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原 民喜:
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夢のことを書く。お前と死別れて間もなく、僕はこんな約束をお前にした。その時から僕は何も書いていない夢に関するノートを持ち歩いているのだ。僕は罹災後、あの寒村のあばら屋の二階で石油箱を机にして、一度そのノートに書きかけたことがある。が、原子爆弾の惨劇を直接この眼で見てきた僕にとっては、あの奇怪な屍体の群が僕のなかで揺れ動き、どうしても、すっきりとした気持になれなかった。そうだ、僕はあの無数の死を目撃しながら、絶えず心に叫びつづけていたのだ。これらは「死」ではない、このように慌しい無造作な死が「死」と云えるだろうか、と。それに較べれば、お前の死はもっと重々しく、一つの纏まりのある世界として、とにかく、静かな屋根の下でゆっくり営まれたのだ。僕は今でもお前があの土地の静かな屋根の下で、「死」を視詰めながら憩っているのではないかとおもえる。あそこでは時間はもう永久に停止したままゆっくり流れている……。
僕は夢のノートを石油箱の上に置いて思い耽けっていた。僕のいる二階は火の気もなく、暗い餓じい冬がつづいていた。と、ある日、はじめて春らしい日が訪れた。快い温度がじっと蹲っている僕にも何かを遠くへ探求させようとするのだった。あばら屋の二階には、たまたま兄が疎開させていた百科辞典があった。それを開いてみると、花の挿絵のところが目に触れた。すると、これらの花々は過ぎ去った日の還らぬことどもを髣髴と眼の前に漾わす。僕はあの土地へ、嘗てそれらの花々が咲き誇っていた場所へ行ってみたくなった。魅せられたように僕はその花の一つ一つに眺め入った。
J’écris sur les rêves. Peu après que la mort nous a séparés, je t’ai fait cette promesse. Depuis ce moment, je porte toujours sur moi un carnet consacré aux rêves, sur lequel je n’ai encore rien écrit. Après la catastrophe, dans la mansarde d’une pauvre maison d’un village perdu, sur une caisse à pétrole en guise de bureau, j’ai commencé à écrire dans ce carnet. Mais, pour moi qui avais vu de mes propres yeux l’horreur du bombardement atomique, les foules de cadavres étranges continuaient à hanter mon esprit, et il m’était impossible de retrouver un sentiment de clarté. Oui, en assistant à ces innombrables morts, je n’ai cessé de crier intérieurement : ce n’est pas la mort, peut-on vraiment appeler « mort » une fin aussi précipitée, aussi désinvolte ? Comparée à cela, ta mort à toi fut bien plus solennelle, elle formait un monde à part, un univers cohérent, qui s’est accompli lentement, sous un toit paisible. J’ai encore aujourd’hui l’impression que tu te reposes, contemplant la mort, sous ce toit tranquille de ce pays. Là-bas, le temps s’est arrêté pour toujours et s’écoule lentement…
Je posai le carnet de rêves sur la caisse à pétrole, perdu dans mes pensées. Le sombre hiver de famine se prolongeait dans cette chambre à l’étage, sans la moindre source de chaleur. Et puis arriva le tout premier jour du printemps. Une douceur nouvelle me poussait, moi qui restais recroquevillé, à chercher quelque chose au loin. Dans cette mansarde se trouvait par hasard une encyclopédie que mon frère avait mise à l’abri. En l’ouvrant, je tombai sur des illustrations de fleurs. Ces fleurs faisaient ressurgir devant mes yeux tout un passé révolu. J’eus envie d’aller là-bas, à l’endroit où jadis ces fleurs s’épanouissaient. Comme envoûté, je contemplais chaque fleur, l’une après l’autre.
しゃか。カーネーション。かのこゆり。てっぽうゆり。おだまき。らん。シネラリヤ。パンジー。きんぎょそう。アマリリス。はなびしそう。カンナ。せきちく。ベチュニア。しゃくやく。すずらん。ダリア。きく。コスモス。しょうぶ。とりとこ。グロキシニア。ゆきわりそう。さくらそう。シクラメン。つきみそう。おいらんそう。福寿草。ききょう。ひめひまわり。ぼけ。うつぼかずら。やまふじ。ふじ。ぼたん。あじさい。ふよう。ばら。ゼラニューム。さざんか。つばき。しでこぶし。もくれん。さつき。のばら。ライラック。さくら。ざくろ。しゃくなげ。まんりょう。サボテン。……僕はノートに花の名を書込んだままだった。
Shaka. Œillet. Lis tigré. Lis trompette. Ancolie. Orchidée. Cineraria. Pensée. Gueule-de-loup. Amaryllis. Eschscholtzia. Canna. Œillet de Chine. Pétunia. Pivoine. Muguet. Dahlia. Chrysanthème. Cosmos. Iris. Toritoko. Gloxinia. Anémone hepatica. Primevère. Cyclamen. Onagre. Phlox paniculé. Adonis du printemps. Platycodon. Petit tournesol. Cognassier du Japon. Nepenthes. Glycine sauvage. Glycine. Pivoine arbustive. Hortensia. Hibiscus. Rose. Géranium. Camélia d’automne. Camélia. Magnolia étoilé. Magnolia. Azalée satsuki. Églantier. Lilas. Cerisier. Grenadier. Rhododendron. Ardisia. Cactus… Je me contentai d’écrire les noms des fleurs dans mon carnet.
僕は小さな箱のなかにいる。僕は石油箱に夢のノートや焼残りの書物を詰めて、それから間もなく東京へ出て来た。僕を置いてくれた、その家は、ガラスと板だけで出来ている奇妙な家屋だが、その二階の二・五米四方の一室に寝起するようになった。僕はその板敷の上で目が覚めるたびに、何か空漠とした天界から小さな箱のなかに振り落されている自分を見出す。僕のいる小さな箱のなかには、焼残ったわずかばかりの品物と僕のほかには何にもない。……何にもない、僕はもう過去を持っていない人間なのだろうか。眼が昏むほどお腹が空いて、板敷の上に横わっていると、すりガラス越しに箱の外の空気が僕の瞼の上に感じられる。窓の下のすぐ隣りの家には、ささやかな庭があって、萌えだしたばかりの若葉が縁側の白い障子に映っている。あそこには、とにかく、あのような生活があるのだ。僕が飢えて、じりじり痩せ衰えてゆくとしても、僕にはまだ夢のようなことを考えることができそうだ。夢は、この夢はどこから投影してくるのだろうか。メリメリと壊れそうなガラス窓に映っている緑色の光……あの光はお前なのか、それとも僕なのだろうか。
Je suis dans une petite boîte. J’ai fourré dans une caisse à pétrole mon carnet de rêves et quelques livres rescapés de l’incendie, puis je suis parti peu après pour Tokyo. La maison où l’on m’a laissé est une étrange construction faite uniquement de verre et de planches, et j’ai fini par vivre dans une pièce à l’étage, de deux mètres et demi sur deux. Chaque fois que je me réveille sur ce plancher, je me découvre comme précipité d’un ciel vide et lointain dans cette petite boîte. À l’intérieur, il n’y a rien d’autre que quelques objets rescapés des flammes et moi... Il n’y a rien. Peut-être suis-je devenu un homme sans passé. La faim est telle que ma vision se brouille, et tandis que je gis sur les planches, je sens à travers le verre dépoli l’air extérieur effleurer mes paupières. Juste sous ma fenêtre, chez le voisin, un modeste jardin laisse deviner de jeunes feuilles à peine bourgeonnantes, dont la lumière se reflète sur les shōji blancs du seuil. Là-bas, du moins, une vie existe. Même si je me consume de faim, même si je m’affaiblis chaque jour, il me semble que je peux encore rêver. Mais d’où viennent ces rêves ? Cette lumière verte qui tremble sur la vitre fissurée, prête à se briser… est-ce toi, ou bien est-ce moi ?
ある日、僕は何かに弾きだされたように、千葉の方へ出掛けて行った。あの家が残っているかどうか、僕にはわからなかったのだが、電車がその方向に接近して行くに随い、水蒸気を含んだ麦畑の崖が見えて来たりすると、僕は昔の僕に還っていた。家に戻れば、お前の病床もそのままあって、僕は何の造作もなくお前の枕頭に坐れるかもしれない……。その方向に接近するにつれ殆ど自分でも見定め難いさまざまの感覚がそっくり甦って来るようだった。僕はお前の側に坐るときの表情まで用意していた。……駅で電車を降りると、僕は一目見て、あたりの景色が以前のまま残っているのを知った。僕は勝手知った袋路の方へとっとと歩いて行った。すると、つい四五時間僕はこの場所を離れて他所へ行っていただけのような気持がした。ふと近所のおかみさんの顔が少し驚きを含んで僕の方を振向いていた。僕はあの家の七八歩手前で立ちどまった。僕の眼は板垣の外へ枝を張っている黐の樹の青葉に喰い入っていた。それから僕はあの家の方へ近づいた。それから僕は板垣の外から、あの狭い小さな庭にじっと目を注いでいた。すぐ向の縁側から、何かがちらっと爽やかに僕の眼に見えた。それは僕の心の内側の反映があの縁側にあったのだ。それは忽ち無限に展がってゆきそうだった。だが、気がつくと、その縁側では見知らぬ子供が不審げにこちらを見ているにすぎなかった。そうか、今ではあそこに見知らぬ人が住んでいるのか。そうか、しかし、とにかく家は残っていたのだったか。僕は自分に云いきかせて、その場所を立去った。僕は海岸の方へ出る国道や焼跡のバラックの路をじりじりした気分でひとり歩き廻っていた。空気のにおいや、どよめきや、過去と繋りのある無数の類型や比喩が僕のまわりを目まぐるしく追越そうとする。……そして、東京へ戻って来ると、僕は再びあの小さな箱のなかに振り落されているのだった。
Un jour, comme poussé dehors, je me suis rendu du côté de Chiba. Je ne savais pas si la maison existait encore, mais à mesure que le train se rapprochait et que les falaises des champs d’orge saturés d’humidité apparaissaient, je redevenais l’homme que j’étais autrefois. Si je retournais à la maison, ton lit de malade serait peut-être toujours là, et je pourrais m’asseoir comme avant à ton chevet… Plus je m’approchais, plus des sensations presque impossibles à définir renaissaient en moi, intactes. J’avais même préparé l’expression que j’aurais en m’asseyant près de toi… En descendant du train, je vis d’un coup d’œil que le paysage était resté le même. Je marchai d’un pas décidé vers la ruelle familière, et j’eus l’impression de n’avoir quitté cet endroit que pour quelques heures. Une voisine me regarda, un peu surprise. Je m’arrêtai à sept ou huit pas de la maison. Mes yeux étaient fixés sur les feuilles vertes du micocoulier qui dépassaient la clôture. Puis je m’approchai de la maison, et, de l’extérieur, j’observai longuement le petit jardin étroit. Sur la véranda d’en face, quelque chose attira soudain mon regard. C’était le reflet de mon propre cœur sur cette véranda, et il me sembla qu’il pouvait s’étendre à l’infini. Mais en y regardant de plus près, ce n’était qu’un enfant inconnu qui me regardait d’un air intrigué. Ainsi, des inconnus habitaient là maintenant. ….Mais la maison, au moins, était restée debout. Je me le répétai et quittai les lieux. Je marchai, anxieux, sur la grand route menant à la mer, parmi les baraques en ruines. Les odeurs, les bruits, les innombrables images et métaphores liées au passé défilaient autour de moi. …Et, de retour à Tokyo, je me retrouvais à nouveau dans cette petite boîte.
僕はX大学の図書館の書庫のことは書いておきたい。この学校の夜間部の教師の口にありついた僕は餓じい体を鞭打ちながら、いつも小さな箱のなかから、ここへ出掛けて来る。ここでは焼け失せた空間と焼け残った空間が罅割れた観念のように僕の眼に映る。坂の石段を昇りつめたところにある図書館も赤煉瓦の六角塔は崩れ墜ちて、鉄筋の残骸ばかりが見えている。僕は昔、あの赤煉瓦の塔を見上げたとき、その上にある青空が磨きたての鏡のようにおもえたのを憶えているので、どこか僕のなかには磨きたての新鮮な空気がまだありそうな気もする。表の閲覧室の方は壊れたままだが、裏側にある書庫は無事に残っているのだ。僕はあるとき、入庫証をもらうと、はじめてその書庫のなかに這入ることが出来た。重たい鉄の扉を押して、ガラスの破片などの散乱している仄暗い地下室に似た処を横切ると、窓のところに受附の少年がいた。そこから細い階段を昇って行くと、階上はひっそりとして、どの部屋もどの部屋も薄明りのなかに書籍が沈黙しているのだった。僕はいま、受附の少年のほかに、この建物のなかには誰も人間がいないのを感じた。それから、窓の外にある光線はかなり強烈なのに、この書庫に射して来る光は、ものやわらかに書物の影を反映しているようだった。僕はゆっくり部屋から部屋を見て歩いた。「イーリヤス」「ドン・キホーテ」など懐しい本の名前が見えて来る。どの書物もどの書物も、さあ僕の方から読んでくれたまえと、背文字でほほえみかけてくるようだ。僕はへとへとになりながら、時間を忘れ、ものに憑かれたように、あちこち探し歩いた。だが、何を探しているのか、僕には自分でもはっきりわからないようだった。
Je veux écrire à propos de la réserve de la bibliothèque de l’université X. Devenu enseignant du soir dans cette école, je venais ici, forçant mon corps affamé à sortir de la petite boîte. Ici, l’espace détruit et l’espace préservé se mêlaient à mes yeux comme des idées fissurées. La bibliothèque, au sommet de l’escalier de pierre, avait perdu sa tour hexagonale en brique rouge, il n’en restait que l’ossature de béton. Je me souvenais que, jadis, en levant les yeux vers cette tour, le ciel bleu me paraissait aussi pur qu’un miroir poli ; il me semblait qu’il restait en moi un peu de cet air neuf. La salle de lecture était en ruine, mais la réserve à l’arrière avait survécu. Un jour, muni d’un laissez-passer, j’ai pu y entrer pour la première fois. Après avoir poussé la lourde porte de fer et traversé un passage sombre jonché de débris de verre, je trouvai un jeune garçon à l’accueil, près de la fenêtre. Je montai un escalier étroit ; à l’étage, toutes les pièces étaient silencieuses, les livres baignaient dans une lumière tamisée. Je sentais qu’à part le garçon de l’accueil, il n’y avait personne d’autre dans le bâtiment. Bien que la lumière extérieure fût intense, celle qui entrait dans la réserve semblait refléter doucement l’ombre des livres. J’errai lentement de pièce en pièce. Des titres familiers apparaissaient, comme « Iliade » ou « Don Quichotte ». Chaque livre semblait me sourire de sa tranche, m’invitant à le lire. J’étais épuisé, j’oubliais le temps, cherchant partout comme possédé, sans trop savoir ce que je cherchais.
「これは全世界を失って自己の魂を得た者の問題である」
借りて来た書物のなかから、この言葉を見出したとき僕は何かはっとした。ジェラル・ド・ネルヴァルのことを誌したその数頁の文章は怕しい追憶か何かのように僕をわくわくさせる。「理性と称する頭脳の狂いない健全さのなかに、我々の諸能力を結合している鎖の薄弱さに就いて、その鎖が、過ぎゆく夢の羽搏きにも破れるほど脆く細々と擦り減ったように見える時がありはしないか。……眠れない夜々、心を痛めて待ちあぐむ日々に突然的な事件の衝動、こういうありふれた悩みの一つでも、人の神経のなかにある調子はずれの鐘を乱打するに充分であろう」と、その書物は悲しげに語っている。が、僕にはあのアドリイヌと呼ぶ少女のことも、青いリボンの端に結んで匍わせていた一匹の大鰕のことも、突然、幻想の統制力が崩れた惨めな瞬間のことも、何か朧気に心おぼえがあるのではないかという気がして来る。だが、僕はあのネルヴァルが書いたという「夢と人生」はまだ読んだことがないのだ。
« C’est le problème de celui qui a perdu le monde entier mais a trouvé son âme. »
En trouvant cette phrase dans un des livres empruntés, je fus saisi. Quelques pages sur Gérard de Nerval, pleines de souvenirs effrayants, m’ont bouleversé. « N’avez-vous jamais eu l’impression que la chaîne qui unit nos facultés dans la saine raison, cette chaîne s’use et s’effrite au point que le simple battement d’aile d’un rêve la brise ?… Une nuit d’insomnie, un jour d’attente anxieuse, un événement soudain, toutes ces contrariétés suffisent à faire résonner dans nos nerfs une cloche discordante. » C’est ce que disait tristement ce livre. Moi aussi, il me semblait avoir un vague souvenir de cette jeune fille nommée Adrienne, du gros homard attaché à un ruban bleu, du moment misérable où le pouvoir de contrôler mes fantasmes s’était effondré. Mais je n’ai jamais encore lu ce « le Rêve et la Vie » de Nerval.
ふと僕は図書館の地下室の椅子に腰かけていた昔の自分もおもいだす。学生の頃、あそこは休憩室になっていたが、はじめて僕があの地下室に這入って行ったのは、朝から夢のような雨が煙っている日だった。室内は湿気と情緒に満たされていた。僕が窓際のテーブルに肘をついて椅子に腰かけると、僕の眼の位置の高さに窓の外の地面が見えた。視野は仄暗い光線とすぐ向側にある建物に遮られてひどく狭められていたが、雨に濡れている芝生の緑が何か柔かい調子を僕のなかに誘った。その時、僕は世界がすべて柔かい調子で優しく包まれているようにおもえた。僕の視野が狭くとも僕の経験が乏しく僕の知識が浅くとも、僕を包んでいる世界は優しく僕を受入れてくれそうだった。僕は世界が静かな文章の流れのようにおもえた。あのとき僕はその流れのなかに立停まっていたのではないか。僕はしずかに嗟嘆した。まるでもう一つの生涯を畢えて回想に耽けっているもののようであった。
Je me souviens aussi de moi, autrefois, assis dans la cave de la bibliothèque. Quand j’étais étudiant, c’était une salle de repos, et la première fois que j’y suis entré, c’était un jour de pluie brumeuse. La pièce était pleine d’humidité et d’émotion. En m’asseyant à une table près de la fenêtre, je pouvais voir le sol à hauteur de mes yeux. Le champ de vision, limité par la lumière tamisée et le bâtiment d’en face, était très étroit, mais le vert de la pelouse mouillée par la pluie éveillait en moi une douce humeur. À ce moment-là, il me semblait que le monde entier m’enveloppait de douceur. Même si ma vision était limitée, même si mon expérience et mes connaissances étaient pauvres, le monde qui m’entourait semblait prêt à m’accueillir avec bienveillance. Le monde me paraissait couler comme une phrase tranquille. Je crois que j’étais alors arrêté dans ce courant. Je soupirai doucement, comme quelqu’un qui, ayant achevé une autre vie, se perd dans la rêverie…
だが、学生の僕は、僕の上にかぶさる世界が今にも崩れ墜ちそうになる幻想によく悩まされた。ときどき僕の神経は擦り切れて、今にも張り裂けるかとおもえた。僕は東京駅の食堂に友人と一緒にいた。衰弱した異常なセロファンのような空気が僕の眼の前から、その食堂の円天井まで漲っているのだった。僕の向に友人がいるということも、僕の頭上に円天井があるということも、刻々に耐え難くなり、測り知れないことがらのようになっていた。……おお、僕の今いる小さな箱の天井は僕の瞬き一つでも墜落しそうになる。僕は箱のなかを出てゆく。
「何処に私の過去を蔵って置かれようか。過去はポケットの中には入らない。過去を整頓して置くためには一軒の家を持つ事が必要である。私は自分の身体しか持たない。まったく孤独で、自分の身体だけより他には何も持たない男は思い出を止めて置くことが出来ない。思い出はこの男を斜に通り抜ける。私は嘆くべきではなかったであろう」
Mais, étudiant, j’étais souvent tourmenté par l’illusion que le monde qui m’enveloppait allait s’effondrer d’un instant à l’autre. Parfois, mes nerfs étaient si tendus qu’ils semblaient prêts à se rompre. J’étais avec un ami dans le restaurant de la gare de Tokyo. Une atmosphère étrange, affaiblie, comme du cellophane, s’étendait devant mes yeux jusqu’au plafond voûté du restaurant. Le fait que mon ami soit en face de moi, que la voûte soit au-dessus de ma tête, devenait à chaque instant plus insupportable, comme des choses inconcevables… Oh, le plafond de ma petite boîte semble prêt à s’effondrer au moindre battement de paupières. Je dois sortir de cette boîte.
« Où pourrais-je ranger mon passé ? Le passé ne tient pas dans une poche. Pour ranger son passé, il faut une maison. Je ne possède que mon propre corps. Un homme totalement seul, qui ne possède que son corps, ne peut retenir ses souvenirs. Les souvenirs le traversent de biais. Je n’aurais peut-être pas dû me lamenter. »
ロカタンスの言葉が僕の歩いている靴の底から僕に突上げて来る。僕は箱のなかを抜け出して、駅に出る坂路を歩いてゆく。思い出はこの男を斜に通り抜ける……斜にこの男を。だが思い出は坂下に見える駅の群衆にも氾濫している。あのように思い出は昔から氾濫していたのか。僕は今の今の僕の思い出を掴みたい。僕はぼろぼろの服と破れ靴を穿いている。僕は飢えとおしで、胃袋は鏡のようにおもえる。この鏡には並木路の青葉が映るようだ。そのなかを乞食に似た男が歩いている。歩いている。歩いている。そうだ、僕は死ぬ日まで歩かねばならないのだろう。僕はもうあの小さな箱のなかにはいない。あの場所を立退けと命じられている僕だ。僕はやはり自分の身体しか持たない人間なのか。突然、暗闇が滑り墜ちた。あのとき突然、僕の頭上に暗闇が滑り墜ちて来た。それから何も彼も崩壊していた。それから僕は惨劇のなかを逃げ廻った。突然、暗闇が滑り墜ちた。僕の歩いている側に流れてゆく群衆、バラック、露店……思い出は僕と擦れちがう。比喩や類型が擦れちがう。擦れちがう僕には何にもない。何にもない。僕は既に荒々しく剥ぎとられた人間。荒々しく押寄せてくる波が僕を……。
Les mots de Lokatans me remontent des semelles de mes chaussures. Je sors de la boîte, je marche sur la pente qui mène à la gare. Les souvenirs me traversent de biais… Mais ils débordent aussi dans la foule de la gare en contrebas. Ont-ils toujours débordé ainsi ? Je veux saisir les souvenirs de ce moment précis. Je porte des vêtements en loques, des chaussures trouées. J’ai tellement faim que mon estomac me semble un miroir. Ce miroir reflète les feuilles vertes de l’avenue. Un homme semblable à un mendiant marche dans ce décor. Il marche, il marche. Oui, jusqu’au jour de ma mort, je devrai marcher. Je ne suis plus dans la petite boîte. On m’a ordonné de quitter cet endroit. Suis-je vraiment quelqu’un qui ne possède que son propre corps ? Soudain, l’obscurité est tombée. Ce jour-là, l’obscurité a brusquement glissé sur ma tête. Ensuite, tout s’est effondré. J’ai fui à travers la tragédie. Soudain, l’obscurité est tombée. À côté de moi, la foule, les baraques, les étals… Les souvenirs me frôlent. Les métaphores et les images me frôlent. Il ne me reste rien. Je suis déjà un homme dépouillé. Les vagues qui déferlent violemment m’emportent…
僕の人生は小説か何かのようにうまく排列されては行かないようだ。僕はこの振り落されている箱のなかで夜どおし一睡もしない。この場所を立退かねばならないという脅迫が僕の胸を締めつけるようだが、何か僕はもっとはてしないものを胸一杯吸い込んでいるのかもわからない。これは僕をとり囲んでいる日毎の辛さとも異う。熱っぽく、懐しく、殆どとらえどころのないもの、だが、すぐ側にある。そうだ、僕は僕の身体の隅々に甦ってくるお前の病苦の美しさにみとれているのだ。滅茶苦茶に悲しい濁ったものを突破ろうとして冴えてゆくものを……。
Ma vie ne s’ordonne pas comme un roman. Dans cette boîte où je suis rejeté, je passe des nuits entières sans dormir. L’angoisse de devoir quitter cet endroit me serre la poitrine, mais il se pourrait que j’aspire aussi à quelque chose d’infini. Ce n’est pas la même chose que la peine quotidienne qui m’entoure. C’est quelque chose de brûlant, de nostalgique, presque insaisissable, mais tout proche. Oui, je suis fasciné par la beauté de ta souffrance, qui renaît dans chaque recoin de mon être. Quelque chose de limpide qui tente de percer la tristesse trouble et déchirante…
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お前はよく僕に夢の話をしてくれた。たった今みたばかりの夢を語るとき、お前はその夢がお前の身体のなかを通って遙かなところへ消えてゆくのを、じっと見送るような顔つきをしていた。お前には夢の羽搏が聴えたり、その行手が見えるのだろうか、無形なものを追おうとするお前の顔つきには何か不思議なものがあった。僕はお前と同じように不思議な存在になれないのを不思議におもったが、お前にとっては、やはり僕がお前の夢の傍にいてその話をきいていることが、ふと急に堪え難く不思議になったのかもしれない。そして、そういう気分はすぐ僕の方にも反映するようだった。僕たちが生きている世界の脆さ、僕たちの紙一重向に垣間見えてくる「死」……何気なく生きている瞬間のなかにめり込んでくる深淵……そうした念想の側で僕はまた何気なく別のことを考えていたものだ。お前が生れて以来みた夢を一つ一つ記述したらどういうことになるのだろうか、それはとても白い紙の上にインクで書きとめることは不可能だろう、けれども蒼空の彼方には幻の宝庫があって、そのなかに一切は秘められているのではなかろうかと。……美しい夢が星空を横切って、夜地上に舞降りて僕を訪れて来ても、僕の魂は澄みきっていないので、それをしっかりと把えることは出来ない。僕の魂は哭いた。ただ、あざやかに僕を横切ってかすめて行ったものの姿におどろかされて。(僕は子供のときから頭のなかを掠めて行った美しい破片のために、じりじりと憧れつづけていたのだ。じりじりと絶えず憧れつづけて絃は張裂けそうだったが)……そして、お前があのように、たった今みたばかりの夢を僕に語るとき、その夢はほんの他愛ないものにすぎなくても、お前のなかには「美しい破片」のために苛まれている微かな身悶えがありはしなかったか。他愛ない夢の無邪気に象徴しているものをお前は僕に告げたが、お前が語ったどんな微かな夢にもお前の顔附があって、お前の過去と未来がしっかり抱きあったまま消えて行ったのではなかったか。
Tu me racontais souvent tes rêves. Quand tu me parlais d’un rêve que tu venais de faire, tu avais l’air de suivre des yeux ce rêve qui s’éloignait au loin, traversant ton corps. Entendais-tu le battement d’ailes du rêve, voyais-tu où il allait ? Il y avait quelque chose d’étrange dans ton visage, tourné vers l’insaisissable. Je m’étonnais de ne pas pouvoir devenir, comme toi, une créature étrange ; mais peut-être, pour toi aussi, était-il soudain insupportablement étrange que je sois là, à écouter tes rêves. Et ce sentiment se reflétait aussitôt en moi. La fragilité du monde où nous vivons, la « mort » qui se profile à la lisière de notre existence… L’abîme qui s’ouvre soudain dans un instant de vie ordinaire… À côté de ces pensées, je me surprenais à songer à autre chose. Que deviendrait une liste de tous les rêves que tu as faits depuis ta naissance ? Il serait impossible de les consigner à l’encre sur du papier blanc, mais peut-être qu’au-delà du ciel bleu existe un trésor d’illusions où tout est enfermé… Même si un beau rêve traverse le ciel étoilé et descend sur terre pour me rendre visite la nuit, mon âme n’est pas assez pure pour le saisir pleinement. Mon âme pleurait. J’étais seulement bouleversé par la vision fugace de ce qui m’avait effleuré. (Depuis l’enfance, j’ai été tenaillé par le désir pour ces beaux fragments qui traversaient ma tête, à en avoir la corde tendue prête à se rompre…) Et toi, quand tu me racontais un rêve tout récent, même si ce n’était qu’une chose insignifiante, n’y avait-il pas en toi une légère agitation, une souffrance devant ces « beaux fragments » ? Tu me confiais ce que symbolisait l’innocence de tes rêves, et dans chacun de tes moindres songes, il y avait ton visage, ton passé et ton avenir enlacés, disparaissant ensemble…
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僕はあの家でみた一番綺麗な夢を思い出す。すべての嘆きと憧れが青い粒子となって溶けあっている無限の青みのなかを僕は青い礫のような速さで押流されていた。世界がそのように、いきなり僕にとって変っているということは、睡っている僕に一すじの感動を呼びおこしていたが、醒めぎわが静かに近づいて来るに随って、僕はそこが嘗てお前と一緒に旅行をしたときの山のなかの景色になって来るのに気づいていた。……お前は重苦しいものから抜け出そうとして、あの旅行を思いついたのだ。金時計を売って旅費にしたときの、お前の身軽そうな姿は大空へ飛立とうとする小鳥に似ていた。今でも僕はお前の魂の羽搏を想像する。泡立つ透明のなかから花びらを纏って生誕する一つの顔。
Je me souviens du plus beau rêve que j’ai fait dans cette maison. Toutes les plaintes et tous les désirs se dissolvaient en particules bleues, et j’étais emporté à la vitesse d’un galet bleu dans une infinité d’azur. Le monde changeait soudain pour moi, et ce bouleversement éveillait en moi, endormi, une émotion profonde ; mais à mesure que le réveil approchait, je me rendais compte que ce lieu devenait le paysage d’une montagne où nous avions voyagé ensemble… Tu avais eu cette idée de voyage pour échapper à la lourdeur de la vie. Quand tu as vendu ta montre en or pour payer le voyage, tu ressemblais à un oiseau prêt à s’envoler dans le ciel. Je continue d’imaginer le battement d’ailes de ton âme. Un visage naissant, drapé de pétales, émergeant d’une transparence mousseuse.
僕はその頃、夢みがちの少年であった。朝毎に窓をあけると新しい朝が訪れて来るようだった。遠くにきこえる物音や窓の向に見える緑色の揺らぎが、僕を見えない世界へ誘っていた。僕は飛立とうとしていた。書物では知っていたが、まだ経験したことのない放浪や冒険の夢が日毎に僕のまわりにあった。僕は硝子張の木箱の前に坐っていた。僕にとって、ぼんやり僕の顔を映している硝子が、そのあたりにすべての予感が蹲っているようでもあった。だが、こうして部屋に坐っているということが、僕には何か堪らない束縛ではないかとおもえた。僕にはどうしようもない枠が、この世の枠が既にそっと準備されているのではないか。それは中学生の僕が足に穿いている兵隊靴のようなものかもしれなかった。大人たちは平凡な顔つきをして、みな悲しげに枠のなかにいた。書物の頁のなかから流れて来る素晴らしい観念だけが僕を惹きつけた。それは僕の見上げる晴れ渡った青空のなかに流れているようだった。僕は学校の植物園をひとりで散歩していた。柔らかい糸杉の蔭に野うばらの花が咲いていた。五月の日の光は滴り、風は静かだった。蒼穹の弧線の弾力や彼の立っている地面の弾力が直接僕の胸や踵に迫って来るようだった。荘厳な殿堂の幻が見えて、人類の流れは美しくつづいて行く。だが、そういう想像のすぐ向側で、何か凄惨な翳が忽ち僕のなかに拡がって行く。それも書物の頁から流れてくる観念かもしれなかった。傷つけあい、痛めあい、はてしなく不幸な群の連続、暗澹とした予感がどこからともなく僕に紛れ込んで来るのだ。全世界は一瞬毎にその破滅の底へずり降ってゆく。静かに音もなくずり降ってゆく。この不安定なもの狂おしい気分は植物園の空気のなかにも閃めいた。急に湿気を含んだ風が草の葉を靡かすと、樹木の上を雲が走って、陽は翳って行った。すると光を喪った叢の翳にキリストの磔刑の図を見るような気がした。ふと、植物園の低い柵の向に麦畑のうねりや白い路が見えた。と、その黒い垣が忽ち僕を束縛している枠のようにおもえるのだった。
À cette époque, j’étais un garçon rêveur. Chaque matin, en ouvrant la fenêtre, un nouveau jour semblait arriver. Les bruits lointains, le frémissement du vert à la fenêtre, m’invitaient vers un monde invisible. Je voulais m’envoler. J’avais lu dans les livres, mais jamais connu, le rêve de l’errance et de l’aventure ; il m’entourait chaque jour. Je m’asseyais devant une boîte en bois vitrée. Pour moi, la vitre reflétant vaguement mon visage semblait receler toutes les prémonitions. Mais rester ainsi dans la chambre me paraissait une insupportable contrainte. J’avais l’impression qu’un cadre, celui du monde, était déjà secrètement préparé pour moi. Peut-être était-ce comme les chaussures militaires que je portais au collège. Les adultes, au visage ordinaire, paraissaient tous tristement enfermés dans ce cadre. Seules les idées magnifiques qui coulaient des pages des livres m’attiraient. Elles semblaient couler dans le ciel bleu que je contemplais. Je me promenais seul dans le jardin botanique de l’école. À l’ombre douce des cyprès, des églantines sauvages fleurissaient. La lumière de mai ruisselait, le vent était calme. L’élasticité de l’arc du ciel, la fermeté du sol sous mes pieds me touchaient directement. Je voyais une vision de temple majestueux, l’humanité poursuivait son cours avec beauté. Mais, juste derrière ces pensées, une ombre terrible s’étendait soudain en moi. Peut-être était-ce aussi une idée venue des pages d’un livre. La chaîne des malheureux, blessés, souffrants sans fin, une sombre prémonition s’insinuait en moi. Le monde entier glissait à chaque instant vers l’abîme de la destruction. Silencieusement, sans bruit. Ce sentiment instable et douloureux traversait même l’air du jardin botanique. Soudain, le vent humide fit frémir les feuilles, les nuages filèrent sur les arbres, le soleil disparut. Dans l’ombre privée de lumière, je crus voir une crucifixion du Christ. Au-delà de la basse clôture du jardin, j’aperçus l’ondulation des champs d’orge et un chemin blanc. La clôture noire me semblait alors le cadre qui me tenait prisonnier…
僕は小娘のように何かを待ち望んでいたのかもしれない。そのように待ち望んでいるものを夢みていたのかもしれない。可憐の花の蕾や小鳥たちの模様に取囲まれて、朝毎に美しく揺らぐ透明な空気が何処かから僕を招いていたのだろうか。ふと僕は花の蕾の上に揺らぐ透明なのが刻々に何かもの狂おしく堪えがたくなってゆくような気分に襲われた。すると僕の眼のすぐ裏側には、美しい物語のなかの女の涙が凝と宿ってゆく。「世界はこんなに美しいのに……」とその嘆き声がききとれるようだった。……僕は嘆くような気持で家を出ると、街を通り抜けて、川に添う堤の白い路を歩いて行った。うっとりとしたものは僕の内側にも、僕の歩いて行く川岸にもあった。白い河原砂の向に青い水がひっそりと流れていた。その水の流れに浮かんで、石を運ぶ船がゆるやかに下ってゆく。石の重みのため胸まで水に浸っていながら進んでゆく船が何か人間の悲痛の姿のようにおもえた。僕の頭上を燕はしきりに飛び交わしていた。月見草の咲いている堤の叢に僕は腰を下ろすと、身体を後へ反らして寝転んで行った。すると眩しい太陽の光が顔一ぱいに流れて来た。僕は眼を閉じた。閉じた瞼の暗い底に赤い朧の塊りがもの狂おしく見えた。「世界はこんなに美しいのに、どうして人生は暗いのか」と僕はそっとひとり口吟んでいた。(この静かなふるさとの川岸にも惨劇の日はやって来たのだった。そして最後の審判の絵のように川岸は悶死者の群で埋められたのだが……)
Peut-être attendais-je quelque chose, comme une jeune fille. Peut-être rêvais-je de ce que j’attendais. Entouré de boutons de fleurs délicates et de petits oiseaux, chaque matin, l’air transparent et mouvant m’invitait de quelque part. Soudain, j’eus l’impression que la transparence qui flottait sur les boutons de fleurs devenait à chaque instant plus douloureuse et insupportable. Juste derrière mes yeux, les larmes d’une femme dans une belle histoire s’accumulaient. « Le monde est si beau… », j’entendais presque cette plainte. Je quittai la maison, le cœur plein de tristesse, traversai la ville, marchai sur le chemin blanc le long de la rivière. Un envoûtement était en moi, et sur la berge. De l’autre côté du sable blanc, l’eau bleue coulait silencieusement. Un bateau chargé de pierres descendait lentement, immergé jusqu’à la poitrine par le poids des pierres, et il me semblait voir là l’image de la douleur humaine. Des hirondelles volaient sans cesse au-dessus de ma tête. Je m’assis dans l’herbe où fleurissaient les onagres, me renversai en arrière. Une lumière éclatante inonda mon visage. Je fermai les yeux. Au fond de mes paupières closes, je vis une masse rouge et floue, douloureuse. « Le monde est si beau, pourquoi la vie est-elle si sombre ? » murmurais-je doucement. (Même sur cette paisible berge natale, le jour du drame est arrivé. Comme sur un tableau du Jugement dernier, la berge fut couverte de morts…)
僕はあのとき、あの静かな川岸で睡って行ったなら、どんな夢をみたのだろうか。その頃、僕のなかには幻の青い河が流れていたようだ。それも何かの書物で読んでからふと僕に訪れて来たイメージだったが、青い幻の河の流れは僕が夜部屋に凝と坐っていると、すぐ窓の外の楓の繁みに横わっているのではないかとおもわれた。が、そんなに間近かに感じられるとともに、殆ど無限の距離の彼方にそのイメージは流れていた。まだ、この世に生誕しない子供たちが殆ど天使にまがう姿で青い川岸の花園のなかに蹲っている。だが、子供たちは既にみなそれぞれ愛の宿命を背負っているのか、二人ずつ花蔭に寄り添って優しく羞しげに抱き合っているのだ。無数の花蔭のなかの無数の抱きあったやさしい姿、子供たちは青い光のなかに白く霞んで見えた。ちらりと僕はそのなかに僕もいるのではないかという気がした。
僕の喪失した記憶の疼きといったようなものが、いつも僕の夢見心地のなかにはあった。どうかすると僕は無性に死んでしまいたくなることがあった。早く、早く、という囁きのなかに、芝居の書割に似た河岸を走っているオフェリアの姿が見えた。僕のすぐ足許にも死の淵があった。「死」は僕にとって透明な球体のようだった。何の恐怖もなく美しい澄んだ世界がじっと遠方からこちらを視詰めているようだった。僕は何ごとかを念じることによって、忽ちそのなかに溶け入ることが出来るのではないかとおもった。すると僕の足許には透明の破片がいくつも転がって来た。僕の歩くところに天から滑り墜ちて来る「死」の破片が見えた。その「死」は僕の柔かい胸のなかに飛込んで不安げに揺らぎ羽搏くのだった。
Si je m’étais endormi sur cette berge tranquille, quel rêve aurais-je rêvé ? À cette époque, il y avait en moi une rivière bleue imaginaire. C’était une image venue d’un livre, mais ce courant bleu me semblait couler juste sous la fenêtre, dans les érables. Mais, tout en le sentant si proche, ce rêve coulait aussi à une distance presque infinie. Des enfants à naître, presque des anges, se blottissaient dans le jardin fleuri des rives bleues. Mais chacun, déjà, portait le destin de l’amour, et, deux par deux, ils s’étreignaient doucement, timidement, sous les fleurs. Dans la lumière bleue, d’innombrables couples enlacés, les enfants paraissaient blancs et vaporeux. J’eus soudain l’impression d’être aussi parmi eux…
Il y avait toujours en moi une sorte de douleur liée à la mémoire perdue. Parfois, une envie irrésistible de mourir s’emparait de moi. Dans un murmure pressant, j’apercevais Ophélie courant sur une berge de théâtre. Le gouffre de la mort était à mes pieds. Pour moi, la « mort » était comme une sphère transparente. Sans peur, un monde pur et beau me fixait au loin. Je croyais qu’en y pensant, je pourrais m’y fondre aussitôt. Alors, des fragments transparents roulaient à mes pieds. Je voyais des éclats de « mort » tomber du ciel sur mon chemin. Cette « mort » pénétrait dans ma poitrine tendre, y tremblait, y battait des ailes, inquiète.
不安げに揺らぐものを持ったまま僕は、ある日、街の公会堂で行われている複製名画の展覧会場へ這入って行った。木造建の粗末な二階の壁はひっそりとした光線を湛えていた。その壁に貼られている小さな絵は、僕にとって殆どはじめて見る絵ばかりであった。ボティチェルリの「春」が、雀に説教をしている聖フランシスの絵が、音もなく滑り墜ちて僕のなかに飛込んで来るようだった。僕は人類の体験の幅と深みと祈りがすべてそれらの絵のなかに集約されて形象されているようにおもえた。僕にとって揺らぐ不安げなものは既にセピア色の澱みのなかに支えられ、狂おしく燃えるものは朱のなかに受けとめてあった。
(今も僕はボティチェルリの描いた人間の顔ははっきり想い出せるのに、僕がこれまでの生涯で出会った無数の人間の顔はどうなったのだろうか。現実の生きている人間の印象は忽ち時間とともに消え去るのに、記憶の底に生き残っている絵の顔は何故消えないのか。その輪郭があまりにきびしく限定され、その表情が既に唯一の無限と連結しているためなのだろうか。……恐らく、僕が死ぬる時、それは精神が無限の速力で墜落して行くのか、昂揚してゆくのか、僕にはわからないが、恐らく僕が死ぬる時、僕はこの世からあまり沢山のものを抱いて飛び去るのではないだろう。僕のなかで最も持続されていた輪郭、僕のなかで最も結晶されていた理念、最も切にして烈しかったもの、それだけを、僕はほんの少しばかしのものを持って行くのではないのだろうか)
その展覧会を見てから後は、世界が深みと幅を増して静まっていた。僕の眼には周囲にあるものの像がふと鮮やかに生れ変って、何か懐しげに会釈してくれた。それから、はじめてすべてのものが始まろうとする息ぐるしいような悦びが僕の歩いている街の空間にも漲っていた。ある昼、僕は書店の奥に這入って行くと、書棚のなかから一冊の詩集を手にとった。その書物を開いて覗き込もうとした瞬間、僕のなかには突然、何か熱っぽい思考がどっと流れ込んだ。僕は何か美しいものに後から抱き締められているような羞恥におののいているのだった。
Avec cette inquiétude, un jour, je suis entré dans une exposition de reproductions de chefs-d’œuvre au centre culturel de la ville. Les murs du deuxième étage, en bois, baignaient dans une lumière douce. Les petits tableaux accrochés là étaient pour moi presque tous des découvertes. Le « Printemps » de Botticelli, une peinture de saint François prêchant aux moineaux, glissaient silencieusement en moi. J’avais l’impression que toute la profondeur, la largeur et la prière de l’expérience humaine étaient condensées dans ces tableaux. Pour moi, ce qui était instable était déjà soutenu dans la sédimentation sépia, ce qui brûlait follement était accueilli dans le vermillon.
(Aujourd’hui encore, je me souviens clairement des visages peints par Botticelli, mais qu’est-il advenu des innombrables visages rencontrés dans ma vie ? Les impressions des vivants disparaissent vite, mais pourquoi les visages peints restent-ils au fond de la mémoire ? Peut-être parce que leurs contours sont trop strictement délimités, leur expression déjà reliée à une seule infinité… Quand je mourrai, je ne sais si mon esprit chutera à une vitesse infinie ou s’élèvera, mais il est probable que je n’emporterai pas tant de choses de ce monde. Les contours les plus durables en moi, les idées les plus cristallisées, ce qui fut le plus cher et le plus intense, ce n’est qu’un peu de cela que j’emporterai.)
Après cette exposition, le monde s’était approfondi et apaisé. Les images autour de moi renaissaient soudain, me saluaient d’un air familier. Pour la première fois, tout semblait sur le point de commencer, une joie oppressante emplissait l’espace de la ville. Un jour, je suis entré au fond d’une librairie et ai pris un recueil de poèmes. Au moment où je l’ouvris, une pensée brûlante jaillit en moi. J’étais saisi d’une pudeur, comme si quelque chose de beau m’enlaçait par-derrière.
底本:「日本の名随筆14 夢」作品社
1984(昭和59)年1月25日第1刷発行
1985(昭和60)年3月30日第2刷発行
底本の親本:「原民喜全集 第二巻」青土社
1978(昭和53)年9月
入力:土屋隆
校正:門田裕志
2008年1月15日作成
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