ある崖上の感情 : émotion en haut d’une falaise

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1928年7月1日

同人雑誌『文藝都市』7月号

résumé

D’après la page ja.wikipedia.org/wiki/ある崖上の感情

Le récit suit les dialogues et les états d'âme de deux jeunes hommes fascinés par l'idée d'observer, depuis le sommet d'une falaise, la vie des gens à travers les fenêtres des maisons en contrebas. Cette œuvre expérimentale combine des scènes de la vie quotidienne, aperçues à travers ces fenêtres, avec le thème du double (ou dissociation de soi), explorant ainsi la dualité entre celui qui regarde et celui qui est regardé.

L’histoire scrute les joies et les peines des activités humaines, exprimant un sentiment de «vanité teintée de volonté», qui transcende la simple nostalgie japonaise traditionnelle pour atteindre une méditation plus profonde sur l'impermanence.

Ce texte date de la période où Kajii Motojirō commençait à se faire connaître dans les cercles littéraires de jeunes auteurs, notamment via ses activités dans les revues littéraires indépendantes.

ある崖上の感情

ある蒸し暑い夏の宵のことであった。山ノ手の町のとあるカフェで二人の青年が話をしていた。話の様子では彼らは別に友達というのではなさそうであった。銀座などとちがって、狭い山ノ手のカフェでは、孤独な客が他所のテーブルを眺めたりしながら時を費すことはそう自由ではない。そんな不自由さが――そして狭さから来る親しさが、彼らを互いに近づけることが多い。彼らもどうやらそうした二人らしいのであった。

一人の青年はビールの酔いを肩先にあらわしながら、コップの尻でよごれた卓子にかまわず肱を立てて、先ほどからほとんど一人で喋っていた。漆喰の土間の隅には古ぼけたビクターの蓄音器が据えてあって、磨り滅ったダンスレコードが暑苦しく鳴っていた。

C’était par une soirée étouffante d’un été humide. Dans un café du quartier de Yamanote, deux jeunes hommes discutaient. À les entendre, il ne semblait pas qu’ils fussent vraiment amis. Contrairement à Ginza, il n’est pas si facile, dans les petits cafés de Yamanote, pour un client solitaire de passer le temps à observer les autres tables. Cette gêne - et la proximité née de l’exiguïté des lieux - rapproche souvent les clients. Ces deux-là semblaient faire partie de cette catégorie.

L’un d’eux, les épaules alourdies par l’ivresse de la bière, s’appuyait sur la table salie par le fond de son verre, et parlait presque seul depuis un bon moment. Dans un coin du sol passé à la chaux, un vieux phonographe Victor jouait bruyamment un disque de danse usé, ajoutant à la chaleur de l’atmosphère.

「元来僕はね、一度友達に図星を指されたことがあるんだが、放浪、家をなさないという質に生まれついているらしいんです。その友達というのは手相を見る男で、それも西洋流の手相を見る男で、僕の手相を見たとき、君の手にはソロモンの十字架がある。それは一生家を持てない手相だと言ったんです。僕は別に手相などを信じないんだが、そのときはそう言われたことでぎくっとしましたよ。とても悲しくてね――」

その青年の顔にはわずかの時間感傷の色が酔いの下にあらわれて見えた。彼はビールを一と飲みするとまた言葉をついで、

「その崖の上へ一人で立って、開いている窓を一つ一つ見ていると、僕はいつでもそのことを憶い出すんです。僕一人が世間に住みつく根を失って浮草のように流れている。そしていつもそんな崖の上に立って人の窓ばかりを眺めていなければならない。すっかりiこれが僕の運命だ。そんなことが思えて来るのです。――しかし、それよりも僕はこんなことが言いたいんです。つまり窓の眺めというものには、元来人をそんな思いに駆るあるものがあるんじゃないか。誰でもふとそんな気持に誘われるんじゃないか、というのですが、どうです、あなたはそうしたことをお考えにはならないですか」

« À l’origine, tu sais, une fois, un ami m’a percé à jour : il paraît que je suis né avec une nature de vagabond, incapable de fonder un foyer. Cet ami, il lit les lignes de la main, mais à l’occidentale ; quand il a examiné la mienne, il m’a dit : “Tu as la croix de Salomon. C’est le signe de quelqu’un qui ne pourra jamais avoir de maison.” Je ne crois pas vraiment à la chiromancie, mais sur le moment, cette remarque m’a troublé. J’en ai ressenti une grande tristesse… »

Un instant, sous l’ivresse, une teinte de mélancolie passa sur le visage du jeune homme. Il but une gorgée de bière, puis reprit :

« Quand je me tiens seul au sommet de cette falaise, à regarder une à une les fenêtres éclairées en contrebas, je repense toujours à ça. J’ai l’impression d’être le seul dans ce monde à avoir perdu mes racines, à dériver comme une herbe flottante. Et il me semble que je dois rester toujours là, sur cette falaise, à contempler les fenêtres des autres. C’est tout à fait mon destin. C’est ce que je ressens. - Mais, plus que cela, ce que je voudrais dire, c’est ceci : il y a dans le spectacle des fenêtres, à l’origine, quelque chose qui pousse chacun à de telles pensées, tu ne crois pas ? N’importe qui peut être saisi, soudain, par ce sentiment. Et toi, cela ne t’est jamais arrivé ? »

もう一人の青年は別に酔っているようでもなかった。彼は相手の今までの話を、そうおもしろがってもいないが、そうかと言って全然興味がなくもないといった穏やかな表情で耳を傾けていた。彼は相手に自分の意見を促されてしばらく考えていたが、

「さあ……僕にはむしろ反対の気持になった経験しか憶い出せない。しかしあなたの気持は僕にはわからなくはありません。反対の気持になった経験というのは、窓のなかにいる人間を見ていてその人達がなにかはかないii運命を持ってこの浮世に生きている。というふうに見えたということなんです」

「そうだ。それは大いにそうだ。いや、それがほんとうかもしれん。僕もそんなことを感じていたような気がする」

L’autre jeune homme ne semblait pas particulièrement ivre. Il écoutait avec une expression paisible, ni vraiment intéressée, ni complètement indifférente. Invité à donner son avis, il réfléchit un moment, puis répondit :

« Eh bien… Je me souviens plutôt d’expériences opposées. Mais je comprends ce que tu ressens. Ce qui m’est arrivé, c’est plutôt d’observer les gens derrière les fenêtres et de les voir comme des êtres voués à un destin éphémère, vivant dans ce monde flottant. »

« Oui, c’est vrai. Tu as tout à fait raison. Oui, c’est peut-être cela, au fond. Je crois que j’ai ressenti quelque chose de semblable»

酔った方の男はひどく相手の言ったことに感心したような語調で残っていたビールを一息に飲んでしまった。

「そうだ。それであなたもなかなか窓の大家だ。いや、僕はね、実際窓というものが好きで堪らないんですよ。自分のいるところからいつも人の窓が見られたらどんなに楽しいだろうと、いつもそう思ってるんです。そして僕の方でも窓を開けておいて、誰かの眼にいつも僕自身を曝らしているのがまたとても楽しいんです。こんなに酒を飲むにしても、どこか川っぷちのレストランみたいなところで、橋の上からだとか向こう岸からだとか見ている人があって飲んでいるのならどんなに楽しいでしょう。『いかにあわれと思うらん』僕には片言のような詩しか口に出て来ないが、実際いつもそんな気持になるんです」

L’homme ivre, manifestement impressionné par ce que venait de dire son interlocuteur, vida d’un trait le reste de sa bière.

«Exactement ! Vous êtes donc un expert en matière de fenêtres, vous aussi. Pour ma part, j’aime sincèrement les fenêtres. Je me dis toujours combien il serait plaisant de pouvoir voir les fenêtres des autres de n’importe où. Et puis, j’aime aussi laisser ma propre fenêtre ouverte, exposant ainsi ma vie aux regards des autres, ce qui m’amuse beaucoup. Même boire de l’alcool deviendrait tellement plus agréable dans un restaurant au bord de la rivière, sachant que des gens nous observent depuis un pont ou depuis l’autre rive. ‘Que penseraient-ils de moi ?’ Je n’ai que des bribes de poèmes qui me viennent à l’esprit, mais c’est exactement ce que je ressens.»

« C’est vrai. Et toi aussi, tu es un expert en matière de fenêtres. Non, vraiment, j’adore les fenêtres, c’en est presque maladif. Je me dis toujours : que ce serait agréable de pouvoir observer en permanence la fenêtre de quelqu’un d’autre depuis l’endroit où je me trouve. Et j’aime aussi laisser ma propre fenêtre ouverte et exposer ma vie au regard de quelqu’un d’autre, cela m’amuse énormément. Même pour boire, comme ce serait plaisant si c’était dans un restaurant au bord d’une rivière, avec des gens qui me regardent depuis le pont ou la rive d’en face ! “Qu’ils me prennent en pitié, qu’ils pensent à moi” : je ne sais prononcer que des bribes de poèmes, mais c’est vraiment ce que je ressens, tout le temps. »

「なるほど、なんだかそれは楽しそうですね。しかしなんという閑かな趣味だろう」

「あっはっは。いや、僕はさっきその崖の上から僕の部屋の窓が見えると言ったでしょう。僕の窓は崖の近くにあって、僕の部屋からはもう崖ばかりしか見えないんです。僕はよくそこから崖路を通る人を注意しているんですが、元来めったに人の通らない路で、通る人があったって、全く僕みたいにそこでながい間町を見ているというような人は決してありません。実際僕みたいな男はよくよくの閑人なんだ」

「ちょっと君。そのレコード止してくれない」聴き手の方の青年はウエイトレスがまたかけはじめた「キャラバン」の方を向いてそう言った。「僕はあのジャッズというやつが大嫌いなんだ。厭だと思い出すととても堪らない」

« Je vois, c’est plutôt amusant. Quel goût tranquille, cependant. »

« Ah ah ! D’ailleurs, je vous ai dit tout à l’heure que l’on pouvait voir ma fenêtre depuis le haut de la falaise. Ma fenêtre donne sur la falaise, et depuis chez moi, on ne voit pratiquement que la falaise. Souvent, j’observe attentivement les gens qui passent sur le chemin en contrebas, mais c’est rarement fréquenté. Et même quand quelqu’un passe, personne ne reste longtemps à contempler la ville comme moi. En réalité, un homme comme moi doit être particulièrement oisif. »

« Hé, vous là-bas, arrêtez ce disque, s’il vous plaît », lança l’auditeur en direction de la serveuse qui venait de relancer le morceau « Caravan ». « Je déteste ce genre de jazz. Rien que d’y penser, c’est insupportable. »

黙ってウエイトレスは蓄音器をとめた。彼女は断髪をして薄い夏の洋装をしていた。しかしそれには少しもフレッシュなところがなかった。むしろ南京鼠の匂いでもしそうな汚いエキゾティシズムが感じられた。そしてそれはそのカフェがその近所に多く住んでいる下等な西洋人のよく出入りするという噂を、少し陰気に裏書きしていた。

「おい。百合ちゃん。百合ちゃん。生をもう二つ」

話し手の方の青年は馴染のウエイトレスをぶっきら棒な客から救ってやるというような表情で、彼女の方を振り返った。そしてすぐ、

「いや、ところがね、僕が窓を見る趣味にはあまり人に言えない欲望があるんです。それはまあ一般に言えば人の秘密を盗み見るという魅力なんですが、僕のはもう一つ進んで人のベッドシーンが見たい、結局はそういったことに帰着するんじゃないかと思われるような特殊な執着があるらしいんです。いや、そんなものをほんとうに見たことなんぞはありませんがね」

Sans un mot, la serveuse arrêta le gramophone. Elle portait une coupe courte et une tenue d’été légère, mais rien chez elle ne semblait frais. Plutôt, elle dégageait une sorte d’exotisme sale, presque faisandé, qui renforçait les rumeurs sinistres selon lesquelles ce café attirait des Occidentaux de basse extraction.

«Hé, Lily-chan. Lily-chan. Deux autres bières, s’il te plaît.»

Le jeune homme qui parlait fit un signe à la serveuse, comme pour la sauver d’un client malpoli. Puis, immédiatement :

«En fait, mon intérêt pour les fenêtres cache un désir que je n’oserais pas avouer à tout le monde. Appelons cela… le plaisir de voler les secrets des autres. Mais chez moi, cela va plus loin : un attachement particulier pour les scènes de lit, pourrait-on dire. Non pas que j’aie jamais vu une telle scène, bien sûr.»

「それはそうかもしれない。高架線を通る省線電車にはよくそういったマニヤの人が乗っているということですよ」

「そうですかね。そんな一つの病型があるんですかね。それは驚いた。……あなたは窓というものにそんな興味をお持ちになったことはありませんか。一度でも」

その青年の顔は相手の顔をじっと見詰めて返答を待っていた。

「僕がそんなマニヤのことを言う以上僕にも多かれ少なかれそんな知識があると思っていいでしょう」

その青年の顔にはわずかばかりの不快の影が通り過ぎたが、そう答えて彼はまた平気な顔になった。

«C’est possible, en effet. On raconte qu’il y a souvent ce genre de maniaques dans les trains de grande ligne qui circulent sur des lignes surélevées.»

«Vraiment ? Il existe donc une pathologie de ce genre ? Voilà qui m’étonne… Et vous, n’avez-vous jamais été attiré, ne serait-ce qu’une fois, par les fenêtres ? »

Le jeune homme fixait intensément le visage de son interlocuteur, attendant sa réponse.

« Si je parle de ce genre de maniaques, c’est que, moi aussi, j’en ai, plus ou moins, une certaine connaissance, vous savez. »

Une légère ombre d’agacement passa sur le visage du jeune homme, mais après avoir répondu ainsi, il retrouva aussitôt son expression impassible.

「そうだ。いや、僕はね、崖の上からそんな興味で見る一つの窓があるんですよ。しかしほんとうに見たということは一度もないんです。でも実際よく瞞される、あれには。あっはっはは……僕がいったいどんな状態でそれに耽っているか一度話してみましょうか。僕はながい間じいっと眼を放さずにその窓を見ているのです。するとあんまり一生懸命になるもんだから足許が変に便りなくなって来る。ふらふらっとして実際崖から落っこちそうな気持になる。はっは。それくらいになると僕はもう半分夢を見ているような気持です。すると変なことには、そんなとき僕の耳には崖路を歩いて来る人の足音がきまったようにして来るんです。でも僕はよし人がほんとうに通ってもそれはかまわないことにしている。しかしその足音は僕の背後へそうっと忍び寄って来て、そこでぴたりと止まってしまうんです。それが妄想というものでしょうね。僕にはその忍び寄った人間が僕の秘密を知っているように思えてならない。そして今にも襟髪を掴むか、今にも崖から突き落とすか、そんな恐怖で息も止まりそうになっているんです。しかし僕はやっぱり窓から眼を離さない。そりゃそんなときはもうどうなってもいいというような気持ですね。また一方ではそれがたいていは僕の気のせいだということは百も承知で、そんな度胸もきめるんです。しかしやっぱり百に一つもしやほんとうの人間ではないかという気がいつでもする。変なものですね。あっはっはは」

« C’est vrai. Non, tu sais, il y a une fenêtre que j’observe depuis le haut de la falaise, simplement par curiosité. Mais en réalité, je ne l’ai jamais vraiment vue. Pourtant, je me fais souvent avoir par elle, ah ah ah… Veux-tu que je te raconte dans quel état je me trouve quand je m’adonne à ce jeu ? Je reste longtemps sans détourner les yeux de cette fenêtre. Et à force de me concentrer, j’en viens à ne plus sentir le sol sous mes pieds. Je me sens vaciller, comme si j’allais réellement tomber de la falaise. Ha ha. À ce stade, j’ai l’impression d’être à moitié en train de rêver. Et alors, chose étrange, il se produit presque toujours la même chose : j’entends le bruit des pas de quelqu’un qui marche sur le sentier derrière moi. Mais, même si quelqu’un passait vraiment, cela ne me dérangerait pas. Pourtant, ces pas s’approchent furtivement dans mon dos, puis s’arrêtent net. C’est sans doute ce qu’on appelle une hallucination. J’ai toujours l’impression que cette personne qui s’approche connaît mon secret. Et je me dis qu’à tout moment, elle va m’attraper par le col ou me pousser du haut de la falaise ; la peur me coupe presque le souffle. Mais malgré tout, je ne détourne pas les yeux de la fenêtre. À ce moment-là, je me fiche bien de ce qui pourrait arriver. D’un autre côté, je sais très bien que, dans la plupart des cas, ce n’est que le fruit de mon imagination, et je tente de me raisonner. Mais il subsiste toujours une petite part de moi qui se dit : “Et si, cette fois, c’était vraiment quelqu’un ?” C’est étrange, non ? Ah ah ah. »

話し手の男は自分の話に昂奮を持ちながらも、今度は自嘲的なそして悪魔的といえるかも知れない挑んだ表情を眼に浮かべながら、相手の顔を見ていた。

「どうです。そんな話は。――僕は今はもう実際に人のベッドシーンを見るということよりも、そんな自分の状態の方がずっと魅惑的になって来ているんです。何故と言って、自分の見ている薄暗い窓のなかが、自分の思っているようなものでは多分ないことが、僕にはもう薄うすわかっているんです。それでいて心を集めてそこを見ているとありありそう思えて来る。そのときの心の状態がなんとも言えない恍惚なんです。いったいそんなことがあるものですかね。あっはっはは。どうです、今から一緒にそこへ行ってみる気はありませんか」

「それはどちらでもいいが、だんだん話が佳境には入って来ましたね」

そして聴き手の青年はまたビールを呼んだ。

Tout en racontant cela avec un certain enthousiasme, l’homme affichait maintenant un sourire à la fois ironique et presque diabolique, défiant son interlocuteur du regard.

« Qu’en penses-tu ? Ce genre d’histoire… — À vrai dire, cet état dans lequel je me retrouve, je le considère maintenant bien plus fascinant que d’espionner réellement une scène de lit. Pourquoi ? Parce que je devine déjà que ce que je crois voir à travers cette fenêtre sombre n’est sans doute pas ce que j’imagine. Et pourtant, quand je me concentre dessus, j’ai l’impression que c’est bien réel. L’état d’esprit dans lequel je me trouve alors est une extase indescriptible. Est-ce que de telles choses arrivent vraiment ? Ah ah ah. Alors, qu’en dis-tu, on y va ensemble maintenant ? »

« Ça m’est égal, mais ton histoire devient de plus en plus intéressante, » répondit le jeune homme, tout en commandant une nouvelle bière.

「いや、佳境には入って来たというのはほんとうなんですよ。僕はだんだん佳境には入って来たんだ。何故って、僕には最初窓がただなにかしらおもしろいものであったに過ぎないんだ。それがだんだん人の秘密を見るという気持が意識されて来た。そうでしょう。すると次は秘密のなかでもベッドシーンの秘密に興味を持ち出した。ところが、見たと思ったそれがどうやらちがうものらしくなって来た。しかしそのときの恍惚状態そのものが、結局すべてであるということがわかって来た。そうでしょう。いや、君、実際その恍惚状態がすべてなんですよ。あっはっはは。空の空なる恍惚万歳だ。この愉快な人生にプロジットしよう」

«Non, c’est vrai, quand je dis que l’on arrive au point culminant, ce n’est pas une blague. J’y suis arrivé progressivement, tu sais. Au début, la fenêtre n’était pour moi qu’une chose un peu intrigante, rien de plus. Puis, petit à petit, j’ai commencé à ressentir le désir de percer les secrets des autres à travers elles. N’est-ce pas ? Ensuite, c’est le secret du lit, la scène intime, qui a éveillé mon intérêt. Mais ce que je croyais voir s’est avéré être tout autre chose. Pourtant, j’ai compris que l’extase de ce moment-là, c’était en fait tout ce qui comptait. Tu vois ? Oui, vraiment, c’est cet état d’extase qui est tout. Ah ah ah ! Vive l’extase du vide, l’extase du néant ! Portons un toast à cette joyeuse existence !»

その青年にはだいぶ酔いが発して来ていた。そのプロジットに応じなかった相手のコップへ荒々しく自分のコップを打ちつけて、彼は新しいコップを一気に飲み乾した。

彼らがそんな話をしていたとき、扉をあけて二人の西洋人がは入って来た。彼らはは入って来ると同時にウエイトレスの方へ色っぽい眼つきを送りながら青年達の横のテーブルへ坐った。彼らの眼は一度でも青年達の方を見るのでもなければ、お互いに見交わすというのでもなく、絶えず笑顔を作って女の方へ向いていた。

「ポーリンさんにシマノフさん、いらっしゃい」

Le jeune homme était maintenant passablement ivre. Comme son interlocuteur ne répondait pas à son toast, il cogna brutalement son verre contre celui de l’autre, puis le vida d’un trait.

Alors qu’ils discutaient ainsi, la porte s’ouvrit, et deux Occidentaux entrèrent. À peine installés à la table voisine, ils adressèrent des regards séducteurs à la serveuse. Jamais leurs yeux ne se posèrent sur les deux jeunes hommes, ni même l’un sur l’autre : ils souriaient sans cesse à la jeune femme.

«Pauline-san, Shimanoff-san, soyez les bienvenus !»

ウエイトレスの顔は彼らを迎える大仰な表情でにわかに生き生きし出した。そしてきゃっきゃっと笑いながら何か喋り合っていたが、彼女の使う言葉はある自由さを持った西洋人の日本語で、それを彼女が喋るとき青年達を給仕していたときとはまるでちがった変な魅力が生じた。

「僕は一度こんな小説を読んだことがある」

聴き手であった方の青年が、新しい客の持って来た空気から、話をまたもとへ戻した。

Le visage de la serveuse s’illumina soudain d’une expression exagérément chaleureuse pour les accueillir. Riant et bavardant gaiement, elle s’exprimait dans un japonais mêlé d’un accent occidental libre et désinvolte qui produisait un charme étrange, bien différent de celui qu’elle avait lorsqu’elle servait les deux jeunes hommes.

«J’ai lu un jour un roman comme ça», dit alors le jeune homme qui écoutait, ramenant la conversation à son point de départ, et inspiré par l’ambiance apportée par les nouveaux arrivants.

「それは、ある日本人が欧羅巴へ旅行に出かけるんです。英国、仏蘭西、独逸とずいぶんながいごったごたした旅行を続けておしまいにウィーンへやって来る。そして着いた夜あるホテルへ泊まるんですが、夜中にふと眼をさましてそれからすぐ寝つけないで、深夜の闇のなかに旅情を感じながら窓の外を眺めるんです。空は美しい星空で、その下にウィーンの市が眠っている。その男はしばらくその夜景に眺め耽っていたが、彼はふと闇のなかにたった一つ開け放された窓を見つける。その部屋のなかには白い布のような塊りが明るい燈火に照らし出されていて、なにか白い煙みたようなものがそこから細くまっすぐに立ち騰っている。そしてそれがだんだんはっきりして来るんですが、思いがけなくその男がそこに見出したものはベッドの上にほしいままな裸体を投げ出している男女だったのです。白いシーツのように見えていたのがそれで、静かに立ち騰っている煙は男がベッドで燻らしている葉巻の煙なんです。その男はそのときどんなことを思ったかというと、これはいかにも古都ウィーンだ、そしていま自分は長い旅の末にやっとその古い都へやって来たのだ――そういう気持がしみじみと湧いたというのです」

«C’est l’histoire d’un Japonais qui part en voyage en Europe. Après un long périple mouvementé en Angleterre, en France, en Allemagne, il arrive enfin à Vienne. La nuit de son arrivée, il dort à l’hôtel. Réveillé au milieu de la nuit, il n’arrive plus à se rendormir. Saisi par la nostalgie du voyageur, il regarde dehors, dans l’obscurité. Le ciel est étoilé, et la ville de Vienne dort sous les astres. L’homme contemple longuement ce paysage nocturne, puis il aperçoit, dans la nuit, une seule fenêtre grande ouverte. À l’intérieur, un amas blanc, comme un drap, est éclairé par la lumière, et quelque chose qui ressemble à une fine colonne de fumée blanche s’élève droit dans l’air. Peu à peu, la scène devient plus nette, et ce que l’homme découvre, c’est un couple nu, abandonné sur le lit. Ce qu’il avait pris pour des draps blancs, c’était leurs corps, et la fumée tranquille, c’était le cigare que l’homme fumait au lit. À ce moment-là, ce que ressent le voyageur, c’est : “Voilà bien la vieille Vienne, et moi, après ce long voyage, j’ai enfin atteint cette antique capitale.” C’est ce sentiment qui l’envahit. »

「そして?」

「そして静かに窓をしめてまた自分のベッドへ帰って寝たというのですが――これはずいぶんまえに読んだ小説だけれど、変に忘れられないところがあって僕の記憶にひっかかっている」

「いいなあ西洋人は。僕はウィーンへ行きたくなった。あっはっは。それより今から僕と一緒に崖の方まで行かないですか。ええ」

酔った青年はある熱心さで相手を誘っていた。しかし片方はただ笑うだけでその話には乗らなかった。

«Et ensuite ?»

«Ensuite, il ferme doucement la fenêtre et retourne se coucher. C’est un roman que j’ai lu il y a longtemps, mais il y a quelque chose là-dedans qui m’a marqué, et je n’arrive pas à l’oublier.»

«Les Occidentaux ont de la chance. J’ai envie d’aller à Vienne, maintenant. Ah ah ah. Mais, dis, tu ne veux pas venir avec moi du côté de la falaise, là, tout de suite ?»

Le jeune homme ivre insistait avec une certaine ferveur, mais l’autre se contenta de sourire, sans se laisser convaincre.

いる崖下の家へ帰って来た。彼は戸を開けるとき、それが習慣のなんとも言えない憂鬱を感じた。それは彼がその家の寝ている主婦を思い出すからであった。生島はその四十を過ぎた寡婦である「小母さん」となんの愛情もない身体の関係を続けていた。子もなく夫にも死に別れたその女にはどことなく諦らめた静けさがあって、そんな関係が生じたあとでも別に前と変わらない冷淡さもしくは親切さで彼を遇していた。生島には自分の愛情のなさを彼女に偽る必要など少しもなかった。彼が「小母さん」を呼んで寝床を共にする。そのあとで彼女はすぐ自分の寝床へ帰ってゆくのである。生島はその当初自分らのそんな関係に淡々とした安易を感じていた。ところが間もなく彼はだんだん堪らない嫌悪を感じ出した。それは彼が安易を見出していると同じ原因が彼に反逆するのであった。彼が彼女の膚に触れているとき、そこにはなんの感動もなく、いつもある白じらしい気持が消えなかった。生理的な終結はあっても、空想の満足がなかった。そのことはだんだん重苦しく彼の心にのしかかって来た。そのうちに彼は晴ればれとした往来へ出ても、自分に萎びた古手拭のような匂いが沁みているような気がしてならなくなった。顔貌にもなんだかいやな線があらわれて来て、誰の目にも彼の陥っている地獄が感づかれそうな不安が絶えずつきまとった。そして女の諦めたような平気さが極端にいらいらした嫌悪を刺戟するのだった。しかしその憤懣が「小母さん」のどこへ向けられるべきだろう。彼が今日にも出てゆくと言っても彼女が一言の不平も唱えないことはわかりきったことであった。それでは何故出てゆかないのか。生島はその年の春ある大学を出てまだ就職する口がなく、国へは奔走中と言ってその日その日をまったく無気力な倦怠で送っている人間であった。彼はもう縦のものを横にするにも、魅入られたような意志のなさを感じていた。彼が何々をしようと思うことは脳細胞の意志を刺戟しない部分を通って抜けてゆくのらしかった。結局彼はいつまで経ってもそこが動けないのである。――

Ikushima (c'était le jeune homme ivre) rentra tard ce soir-là dans la chambre qu'il louait au pied de la falaise. En ouvrant la porte, il ressentit cette mélancolie indéfinissable qui l’envahissait chaque fois qu’il rentrait. Cela venait du fait qu’il pensait à la maîtresse de maison qui vivait là. Ikushima entretenait avec cette femme, une veuve de plus de quarante ans qu’il appelait “Tante”, une relation purement physique, sans aucun sentiment amoureux. Cette femme, sans enfant et ayant perdu son mari, dégageait une sorte de résignation silencieuse ; même après leurs rencontres intimes, elle continuait à le traiter avec la même indifférence, ou la même gentillesse, qu’auparavant. Ikushima n’éprouvait nul besoin de feindre des sentiments qu’il n’avait pas. Il l'appelait sa “tante” pour partager son lit, puis elle retournait immédiatement dormir seule. Au début, Ikushima avait trouvé un certain appaisement facile dans cette relation détachée, mais, il en vint bientôt à ressentir un profond dégoût. La même raison qui lui avait apporté du confort se retourna contre lui. Quand il touchait sa peau, il ne ressentait aucune émotion, seulement un malaise, une gêne persistante qui ne le quittaientt jamais. Il obtenait bien une satisfaction physiologique, mais jamais de plaisir imaginaire. Ce manque finit par peser lourdement sur son esprit. À force, même lorsqu’il sortait dans la rue,il se sentait imprégné d'une odeur fanée, comme celle d'un vieux chiffon. Il sentait sur son visage des traits disgracieux apparaître, et il craignait que quiconque le regarde finisse par deviner l’enfer dans lequel il était plongé. L’attitude résignée de la femme, son indifférence tranquille, finissaient par lui devenir insupportable, par exacerber son irritation. Mais contre quoi diriger cette rancœur ? Il savait que, même s’il décidait de partir, elle n’aurait pas un mot de reproche. Alors pourquoi ne partait-il pas ? Ayant terminé l'université ce printemps-là, il n'avait toujours pas trouvé d'emploi et vivait chaque jour dans une apathie complète, prétextant auprès de sa famille être « en recherche active». Il n’avait plus la volonté de faire quoi que ce soit, même le plus simple.Ses pensées semblaient traverser son cerveau sans stimuler la moindre intention consciente. Finalement, il restait là, incapable de bouger.

主婦はもう寝ていた。生島はみしみし階段をきしらせながら自分の部屋へ帰った。そして硝子窓をあけて、むっとするようにこもった宵の空気を涼しい夜気と換えた。彼はじっと坐ったまま崖の方を見ていた。崖の路は暗くてただ一つ電柱についている燈がそのありかを示しているに過ぎなかった。そこを眺めながら、彼は今夜カフェで話し合った青年のことを思い出していた。自分が何度誘ってもそこへ行こうとは言わなかったことや、それから自分が執こく紙と鉛筆で崖路の地図を書いて教えたことや、その男の頑なに拒んでいる態度にもかかわらず、彼にも自分と同じような欲望があるにちがいないとなぜか固く信じたことや――そんなことを思い出しながら彼の眼は不知不識、もしやという期待で白い人影をその闇のなかに探しているのであった。

La maîtresse de maison dormait déjà. Ikushima monta l’escalier grinçant jusqu’à sa chambre. Il ouvrit la fenêtre, remplaçant l’air lourd du soir par la fraîcheur de la nuit. Assis là, il regardait vers la falaise. Le chemin était plongé dans l’obscurité, seul un réverbère indiquait sa présence. En le contemplant, il repensait au jeune homme avec qui il avait parlé ce soir au café : comment, malgré toutes ses invitations, l’autre avait refusé de l’accompagner, comment il avait insisté, allant jusqu’à dessiner sur un papier un plan du chemin, et comment, malgré le refus obstiné de l’autre, il croyait fermement qu’il partageait le même désir que lui… Tandis qu’il songeait à tout cela, ses yeux cherchaient inconsciemment dans l’obscurité la silhouette blanche d’une présence espérée.

彼の心はまた、彼がその崖の上から見るあの窓のことを考え耽った。彼がそのなかに見る半ば夢想のそして半ば現実の男女の姿態がいかに情熱的で性欲的であるか。またそれに見入っている彼自身がいかに情熱を覚え性欲を覚えるか。窓のなかの二人はまるで彼の呼吸を呼吸しているようであり、彼はまた二人の呼吸を呼吸しているようである、そのときの恍惚とした心の陶酔を思い出していた。

「それに比べて」と彼は考え続けた。

「俺が彼女に対しているときはどうであろう。俺はまるで悪い暗示にかかってしまったように白じらとなってしまう。崖の上の陶酔のたとえ十分の一でも、何故彼女に対するとき帰って来ないのか。俺は俺のそうしたものを窓のなかへ吸いとられているのではなかろうか。そういう形式でしか性欲に耽ることができなくなっているのではなかろうか。それとも彼女という対象がそもそも自分には間違った形式なのだろうか」

「しかし俺にはまだ一つの空想が残っている。そして残っているのはただ一つその空想があるばかりだ」

Son esprit revint à cette fenêtre qu’il observait du haut de la falaise. Ces silhouettes à moitié rêvées, à moitié réelles, d’un homme et d’une femme qu’il y discernait — combien elles étaient passionnées, charnelles. Et à quel point, en les regardant, il ressentait lui-même du désir, de la passion. Les deux êtres derrière la vitre semblaient épouser le rythme de sa propre respiration, tandis qu’il s’appropriait la leur ; il se remémorait l’extase, l’envoûtement qu'il ressentait à ces moments-là.

"En comparaison," pensa-t-il, "que se passe-t-il quand je suis avec elle ? Je deviens blême, comme sous l’emprise d’un mauvais sort. Pourquoi ne puis-je retrouver ne serait-ce qu'un dixième de l'ivresse que je ressens sur la falaise ? Ma sesualité est-elle donc entièrement aspirée par cette fenêtre ? Suis-je condamné à ne plus pouvoir éprouver de désir que par ce fantasme ? Ou bien, peut-être, cette femme elle-même n'est pour moi qu'un objet mal choisi, une forme qui ne correspond point à mon désir ?”

"Pourtant, il me reste un fantasme. Un seul, ultime fantasme, qui persiste encore."

机の上の電燈のスタンドへはいつの間にかたくさん虫が集まって来ていた。それを見ると生島は鎖をひいて電燈を消した。わずかそうしたことすら彼には習慣的な反対――崖からの瞰下景に起こったであろう一つの変化がちらと心を掠めるのであった。部屋が暗くなると夜気がことさら涼しくなった。崖路の闇もはっきりして来た。しかしそのなかには依然として何の人影も立ってはいなかった。

彼にただ一つの残っている空想というのは、彼がその寡婦と寝床を共にしているとき、ふいに起こって来る、部屋の窓を明け放してしまうという空想であった。勿論彼はそのとき、誰かがそこの崖路に立っていて、彼らの窓を眺め、彼らの姿を認めて、どんなにか刺戟を感じるであろうことを想い、その刺戟を通して、何の感動もない彼らの現実にもある陶酔が起こって来るだろうことを予想しているのであった。しかし彼にはただ窓を明け崖路へ彼らの姿を晒すということばかりでもすでに新鮮な魅力であった。彼はそのときの、薄い刃物で背を撫でられるような戦慄を空想した。そればかりではない。それがいかに彼らの醜い現実に対する反逆であるかを想像するのであった。

「いったい俺は今夜あの男をどうするつもりだったんだろう」

Autour de la lampe de bureau, une nuée d’insectes s’était rassemblée. En les voyant, Ikushima tira la chaînette pour éteindre la lumière. Ce simple geste fit brièvement surgir en lui une réaction familière — la sensation qu’un changement se produisait dans la vue qu'il aurait eue depuis la falaise. La pièce étant plongée dans l’obscurité, la fraîcheur de la nuit devint plus perceptible, et l’obscurité du sentier se fit plus nette. Pourtant, aucune silhouette humaine n’apparaissait.

Le dernier fantasme qui lui restait était celui-ci : alors qu’il partageait le lit de la veuve, il s’imaginait soudain ouvrir grand la fenêtre de la chambre. Bien sûr, il imaginait alors un inconnu posté sur le sentier, épiant leurs corps à travers la vitre, y puisant une jouissance qui, par ricochet, insufflerait enfin de l’ivresse à leur étreinte morne. Mais, rien que l’idée d’ouvrir la fenêtre et de s’exposer ainsi à la falaise le fascinait déjà. Il en savourait par avance le frisson, comme produit par une lame froide effleurant son dos. Mais plus encore : il voyait là une révolte contre la laideur de leur réalité.

"Que voulais-je vraiment faire ce soir avec cet homme ?"

生島(これは酔っていた方の青年)はその夜晩く自分の間借りして生島は崖路の闇のなかに不知不識自分の眼の待っていたものがその青年の姿であったことに気がつくと、ふと醒めた自分に立ち返った。

「俺ははじめあの男に対する好意に溢れていた。それで窓の話などを持ち出して話し合う気になったのだ。それだのに今自分にあの男を自分の欲望の傀儡にしようと思っていたような気がしてならないのは何故だろう。自分は自分の愛するものは他人も愛するにちがいないという好意に満ちた考えで話をしていたと思っていた。しかしその少し強制がましい調子のなかには、自分の持っている欲望を、言わば相手の身体にこすりつけて、自分と同じような人間を製造しようとしていたようなところが不知不識にあったらしい気がする。そして今自分の待っていたものは、そんな欲望に刺戟されて崖路へあがって来るあの男であり、自分の空想していたことは自分達の醜い現実の窓を開けて崖上の路へ曝すことだったのだ。俺の秘密な心のなかだけの空想が俺自身には関係なく、ひとりでの意志で著々と計画を進めてゆくというような、いったいそんなことがあり得ることだろうか。それともこんな反省すらもちゃんと予定の仕組で、今もしあの男の影があすこへあらわれたら、さあいよいよと舌を出すつもりにしていたのではなかろうか……」

生島はだんだんもつれて来る頭を振るようにして電燈を点し、寝床を延べにかかった。

Ikushima (c’était le jeune homme qui était ivre), rentrant tard ce soir-là dans sa chambre, se rendit soudain compte, alors qu’il fixait l’obscurité du sentier de la falaise, que ce qu’attendaient inconsciemment ses yeux n’était autre que la silhouette du jeune homme. Cette prise de conscience le ramena brusquement à lui-même, sobre et lucide.

«Au début, j’avais pour lui une grande sympathie. C’est pour cela que j’avais lancé cette conversation sur les fenêtres. Mais maintenant, j’ai l'impression que mon intention était de faire de lui la marionnette de mes désirs. J'étais convaincu que mes paroles étaient motivées l’idée bienveillante que ce que j’aimais, il devait l’aimer aussi. Mais dans ma manière d’insister, il y avait, sans que je m’en rende compte, le désir de projeter sur lui mes propres désirs, de fabriquer un être semblable à moi-même. Et ce que j’attendais maintenant, c’était que ce garçon, stimulé par mes fantasmes, aille sur le sentier de la falaise pour nous espionner ; ce que j’avais imaginé, c’était d’ouvrir la fenêtre sur notre réalité sordide et de l’exposer au sentier de la falaise. Est-il vraiment possible que mon fantasme, né dans le secret de mon cœur, poursuive seul son chemin, indépendamment de ma volonté, comme s’il avait un plan bien à lui ? Ou peut-être que cette réflexion elle-même faisait partie du plan, et que si la silhouette de ce garçon apparaissait là-bas maintenant, je serais prêt à tirer la langue en signe de provocation..."

Secouant la tête comme pour démêler ces pensées embrouillées, Ikushima ralluma la lampe et commença à préparer son lit.

石田(これは聴き手であった方の青年)はある晩のことその崖路の方へ散歩の足を向けた。彼は平常歩いていた往来から教えられたはじめての路へ足を踏み入れたとき、いったいこんなところが自分の家の近所にあったのかと不思議な気がした。元来その辺はむやみに坂の多い、丘陵と谷とに富んだ地勢であった。町の高みには皇族や華族の邸に並んで、立派な門構えの家が、夜になると古風な瓦斯燈の点く静かな道を挾んで立ち並んでいた。深い樹立のなかには教会の尖塔が聳えていたり、外国の公使館の旗がヴィラ風な屋根の上にひるがえっていたりするのが見えた。しかしその谷に当ったところには陰気なじめじめした家が、普通の通行人のための路ではないような隘路をかくして、朽ちてゆくばかりの存在を続けているのだった。

Ishida (c’était le jeune homme qui écoutait l’histoire) alla un soir se promener du côté du chemin sur la falaise. Lorsqu’il s’aventura pour la première fois sur ce chemin qu’il n’empruntait pas d’habitude, il fut surpris de découvrir qu’un tel endroit existait si près de chez lui. Il faut dire que ce quartier était particulièrement vallonné, riche en collines et en vallées. Sur les hauteurs, de grandes maisons aux portails imposants, appartenant à la famille impériale ou à l’aristocratie, se dressaient le long de rues paisibles éclairées la nuit par d’anciens réverbères à gaz. Entre les arbres majestueux, on apercevait le clocher d’une église ou le drapeau d’une ambassade étrangère flottant sur le toit d’une villa de style occidental. Mais, dans les vallées en contrebas, au bout de ruelles étroites que les passants ordinaires n’empruntaient jamais, se cachaient des maisons sombres et humides qui continuaient de se délabrer dans l’oubli.

石田はその路を通ってゆくとき、誰かに咎められはしないかというようなうしろめたさを感じた。なぜなら、その路へは大っぴらに通りすがりの家が窓を開いているのだった。そのなかには肌脱ぎになった人がいたり、柱時計が鳴っていたり、味気ない生活が蚊遣りを燻したりしていた。そのうえ、軒燈にはきまったようにやもりがとまっていて彼を気味悪がらせた。彼は何度も袋路に突きあたりながら、――そのたびになおさら自分の足音にうしろめたさを感じながら、やっと崖に沿った路へ出た。しばらくゆくと人家が絶えて路が暗くなり、わずかに一つの電燈が足もとを照らしている、それが教えられた場所であるらしいところへやって来た。

En parcourant ce chemin, Ishida ressentit une certaine gêne, comme s'il violait un espace privé. Car les maisons sur ce chemin laissaient souvent leurs fenêtres ouvertes sur la rue. On voyait parfois des gens torse nu, une horloge murale sonner, ou la vie quotidienne se dérouler, avec l’odeur des spirales anti-moustiques. Sur chaque réverbère, des geckos semblaient le scruter. Plusieurs fois, il buta sur des impasses ; à chaque fois, il se sentait d’autant plus gêné par le bruit de ses propres pas. Finalement, il parvint au chemin longeant la falaise. Après un moment, les maisons disparurent, le chemin devint sombre, et une lumière isolée éclairait faiblement le sol : c’était apparemment l’endroit qu’on lui avait indiqué.

そこからはなるほど崖下の町が一と目に見渡せた。いくつもの窓が見えた。そしてそれは彼の知っている町の、思いがけない瞰下景であった。彼はかすかな旅情らしいものが、濃くあたりに漂っているあれちのぎくの匂いに混じって、自分の心を染めているのを感じた。

ある窓では運動シャツを着た男がミシンを踏んでいた。屋根の上の闇のなかにたくさんの洗濯物らしいものが仄白く浮かんでいるのを見ると、それは洗濯屋の家らしく思われるのだった。またある一つの窓ではレシーヴァを耳に当てて一心にラジオを聴いている人の姿が見えた。その一心な姿を見ていると、彼自身の耳の中でもそのラジオの小さい音がきこえて来るようにさえ思われるのだった。

彼が先の夜、酔っていた青年に向かって、窓のなかに立ったり坐ったりしている人びとの姿が、みななにかはかない運命を背負って浮世に生きているように見えると言ったのは、彼が心に次のような情景を浮かべていたからだった。

De làhaut, il pouvait effectivement voir d’un seul coup d’œil la ville en contrebas. Il distinguait de nombreuses fenêtres. C’était une vue plongeante sur la ville, à laquelle il ne s’attendait pas. Il sentit une sorte de nostalgie, mêlée à l’odeur épaisse des chrysanthèmes sauvages qui flottait dans l’air, pénétrer son cœur.

Dans une des fenêtres, un homme en maillot de sport actionnait une machine à coudre. Sur le toit, dans l’obscurité, des objets blancs, probablement du linge étendu, semblaient flotter. Peut être la maison d’une blanchisserie. Dans une autre fenêtre, quelqu’un écoutait attentivement la radio, le récepteur collé à l’oreille. En observant cette scène, il lui sembla même entendre dans ses propres oreilles le faible son de la radio.

La nuit précédente, lorsqu’il avait dit au jeune homme ivre que toutes les personnes qu’on voyait debout ou assises derrière les fenêtres semblaient vivre dans ce monde en supportant un destin fragile, c’est parce qu’il avait en tête la scène suivante :

それは彼の田舎の家の前を通っている街道に一つ見窄らしい商人宿があって、その二階の手摺の向こうに、よく朝など出立の前の朝餉を食べていたりする旅人の姿が街道から見えるのだった。彼はなぜかそのなかである一つの情景をはっきり心にとめていた。それは一人の五十がらみの男が、顔色の悪い四つくらいの男の児と向かい合って、その朝餉の膳に向かっているありさまだった。その顔には浮世の苦労が陰鬱に刻まれていた。彼はひと言も物を言わずに箸を動かしていた。そしてその顔色の悪い子供も黙って、馴れない手つきで茶碗をかきこんでいたのである。彼はそれを見ながら、落魄した男の姿を感じた。その男の子供に対する愛を感じた。そしてその子供が幼い心にも、彼らの諦めなければならない運命のことを知っているような気がしてならなかった。部屋のなかには新聞の付録のようなものが襖の破れの上に貼ってあるのなどが見えた。

Chez lui, dans son village natal, il y avait, sur la route qui passait devant sa maison, une petite auberge pitoyable. Depuis la route, on pouvait voir, sur la galerie à l’étage, les voyageurs qui prenaient leur petit-déjeuner avant leur départ. Pour une raison inconnue, il se souvenait particulièrement d’une scène : autour d’une table basse, un homme d’une cinquantaine d’années, le visage marqué par les épreuves de la vie, faisait face à un garçon d'environ quatre ans à la mine pâle ; ils mangeaient en silence. L’homme ne disait rien, il faisait simplement aller ses baguettes. L’enfant, lui aussi silencieux, mangeait maladroitement son riz. En les regardant, il avait ressenti la détresse de l’homme, son amour pour l’enfant, et l’impression que l’enfant, dans sa jeune âme, comprenait déjà le destin auquel ils devaient se résigner. Dans la pièce, il avait vu des morceaux de suppléments de journaux collés sur les panneaux coulissants déchirés.

それは彼が休暇に田舎へ帰っていたある朝の記憶であった。彼はそのとき自分が危く涙を落としそうになったのを覚えていた。そして今も彼はその記憶を心の底に蘇らせながら、眼の下の町を眺めていた。

ことに彼にそういう気持を起こさせたのは、一棟の長屋の窓であった。ある窓のなかには古ぼけた蚊帳がかかっていた。その隣の窓では一人の男がぼんやり手摺から身体を乗り出していた。そのまた隣の、一番よく見える窓のなかには、箪笥などに並んで燈明の灯った仏壇が壁ぎわに立っているのであった。石田にはそれらの部屋を区切っている壁というものがはかなく悲しく見えた。もしそこに住んでいる人の誰かがこの崖上へ来てそれらの壁を眺めたら、どんなにか自分らの安んじている家庭という観念を脆くはかなく思うだろうと、そんなことが思われた。

一方には闇のなかにきわだって明るく照らされた一つの窓が開いていた。そのなかには一人の禿顱の老人が煙草盆を前にして客のような男と向かい合っているのが見えた。しばらくそこを見ていると、そこが階段の上り口になっているらしい部屋の隅から、日本髪に頭を結った女が飲みもののようなものを盆に載せながらあらわれて来た。するとその部屋と崖との間の空間がにわかに一揺れ揺れた。それは女の姿がその明るい電灯の光を突然遮ったためだった。女が坐って盆をすすめると客のような男がぺこぺこ頭を下げているのが見えた。

C'était un souvenir d'une matinée de vacances dans son village. Il se rappelait avoir failli pleurer ce jour-là. Maintenant, en regardant la ville en contrebas, ce souvenir remontait doucement à la surface.

Ce qui avait particulièrement réveillé ce sentiment, ce fut une rangée de maisons simples. Dans une fenêtre, une vieille moustiquaire était suspendue. À la fenêtre voisine, un homme s’appuyait pensivement sur la rambarde, le corps penché en avant. Dans la fenêtre d’à côté, la plus visible, un autel bouddhiste éclairé par une lampe se dressait contre le mur, entouré d’une commode et d’autres meubles. Pour Ishida, les murs qui séparaient ces pièces semblaient fragiles et tristes. Il se disait que si quelqu’un habitant là venait jusqu’en haut de la falaise et regardait ces murs, combien il trouverait leur idée de foyer fragile et illusoire !

De l'autre côté, une fenêtre brillamment éclairée attirait l’attention. On y voyait un vieil homme chauve, assis face à un visiteur, un plateau de tabac posé devant lui. Après un moment, une femme coiffée à la mode japonaise apparut dans un coin de la pièce, portant un plateau avec des boissons. À ce moment, l’espace entre la pièce et la falaise sembla vaciller soudain, car la femme avait brusquement occulté la lumière vive de la lampe. Lorsqu’elle s’assit et présenta le plateau, le visiteur s’inclina respectueusement.

石田はなにか芝居でも見ているような気でその窓を眺めていたが、彼の心には先の夜の青年の言った言葉が不知不識の間に浮かんでいた。――だんだん人の秘密を盗み見するという気持が意識されて来る。それから秘密のなかでもベッドシーンの秘密が捜したくなって来る。――

「あるいはそうかもしれない」と彼は思った。「しかし、今の自分の眼の前でそんな窓が開いていたら、自分はあの男のような欲情を感じるよりも、むしろもののあわれと言った感情をそのなかに感じるのではなかろうか」

そして彼は崖下に見えるとその男の言ったそれらしい窓をしばらく捜したが、どこにもそんな窓はないのであった。そして彼はまたしばらくすると路を崖下の町へ歩きはじめた。

Ishida regardait cette fenêtre comme s’il assistait à une pièce de théâtre, mais les paroles du jeune homme ivre de la nuit précédente lui revenaient inconsciemment en mémoire : “Peu à peu, on prend conscience du désir d’espionner les secrets d’autrui. Puis, on cherche à percer les secrets des scènes intimes dans les lits.”

"Peut-être a-t-il raison," pensa Ishida. "Mais si une telle fenêtre s'ouvrait devant moi maintenant, je ne ressentirais pas tant le désir comme ce garçon, mais plutôt une émotion que l’on pourrait appeler la mélancolie des choses."

Il chercha alors pendant un moment, dans la ville en contrebas, une fenêtre semblable à celle dont parlait le garçon, mais il n’en trouva aucune. Il attendit un peu puis se remit à marcher vers la ville en contrebas.

「今晩も来ている」と生島は崖下の部屋から崖路の闇のなかに浮かんだ人影を眺めてそう思った。彼は幾晩もその人影を認めた。そのたびに彼はそれがカフェで話し合った青年によもやちがいがないだろうと思い、自分の心に企らんでいる空想に、そのたび戦慄を感じた。

「あれは俺の空想が立たせた人影だ。俺と同じ欲望で崖の上へ立つようになった俺の二重人格だ。俺がこうして俺の二重人格を俺の好んで立つ場所に眺めているという空想はなんという暗い魅惑だろう。俺の欲望はとうとう俺から分離した。あとはこの部屋に戦慄と恍惚があるばかりだ」

«Il est encore là ce soir», pensa Ikushima en observant, depuis sa chambre au pied de la falaise, la silhouette flottante qui se dessinait dans l’obscurité du chemin de la falaise. Il avait remarqué cette silhouette plusieurs nuits de suite. Chaque fois, il se disait que cela ne pouvait être que le jeune homme avec qui il avait discuté au café, et à chaque fois, il frissonnait devant le fantasme qu’il nourrissait en secret.

«Cette silhouette est une création de mon imagination. C’est le double de ma personnalité qui se tient là-haut sur la falaise, animée de mes propres désirs. Imaginer que je contemple ainsi mon double fantasmé dans l’endroit où j’aime me tenir… Quel charme sombre cela dégage ! Mon désir s’est finalement séparé de moi. Il ne reste plus dans cette pièce que le frisson et l’extase.»

ある晩のこと、石田はそれが幾晩目かの崖の上へ立って下の町を眺めていた。

彼の眺めていたのは一棟の産科婦人科の病院の窓であった。それは病院と言っても決して立派な建物ではなく、昼になると「妊婦預ります」という看板が屋根の上へ張り出されている粗末な洋風家屋であった。十ほどあるその窓のあるものは明るくあるものは暗く閉ざされている。漏斗型に電燈の被いが部屋のなかの明暗を区切っているような窓もあった。

Un soir, Ishida se retrouva une fois de plus au sommet de la falaise pour observer la ville en contrebas.

Il observait ce soir-là les fenêtres d’une clinique de gynécologie-obstétrique. Ce n’était pas un bâtiment impressionnant, mais plutôt une modeste maison de style occidental, avec une enseigne «Accueil des femmes enceintes» déployée sur le toit en journée. Une dizaine de fenêtres, certaines éclairées, d’autres plongées dans l’obscurité. Certaines étaient partiellement éclairées, la lumière filtrant à travers des abat-jour en forme d’entonnoir, dessinant des zones d’ombre et de clarté.

石田はそのなかに一つの窓が、寝台を取り囲んで数人の人が立っている情景を解放しているのに眼が惹かれた。こんな晩に手術でもしているのだろうかと思った。しかしその人達はそれらしく動きまわる気配もなく依然として寝台のぐるりに凝立していた。

しばらく見ていた後、彼はまた眼を転じてほかの窓を眺めはじめた。洗濯屋の二階には今晩はミシンを踏んでいる男の姿が見えなかった。やはりたくさんの洗濯物が仄白く闇のなかに干されていた。たいていの窓はいつもの晩とかわらずに開いていた。カフェで会った男の言っていたような窓は相不変見えなかった。石田はやはり心のどこかでそんな窓を見たい欲望を感じていた。それはあらわなものではなかったが、彼が幾晩も来るのにはいくらかそんな気持も混じっているのだった。

Ishida fut attiré par une fenêtre en particulier, où il aperçut plusieurs personnes qui se tenaient debout autour d’un lit. Se pouvait-il qu’une opération ait lieu à une heure aussi tardive ? Mais ces gens ne semblaient pas s’agiter, ils restaient simplement immobiles autour du lit.

Après avoir observé un moment, Ishida détourna son regard vers d’autres fenêtres. À l’étage de la blanchisserie, il ne vit pas ce soir-là l’homme en train de coudre, mais, comme d'habitude, les mêmes draps blancs séchaient dans l’obscurité. La plupart des fenêtres étaient ouvertes, comme les autres soirs, mais la fenêtre dont lui avait parlé l'homme au café restait invisible. Pourtant, quelque part au fond de lui, Ishida sentait toujours le désir latent de trouver cette fenêtre. Ce désir n'était pas clairement formulé, mais il était indéniablement l’une des raisons pour lesquelles il revenait ici soir après soir.

彼が何気なくある崖下に近い窓のなかを眺めたとき、彼は一つの予感でぎくっとした。そしてそれがまごうかたなく自分の秘かに欲していた情景であることを知ったとき、彼の心臓はにわかに鼓動を増した。彼はじっと見ていられないような気持でたびたび眼を外らせた。そしてそんな彼の眼がふと先ほどの病院へ向いたとき、彼はまた異様なことに眼を瞠った。それは寝台のぐるりに立ちめぐっていた先ほどの人びとの姿が、ある瞬間一度に動いたことであった。それはなにか驚愕のような身振りに見えた。すると洋服を着た一人の男が人びとに頭を下げたのが見えた。石田はそこに起こったことが一人の人間の死を意味していることを直感した。彼の心は一時に鋭い衝撃をうけた。そして彼の眼が再び崖下の窓へ帰ったとき、そこにあるものはやはり元のままの姿であったが、彼の心は再び元のようではなかった。

Alors qu’il observait machinalement une fenêtre proche du pied de la falaise, il eut un sursaut, comme saisi par un pressentiment. Et lorsqu’il réalisa que ce qu’il voyait correspondait précisément à la scène qu’il avait secrètement espéré découvrir, son cœur se mit à battre plus fort. Pris d'une émotion qui l'empêchait de fixer son regard, il détourna les yeux à plusieurs reprises. Et lorsque son regard se porta à nouveau vers l'hôpital qu'il avait observé plus tôt, il fut saisi par une vision étrange: les personnes qui se tenaient autour du lit s'étaient mises à bouger toutes en même temps. Leurs gestes semblaient exprimer la stupéfaction. Puis il vit un homme habillé à l'européenne s'incliner devant les autres. Ishida comprit aussitôt qu'un être humain venait de mourir. Son cœur fut traversé par une violente émotion. Et quand il reporta son regard vers la fenêtre au pied de la falaise, il vit que la scène n’avait pas changé, mais son cœur, lui, n'était plus le même.

それは人間のそうしたよろこびや悲しみを絶したある厳粛な感情であった。彼が感じるだろうと思っていた「もののあわれ」というような気持を超した、ある意力のある無常感であった。彼は古代の希臘の風習を心のなかに思い出していた。死者を納れる石棺のおもてへ、淫らな戯れをしている人の姿や、牝羊と交合している牧羊神を彫りつけたりした希臘人の風習を。――そして思った。

「彼らは知らない。病院の窓の人びとは、崖下の窓を。崖下の窓の人びとは、病院の窓を。そして崖の上にこんな感情のあることを――」

C'était un sentiment solennel, de toute joie ou tristesse humaine. Une impression puissante de “l'impermanence des choses”, qui dépassait la mélancolie qu'il avait cru éprouver. Il se souvint certains usages de la Grèce antique. Sur la face des sarcophages des morts, les Grecs sculptaient des scènes de jeux érotiques ou de satyres s'accouplant avec des chèvres... Et il pensa:

"Ils ne savent pas. Les gens à la fenêtre de la clinique ne voient pas la fenêtre au pied de la falaise. Ceux de la fenêtre au pied de la falaise ne voient pas la fenêtre de l'hôpital. Et ils ignorent les sentiments qui animent l'homme au sommet de la falaise..."

***

底本:「檸檬・ある心の風景 他二十編」旺文社文庫、旺文社

1972(昭和47)年12月10日初版発行

1974(昭和49)年第4刷発行

初出:「文芸都市」

1928(昭和3)年7月号

※編集部による傍注は省略しました。

入力:j.utiyama

校正:多村栄輝

1998年11月17日公開

2016年7月5日修正

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