour m’emmener à l’étage, là où se trouvait la salle de ma maîtresse préférée. Je résistai autant que je pus, mais ils finirent par me traîner jusqu’en haut.
Jim frappa à la porte. On entendit la voix douce de la maîtresse : « Entrez. » Je n’avais jamais eu autant de mal à franchir une porte.
何か書きものをしていた先生はどやどやと這入って来た僕達を見ると、少し驚いたようでした。が、女の癖に男のように頸の所でぶつりと切った髪の毛を右の手で撫であげながら、いつものとおりのやさしい顔をこちらに向けて、一寸首をかしげただけで何の御用という風をしなさいました。そうするとよく出来る大きな子が前に出て、僕がジムの絵具を取ったことを委しく先生に言いつけました。先生は少し曇った顔付きをして真面目にみんなの顔や、半分泣きかかっている僕の顔を見くらべていなさいましたが、僕に「それは本当ですか。」と聞かれました。本当なんだけれども、僕がそんないやな奴だということをどうしても僕の好きな先生に知られるのがつらかったのです。だから僕は答える代りに本当に泣き出してしまいました。
La maîtresse, qui était en train d’écrire, parut un peu surprise de nous voir débarquer ainsi. Mais, comme à son habitude, elle se contenta de se passer la main dans ses cheveux coupés court sur la nuque, et, d’un air doux, inclina légèrement la tête en guise de bienvenue. Le meilleur élève s’avança alors et expliqua en détail que j’avais pris les couleurs de Jim. La maîtresse, l’air un peu assombri, regarda tour à tour les élèves et moi, qui étais à moitié en larmes, puis me demanda :
« Est-ce vrai ? »
C’était vrai, mais je ne pouvais supporter que ma maîtresse préférée découvre que j’étais un garçon aussi mauvais. Au lieu de répondre, je me mis à pleurer pour de bon.
先生は暫く僕を見つめていましたが、やがて生徒達に向って静かに「もういってもようございます。」といって、みんなをかえしてしまわれました。生徒達は少し物足らなそうにどやどやと下に降りていってしまいました。
先生は少しの間なんとも言わずに、僕の方も向かずに自分の手の爪を見つめていましたが、やがて静かに立って来て、僕の肩の所を抱きすくめるようにして「絵具はもう返しましたか。」と小さな声で仰いました。僕は返したことをしっかり先生に知ってもらいたいので深々と頷いて見せました。
La maîtresse me fixa un moment, puis dit doucement aux autres élèves :
« Vous pouvez disposer. »
Ils descendirent, un peu déçus.
La maîtresse resta un moment silencieuse, sans me regarder, fixant ses ongles. Puis elle se leva, vint près de moi, me prit doucement par les épaules et me demanda à voix basse :
« As-tu rendu les couleurs ? »
Je hochai la tête profondément pour qu’elle comprenne bien que je les avais rendues.
「あなたは自分のしたことをいやなことだったと思っていますか。」
もう一度そう先生が静かに仰った時には、僕はもうたまりませんでした。ぶるぶると震えてしかたがない唇を、噛みしめても噛みしめても泣声が出て、眼からは涙がむやみに流れて来るのです。もう先生に抱かれたまま死んでしまいたいような心持ちになってしまいました。
「あなたはもう泣くんじゃない。よく解ったらそれでいいから泣くのをやめましょう、ね。次ぎの時間には教場に出ないでもよろしいから、私のこのお部屋に入らっしゃい。静かにしてここに入らっしゃい。私が教場から帰るまでここに入らっしゃいよ。いい。」と仰りながら僕を長椅子に坐らせて、その時また勉強の鐘がなったので、机の上の書物を取り上げて、僕の方を見ていられましたが、二階の窓まで高く這い上った葡萄蔓から、一房の西洋葡萄をもぎって、しくしくと泣きつづけていた僕の膝の上にそれをおいて静かに部屋を出て行きなさいました。
« Regrettes-tu ce que tu as fait ? »
Quand elle me demanda cela, je ne pus plus me retenir. Même en mordant mes lèvres tremblantes, je n’arrivais pas à retenir mes sanglots, et mes larmes coulaient à flots. Je me sentais prêt à mourir dans ses bras.
« Tu ne dois plus pleurer. Si tu as compris, c’est suffisant, alors arrête de pleurer, d’accord ? Pour la prochaine heure, tu n’as pas besoin d’aller en classe. Reste ici, tranquillement, dans mon bureau, jusqu’à ce que je revienne. D’accord ? »
Elle me fit asseoir sur le canapé, et, au moment où la cloche sonnait, prit un livre sur son bureau, me jeta un dernier regard, puis cueillit, sur la vigne grimpant jusqu’à la fenêtre de l’étage, une grappe de raisin qu’elle posa doucement sur mes genoux avant de quitter la pièce, me laissant là, en pleurs.
三
一時がやがやとやかましかった生徒達はみんな教場に這入って、急にしんとするほどあたりが静かになりました。僕は淋しくって淋しくってしようがない程悲しくなりました。あの位好きな先生を苦しめたかと思うと僕は本当に悪いことをしてしまったと思いました。葡萄などは迚も喰べる気になれないでいつまでも泣いていました。
ふと僕は肩を軽くゆすぶられて眼をさましました。僕は先生の部屋でいつの間にか泣寝入りをしていたと見えます。少し痩せて身長の高い先生は笑顔を見せて僕を見おろしていられました。僕は眠ったために気分がよくなって今まであったことは忘れてしまって、少し恥しそうに笑いかえしながら、慌てて膝の上から辷り落ちそうになっていた葡萄の房をつまみ上げましたが、すぐ悲しいことを思い出して笑いも何も引込んでしまいました。
Les élèves, qui faisaient auparavant un vacarme assourdissant, étaient tous rentrés en classe, et soudain, un silence profond s’installa. Je me sentais si seul, si triste, que je ne savais plus quoi faire. En pensant à la peine que j’avais causée à cette maîtresse que j’aimais tant, je me disais que j’avais fait vraiment quelque chose de mal. Je n’avais aucune envie de manger le raisin, et je continuais à pleurer sans fin.
Soudain, je fus doucement secoué par l’épaule et je me réveillai. Il semblait que je m’étais endormi en pleurant dans la salle de la maîtresse. La maîtresse, grande et un peu maigre, me regardait en souriant. Grâce à ce petit somme, je me sentais mieux et j’avais presque oublié ce qui s’était passé. Un peu gêné, je lui rendis son sourire, puis, précipitamment, je ramassai la grappe de raisin qui allait glisser de mes genoux. Mais aussitôt, le souvenir de ma tristesse me revint, et mon sourire s’effaça.
「そんなに悲しい顔をしないでもよろしい。もうみんなは帰ってしまいましたから、あなたはお帰りなさい。そして明日はどんなことがあっても学校に来なければいけませんよ。あなたの顔を見ないと私は悲しく思いますよ。屹度ですよ。」
そういって先生は僕のカバンの中にそっと葡萄の房を入れて下さいました。僕はいつものように海岸通りを、海を眺めたり船を眺めたりしながらつまらなく家に帰りました。そして葡萄をおいしく喰べてしまいました。
« Il ne faut pas faire un visage si triste. Tout le monde est déjà rentré chez soi, alors toi aussi, tu peux rentrer. Et demain, quoi qu’il arrive, il faut absolument venir à l’école. Si je ne vois pas ton visage, je serai triste, tu comprends ? Promets-le-moi. »
Tout en disant cela, la maîtresse glissa doucement la grappe de raisin dans mon cartable. Comme d’habitude, je rentrai chez moi par l’avenue du bord de mer, regardant la mer et les bateaux, mais sans joie. Et, finalement, je mangeai le raisin avec plaisir.
けれども次の日が来ると僕は中々学校に行く気にはなれませんでした。お腹が痛くなればいいと思ったり、頭痛がすればいいと思ったりしたけれども、その日に限って虫歯一本痛みもしないのです。仕方なしにいやいやながら家は出ましたが、ぶらぶらと考えながら歩きました。どうしても学校の門を這入ることは出来ないように思われたのです。けれども先生の別れの時の言葉を思い出すと、僕は先生の顔だけはなんといっても見たくてしかたがありませんでした。僕が行かなかったら先生は屹度悲しく思われるに違いない。もう一度先生のやさしい眼で見られたい。ただその一事があるばかりで僕は学校の門をくぐりました。
そうしたらどうでしょう、先ず第一に待ち切っていたようにジムが飛んで来て、僕の手を握ってくれました。そして昨日のことなんか忘れてしまったように、親切に僕の手をひいてどぎまぎしている僕を先生の部屋に連れて行くのです。僕はなんだか訳がわかりませんでした。学校に行ったらみんなが遠くの方から僕を見て「見ろ泥棒の※(「言+墟のつくり」、第4水準2-88-74)つきの日本人が来た」とでも悪口をいうだろうと思っていたのにこんな風にされると気味が悪い程でした。
Mais le lendemain, je n’avais pas du tout envie d’aller à l’école. J’espérais avoir mal au ventre, ou un mal de tête, mais ce jour-là, même pas une carie ne me faisait mal. Je quittai la maison à contrecœur, traînant les pieds et réfléchissant en marchant. Il me semblait impossible de franchir le portail de l’école. Mais en me rappelant les paroles de la maîtresse au moment de la séparation, je ressentis un désir irrésistible de revoir son visage. Si je n’y allais pas, elle serait sûrement triste. Je voulais tant revoir son regard doux, rien que pour cela, je franchis le portail de l’école.
Et là, que se passa-t-il ? Jim, qui semblait m’attendre, accourut le premier, me prit la main et, comme si rien ne s’était passé la veille, me conduisit gentiment, moi qui étais tout embarrassé, jusqu’à la salle de la maîtresse. Je ne comprenais plus rien. Je m’attendais à ce que tout le monde me montre du doigt de loin en disant : « Regardez, c’est le Japonais voleur ! » Mais, au contraire, tout se passait autrement, ce qui me troublait presque.
二人の足音を聞きつけてか、先生はジムがノックしない前に、戸を開けて下さいました。二人は部屋の中に這入りました。
「ジム、あなたはいい子、よく私の言ったことがわかってくれましたね。ジムはもうあなたからあやまって貰わなくってもいいと言っています。二人は今からいいお友達になればそれでいいんです。二人とも上手に握手をなさい。」と先生はにこにこしながら僕達を向い合せました。僕はでもあんまり勝手過ぎるようでもじもじしていますと、ジムはいそいそとぶら下げている僕の手を引張り出して堅く握ってくれました。僕はもうなんといってこの嬉しさを表せばいいのか分らないで、唯恥しく笑う外ありませんでした。ジムも気持よさそうに、笑顔をしていました。先生はにこにこしながら僕に、
「昨日の葡萄はおいしかったの。」と問われました。僕は顔を真赤にして「ええ」と白状するより仕方がありませんでした。
「そんなら又あげましょうね。」
Peut-être alertée par le bruit de nos pas, la maîtresse ouvrit la porte avant même que Jim ne frappe. Nous entrâmes tous les deux dans la pièce.
« Jim, tu es un bon garçon, tu as bien compris ce que je t’ai dit. Jim dit qu’il n’a plus besoin que tu t’excuses. À partir de maintenant, vous devez devenir de bons amis. Allez, serrez-vous bien la main tous les deux, » dit la maîtresse en souriant.
J’étais gêné par tant de facilité, mais Jim, tout content, attrapa ma main et la serra fermement. Je ne savais pas comment exprimer ma joie, alors je ne pus qu’esquisser un sourire timide. Jim aussi souriait avec satisfaction. La maîtresse, toujours souriante, me demanda :
« Le raisin d’hier était-il bon ? »
Rougissant, je n’eus d’autre choix que d’avouer : « Oui. »
« Alors, je vais t’en donner encore. »
そういって、先生は真白なリンネルの着物につつまれた体を窓からのび出させて、葡萄の一房をもぎ取って、真白い左の手の上に粉のふいた紫色の房を乗せて、細長い銀色の鋏で真中からぷつりと二つに切って、ジムと僕とに下さいました。真白い手の平に紫色の葡萄の粒が重って乗っていたその美しさを僕は今でもはっきりと思い出すことが出来ます。
僕はその時から前より少しいい子になり、少しはにかみ屋でなくなったようです。
それにしても僕の大好きなあのいい先生はどこに行かれたでしょう。もう二度とは遇えないと知りながら、僕は今でもあの先生がいたらなあと思います。秋になるといつでも葡萄の房は紫色に色づいて美しく粉をふきますけれども、それを受けた大理石のような白い美しい手はどこにも見つかりません。
Sur ces mots, elle se pencha par la fenêtre, cueillit une grappe de raisin, la posa sur sa main gauche d’un blanc éclatant, la coupa en deux avec de longs ciseaux argentés, et en donna une moitié à Jim et l’autre à moi. Je me souviens encore très clairement de la beauté de ces grains violets poudrés reposant sur sa main blanche comme du marbre.
Depuis ce jour, je suis devenu un peu meilleur, un peu moins timide.
Mais où est donc passée cette maîtresse que j’aimais tant ? Je sais bien que je ne la reverrai jamais, mais même aujourd’hui, je me surprends à souhaiter qu’elle soit encore là. À l’automne, les grappes de raisin mûrissent toujours en un beau violet, mais nulle part je ne retrouve cette belle main blanche comme du marbre qui me les avait offertes.
了
底本:「赤い鳥傑作集」新潮文庫、新潮社
1955(昭和30)年6月25日発行
1974(昭和49)年9月10日29刷改版
1984(昭和59)年10月10日44刷
初出:「赤い鳥」
1920(大正9)年8月号
入力:鈴木厚司
1999年2月13日公開
2005年11月20日修正
青空文庫作成ファイル:
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