江戸川乱歩
Edogawa Rampo
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江戸川乱歩全集 第3巻 陰獣
初出:
「新小説」春陽堂 1926(大正15)年6月
publié en Juin 1926, dans la revue 新小説
あらすじ
「モノグラム」は、失業中の主人公が浅草公園で出会った男との奇妙な縁を描いた作品です。男は主人公の顔を見覚えがあると主張するのですが、二人は互いの名前すら思い出せません。奇妙な縁を感じながらも、男の言葉が真実であると信じる主人公。しかし、真相は意外な方向へ進んでいくのです。
私が、私の勤めていたある工場の老守衛(といっても、まだ五十歳には間のある男なのですが、何となく老人みたいな感じがするのです)栗原さんと心安くなって間もなく、恐らくこれは栗原さんの取って置きの話の種で、彼は誰にでも、そうした打開け話をしても差支のない間柄になると、待兼ねた様に、それを持出すのでありましょうが、私もある晩のこと、守衛室のストーブを囲んで、その栗原さんの妙な経験談を聞かされたのです。
栗原さんは話上手な上に、なかなか小説家でもあるらしく、この小噺めいた経験談にも、どうやら作為の跡が見えぬではありませんが、それならそれとして、やっぱり捨て難い味があり、そうした種類の打開け話としては、私は未だに忘れることの出来ないものの一つなのです。栗原さんの話しっぷりを真似て、次にそれを書いて見ることに致しましょうか。
Peu de temps après que je sois devenu proche de M. Kurihara, le vieux gardien de l'usine où je travaillais (un homme qui n'avait pas encore cinquante ans, mais qui donnait, je ne sais pourquoi, l’impression d’un vieil homme), celui-ci me raconta une bien étrange histoire. Sans doute s’agissait-il de son anecdote favorite, qu’il réservait pour les moments où il se sentait suffisamment à l’aise avec quelqu’un, et, dès qu’il pouvait se permettre une telle confidence, il la partageait avec empressement. Une nuit, alors que nous étions assis autour du poêle dans la loge du gardien, j’ai eu droit, moi aussi, à ce curieux récit de l’expérience de M. Kurihara.
M. Kurihara était non seulement un excellent conteur, mais il semblait aussi avoir des talents de romancier. Même dans cette histoire, qui ressemblait à une petite anecdote, on percevait ici et là des traces de mise en scène, mais cela ne faisait qu’ajouter à son charme, et, parmi ce genre de confidences, c’est l’une de celles que je n’ai jamais pu oublier. Je vais donc essayer de la retranscrire ici en imitant la façon dont M. Kurihara la racontait.
いやはや、落しばなしみたいなお話なんですよ。でも、先にそれを云って了っちゃ御慰みが薄い。まあ当り前の、エー、お惚気のつもりで聞いて下さいよ。
私が四十の声を聞いて間もなく、四五年あとのことなんです。いつもお話する通り、私はこれで相当の教育は受けながら、妙に物事に飽きっぽいたちだものですから、何かの職業に就いても、大抵一年とはもたない。次から次と商売替えをして、到頭こんなものに落ちぶれて了った訳なんですが、その時もやっぱり、一つの職業を止して、次の職業をめっける間の、つまり失業時代だったのですね。御承知のこの年になって子供はなし、ヒステリーの家内と狭い家に差し向いじゃやりきれませんや。私はよく浅草公園へ出掛けて、所在のない時間をつぶしたものです。
Eh bien, c’est vraiment une histoire qui ressemble à un conte d’ivrogne. Mais si je vous le dis d’emblée, le plaisir sera gâché. Écoutez-la donc comme une banale ... eh bien, histoire de vantardise amoureuse.
C’était peu de temps après que j’eus franchi la quarantaine, il y a quatre ou cinq ans. Comme je le raconte souvent, même si j’ai reçu une certaine éducation, j’ai ce défaut d’être rapidement lassé de tout, si bien qu’aucun emploi ne me retient plus d’un an. J’ai changé de travail, les uns après les autres, et je me suis retrouvé finalement dans cette situation déplorable. À cette époque aussi, j’avais quitté un emploi et, en attendant d’en trouver un autre, j’étais au chômage. Vous savez, à mon âge, sans enfants, coincé dans un petit logement avec une épouse hystérique, c’est insupportable. N’ayant rien à faire, j’allais souvent traîner au parc d’Asakusa pour tuer le temps.
いますね、あすこには。公園といっても六区の見世物小屋の方でなく、池から南の林になった、共同ベンチの沢山並んでいる方ですよ。あの風雨にさらされて、ペンキがはげ、白っぽくなったベンチに、又は捨て石や木の株などに、丁度それらにふさわしく、浮世の雨風に責めさいなまれて、気の抜けた様な連中が、すき間もなく、こう、思案に暮れたという恰好で腰をかけていますね。自分もその一人として、あの光景を見ていますと、あなた方にはお分りにならないでしょうが、まあ何とも云えない、物悲しい気持になるものですよ。
ある日のこと、私はそれらのベンチの一つに腰をおろして、いつもの通りぼんやり物思いに耽っていました。丁度春なんです。桜はもう過ぎていましたが、池を越して向うの活動小屋の方は、大変な人出で、ドーッという物音、楽隊、それに交っておもちゃの風船玉の笛の音だとか、アイスクリーム屋の呼び声だとかが、甲高く響いて来るのです。それに引きかえて、私達の居る林の中は、まるで別世界の様に静で、恐らく活動を見るお金さえ持合せていない、みすぼらしい風体の人々が、飢えた様な物憂い目を見合せ、いつまでもいつまでも、じっと一つ所に腰をおろしている。こんな風にして罪悪というものが醗酵するのではないかと思われるばかり、実に陰気で、物悲しい光景なのです。
Vous connaissez cet endroit ? Mais pas du côté des baraques foraines du sixième quartier, plutôt dans la partie boisée au sud de l'étang, avec tous ces bancs publics alignés. Sur ces bancs, écaillés par la pluie et le vent, devenus blanchâtres, ou sur des pierres ou des souches abandonnées, s’assoient, comme il se doit, des gens qui, eux aussi, ont été malmenés par les tempêtes de la vie, l’air vidé, serrés les uns contre les autres, perdus dans leurs pensées. Moi-même faisant partie de ce tableau, observer cela - vous ne pouvez sans doute pas comprendre - m'emplissait d'une tristesse indicible, d’une profonde mélancolie.
Un jour, j’étais assis sur l’un de ces bancs, perdu dans mes pensées comme d’habitude. C’était le printemps. Les cerisiers étaient déjà passés, mais de l’autre côté de l’étang, vers les salles de cinéma, il y avait une foule immense, un vacarme assourdissant, la fanfare, et par-dessus tout cela, le sifflement aigu des ballons, les cris des marchands de glaces, tout cela résonnait vivement. En revanche, dans le bois où nous étions, c’était un autre monde, d’un calme absolu, peuplé de gens misérables, n’ayant sans doute même pas de quoi aller au cinéma, qui se regardaient d’un air las et affamé, restant assis là, immobiles, indéfiniment. On aurait dit que c’est ainsi que naît le ferment du crime, tant l’atmosphère était lugubre et empreinte de tristesse.
そこは、林の中の、丸くなった空地で、私達の腰かけている前を、私達と無関係な、幸福そうな人々が、絶えず通り抜けています。それが着かざった女なんかだと、それでも、ベンチの落伍者共の顔が、一斉にその方を見たりなんかするのですね。そうした人通りが一寸途絶えて、空地がからっぽになっていた時でした、ですから自然私も注意した訳でしょうが、一方の隅のアーク燈の鉄柱の所へ、ヒョッコリ一人の人物が現れたのです。
三十前後の若者でしたが、風体はさしてみすぼらしいというではないのに、どことなく淋し気な、少くとも顔つき丈は、決して行楽の人ではなく、私共落伍者のお仲間らしく見えるのです。彼はベンチの明いた所でも探す様に、暫くそこに立ち止まっていましたが、どこを見ても一杯な上に、彼の風采に比べては、段違いに汚らしく怖らしい連中ばかりなので、恐らく辟易したのでしょう、あきらめて立去り相にした時、ふと彼の視線と私の視線とがぶつかりました。
すると彼は、やっと安心した様に、私の隣の僅ばかりのベンチの空間を目がけて近づいて来るのです。そうした連中の中では、私の風体は、古ぼけた銘仙かなんか着ていて、おかしな云い方ですがいくらか立勝って見えたでしょうし、決して外の人達の様に険悪ではなかったのですから、それが彼を安心させたと見えます。それとも、これはあとになって思い当ったことですが、彼は最初から私の顔に気がついていたのかも知れません。イエ、その訳はじきにお話ししますよ。
Là, au milieu du bois, dans cette clairière circulaire, devant nos bancs défilaient sans cesse des gens heureux qui n'avaient rien à voir avec nous. Lorsqu’il s’agissait de femmes élégamment habillées, tous les marginaux du banc tournaient d’un coup les yeux vers elles. Un moment, le flot de passants s’interrompit, la clairière se vida, et c’est sans doute pour cela que mon attention fut naturellement attirée : à l’autre extrémité, près du poteau en fer d’un réverbère à arc, un homme apparut soudain.
C’était un jeune homme d’une trentaine d’années. Son apparence n’était pas particulièrement misérable, mais il avait un air un peu triste ; à en juger par son visage du moins, ce n'était certainement pas un promeneur, mais plutôt un nouveau membre de notre confrérie des réprouvés.. Il resta là un moment, comme s’il cherchait une place libre sur un banc, mais, partout où il regardait, tout était plein, et, comparés à son allure, les autres étaient bien plus sales et effrayants. Sans doute découragé, il s’apprêta à partir, mais à ce moment-là, nos regards se croisèrent.
Alors, il sembla enfin rassuré et s’approcha de la petite place libre à côté de moi sur le banc. Parmi tous ces gens, mon apparence, même si je portais un vieux kimono meisen, devait paraître un peu plus présentable – c’est étrange à dire, mais je n’avais pas l’air aussi menaçant que les autres, ce qui a dû le rassurer. Ou peut-être, c’est une idée qui m’est venue après coup, avait-il remarqué mon visage dès le début. Oui, je vais vous expliquer pourquoi tout à l’heure.
どうも私の癖で、お話が長くなっていけませんな、で、その男は私の隣へ腰をかけると、袂から敷島の袋を出して、煙草を喫い始めましたのですが、そうしている内に、段々、変な予感みたいなものが、私を襲って来るのです。妙だなと思って、気をつけて見ると、男が煙草をふかしながら、横の方から、ジロジロと私を眺めている、その眺め方が決して気まぐれでなく、何とやら意味ありげなんですね。
相手が病身らしいおとなし相な男なので、気味が悪いよりは、好奇心の方が勝ち、私はそれとなく彼の挙動に注意しながら、じっとしていました。あの騒がしい浅草公園の真中にいて、色々な物音は確に聞えているのですが、不思議にシーンとした感じで、長い間そうしていました。相手の男が、今にも何か云い出すかと、待構える気持だったのです。
Il faut croire que c'est une de mes manies, mes histoires n'en finissent pas ! Bref, cet homme s'assit à côté de moi, sortit de sa manche un paquet de Shikishima et commença à fumer. Mais alors que nous étions ainsi, une étrange impression, comme un pressentiment, s’empara peu à peu de moi. Trouvant cela bizarre, j’observai l’homme, et je vis qu’il me regardait fixement de côté, tout en tirant sur sa cigarette. Sa façon de regarder n'était absolument pas distraite, elle semblait avoir une signification précise.
Comme mon voisin était d'apparence docile, et peut-être malade, la curiosité l’emporta sur la gêne, et je restai immobile, observant discrètement ses gestes. Au beau milieu du bruit du parc d’Asakusa, tous les sons me parvenaient distinctement, et pourtant, je ressentais en moi un étrange silence, comme si tout était suspendu. J’attendais, persuadé que cet homme allait bientôt m’adresser la parole.
すると、やっと男が口を切るのですね。「どっかで御目にかかりましたね」って、おどおどした小さな声です。多少予期していたので、私は別に驚きはしませんでしたが、不思議と思い出せないのですよ。そんな男、まるで知らないのです。
「人違いでしょう。私は一向御目にかかった様に思いませんが」って返事をすると、それでも、相手はどうも不得心な顔で、又しても、ジロジロと私を眺め出すではありませんか。ひょっとしたら、こいつ何か企らんでるんじゃないかと、流石に気持がよくはありませんや、「どこでお逢いしました」ってもう一度尋ねたものです。
Finalement, l’homme prit la parole : «Nous nous sommes déjà rencontrés quelque part, n’est-ce pas ?» dit-il à voix basse. Je m’y attendais un peu, je ne fus donc pas vraiment surpris, mais, curieusement, je n’arrivais pas à me rappeler. Je ne connaissais absolument pas cet homme.
"Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre. Je ne crois pas vous avoir jamais rencontré", répondis-je. Pourtant, mon interlocuteur conservait son air perplexe et se remit à me dévisager intensément. L'idée qu'il puisse tramer quelque chose me mit mal à l'aise. "Où pensez-vous m’avoir rencontré ?" demandai-je à nouveau.
「サア、それが私も思い出せないのですよ」男が云うのですね。「おかしい、どうもおかしい」小首をかしげて「昨今のことではないのです。もうずっと先から、ちょくちょく御目にかかっている様に思うのですが、本当に御記憶ありませんか」そういって、却って私を疑う様に、そうかと思うと、変に懐し相な様子でニコニコしながら私の顔を見るじゃありませんか。
「人違いですよ。そのあなたの御存じの方は何とおっしゃるのです。お名前は」って聞きますと、それが変なんです。「私もさい前から一生懸命思い出そうとしているのですが、どういう訳か、出て来ません。でも、お名前を忘れる様な方じゃないと思うのですが」
「私は栗原一造て云います」私ですね。
「アア左様ですか、私は田中三良って云うのです」これが男の名前なんです。
«Eh bien, c’est justement ce que je n’arrive pas à me rappeler,» répondit-il. «C’est étrange, vraiment étrange,» ajouta-t-il en penchant la tête. «Ce n’est pas récent. J’ai l’impression de vous avoir croisé à plusieurs reprises, il y a longtemps déjà… Vous n’en avez vraiment aucun souvenir ?» Tout en parlant, il me regardait d’un air à la fois soupçonneux et étrangement familier, souriant tout en fixant mon visage.
«Vous faites erreur. Comment s’appelle la personne que vous connaissez ? Quel est son nom ?» demandai-je. À cette question, sa réaction fut pour le moins singulière : «J’essaie aussi de m’en souvenir depuis tout à l’heure, mais, allez savoir pourquoi, ça ne me revient pas. Pourtant, je ne pense pas que ce soit quelqu’un dont on puisse oublier le nom…»
"Je m'appelle Kurihara Ichizô", lui dis-je alors.
"Ah, je vois ! Moi, c'est Tanaka Saburô", déclara l'homme.
私達はそうして、浅草公園の真中で名乗り合いをした訳ですが、妙なことに、私の方は勿論、相手の男も、その名前にちっとも覚えがないというのです。馬鹿馬鹿しくなって、私達は大声を上げて笑い出しました。すると、するとですね、相手の男の、つまり田中三良のその笑い顔が、ふと私の注意を惹いたのです。おかしなことには、私までが、何だか彼に見覚えがある様な気がし出したのです。しかも、それがごく親しい旧知にでも廻り合った様に、妙に懐しい感じなんですね。
そこで、突然笑いを止めて、もう一度その田中と名乗る男の顔を、つくづく眺めた訳ですが、同時に田中の方でも、ピッタリと笑を納め、やっぱり笑いごとじゃないといった表情なんです。これが外の時だったら、それ以上話を進めないで別れて了ったことでしょうが、今云う失業時代で、退屈で困っていた際ですし、時候はのんびりとした春なんです。それに、見た所私よりも風体のととのった若い男と話すことは、悪い気持もしないものですから、まあひまつぶしといった鹽梅で、変てこな会話を続けて行きました。こういう工合にね。
Ainsi nous nous étions présentés l'un à l'autre en plein cœur du parc d'Asakusa, mais chose étrange, ni moi ni cet homme ne reconnûmes le nom de l'autre. Trouvant la situation absurde, nous nous mîmes à rire aux éclats. Et puis, et puis… Le visage rieur de cet homme, Tanaka Sanrō, attira soudain mon attention. Plus étrange encore, je commençais moi aussi à avoir l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. De plus, c’était comme si je retrouvais un vieil ami très proche, une sensation de profonde familiarité.
Alors, tout à coup, je cessai de rire et me mis à observer attentivement ce Tanaka, tandis que lui aussi arrêtait de rire, arborant un air sérieux, comme s’il comprenait que ce n’était plus le moment de plaisanter. En d’autres circonstances, nous nous serions sans doute quittés là, sans aller plus loin, mais comme je l’ai dit, j’étais à cette époque au chômage, en proie à l’ennui, et puis c’était le printemps, une saison tranquille. Par ailleurs, discuter avec un jeune homme à l’allure plus soignée que la mienne n’était pas désagréable. C’est ainsi, un peu pour passer le temps, que nous avons continué cette étrange conversation. Voici comment cela s’est passé…
「妙ですね、お話ししてる内に、私も何だかあなたを見たことがある様な気がして来ましたよ」これは私です。
「そうでしょう。やっぱりそうなんだ。しかも道で行違ったという様な、一寸顔を合せた位のとこじゃありませんよ、確に」
「そうかも知れませんね。あなたお国はどちらです」
「三重県です。最近始めてこちらへ出て来まして、今勤め口を探している様な訳です」
して見ると、彼もやっぱり一種の失業者なんですね。
「私は東京の者なんだが、で、御上京なすったのはいつ頃なんです」
「まだ一月ばかりしかたちません」
「その間にどっかでお逢いしたのかも知れませんね」
「いえ、そんな昨日今日のことじゃないのですよ。確に数年前から、あなたのもっとお若い時分から知ってますよ」
"C'est étrange... Plus nous parlons, plus j'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part", dis-je.
"Vous voyez ! Je savais que c'était le cas. Et pas seulement croisé dans la rue ou aperçu brièvement. Non, c'est certain."
"Peut-être bien... De quelle région êtes-vous ?"
"De la préfecture de Mie. Je suis arrivé récemment dans la région et je cherche actuellement du travail."
Ainsi, lui aussi était une sorte de chômeur.
"Je suis Tokyoïte. Quand êtes-vous arrivé dans la capitale ?"
"Il y a seulement un mois environ."
"Peut-être nous sommes-nous croisés quelque part durant cette période ?"
"Non, cela remonte à bien plus longtemps. Je vous connais depuis plusieurs années déjà, depuis votre plus jeune âge."
「そう、私もそんな気がする。三重県と。私は一体旅行嫌いで、若い時分から東京を放れたことは殆どないのですが、殊に三重県なんて上方だということを知っている位で、はっきり地理も弁えない始末ですから、お国で逢った筈はなし、あなたも東京は始めてだと云いましたね」
「箱根からこっちは、本当に始めてなんです。大阪で教育を受けて、これまであちらで働いていたものですから」
「大阪ですか、大阪なら行ったことがある。でも、もう十年も前になるけれど」
「それじゃ大阪でもありませんよ。私は七年前まで、つまり中学を出るまで国にいたのですから」
"Vraiment ? Moi aussi, j'ai cette impression. La préfecture de Mie... Personnellement, je déteste voyager. Depuis ma jeunesse, j'ai rarement quitté Tokyo. Je sais à peine où se trouve la préfecture de Mie, si ce n'est que c'est dans le Kansai. Nous n'avons donc pas pu nous y rencontrer, et vous dites que c'est votre première fois à Tokyo ?"
"En effet, je n'étais jamais venu du côté de Hakoné. J'ai étudié à Osaka et j'y ai travaillé jusqu'à présent."
"Osaka ? J'y suis allé, mais c'était il y a plus de dix ans."
"Alors ce ne peut pas être Osaka non plus. J'étais dans ma région natale jusqu'à il y a sept ans, jusqu'à la fin du lycée."
こんな風にお話すると、何だかくどい様ですけれど、その時はお互になかなか緊張していて、何年から何年までどこにいて、何年の何月にはどこそこへ旅行したと、細いことまで思出し、比べ合って見ても、一つもそれがぶつからない。たまに同じ地方へ旅行しているかと思うと、まるで年代が違ったりするのです。さあそうなると、不思議で仕様がないのですね。人違いではないかと云っても相手は、こんなによく似た人が二人いるとは考えられぬと主張しますし、それが一方丈ならまだしも、私の方でも、見覚えがある様な気がするのですから、一概に人違いと云い切る訳にも行きません。話せば話す程、相手が昔馴染の様に思え、それにも拘らず、どこで逢ったかは愈々分らなくなる。あなたにはこんな御経験はありませんか、実際変てこな気持のものですよ。神秘的、そうです。何だか神秘的な感じなんです。ひまつぶしや、退屈をまぎらす為ばかりではなく、そういう風に疑問が漸層的に高まって来ると、執拗にどこまでも検べて見たくなるのが人情でしょうね。
Raconté ainsi, cela paraît peut-être un peu long, mais à ce moment-là, nous étions tous deux très tendus. Nous avons essayé de nous rappeler, dans les moindres détails, où nous avions été d’une année à l’autre, dans quel endroit nous avions voyagé tel mois de telle année, et nous avons comparé nos souvenirs, mais rien ne correspondait. Parfois, il semblait que nous avions voyagé dans la même région, mais ce n’était jamais à la même époque. Cela devenait alors vraiment étrange. Même en supposant une erreur sur la personne, mon interlocuteur affirmait qu’il n’était pas possible que deux personnes se ressemblent à ce point. Et de mon côté, j’avais aussi l’impression de l’avoir déjà vu, il m’était donc difficile d’affirmer catégoriquement qu’il s’agissait d’une méprise. Plus nous parlions, plus il me semblait familier, comme un vieil ami, et pourtant, il m’était toujours impossible de me rappeler où nous nous étions rencontrés. N’avez-vous jamais vécu une telle expérience ? C’est un sentiment vraiment étrange. Mystérieux, oui, c’est cela, une impression mystérieuse. Ce n’était pas seulement pour passer le temps ou tromper l’ennui : à mesure que le mystère s’épaississait, il devenait naturel de vouloir aller jusqu’au bout et élucider l’affaire.
が、結局分らないのです。多少あせり気味で、思い出そうとすればする程、頭が混乱して、二人が以前から知合いであることは、分り過ぎる程分っているではないか、なんて思われて来たりするのです。でも、いくら話して見ても、要領を得ないので、私達は又々笑い出す外はないのでした。
併し要領は得ないながらも、そうして話し込んでいる内に、お互に好意を感じ、以前はいざ知らず、少くともその場からは忘れ難い馴染になって了った訳です。それから田中のおごりで、池の側の喫茶店に入り、お茶をのみながら、そこでも暫く私達の奇縁を語り合った後、その日は何事もなく分れました。そして分れる時には、お互の住所を知らせ、ちとお遊びにと云い交す程の間柄になっていたのです。
Mais, finalement, nous n’avons rien trouvé. Plus nous nous efforcions de nous souvenir, plus nous nous sentions confus, à tel point que nous avions presque la certitude de nous connaître depuis toujours… Mais, quoi que nous fassions, rien de concret ne ressortait, et nous finissions encore une fois par éclater de rire.
Bien que le mystère demeurât entier, cette longue conversation avait fait naître entre nous une réelle sympathie. Si le passé restait obscur, nous étions désormais liés par une complicité indéniable. Tanaka m'invita alors dans un café près de l'étang, où, tout en buvant du thé, nous avons encore parlé un moment de ce lien étrange qui nous unissait, puis nous nous sommes quittés sans autre incident. Au moment de nous séparer, nous avons échangé nos adresses et convenu de nous revoir un de ces jours.
それが、これっきりで済んで了えば、別段お話する程のことはないのですが、それから四五日たって、妙なことが分ったのです。田中と私とは、やっぱりある種のつながりを持っていたことが分ったのです。始めに云った私のお惚気というのはこれからなんですよ。(栗原さんはここで一寸笑って見せるのです)田中の方では、これは当てのある就職運動に忙しいと見えて、一向訪ねて来ませんでしたが、私は例によって時間つぶしに困っていたものですから、ある日、ふと思いついて、彼の泊っている上野公園裏の下宿屋を訪問したのです。もう夕方で、彼は丁度外出から帰った所でしたが、私の顔を見ると、待っていたと云わぬばかりに、いきなり「分りました、分りました」と叫ぶのです。
Si l'histoire s'était arrêtée là, elle n'aurait guère valu la peine d'être racontée, mais quatre ou cinq jours plus tard, une découverte étrange vint tout éclairer : Tanaka et moi étions bel et bien liés par un curieux lien. Mon histoire de vantardise amoureuse - celle j'avais annoncé au début - commence précisément ici. (À ce moment du récit, Kurihara esquisse un petit sourire.)
Tanaka, visiblement occupé par une recherche d'emploi prometteuse, n'était pas venu me rendre visite. Mais moi, toujours en quête de moyens pour tuer le temps, j'eus un jour l'idée d'aller le voir à la pension où il logeait, derrière le parc d'Ueno. C'était déjà le soir, et il venait juste de rentrer. Dès qu'il m'aperçut, il s'écria, comme s'il m'attendait : "J'ai compris ! J'ai compris !"
「例のことね。すっかり分りましたよ。昨夜です。昨夜床の中でね、ハッと気がついたのです。どうも済みません。やっぱり私の思い違いでした。一度も御逢いしたことはないのです。併し、御逢いはしていないけれど、満更御縁がなくはないのですよ。あなたはもしや、北川すみ子という女を御存じじゃないでしょうか」
藪から棒の質問で一寸驚きましたが、北川すみ子という名を聞くと、遠い遠い昔の、華やかな風が、そよそよと吹いて来る様な感じで、数日来の不思議な謎が、いくらかは解けた気がしました。
「知ってます。でも、随分古いことですよ。十四五年も前でしょうか、私の学生時代なんですから」
«À propos de notre histoire, j’ai tout compris. C’était la nuit dernière. Allongé dans mon lit, j’ai eu soudain un éclair de lucidité. Je suis vraiment désolé. C’était bien une erreur de ma part. Nous ne nous sommes jamais rencontrés. Mais, même si nous ne nous sommes jamais vus, il n’est pas tout à fait exact de dire que nous n’avons aucun lien. Dites-moi, vous ne connaîtriez pas, par hasard, une certaine Kitagawa Sumiko ?»
Cette question abrupte m'a un peu surpris, mais en entendant le nom de Kitagawa Sumiko, j'ai eu l'impression d'une brise légère et agréable venant d'un passé lointain, très lointain, et l’étrange mystère de ces derniers jours semblait enfin s’éclaircir un peu.
"Oui, je la connais. Mais ça remonte à très longtemps. Il y a quatorze ou quinze ans, peut-être, c'était à l'époque où j'étais étudiant."
というのは、いつかもお話ししました通り、私は学校にいた時分は、これでなかなか交際家でして、女の友達などもいくらかあったのですが、北川すみ子というのはその内の一人で、特別に私の記憶に残っている女性なのです。××女学校に通っていましたがね。美しい人で、我々の仲間の歌留多会なんかでは、いつでも第一の人気者、というよりはクィーンですね、美人な代りにはどことなく険があり、こう近寄り難い感じの女でした。その女にね(栗原さんは一寸云い渋って、頭をかくのです)実は私は惚れていたのですよ。しかもそれが、恥しながら片思いという訳なんです。そして、私が結婚したのは、やっぱり同じ女学校を出た、仲間では第二流の美人、イヤ今じゃ美人どころか、手におえないヒステリィ患者ですが、当時はまあまあ十人並だった御承知のお園なんです。手頃な所で我慢しちまった訳ですね。つまり、北川すみ子という女は、私の昔の恋人であり、家内にとっては学校友達であったのです。
Voyez-vous, comme je vous l'ai déjà dit, quand j'étais à l'école, j'étais plutôt sociable et j'avais quelques amies, dont Kitagawa Sumiko, qui est restée particulièrement gravée dans ma mémoire. Elle fréquentait l'école de filles de ××. C'était une belle personne, et lors de nos réunions de karuta entre amis, elle était toujours la plus populaire, ou plutôt la reine, car elle était belle, mais avec un air un peu distant, presque inaccessible. Et cette femme (M. Kurihara hésite un instant et se gratte la tête), eh bien, j'étais amoureux d'elle. Et de plus, à ma grande honte, c'était un amour à sens unique. Finalement, j’ai épousé une autre fille de la même école, qui était considérée comme une beauté de second rang parmi notre groupe. Aujourd’hui, elle n’a plus rien d’une beauté, c’est même une hystérique ingérable, mais à l’époque, elle était dans la moyenne, vous savez, Osono. Je me suis contenté de ce qui était à portée de main, en quelque sorte. En résumé, Kitagawa Sumiko était mon amour de jeunesse, et pour ma femme, une camarade d’école.
併しそのすみ子を、三重県人の田中がどうして知っていたか、又それだからといって、何故私の顔を見覚えていたか、どうも腑に落ちないのですね。そこで段々聞訊して見ますと、実に意外なことが分って来ました。田中が云うには、丁度その前の晩に、寝床の中でハッとある事を思い出したのだ相です。どういう訳で私を見覚えていたかについてですね。で、すっかり疑問が解けて了ったので、早速そのことを私に知らせようと思ったのだけれど、あいにく、その日は(つまり私が彼を訪問した日ですね)就職のことで先約があった為に、私の所へ来ることが出来なかったというのです。
Mais ce que je ne comprenais pas, c’est comment Tanaka, originaire de la préfecture de Mie, pouvait connaître Sumiko, ni pourquoiil avait eu, pour cette raison, l’impression de me reconnaître. Cela ne me paraissait pas logique. En l’interrogeant petit à petit, j’ai fini par découvrir quelque chose de tout à fait inattendu. Tanaka m’expliqua qu’il avait eu soudain, la nuit précédente, une révélation dans son lit, et que tout le mystère s’était alors dissipé. Il avait voulu me prévenir au plus vite, mais, ce jour-là (c’est-à-dire le jour où je lui ai rendu visite), il avait un rendez-vous important pour un emploi et n’avait pas pu venir me voir.
そんな断りを云ったあとで、田中は机の抽斗から、一つの品物を取出して、「これを御存じじゃないでしょうか」というのです。見ると、それは艶かしい懐中鏡なんですね。大分流行遅れの品ではありましたが、なかなか立派な、若い女の持っていたらしいものでした。私が一向知らないと答えますと、
「でも、これ丈は御存じでしょうね」
田中はそういって、何だか意味ありげに私の顔を眺めながら、その二つ折りの懐中鏡を開き、鹽瀬らしいきれ地にはめ込みになった鏡を、器用に抜き出すと、そのうしろに隠されていた一枚の写真を取り出して、私の前につきつけたものです。それが、驚いたことには、私自身の若い時分の写真だったではありませんか。
「この懐中鏡は私の死んだ姉の形見です。その死んだ姉というのが、今云った北川すみ子なのですよ。びっくりなさるのは御尤もですが、実はこういう訳なんです」
Après cette explication, Tanaka a tiré un objet du tiroir de son bureau et m'a dit : "Vous ne connaissez pas ceci, n’est-ce-pas ?" J'ai vu que c'était un élégant miroir de poche. C'était un article assez démodé, mais un très bel objet, qui avait manifestement appartenu à une jeune femme. Comme je lui répondais que cela ne me disait rien, il a ajouté :
"Mais ceci, au moins, vous devez le connaître."
Disant cela, et tout en me regardant avec un air mystérieux, Tanaka ouvrit le miroir de poche à deux volets, en retira habilement la glace enchâssée dans ce qui semblait être du tissu Shioze, et sortit une photographie cachée derrière, qu'il plaça devant moi. À ma grande surprise, c'était une photographie de moi-même, quand j'étais jeune !
"Ce miroir est un souvenir de ma sœur décédée. Et cette sœur n'est autre que cette Kitagawa Sumiko dont je vous parlais. Votre surprise est bien compréhensible, mais voici l'explication."
そこで田中の説明を聞きますと、彼の姉のすみ子は、ある事情の為に小さい時分から、東京の北川家に養女になっていて、そこから××女学校にも通わせて貰ったのですが、彼女が女学校を卒業するかしないに、北川家に非常な不幸が起り、止むを得ず郷里の実家に、つまり田中の家に引取られて、それから暫くすると、彼女は結婚もしない内に病気が出て死んで了ったというのです。私も私の家内も、迂濶にも、そうした出来事を少しも知らないでいたのですね。実に意外な話でした。
で、そのすみ子が残して行った持物の中に、一つの小さな手文庫があって、中には女らしくこまごました品物が一杯這入っていた相ですが、それを田中は姉の形見として大切に保存していた訳です。
Là, en écoutant Tanaka, j'appris que sa sœur Sumiko, pour certaines raisons, avait été adoptée dès son plus jeune âge par la famille Kitagawa à Tokyo, qui l'avait envoyée à l'école de filles de ××. Mais peu de temps avant ou après avoir terminé ses études, un grand malheur s'était abattu sur la famille Kitagawa, et elle avait été contrainte de retourner dans sa famille d'origine, c'est-à-dire chez les Tanaka, dans sa province natale. Peu de temps après, sans même avoir eu le temps de se marier, elle était tombée malade et était morte. Ni ma femme ni moi ne savions rien de tout cela. C'était une histoire vraiment inattendue.
Parmi les affaires laissées par Sumiko se trouvait une petite boîte à souvenirs contenant divers objets féminins minutieusement rangés, que Tanaka avait précieusement conservés comme souvenirs de sa sœur.
「此写真に気がついたのは、姉が死んでから一年以上もたった時分でした」田中が云うのですね「こうして懐中鏡の裏に隠してあるのですから、一寸分りません。その時は何でも、ひまにあかして、手文庫の中の品物を検査していたのですが、この懐中鏡をひねくり廻している内に、ヒョッコリ秘密を発見して了ったのです。で、昨夜寝床の中でその写真のことを思い出し、それですっかり疑問が解けた訳でした。なぜといって、私はその後も折がある毎にこのあなたの写真を抜き出して、死んだ姉のことを思い浮べていたのですから、あなたという人は、私にとっては忘れることの出来ない、深いお馴染に相違ないのです。先日御逢いした時には、それを胴忘れして、写真ではなく実物のあなたに見覚えがある様に思い違えた訳なのです。又あなたにしても」田中はニヤニヤ笑うのですね「写真までやった女の顔を御忘れになる筈はなく、その女の弟のことですから、私に姉の面影があって、それをやっぱり以前に逢った様に誤解なすったのではありますまいか」
"Je n'ai remarqué cette photo qu'un an après la mort de ma sœur", expliqua Tanaka. "Elle était cachée derrière le miroir de poche, presque invisible. Un jour où, n’ayant rien à faire, j'inspectais les objets de la boîte, j’ai découvert soudain ce secret, en manipulant le miroir. Hier soir, dans mon lit, le souvenir de cette photo m'est revenu, résolvant enfin notre énigme. Voyez-vous, j'avais l'habitude de sortir cette photo régulièrement pour évoquer ma sœur disparue. Votre visage m'était donc profondément familier, impossible à oublier. Lors de notre rencontre, j’ai confondu le souvenir de la photo avec la réalité, croyant vous reconnaître en personne. Et vous aussi,” ajouta Tanaka en souriant, “vous ne pouvez pas avoir oublié le visage d’une femme à qui vous avez donné votre photo. Quant à moi, en tant que frère de cette femme, il est naturel que vous ayez cru retrouver chez moi ses traits, d’où ce sentiment de déjà-vu.”
聞いて見れば、田中の云う通りに相違ないのです。併し、それにしても腑に落ちないのは、写真はまあ、色々な人にやったことがあるのですから、すみ子が持っていても不思議はありませんけれど、それを彼女が懐中鏡の裏に秘めていたという点です。何だか彼女と私と立場が反対になった様な気がしましてね。だって片思いの私の方にこそ、そうした仕草をする理由はありましょうが、すみ子が私の写真なぞを大切にしている道理がないのですからね。
ところが、田中にして見ますと、私とすみ子との間に何か妙な関係があったものと、独断して了って、尤もそれは無理もありませんけれど、その関係を打開けて呉れといって迫るのです。で、彼が云うのですね。姉の死因は無論主として肉体的な病気の為には相違ないけれど、弟の自分が見る所では、外に何かあったのではないかと思う。というのは、例えば生前起っていた縁談に、姉が強硬に不同意を説えたことなどから考えると、誰か心に思いつめている人があって、それが意のままにならない、という様なことが姉の死を早めたのではないか、とね。実際すみ子は国へ帰ってから一種の憂鬱症に罹り、それの続きの様にして死病にとりつかれたのだ相ですから、田中の言う所も尤もではあるのです。
En l’écoutant, je ne pouvais qu’être d’accord avec Tanaka. Pourtant, ce qui me troublait, c’est que, même si j’avais pu donner ma photo à plusieurs personnes, rien d’étonnant à ce que Sumiko l’ait gardée, mais pourquoi l’avoir cachée derrière le miroir de poche ? J’avais l’impression que nos rôles étaient inversés : c’était à moi, amoureux éconduit, de cacher une telle photo, mais il n’y avait aucune raison pour que Sumiko la conserve ainsi précieusement.
Mais pour Tanaka, il était évident qu’il y avait eu entre Sumiko et moi une relation particulière, et il insista pour que je lui en parle. Il me confia alors que, si la maladie avait été la cause principale de la mort de sa sœur, il pensait qu’il y avait autre chose. Notamment, Sumiko avait catégoriquement refusé un projet de mariage arrangé, ce qui laissait penser qu’elle avait quelqu’un dans son cœur, et que le chagrin de ne pouvoir l’épouser avait pu précipiter sa fin. Après son retour au pays, Sumiko était tombée dans une sorte de mélancolie, qui s’était transformée en maladie fatale. Les soupçons de Tanaka n’étaient donc pas sans fondement.
さあ、そうなると、いい年をしていて、私の心臓は俄に鼓動を早めるのですね。虫のいい考え方をすれば、片思いは私の方ばかりでなくて、すみ子も同じ様に、云い出し兼ねた恋を秘めて、うらめしい私達の婚礼を眺めていたのだとも想像出来るのですから。あの美しいすみ子が、そうして死んで行ったとすれば、私はどうすればいいのでしょう。嬉しいのですね。何だかこう涙が喉の所へ込み上げて来る程嬉しいのですね。
でも一方では、「こんなことが果して本当だろうか」という心持もあるのです。すみ子は私などに恋するには、余りに美しく、余りに気高い女性だったのですから。そこで、私と田中との間に妙な押し問答が始ったのですよ。私は大事を取る様な気持で、「そんなことがある筈はない」と云えば、田中は「でも、この写真をどう解釈すればいいのだ」とつめ寄る。で、そうして云い合っている内に、私は段々感傷的になって行って、遂には私の片思いを打開けて、そう云う訳だから、すみ子さんの方で私を思っていて呉れたなんてことはあり得ないと、実はその反対をどれ程か希望しながら、まあ強弁した訳なんです。
À ces mots, malgré mon âge, je sentis mon cœur s'emballer soudainement. Dans un élan d'égoïsme romantique, j'osai imaginer que cet amour non partagé n'avait pas été à sens unique - que Sumiko aussi avait secrètement nourri des sentiments qu'elle n'avait pu exprimer, contemplant avec amertume notre mariage. Si cette magnifique Sumiko était morte ainsi... que devais-je ressentir ? Une joie intense. Une joie si profonde que j’en eu les larmes aux yeux.
Pourtant, une voix intérieure murmurait : "Est-ce bien possible ?" Sumiko était bien trop belle, bien trop noble pour s'éprendre de quelqu'un comme moi. S'ensuivit alors entre Tanaka et moi un étrange dialogue de sourds. Prudemment, j'argumentai : "Cela ne peut être", tandis qu'il rétorquait : "Comment expliquer cette photo, alors ?" À force d'échanges, je me laissai gagner par l'émotion, et je finis par lui avouer mon amour secret, tout en soutenant, à contre-cœur, qu’il était impensable que Sumiko ait pu avoir des sentiments pour moi – même si, au fond, j’espérais le contraire.
ところが、話し話し懐中鏡を弄んでいた田中が、ふと何かに気がついた様子で「やっぱりそうだ」と叫ぶのですよ。それが、大変なものを発見したのです。懐中鏡のサックは、さっきも云った様に鹽瀬で作った二つ折のもので、その表面の麻の葉つなぎかなんかの模様の間に、すみ子の手すさびらしく、目立たぬ色糸で、英語の組合せ文字の刺繍がしてあったのですが、それがIの字をSで包んだ形に出来ているのです。
「私は今までどうしても、この組合せ文字の意味が分らなかったのです」田中が云うのですね「Sは成る程すみ子の頭字かも知れませんが、Iの方は、実家の田中にも養家の北川にも当てはまらないのですからね。ところが、今ふっと気がつくと、あなたは栗原一造とおっしゃるではありませんか、イチゾウの頭字のIでなくてなんでしょう。写真といい、組合せ文字といい、これですっかり姉の思っていたことが分りましたよ」
Mais alors que nous parlions, Tanaka, qui manipulait le miroir de poche, s’exclama soudain, comme s’il venait de comprendre quelque chose : «C’est bien ça !» Il venait de faire une découverte étonnante. L’étui du miroir, comme je l’ai déjà dit, était fait de soie Shioze, plié en deux, et sur la surface, entre les motifs de feuilles de chanvre, il y avait, brodées de fils discrets, des lettres anglaises entremêlées, sans doute cousues par Sumiko elle-même. Ces lettres formaient un S entourant un I.
«Je n’ai jamais réussi à comprendre la signification de ces initiales,» expliqua Tanaka. «Le S pouvait bien sûr être l’initiale de Sumiko, mais le I ne correspondait ni à notre famille Tanaka, ni à la famille adoptive Kitagawa. Mais maintenant, je comprends : vous vous appelez Ichizō Kurihara, n’est-ce pas ? Ce I, c’est l’initiale d’Ichizō. Entre la photo et ce monogramme, tout devient clair sur les sentiments de ma sœur.»
重ね重ねの証拠品に、私は嬉しいのか悲しいのか、妙に目の内が熱くなって来ました。そういえば、十数年以前の北川すみ子の、色々な仕草が、今となっては一々意味あり気に思い出されます。あの時あんなことを云ったのは、それでは私への謎であったのか、あの時こういう態度を示したのは、やっぱり心あってのことだったのかと、年甲斐もないと笑ってはいけません、次から次へ、甘い思出に耽るのでした。
それから、私達は殆ど終日、田中は姉の思出を、私は学生時代の昔話を、事実が遠い過去のことである丈に、少しも生々しい所はなく、又いや味でもなく、唯懐しく語り合いました。そして、別れる時に、私は田中にねだって、その懐中鏡と、すみ子の写真とを貰い受け、大切に、内ぶところに抱きしめて、家へ帰ったことでした。
Devant cette accumulation de preuves, je ne savais plus si j’étais heureux ou triste, mais j’avais les larmes aux yeux. En y repensant, tant de gestes de Sumiko, il y a plus de dix ans, prenaient soudain un sens nouveau. Ce qu’elle avait dit à tel moment, était-ce un message pour moi ? Son attitude à tel autre, était-ce la marque de ses sentiments ? On pourrait se moquer de moi, à mon âge, mais je me laissais emporter par une vague de doux souvenirs.
Ce jour-là, presque toute la journée, Tanaka et moi avons partagé nos souvenirs : lui, ceux de sa sœur, moi, ceux de ma jeunesse étudiante. Comme tout cela appartenait à un passé lointain, il n’y avait rien de douloureux ni de désagréable, seulement une douce nostalgie. Au moment de nous quitter, à ma demande, Tanaka me donna le miroir de poche et la photo de Sumiko. Je les serrai précieusement contre moi, et rentrai chez moi, le cœur plein d’émotion.
考えて見れば、実に不思議な因縁と云わねばなりません。偶然浅草公園の共同ベンチで出逢った男が、昔の恋人の兄弟であって、しかも、その男からまるで予期しなかったその人の心持を知るなんて、それも、私達が以前に逢っているのだったら、さして不思議でもないのですが、まるで見ず知らずの間柄で、双方相手の顔を覚えていたのですからね。
そのことがあってから、当分というものは、私はすみ子のことばかり考えて居りました。あの時私に、なぜもっと勇気がなかったかと、それも無論残念に思わぬではありませんが、何をいうにも年数のたったことではあり、こちらの年が年ですから、そんな現実的な事柄よりは、単に何となく嬉しくて、又悲しくて、家内の目を盗んでは、形見の懐中鏡と写真とを、眺め暮し、夢の様に淡い思出に耽るばかりでした。
Si l’on y réfléchit, il faut bien dire que c’est un lien du destin vraiment étrange. Rencontrer par hasard, sur un banc public du parc d’Asakusa, un homme qui se trouve être le frère de mon ancienne bien-aimée, et apprendre de lui, de façon totalement inattendue, les sentiments de cette personne… Si nous nous étions déjà rencontrés auparavant, cela n’aurait rien d’extraordinaire, mais alors que nous étions de parfaits inconnus, nous avions tous deux le souvenir du visage de l’autre.
Après cet épisode, pendant un certain temps, je ne pensais plus qu’à Sumiko. Bien sûr, je regrettais de ne pas avoir eu plus de courage à l’époque, mais, les années ayant passé et mon âge étant ce qu’il est, au lieu de me perdre dans des considérations concrètes, je ressentais simplement une joie mêlée de tristesse, et, à l’insu de ma femme, je passais mes journées à contempler le miroir de poche et la photo de Sumiko, me plongeant dans des souvenirs doux et vaporeux comme un rêve.
併し、人間の心持は、何と妙なものではありませんか。そんな風に、私の思いは決して現実的なものではなかったのに、ヒステリィ患者とは云いながら、これまでさして厭にも思わなかった家内のお園が、際立っていとわしくなり、すみ子が睡っている三重県の田舎町が、そこへ一度も行ったことがない丈に、不思議にもなつかしく思えるのですね。そして、しまいには、巡礼の様なつつましやかな旅をして、すみ子のお墓参りがして見たいとまで願う様になったものです。こんな風の云い方をしますと、今になっては身体がねじれる程いやみな気がしますけれど、当時は、子供の様な純粋な心持で、本当にそれまで思いつめたものなんです。
Mais le cœur humain est décidément une chose bien étrange. Même si mes sentiments n’avaient rien de concret, moi qui n’avais jamais vraiment détesté ma femme, malgré sa maladie, je me mis à la trouver insupportable. Et le village de campagne de Mie, où repose Sumiko et où je n’étais jamais allé, me devint mystérieusement cher. À la fin, j’en vins même à souhaiter faire un pèlerinage, comme un humble voyageur, pour aller me recueillir sur la tombe de Sumiko. Exprimer cela aujourd’hui me semble d’un ridicule achevé, mais à l’époque, c’était avec la pureté d’un enfant que je me laissais envahir par ce sentiment.
田中から聞いた、彼女の優しい戒名を刻んだ石碑の前に、花を手向け香をたいて、そこで一こと彼女に物が云って見たい。そんな感傷的な空想さえ描くのでした。無論これは空想に過ぎないのです。仮令実行しようとしたところで、当時の生活状態では、旅費を工面する余裕さえなかったのですから…………。
で、お話がこれでおしまいですと、謂わば四十男のお伽噺として、仮令お惚気とは云え、一寸面白い思出に相違ないのですが、ところが、実はこの続きがあるのですよ。それを云うと、非常な幻滅で、まるきり他愛のない落し話になって了うので、私も先を話したくないのですけれど、でも、事実は事実ですから、どうも致方ありません。ナニ、あんなことで自惚れて了った私にとっては、いい見せしめかも知れないのですがね。
Je m’imaginais, dans mes élans sentimentaux, me tenant devant la stèle gravée de son doux nom bouddhique — que Tanaka m’avait confié —, déposant des fleurs, brûlant de l’encens, et murmurant quelques mots à son intention. Bien sûr, cela n’était qu’un rêve. Même si j’avais voulu le réaliser, ma situation financière de l’époque ne m’aurait jamais permis de réunir l’argent nécessaire pour ce voyage…
Si mon histoire s’arrêtait là, ce serait, pour ainsi dire, un conte pour quadragénaire, une anecdote un peu vaniteuse mais touchante. Mais il y a une suite. Et cette suite, où tout bascule dans la désillusion, transforme tout cela en une banale histoire sans importance. Je préférerais ne pas la raconter, mais la vérité est la vérité. Après tout, cette mésaventure aura été une bonne leçon pour moi, qui m’étais laissé aller à tant d’illusions.
私がそんな風にして、死んだすみ子の幻影を懐しんでいるある日のことでした。一寸した手抜かりで、例の懐中鏡とすみ子の写真とを、私のヒステリィの家内に見つかって了った訳なんです。それを知った時には、困ったことになった。これで又四五日の間は、烈しい発作の御守をしなければなるまいと、私はいっそ覚悟を極めて了った程でした。ところが、意外なことには、その二品を前にして、私の破れ机の所に坐った家内は、一向ヒステリィを起す様子がないのです。そればかりか、ニコニコしながらこんなことを云うではありませんか。
Un jour, alors que je me complaisais dans le souvenir du fantôme de Sumiko, il arriva qu’à la suite d’une petite négligence, ma femme hystérique découvrit le fameux miroir de poche et la photo de Sumiko. Quand je m’en rendis compte, je me préparai au pire, pensant qu’il me faudrait supporter une nouvelle crise pendant plusieurs jours. Mais, contre toute attente, ma femme, assise devant mon vieux bureau avec ces deux objets devant elle, ne montra aucun signe d’hystérie. Au contraire, elle me regarda en souriant et me dit ceci…
「まあ、北川さんの写真じゃありませんか。どうしてこんなものがあったの。それに、まあ珍しい懐中鏡、随分古いものですわね。私の行李から出て来たのですか、もうずっと前になくして了ったとばかり思っていましたのに」
それを聞きますと、私は何だか変だなとは思いましたが、まだよく分らないで、ぼんやりして、そこにつっ立って居りました。家内はさも懐し相に懐中鏡を弄びながら、
「あたしが、この組合せ文字の刺繍を置いたのは、学校に通っている頃ですわ、あなた、これが分って」そういって、三十歳の家内が妙に色っぽくなるのですよ「一造のIでしょう。園のSでしょう。まだあなたと一緒にならない前、お互の心が変らないおまじないに、これ縫ったのですわ。分って。どうしたのでしょうね。学校の修学旅行で日光に行った時、途中で盗まれて了ったつもりでいたのに」
"Tiens, voilà donc la photo de Mlle Kitagawa ! Comment se fait-il que tu l’aies ? Et ce miroir de poche… quelle curiosité ! Il est vraiment ancien. Est-ce que tu l’as trouvé dans ma malle ? Je croyais l’avoir perdu il y a bien longtemps."
En entendant cela, je trouvai la situation étrange, mais sans bien comprendre, je restai là, un peu hébété. Ma femme, tout en manipulant le miroir d’un air nostalgique, ajouta :
«J’ai brodé ces initiales quand j’allais encore à l’école, tu sais ?» dit-elle, et, à trente ans de distance, elle prit soudain un air étrangement séduisant. «Le “I”, c’est pour Ichizō, et le “S”, pour Sono. Avant même que nous soyons ensemble, j’avais brodé cela comme un porte-bonheur pour que nos cœurs ne changent pas. Tu comprends ? Je me demande ce qui s’est passé. Je croyais l’avoir perdu lors du voyage scolaire à Nikkō, je pensais qu’on me l’avait volé en chemin.»
という訳です。お分りでしょう。つまりその懐中鏡は私が甘くも信じ切っていたすみ子のではなくて、私のヒステリィ女房のお園のものだったのです。園もすみも頭字は同じSで、飛んだ思い違いをした訳です。それにしても、お園の持物がどうしてすみ子の所にあったか、そこがどうも、よく分りません。で、色々と家内に問い訊して見ました所、結局こういうことが判明したのです。
家内が云いますには、その修学旅行の折、懐中鏡は財布などと一緒に、手提の中へ入れて持っていたのを、途中の宿屋で、誰かに盗まれて了った。それがどうも、同じ生徒仲間らしかったというのです。私も仕方なく、すみ子の弟との邂逅のことを打開けたのですが、すると家内は、それじゃこれはすみ子さんが盗んだのに相違ない。あなたなんか知るまいけれど、すみ子さんの手癖の悪いことは級中でも誰知らぬ者もない程だったから、じゃきっとあの人だわと云うのです。
Voilà donc l’explication. Vous comprenez maintenant : ce miroir de poche, que j’avais naïvement cru être celui de Sumiko, appartenait en réalité à ma femme hystérique, Sono. Les initiales S étaient les mêmes pour Sono et Sumiko, d’où ma confusion. Mais alors, comment l’objet de Sono s’était-il retrouvé chez Sumiko ? Je posai plusieurs questions à ma femme, et la vérité finit par apparaître.
Selon elle, lors de ce fameux voyage scolaire, elle avait mis le miroir dans son sac avec son portefeuille, et il avait été volé dans une auberge en chemin. Apparemment, c’était l’œuvre d’une camarade de classe. Je n’eus d’autre choix que de raconter à ma femme ma rencontre avec le frère de Sumiko, et elle me dit aussitôt : «Alors, c’est sûrement Sumiko qui l’a volé. Tu ne pouvais pas le savoir, mais tout le monde à l’école connaissait sa réputation de voleuse. Ça ne peut être qu’elle !»
この家内の言葉が、出鱈目や感違いでなかった証拠には、その時にはもう抜き出してなくなっていた、鏡の裏の私の写真のことを覚えていました。それも家内が入れて置いたものなんです。多分すみ子は、死ぬまで、この写真については知らずにすぎたものに相違ありません。それを彼女の弟が、気まぐれに弄んでいて、偶然見つけ出し、飛んだ感違いをした訳でしょう。
つまり、私は二重の失望を味わねばならなかったのです。第一にすみ子が決して私などを思ってはいなかったこと、それから、若し家内の想像を誠とすれば、あれ程私が恋いしたっていた彼女が、見かけによらぬ泥坊娘であったこと。
ハハハハハハ、どうも御退屈さま。私の馬鹿馬鹿しい思出話は、これでおしまいです。落ちを云って了えば、此上もなくつまらないことですけれど、それが分るまでには、私も一寸緊張したものですがね。
La preuve que ces paroles n’étaient ni des divagations ni des erreurs ? Elle se rappelait même que la photo cachée derrière le miroir, qui avait disparu, était la mienne, car c’est elle qui l’y avait mise. Sumiko, sans doute, n’a jamais su qu’il y avait une photo là, et c’est son frère qui, en la découvrant par hasard, s’est mépris sur toute l’histoire.
Ainsi, je dus subir une double désillusion. D’abord, Sumiko n’avait jamais nourri le moindre sentiment pour moi. Ensuite, si les suppositions de ma femme étaient exactes, cette femme que j’avais tant idéalisée n’était en réalité qu’une vulgaire voleuse, bien éloignée de l’image que je m’en étais faite.
Hahahaha ! Je vous ai bien ennuyé, n’est-ce pas ? Voilà qui conclut mes absurdes et ridicules confidences. La chute de l’histoire, vous l’avouerai-je, est d’une banalité affligeante. Pourtant, avant d’en arriver là, j’avais connu quelques instants de vive émotion, croyez-moi.
了 - Fin
底本:「江戸川乱歩全集 第3巻 陰獣」光文社文庫、光文社
2005(平成17)年11月20日初版1刷発行
底本の親本:「創作探偵小説集第四巻 湖畔亭事件」春陽堂
1926(大正15)年9月
初出:「新小説」春陽堂
1926(大正15)年6月
※底本巻末の平山雄一氏による註釈は省略しました。
入力:金城学院大学 電子書籍制作
校正:門田裕志
2017年9月24日作成
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