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初出:「婦人倶楽部 第八巻第八号」講談社
1927(昭和2)年8月1日発行
Des poissons rouges se déplacent dans l’ombre des iris d’eau. La pluie de mai tombe sans interruption.
Je m’étais assis dans un fauteuil de la galerie de l’hôtel Impérial, regardant à travers la vitre le jardin intérieur. C’était un moment de calme pour mon esprit, à l’abri de toute stimulation.
Les jours de pluie, que ce soit dans une pension ou dans une station thermale, je me souvenais souvent de la nouvelle d’Irving, «Le Gros Gentleman», que j’avais lue dans ma jeunesse dans la traduction de Morita Shiken. Aujourd’hui encore, ce souvenir m’est revenu.
L’histoire n’était pas particulièrement remarquable : un homme, accablé par la mélancolie d’une auberge sous la pluie, prête attention aux propos tapageurs et aux gestes d’un client dans la chambre voisine, se demandant qui il peut bien être, et ne découvre la véritable identité du fameux «Gros Gentleman» qu’au moment du départ. Pourtant, pour une raison ou une autre, cette histoire avait laissé une impression nostalgique dans mon jeune cœur. … Dans la nouvelle, l’homme regarde distraitement, depuis sa fenêtre, “une poule picorant sous la pluie près d’un tas de fumier”, tandis que de l’autre côté du mur, il entend la voix d’un client réprimandant vertement l’aubergiste. … C’est là que j’ai ressenti, d’une certaine manière, la mélancolie des voyages sous la pluie.
En détournant les yeux, je voyais autour de moi des gens prenant le thé de l’après-midi, d’autres absorbés dans des conversations, des hommes et des femmes de toutes nationalités. Habitué à séjourner ici, je n’y trouvais rien de bien surprenant. Même si cet hôtel, fréquenté par de nombreux étrangers, se trouvait en plein cœur de Tokyo, il ne possédait pas le pouvoir de me faire rêver d’un ailleurs lointain, comme si j’étais transporté dans un pays étranger à mille lieues d’ici.
Je restais donc tranquillement installé dans une auberge japonaise de mon pays natal, et la scène pluvieuse et mélancolique de la nouvelle d’Irving – la poule cherchant sa nourriture sous la pluie – ne m’évoquait pas la tristesse d’une auberge de campagne américaine, mais se transposait dans mon esprit en une image traduite en japonais. Le poème chinois de Du Xunhe, «Dix ans devant la lampe, la pluie m’envahit soudain le cœur», est aussi un de ces vers profonds qui me reviennent souvent en mémoire, mais la nostalgie qui hantait l’auteur devait être teintée de mélancolie. Il chante ce fond de nostalgie par le vers : «Les montagnes obscures et la voix du fleuve tissent la tristesse.»
Pourtant, la pluie qui tombe devant moi dans le jardin de l’hôtel, le vert du gazon et des jeunes feuilles, n’avaient rien de mélancolique. Ce qui me venait à l’esprit, en harmonie avec la pluie, n’était qu’un flot de pensées vagues, de rêveries propices à la détente.
C’était, si je me souviens bien, en janvier, il y a deux ans. Les deux grands acteurs, Kikugorō et Kichiemon, jouaient à l’Ichimuraza une vieille pièce de Mokuami intitulée «Les Quatre Mille Ryō», une histoire de cambriolage d’un trésor. J’avais prévu d’aller admirer la neige dans le Shinshū, et, à cause des horaires de train, je passais une nuit à Tokyo. J’eus l’idée soudaine d’aller voir cette pièce célèbre, même si ce n’était qu’à partir de l’entracte. Le temps était incertain, aussi avais-je prévu des vêtements de pluie, et, vers la scène finale à la prison de Denma-chō, une pluie froide, qui menaçait de se transformer en neige, se mit à tomber violemment.
Le tramway, peut-être à cause d’une panne, s’arrêta un moment, et la station fut envahie de parapluies et d’ombrelles des spectateurs sortant du théâtre. Je renonçai à monter et me dirigeai vers le pont Izumibashi. D’autres personnes, ayant la même idée, marchaient péniblement dans la boue et sous la pluie. À mes côtés, un jeune couple partageait un parapluie. L’homme, un employé apparemment, portait un petit enfant, tandis que la femme, en kimono de fête, relevait son ourlet et tenait le manche du parapluie avec effort.
«On n’a pas de chance avec l’Ichimuraza. Après avoir vu la pièce, rentrer ainsi, c’est décevant. Ha ha ha…» Quelques jeunes employés, sans doute en route pour le bain public, lancèrent un rire moqueur en direction du couple.
«C’est parce que tu n’as pas de patience», dit soudain la femme d’un ton sec. «On aurait dû attendre un peu plus longtemps à l’arrêt du tram.»
«Quoi ? C’est toi qui n’arrêtais pas de te plaindre.»
«C’est parce que tu as décidé qu’on ne pourrait pas monter dans le tram, même en attendant.» Elle se retourna : «On voit bien le tram derrière, non ?»
«Ce sont les phares d’une voiture.»
«Jusqu’à Izumibashi, il y a encore loin, si on marche si lentement, on va être trempés… Il vaudrait mieux retourner attendre à l’arrêt.»
«Bon, faisons ça alors.» Mais la femme, silencieuse, continuait à avancer.
À ce moment-là, je marchais dans la boue froide vers le pont Izumibashi, en même temps que ce couple. Je les vis monter dans un tramway en direction de Sudachō, puis, rassuré, je pris un autre tram.
Au Japon, où il pleut souvent, les parapluies sont devenus des objets artistiques. On les retrouve souvent dans la peinture, la poésie ou le théâtre, où ils contribuent à l’ambiance. Si «l’attente douloureuse près du kotatsu» exprime la mélancolie d’un intérieur, alors, sous la pluie fine d’une nuit, un couple partageant un parapluie incarne le charme japonais dans la rue.
Le couple sous le parapluie, sortant de l’Ichimuraza, n’exprimait que la désillusion après la fête, et moi-même, je n’avais jamais vécu d’échange amoureux sous un parapluie partagé.
J’avais entendu dans mon enfance, de la bouche de ma grand-mère, le proverbe raffiné «Dans la nuit, de loin, sous le parapluie», et elle m’avait raconté toutes sortes d’histoires étranges, teintant mon cœur d’enfant, encore vierge, de couleurs troubles. La peur du «parapluie partagé» fait partie de ces histoires qui me restent encore vaguement en mémoire.
Regardant le jardin de l’hôtel coloré par les iris battus par la pluie et les poissons rouges nageant joyeusement, comme le décor d’un conte, je me remémorai cette vieille histoire.
— Un colporteur nommé Tahe-e, par un soir froid de début de printemps, alors que le vent mordait la peau, marchait en périphérie d’une ville-château, peut-être Matsuyama, dans la province d’Iyo. Après une journée de commerce, il cherchait une auberge. Tahe-e, qui marchait plus vite que la moyenne, accéléra encore le pas, car il avait bien vendu ce jour-là, et la nuit tombait déjà.
Mais soudain, le ciel, jusque-là dégagé, se couvrit, et une grosse pluie se mit à tomber. Il distinguait les lumières du village où se trouvait l’auberge, et, peu impressionné par l’averse soudaine, il comptait s’y rendre d’un seul élan. Pourtant, sans comprendre pourquoi, ses jambes devinrent lourdes, comme si elles étaient entravées, et il ralentit. Intrigué, il resserra ses sandales, quand soudain, une belle femme apparut devant lui, tenant un parapluie. Elle lui proposa de faire route ensemble jusqu’au village, et, abrités sous le même parapluie, Tahe-e adapta son pas à celui, plus lent, de la femme, tout en l’écoutant raconter sa vie.
Mais, alors qu’il pensait suivre une route familière, les lumières du village disparurent, et ils se retrouvèrent à marcher dans un bois épais.
«Pris par la conversation, nous avons dû nous tromper de chemin», pensa Tahe-e. En regardant autour de lui, il s’aperçut que la femme avait disparu dans l’obscurité. Pris de peur, pensant avoir été dupé par une renarde, il voulut rebrousser chemin, mais, où qu’il aille, il ne retrouvait pas sa route. Épuisé et somnolent, il trébucha sur une racine et s’endormit là, sans plus rien savoir.
Au réveil, au chant du corbeau, le soleil brillait, la pluie de la veille semblait n’avoir été qu’un rêve, et ses vêtements étaient secs. Peut-être avait-il été dupé par un renard ou un blaireau, mais, puisqu’il n’avait rien, il se dit qu’au moins il avait économisé une nuit d’auberge. Il s’assit sur une racine pour fumer une pipe, puis, avant de repartir, vérifia son portefeuille et ouvrit sa caisse : l’argent était intact, mais tous les peignes et épingles à cheveux avaient disparu.
Parmi toutes les histoires que ma grand-mère m’a racontées, celle-ci n’était pas la plus intéressante, mais il me semble aujourd’hui tout à fait plausible qu’une renarde ait été attirée par des objets de parure comme des peignes ou des épingles.
Qu’elle ait attiré le colporteur dans la forêt pour lui voler ses marchandises rend l’histoire un peu trop simple, mais sans doute ma grand-mère, à la manière d’un censeur de la police, avait coupé les passages inappropriés pour les enfants. Même si elle prenait soin d’omettre les parties trop suggestives, elle ne se souciait guère de l’effet effrayant que pouvaient avoir ces contes sur le cœur d’un enfant.
杜若の蔭に金魚が動いてゐる。五月の雨は絶え間なく降つて居る。
私は帝國ホテルの廻廊の椅子に腰をおろして、玻璃越しに中庭を眺めてゐた。いろいろな刺戟から免れて心の閑かな時であつた。
玻璃, 頗梨 [はり] glass
私は下宿屋に於いても温泉に於いても、雨の降る日には屡々少年の頃、森田思軒の譯文で讀んだアーヴイングの小品「肥大紳士」を思ひ出したのであつたが、今日もそれを思ひ出した。
屡々 [しばしば]
雨の日の旅館の侘しさに屈して居る男が、隣室の泊り客の氣六ヶしい言語擧動に耳を留めてゝどんな客かと怪しんで、「肥大紳士」たるその客の正體を、出立の間際に見つけるといふ、筋立てのさして面白くもない小品たるに過ぎなかつたが、どういふものか、私の幼な心に懷しく印象された。……「鷄が糞矢の側に、雨にしよぼぬれて餌をあさつてゐる」のを、所在なく見下ろしてゐる男は、壁一重隣りの客が、主婦をとげとげしく叱りつける聲を聞きつける。……そこに何となしに、旅の雨の侘しさを、私は感じたのであつた。
糞矢 : かはや
眼を轉じると、午後の茶を飮んで居る人々、雜話に耽つてゐる人々、さま/″\の異國の男女が、あたりに見られたが、日頃こゝに泊り馴れて居る私は、さして物珍しくは感じなかつた。たとへ他國人を重な顧客としてゐるホテルであつても、東京の眞中に存在してゐるこのホテルは、私をして、波濤千里の異域に身を置いてゐるやうな白晝夢を夢見させる力を有つてゐなかつた。
私はやはり、生國の日本の宿屋に安らかに身を置いてゐるので、アーヴイング描寫の「鷄が雨にしよぼぬれて餌をあさつてゐる」淋しい雨の宿の光景も、それがアメリカの田舍の宿の侘しさを、私の心に傳へるのではなかつた。日本に飜譯化されて私の頭に映るのであつた。「半夜燈前十年事、一時和レ雨到二心頭一」といふ杜荀鶴の七言絶句も、われ/\にはよく思ひ出される含蓄の深い漢詩の一つであるが、この作者の心頭に浮んだ追懷は、陰鬱な色を帶びて居たのに違ひなかつた。「嶽色江聲暗結レ愁」と、追懷の背景を唄つてゐる。
杜荀鶴 : とじゆんかく
七言絶句 [しちごんぜっく] poem of 4 lines, each of 7 characters
陰鬱, 陰うつ [いんうつ] gloomy; melancholy
ところが、今私の眼前に降り濺いでゐるホテルの中庭の雨の音や、芝生や若葉の色には愁ひの影は添つてゐなかつた。そして、雨に和して私の心頭に浮ぶものは、取り留めのない切れ切れな、銷閑のよすがとすべき雜念に過ぎなかつた。
あれは、一昨年の一月であつたか。菊五郎と吉右衞門との二名優が、市村座で「四千兩」といふ御金藏破りの古ぼけた默阿彌物を演じた時であつた。私は、信州へ雪見に出掛けるつもりで、汽車の時間の都合で、東京に一泊したが、突然思ひついて評判の合同劇を、中幕過ぎから見る事にした。空模樣が怪しかつたので、私は雨具の用意をしてゐたのであつたが、大詰の傳馬町の牢屋が終る頃には、やがて雪にでもなりそうな冷たい雨が、可成り激しく降り出した。
電車は故障があつたのか、暫らく杜絶えて、停留所のあたりは、芝居歸りの客の雨傘や蝙蝠傘で埋まつた。私は乘車を斷念して、和泉橋の方に向つたが、同じ思ひでそちらへ向つて、歩み惱んで居るものも少なくなかつた。私の側には若夫婦が相合傘で通つて居た。勤め人らしい男は、小さな子を抱いてゐて、晴着を着裝つた女は、裾を端折つて傘の柄を苦しげに握つてゐた。
「市村座がかぶつたんだな。芝居を觀たつて、あんなざまをして歸るんぢや詰まらないな。ハハハ……。」しまひ風呂に入りに行くらしいお店の若い衆が二三人、その若夫婦の方へ冷笑をおくつた。
「あなたが堪へ情がないからいけないんですよ。」と、ふと女が嶮しい聲で云つた。「もう少し停留所で待つてればよかつたんです。」
「何だ。お前の方で愚圖々々云つてたぢやないか。」
「待つてゝも容易に電車に乘れないとあなたが極めてしまふからいけないの。」女はさう云つて後ろを顧みて、「電車はもう後ろの方に見えてるぢやありませんか。」
「あの燈火は自動車の燈火だよ。」
燈火 : あかり
「和泉橋までは、とても遠いんだから、こんなノロノロ歩いてちや、びしよ濡れになつちまふ。……元の停留所へ後戻りして待つてた方がいゝんです。」
「ぢや、さうしようか。」しかし、女の方は默つて、前の方へ足を進めてゐた。
私はその時、彼等と前後して寒雨泥濘を冒して和泉橋へ行つたのであつた。そして彼等相合傘の二人が、須田町方面行の電車へ乘るのを見屆けて、私は安心して他の電車に乘つた。
雨の多い日本では、雨傘がいろ/\に藝術化されて居る。繪にも唄にも芝居にも、この雨傘が屡々情景を助けてゐる事がある。「待つ身につらき置炬燵」が室内の人情本趣味をあらはしてゐるのなら、小雨降る夜の相合傘は、街上の日本趣味をあらはしてゐるのであつた。
置炬燵, [おきごたつ] portable brazier
「待つ身につらき置炬燵」cf 待つ身につらきの、それは恋ぞかし in たけくらべ by 樋口一葉
市村座歸りの相合傘のうちの若夫婦の口からは、歡樂の果ての幻滅の聲が聞かれるばかりであつたが、私自身にも、相合傘の蔭で睦言を取りかはした經驗なんか、無論なかつたのである。
「夜目遠目傘の中」なんていふ洒落れた諺を幼な耳に、祖母の口から聞かされた私は、いろ/\な奇怪な昔ばなしを、祖母によつて注ぎ込まれて、白紙のやうな幼な心を、早くも濁つた色で染められたのであつたが、「相合傘」の恐しさも、あの頃聞かされた話の一つとして、今なほ朧ろげに私の記憶に殘つてゐる。
夜目遠目 [よめとおめ] looking prettier when seen in the dark or at a distance
雨にうたれてゐる杜若や、嬉々として泳いでゐる金魚で色取られてゐるホテルの中庭を、物語の背景の樣に見ながら、私はその昔ばなしを思ひ浮べた。
――太兵衞と云ふ小間物の行商人が、春がまだ淺くつて、肌に觸れる風の寒い夕暮れに、伊豫の松山か何處かの城下町の町はづれを歩いてゐた。一日の商賣をすまして、これから宿を求めるつもりであつた。太兵衞は人並以上に足の早い男であつたが、今日の品物の賣れ方が不斷よりよかつた上に、あたりがもはや薄暗くなつて居たので、足に勢ひをつけて、飛ぶやうに道を歩いてゐた。
ところが、さつきまで晴れきつてゐた空が、俄かに曇つて、大粒な雨がバラ/\と降りだした。向ふに宿のある村の燈火が見えてゐるのであるし、太兵衞は俄雨くらゐには驚かないで、一足飛びで行き着くつもりで、さうなくつてさへ早かつた足に力を入れて踏み出したが、どうしたことか、不意に兩方の足に重い錘がついたやうで、歩みがのろくなつてしまつた。どうしたことかと不思議に思ひながら、鞋を締め直してゐると、そこへ目の前に、綺麗な女が雨傘を差して現れた。その女は向うの村に行くのだから道連れになつてくれと云つて、太兵衞に傘を差し掛けたので、太兵衞は承知して、相合傘で、女の身の上を聞きながら、女ののろい足に歩調を合してゐた。
ところがよく知つた一筋道を歩いてゐるつもりなのに、向ひの村の燈火がいつの間にか見えなくなつて、彼等は樹木の茂つた中を歩いてゐた。
「話に夢中になつて路を違へてしまつた。」太兵衞は氣がついて、あたりを見ると、女の影は暗闇の中に消えて、何も見えなかつた。さては、女狐にでもたぶらかされたのかと怖くなつて、今來た道を後戻りしようとしたが、何方へ行つても、見覺えた道へは出られなくつて、まご/\してゐるうちに、足は疲れて眠くもなつて、木の根に躓いて打倒れたまゝ、前後も知らず眠つてしまつた。
烏の聲に目を醒ますと、麗らかな日が照つてゐて昨夕の俄雨は夢であつたやうに、衣服も濡れてはゐなかつた。狐か狸にだまされたのかも知れないが、これつきりで、身體に何の障害もなければ、結局一晩の宿代が助つた譯だと思つて、木の根に腰を掛けて一服やつた。そして、立ち際に財布を調べて、荷箱をも開けて見たが、財布の中の金に異状はなかつたが、荷物の中の、櫛や簪叉はすつかりさらはれて、空つぽになつてゐた。――
身體
祖母から聞かされた昔ばなしのうちでは、この話はあんまり面白いものではなかつたが、狐でも女狐は、櫛簪などの裝飾品に目をつけたのが、さもありさうなことのやうに、今となつて思ひ出された。
櫛簪 : くしかうがい
森の中に小間物屋を引張り込んで姿を隱して、荷箱の中の商品を奪ふといふだけでは、話の筋の運びがあまり簡單で物足りないが、これは小供に聞かせては惡いところを、祖母は警視廳の檢閲掛見たいにカツトしたのであらう。昔話でも、小供のためにならない色つぽいところをカツトして聞かせたのは、用意周到であるやうだが、怪談によつて小さな心に受ける惡い印象については、少しも顧慮しなかつたのである。
底本:「正宗白鳥全集第十二卷」福武書店
1985(昭和60)年7月30日発行
底本の親本:「婦人倶楽部 第八巻第八号」講談社
1927(昭和2)年8月1日発行
初出:「婦人倶楽部 第八巻第八号」講談社
1927(昭和2)年8月1日発行
※底本は、物を数える際や地名などに用いる「ヶ」(区点番号5-86)を、大振りにつくっています。
※「いろいろ」と「いろ/\」の混在は、底本通りです。
入力:特定非営利活動法人はるかぜ
校正:山村信一郎
2013年11月18日作成
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