日本文化私観 -- mon regard sur la culture japonaise

坂口安吾 -- Sakaguchi Ango

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初出:「現代文学 第五巻第三号」

1942(昭和17)年2月28日発行

Gendaï Bungaku Vol.5 N°3

28 Février 1942

日本文化私観

一 「日本的」ということ

1 - Ce qui est “japonais”, la “japonité”

僕は日本の古代文化に就ついて殆んど知識を持っていない。ブルーノ・タウトが絶讃する桂離宮も見たことがなく、玉泉も大雅堂も竹田ちくでんも鉄斎も知らないのである。況いわんや、秦蔵六はたぞうろくだの竹源斎師など名前すら聞いたことがなく、第一、めったに旅行することがないので、祖国のあの町この村も、風俗も、山河も知らないのだ。タウトによれば日本に於ける最も俗悪な都市だという新潟市に僕は生れ、彼の蔑さげすみ嫌うところの上野から銀座への街、ネオン・サインを僕は愛す。茶の湯の方式など全然知らない代りには、猥みだりに酔い痴しれることをのみ知り、孤独の家居にいて、床の間などというものに一顧を与えたこともない。

Je ne connais pratiquement rien de la culture ancienne du Japon. Je n'ai jamais vu la Villa Katsura, que Bruno Taut* admire tant, et je ne connais ni Gyokusen, ni Taigadō, ni Chikuden, ni Tessai. Sans parler de Hatazōroku* ou de maître Chikugensai*, dont je n'ai même jamais entendu les noms. De plus, comme je voyage rarement, je ne connais ni les villes ni les villages de mon pays natal, ni leurs coutumes, ni leurs montagnes et rivières. Je suis né à Niigata, que Taut considère comme la ville la plus vulgaire du Japon, et j'aime les rues entre Ueno et Ginza, avec leurs enseignes au néon, qu'il méprise et déteste. Je ne connais absolument rien à la cérémonie du thé, mais je sais seulement me saouler comme un débauché, et je n'ai jamais jeté un regard au tokonoma (alcôve) quand je suis seul à la maison

* Bruno Taut, architecte allemand (1880-1938), a vécu en exil au Japon de 1933 à 1936. Il publie en 1933 ニッポン ヨーロッパ人の眼で見た, “le Japon vu par un Européen” et en 1934 un essai du même titre, 日本文化私観 , que l’essai de Ango.

* 秦蔵六 , Hatazōroku , famille de fondeurs de Kyoto

* Chikugensai, personne citée par Bruno Taut dans son propre essai 日本文化私観

大雅堂 : plus connu sous le nom de 池 大雅Ike No Taiga (1723-1776)

けれども、そのような僕の生活が、祖国の光輝ある古代文化の伝統を見失ったという理由で、貧困なものだとは考えていない(然し、ほかの理由で、貧困だという内省には悩まされているのだが――)。

Pourtant, je ne pense pas que ma vie se soit appauvrie en perdant de vue les traditions de la glorieuse culture ancienne de mon pays (et pourtant je suis tourmenté par l'introspection qui me dit que ma vie est pauvre, pour d'autres raisons ...).

タウトはある日、竹田の愛好家というさる日本の富豪の招待を受けた。客は十名余りであった。主人は女中の手をかりず、自分で倉庫と座敷の間を往復し、一幅いっぷくずつの掛物を持参して床の間へ吊し一同に披露して、又、別の掛物をとりに行く、名画が一同を楽しませることを自分の喜びとしているのである。終って、座を変え、茶の湯と、礼儀正しい食膳を供したという。こういう生活が「古代文化の伝統を見失わない」ために、内面的に豊富な生活だと言うに至っては内面なるものの目安が余り安直で滅茶苦茶な話だけれども、然し、無論、文化の伝統を見失った僕の方が(そのために)豊富である筈もない。

Un jour, Taut avait été invité par un riche Japonais (connu comme) amateur de Chikuden. Il y avait plus de dix invités. Le maître de maison allait et venait, sans l'aide de ses servantes, entre sa réserve et la pièce de réception, apportant un par un des rouleaux à suspendre, qu’il accrochait dans l'alcôve pour les présenter à tous, puis il allait chercher un autre rouleau, prenant plaisir à ce que ces chefs-d'œuvre ravissent tout le monde. Ensuite, dans une autre pièce, il leur offrit une cérémonie du thé suivie d’un repas d’une grande courtoisie. Prétendre que ce genre de vie est intérieurement riche parce qu'elle "ne perd pas les traditions de la culture classique" montre que les critères de ce qui est intérieur sont bien trop simplistes et absurdes, mais bien sûr, il est évident que moi qui ai perdu de vue les traditions culturelles ne suis pas plus riche pour autant.

いつかコクトオが、日本へ来たとき、日本人がどうして和服を着ないのだろうと言って、日本が母国の伝統を忘れ、欧米化に汲々きゅうきゅうたる有様を嘆いたのであった。成程、フランスという国は不思議な国である。戦争が始ると、先ずまっさきに避難したのはルーヴル博物館の陳列品と金塊で、巴里パリの保存のために祖国の運命を換えてしまった。彼等は伝統の遺産を受継いできたが、祖国の伝統を生むべきものが、又、彼等自身に外ならぬことを全然知らないようである。

Un jour, lorsque Cocteau vint au Japon, il se demanda pourquoi les Japonais ne portaient plus le kimono et il déplora le fait que le Japon ait oublié les traditions de leur patrie pour se précipiter avidement vers l'occidentalisation. La France est en effet un pays étrange. Lorsque la guerre éclata, les premières choses à être évacuées furent les collections du Musée du Louvre et les lingots d'or, et le destin de la nation fut sacrifié pour préserver Paris. Ils ont hérité des traditions, mais ils semblent ignorer complètement que ce sont eux-mêmes qui devraient perpétuer les traditions de leur pays.

伝統とは何か? 国民性とは何か? 日本人には必然の性格があって、どうしても和服を発明し、それを着なければならないような決定的な素因があるのだろうか。

Qu'est-ce que la tradition ? Qu'est-ce que le caractère national ? Les Japonais ont-ils une nature intrinsèque qui les pousse inévitablement à inventer le kimono et à le porter, comme s'il existait une cause déterminante à cela ?

講談を読むと、我々の祖先は甚だ復讐心が強く、乞食となり、草の根を分けて仇を探し廻っている。そのサムライが終ってからまだ七八十年しか経たないのに、これはもう、我々にとっては夢の中の物語である。今日の日本人は、凡およそ、あらゆる国民の中で、恐らく最も憎悪心の尠すくない国民の中の一つである。僕がまだ学生時代の話であるが、アテネ・フランセでロベール先生の歓迎会があり、テーブルには名札が置かれ席が定まっていて、どういうわけだか僕だけ外国人の間にはさまれ、真正面はコット先生であった。コット先生は菜食主義者だから、たった一人献立が別で、オートミルのようなものばかり食っている。僕は相手がなくて退屈だから、先生の食欲ばかり専もっぱら観察していたが、猛烈な速力で、一度匙さじをとりあげると口と皿の間を快速力で往復させ食べ終るまで下へ置かず、僕が肉を一きれ食ううちに、オートミルを一皿すすり込んでしまう。先生が胃弱になるのは尤もっともだと思った。テーブルスピーチが始った。コット先生が立上った。と、先生の声は沈痛なもので、突然、クレマンソーの追悼演説を始めたのである。クレマンソーは前大戦のフランスの首相、虎とよばれた決闘好きの政治家だが、丁度その日の新聞に彼の死去が報ぜられたのであった。コット先生はボルテール流のニヒリストで、無神論者であった。エレジヤの詩を最も愛し、好んでボルテールのエピグラムを学生に教え、又、自ら好んで誦よむ。だから先生が人の死に就ついて思想を通したものでない直接の感傷で語ろうなどとは、僕は夢にも思わなかった。僕は先生の演説が冗談だと思った。今に一度にひっくり返すユーモアが用意されているのだろうと考えたのだ。けれども先生の演説は、沈痛から悲痛になり、もはや冗談ではないことがハッキリ分ったのである。あんまり思いもよらないことだったので、僕は呆気あっけにとられ、思わず、笑いだしてしまった。――その時の先生の眼を僕は生涯忘れることができない。先生は、殺しても尚あきたりぬ血に飢えた憎悪を凝こらして、僕を睨にらんだのだ。

En lisant les vieux récits populaires, on découvre que nos ancêtres étaient profondément vindicatifs, devenant mendiants et parcourant les hautes herbes pour traquer leurs ennemis. Pourtant, alors qu’à peine soixante-dix ou quatre-vingts ans se sont écoulés depuis la fin de l'ère des samouraïs, cela nous semble déjà être des contes sortis d'un rêve. Aujourd'hui, les Japonais sont probablement, parmi tous les peuples, l'un des moins enclins à la haine. À l'époque où j'étais encore étudiant, il y avait eu une réception en l'honneur du Professeur Robert à l'Athénée Français; des cartons de placement étaient disposées sur la table et je me suis retrouvé assis entre deux étrangers et en face du Professeur Cotte. Étant végétarien, il avait un menu particulier, composé principalement de quelque chose ressemblant à du porridge. Comme je n'avais personne à qui parler et que je m'ennuyais, je n’avais rien d’autre à faire qu’à observer son appétit : il mangeait avec une rapidité impressionnante, sa cuillère faisant sans jamais s'arrêter des allers-retours frénétiques entre sa bouche et son assiette. Le temps que je mange un morceau de viande, il avait déjà avalé toute son assiette de porridge. Je me suis dit que ce n'était pas étonnant qu'il ait des problèmes d'estomac. Les discours ont commencé. Le Professeur Cotte s'est levé. D’une voix grave, il a soudain entamé un éloge funèbre de Clémenceau. Premier ministre français pendant la Grande Guerre, surnommé "le Tigre", Clémenceau était un politicien amateur de duels, et les journaux avaient, ce jour-là, annoncé sa mort. Le Professeur Cotte était un nihiliste voltairien, un athée. Il adorait les élégies et enseignait volontiers à ses étudiants les épigrammes de Voltaire qu'il récitait lui-même avec plaisir. Aussi, je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse parler de la mort avec une émotion directe, sans passer par ses idées philosophiques. J'ai d'abord cru que son discours était une plaisanterie, qu'il allait soudainement le retourner avec humour. Mais son discours est devenu de plus en plus grave, puis douloureux, et il était clair que ce n'était plus une blague. C'était tellement inattendu que, stupéfait, j'ai éclaté de rire. Je n'oublierai jamais le regard du Professeur Cotte à ce moment-là. Il m'a fixé avec une haine si intense, si avide de sang, qu'elle semblait insatiable, comme si même la mort ne pouvait l’assouvir.

*Joseph Cotte (1875-1949), professeur à l’Université Impériale de Tokyo, puis fondateur de l'Athénée français

このような眼は日本人には無いのである。僕は一度もこのような眼を日本人に見たことはなかった。その後も特に意識して注意したが、一度も出会ったことがない。つまり、このような憎悪が、日本人には無いのである。『三国志』に於ける憎悪、『チャタレイ夫人の恋人』に於ける憎悪、血に飢え、八ツ裂ざきにしても尚あき足りぬという憎しみは日本人には殆んどない。昨日の敵は今日の友という甘さが、むしろ日本人に共有の感情だ。凡およそ仇討にふさわしくない自分達であることを、恐らく多くの日本人が痛感しているに相違ない。長年月にわたって徹底的に憎み通すことすら不可能にちかく、せいぜい「食いつきそうな」眼付ぐらいが限界なのである。

Un tel regard n'existe pas chez les Japonais. Je n'ai jamais vu un tel regard chez un Japonais. J'y ai prêté par la suite une attention particulière mais ne l'ai jamais rencontré. En d'autres termes, ce genre de haine n'existe pas chez les Japonais. La haine dans “Les Trois Royaumes”, la haine dans “L'Amant de Lady Chatterley”, cette haine assoiffée de sang, qui, même si l'objet de la colère est mis en pièces, n’est pas apaisée, est presque absente chez les Japonais. Au contraire, il y a chez les Japonais une certaine douceur, où "l'ennemi d'hier est l'ami d'aujourd'hui". Beaucoup d'entre nous doivent ressentir profondément qu'ils ne sont pas faits pour la vengeance. Il leur est presque impossible de haïr profondément et durablement pendant de longues périodes, ils se limiteront tout au plus à des regards "prêts à mordre".

伝統とか、国民性とよばれるものにも、時として、このような欺瞞ぎまんが隠されている。凡そ自分の性情にうらはらな習慣や伝統を、恰あたかも生来の希願のように背負わなければならないのである。だから、昔日本に行われていたことが、昔行われていたために、日本本来のものだということは成立たない。外国に於て行われ、日本には行われていなかった習慣が、実は日本人に最もふさわしいことも有り得るし、日本に於て行われて、外国には行われなかった習慣が、実は外国人にふさわしいことも有り得るのだ。模倣ではなく、発見だ。ゲーテがシェクスピアの作品に暗示を受けて自分の傑作を書きあげたように、個性を尊重する芸術に於てすら、模倣から発見への過程は最も屡々しばしば行われる。インスピレーションは、多く模倣の精神から出発して、発見によって結実する。

Dans ce que l'on appelle la tradition ou le caractère national, il y a parfois de telles tromperies cachées. On se retrouve à assumer, comme des aspirations innées, des habitudes et des traditions qui vont à l'encontre de notre propre nature. Ainsi, le fait que quelque chose ait été pratiqué autrefois au Japon ne signifie pas que, pour cette simple raison, cela soit intrinsèquement japonais. Il est possible qu'une coutume pratiquée à l'étranger, mais pas au Japon, soit en réalité plus adaptée aux Japonais, tout comme une coutume pratiquée au Japon, mais pas à l'étranger, pourrait en réalité convenir davantage aux étrangers. Il ne s'agit pas d'imitation, mais d’invention. Tout comme Goethe a été inspiré par les œuvres de Shakespeare pour écrire ses propres chefs-d'œuvre, même dans l'art, qui respecte l'individualité, le processus qui va de l'imitation à l’invention est très fréquent. L'inspiration part souvent d'un esprit d'imitation et s'épanouit grâce à l’invention.

キモノとは何ぞや? 洋服との交流が千年ばかり遅かっただけだ。そうして、限られた手法以外に、新らたな発明を暗示する別の手法が与えられなかっただけである。日本人の貧弱な体躯が特にキモノを生みだしたのではない。日本人にはキモノのみが美しいわけでもない。外国の恰幅かっぷくのよい男達の和服姿が、我々よりも立派に見えるに極っている。

Qu'est-ce que le kimono ? Rien de plus qu'un vêtement dont l'échange avec le remplacement par les vêtements occidentaux a été retardé d'environ mille ans. Et c'est simplement parce qu'aucune autre méthode, en dehors de techniques limitées, n'a été offerte pour suggérer de nouvelles inventions. Ce n'est pas la constitution physique plutôt frêle des Japonais qui a spécialement donné naissance au kimono. Le kimono n'est pas non plus une chose qui n’est belle que pour les Japonais. Il est certain que des étrangers bien charpentés paraîtront en kimono plus imposants / beaux que nous.

小学生の頃、万代橋ばんだいばしという信濃川の河口にかかっている木橋がとりこわされて、川幅を半分に埋めたて鉄橋にするというので、長い期間、悲しい思いをしたことがあった。日本一の木橋がなくなり、川幅が狭くなって、自分の誇りがなくなることが、身を切られる切なさであったのだ。その不思議な悲しみ方が今では夢のような思い出だ。このような悲しみ方は、成人するにつれ、又、その物との交渉が成人につれて深まりながら、却かえって薄れる一方であった。そうして、今では、木橋が鉄橋に代り、川幅の狭められたことが、悲しくないばかりか、極めて当然だと考える。然し、このような変化は、僕のみではないだろう。多くの日本人は、故郷の古い姿が破壊されて、欧米風な建物が出現するたびに、悲しみよりも、むしろ喜びを感じる。新らしい交通機関も必要だし、エレベーターも必要だ。伝統の美だの日本本来の姿などというものよりも、より便利な生活が必要なのである。京都の寺や奈良の仏像が全滅しても困らないが、電車が動かなくては困るのだ。我々に大切なのは「生活の必要」だけで、古代文化が全滅しても、生活は亡びず、生活自体が亡びない限り、我々の独自性は健康なのである。なぜなら、我々自体の必要と、必要に応じた欲求を失わないからである。

Quand j'étais à l'école primaire, il y avait un pont en bois, le Bandai-bashi, qui enjambait l'embouchure de la rivière Shinano. La rivière ayant été remblayée sur la moitié de sa largeur, il a été démoli pour être remplacé par un pont en acier, et je ressentis alors, et pendant longtemps, une profonde tristesse. La disparition du plus long pont en bois du Japon et le rétrécissement de la rivière me firent perdre une part de ma fierté, et ressentir une douleur presque physique. Aujourd'hui, cette étrange tristesse me semble être un souvenir lointain, comme si je l’avais rêvé. Ce genre de tristesse s'est estompée à mesure que je grandissais et que mes interactions avec les choses devenaient plus profondes. Aujourd'hui, non seulement je ne suis plus triste que le pont en bois ait été remplacé par un pont en acier et que la rivière ait été rétrécie, mais je trouve cela tout à fait normal. Et ce changement ne concerne pas que moi. Beaucoup de Japonais, lorsque les anciens paysages de leur ville natale sont détruits et qu’apparaissent à leur place des bâtiments de style occidental, ressentent moins de tristesse que de joie. Nous avons besoin de nouveaux moyens de transport, nous avons besoin d'ascenseurs. Une vie plus pratique est plus nécessaire que la beauté traditionnelle ou l'authenticité japonaise. Même si les temples de Kyoto et les statues bouddhiques de Nara disparaissaient complètement, cela ne nous dérangerait pas autant que si les trains s'arrêtaient de fonctionner. Ce qui compte pour nous, c'est uniquement la “nécessité de la vie”. Même si la culture ancienne disparaissait, la vie continuerait, et tant que la vie elle-même ne disparaît pas, notre singularité reste intacte. Pourquoi ? Parce que nous ne perdons pas nos propres besoins ni les désirs qui en découlent.

タウトが東京で講演の時、聴衆の八九割は学生で、あとの一二割が建築家であったそうだ。東京のあらゆる建築専門家に案内状を発送して、尚そのような結果であった。ヨーロッパでは決してこのようなことは有り得ないそうだ。常に八九割が建築家で、一二割が都市の文化に関心を持つ市長とか町長という名誉職の人々であり、学生などの割りこむ余地はない筈だ、と言うのである。

Il paraît que, lors d’une conférence que Taut donna à Tokyo, 80 à 90 % du public était composé d'étudiants, et les 10 à 20 % restants étaient des architectes. Des invitations avaient été envoyées à tous les spécialistes en architecture de Tokyo, et pourtant, le résultat était celui-là. Il paraît qu’en Europe une telle situation serait impensable. Là-bas, 80 à 90 % du public serait constitué d'architectes, et les 10 à 20 % restants seraient des maires ou des conseillers municipaux s'intéressant à la culture urbaine. Il n'y aurait pas de place pour les étudiants.

僕は建築界のことに就ては不案内だが、例を文学にとって考えても、たとえばアンドレ・ジッドの講演が東京で行われたにしても、小説家の九割ぐらいは聴きに行きはしないだろう。そうして、矢張り、聴衆の八九割は学生で、おまけに、学生の三割ぐらいは、女学生かも知れないのだ。僕が仏教科の生徒の頃、フランスだのイギリスの仏教学者の講演会に行ってみると、坊主だらけの日本のくせに、聴衆の全部が学生だった。尤も坊主の卵なのだろう。

Je ne suis pas familier avec le monde de l'architecture, mais prenons l'exemple de la littérature : si André Gide lui-même donnait une conférence à Tokyo, il est probable qu’environ 90 % des romanciers n'iraient pas l'écouter. Là encore, 80 à 90 % du public serait composé d'étudiants, et en plus, peut-être, environ 30 % de ces étudiants seraient des étudiantes. Quand j'étais élève en études bouddhiques, j'ai assisté à des conférences de spécialistes français ou anglais du bouddhisme, et bien que le Japon soit plein de moines, le public était entièrement composé d'étudiants. Enfin, il s'agissait probablement de futurs moines.

日本の文化人が怠慢なのかも知れないが、西洋の文化人が「社交的に」勤勉なせいでもあるのだろう。社交的に勤勉なのは必ずしも勤勉ではなく、社交的に怠慢なのは必ずしも怠慢ではない。勤勉、怠慢はとにかくとして、日本の文化人はまったく困った代物しろものだ。桂離宮も見たことがなく、竹田も玉泉も鉄斎も知らず、茶の湯も知らない。小堀遠州などと言えば、建築家だか、造庭家だか、大名だか、茶人だか、もしかすると忍術使いの家元じゃなかったかね、などと言う奴がある。故郷の古い建築を叩き毀こわして、出来損いの洋式バラックをたてて、得々としている。そのくせ、タウトの講演も、アンドレ・ジッドの講演も聴きに行きはしないのである。そうして、ネオン・サインの陰を酔っ払ってよろめきまわり、電髪嬢を肴さかなにしてインチキ・ウイスキーを呷あおっている。呆れ果てた奴等である。

Les intellectuels (personnes de culture) japonais sont peut-être négligents, mais il est aussi possible que les intellectuels occidentaux soient "sociablement" assidus. Être assidu sociablement ne signifie pas nécessairement être véritablement assidu, tout comme être négligent socialement ne signifie pas nécessairement être véritablement négligent. Quoi qu'il en soit de l'assiduité ou de la négligence, les intellectuels japonais sont vraiment des cas désespérés. Ils n'ont jamais vu la villa impériale de Katsura, ne connaissent ni Chikuden, ni Gyokusen, ni Tessai, et ignorent tout de la cérémonie du thé. Si vous mentionnez Kobori Enshū, certains se demanderont s'il était architecte, paysagiste, daimyo, maître de thé, ou peut-être même chef de ninjas. Ils détruisent les anciens bâtiments de leur ville natale pour ériger des baraquements occidentaux mal conçus, et ils en sont fiers. Pourtant, ils n'iront pas écouter une conférence de Taut ni d'André Gide. À la place, ils se saoulent et titubent sous les enseignes au néon, sirotant du whisky de contrebande en compagnie de coiffeuses. Ce sont des gens vraiment désespérants.

日本本来の伝統に認識も持たないばかりか、その欧米の猿真似に至っては体たいをなさず、美の片鱗へんりんをとどめず、全然インチキそのものである。ゲーリー・クーパーは満員客止めの盛況だが、梅若万三郎は数える程しか客が来ない。かかる文化人というものは、貧困そのものではないか。

Non seulement ils n'ont aucune compréhension des traditions authentiquement japonaises, mais leurs singeries de l'Occident sont maladroites, elles n’en conservent même pas une once de beauté et sont totalement factices. Alors que Gary Cooper fait salle comble, Umewa Manzabūrō ne réunit qu'une poignée de spectateurs. De tels intellectuels ne sont-ils pas la pauvreté incarnée ?

然しながら、タウトが日本を発見し、その伝統の美を発見したことと、我々が日本の伝統を見失いながら、しかも現に日本人であることとの間には、タウトが全然思いもよらぬ距へだたりがあった。即ち、タウトは日本を発見しなければならなかったが、我々は日本を発見するまでもなく、現に日本人なのだ。我々は古代文化を見失っているかも知れぬが、日本を見失う筈はない。日本精神とは何ぞや、そういうことを我々自身が論じる必要はないのである。説明づけられた精神から日本が生れる筈もなく、又、日本精神というものが説明づけられる筈もない。日本人の生活が健康でありさえすれば、日本そのものが健康だ。彎曲わんきょくした短い足にズボンをはき、洋服をきて、チョコチョコ歩き、ダンスを踊り、畳をすてて、安物の椅子テーブルにふんぞり返って気取っている。それが欧米人の眼から見て滑稽千万であることと、我々自身がその便利に満足していることの間には、全然つながりが無いのである。彼等が我々を憐れみ笑う立場と、我々が生活しつつある立場には、根柢的に相違がある。我々の生活が正当な要求にもとづく限りは、彼等の憫笑びんしょうが甚だ浅薄でしかないのである。彎曲した短い足にズボンをはいてチョコチョコ歩くのが滑稽だから笑うというのは無理がないが、我々がそういう所にこだわりを持たず、もう少し高い所に目的を置いていたとしたら、笑う方が必ずしも利巧の筈はないではないか。

Cependant, il y a un écart que Taut n'aurait jamais pu imaginer entre sa découverte du Japon et de la beauté de ses traditions, et le fait que nous, tout en ayant perdu de vue les traditions japonaises, soyons encore et toujours japonais. En d'autres termes, Taut a dû découvrir le Japon, mais nous n'avons pas besoin de le découvrir, car nous sommes déjà japonais. Nous avons peut-être perdu de vue la culture ancienne, mais nous ne pouvons pas perdre de vue le Japon lui-même. Qu'est-ce que l'esprit japonais ? Nous n'avons pas besoin de le discuter nous-mêmes. Le Japon ne naît pas d'un esprit dont on aurait une explication, et l'esprit japonais n’a pas non plus à être expliqué. Tant que la vie des Japonais reste vigoureuse, le Japon lui-même est vigoureux. Nous portons des pantalons sur nos jambes courtes et arquées, nous nous habillons à l'occidentale, nous marchons à petits pas, allons au dancing, nous abandonnons les tatamis pour nous prélasser sur des chaises à des tables bon marché en prenant des airs importants. Il n'y a aucun lien entre le fait que cela paraisse ridicule aux Occidentaux et le fait que nous soyons pleinement satisfaits de ce confort. Le point de vue d'où ils nous regardent et rient de nous avec condescendance est fondamentalement différent de la position dans laquelle nous vivons. Tant que notre vie est fondée sur des besoins légitimes, leur rire compatissant n'est que superficialité. Il est compréhensible qu'ils rient de nos jambes courtes et arquées dans des pantalons, mais si nous ne nous attachons pas à ces détails et visons plus haut, ceux qui rient ne sont pas nécessairement les plus intelligents, n'est-ce pas ?

僕は先刻白状に及んだ通り、桂離宮も見たことがなく、雪舟も雪村も竹田も大雅堂も玉泉も鉄斎も知らず、狩野派も運慶も知らない。けれども、僕自身の「日本文化私観」を語ってみようと思うのだ。祖国の伝統を全然知らず、ネオン・サインとジャズぐらいしか知らない奴が、日本文化を語るとは不思議なことかも知れないが、すくなくとも、僕は日本を「発見」する必要だけはなかったのだ。

Comme je l'ai avoué plus tôt, je n'ai jamais vu la villa impériale de Katsura, je ne connais ni Sesshū, ni Sesson, ni Takeda, ni Taikadō, ni Gyokusen, ni Tessai, et je ne connais pas non plus l'école Kanō ou Unkei. Pourtant, je veux essayer d'exprimer mon propre “regard personnelle de la culture japonaise”. Il peut sembler étrange qu'un type qui ne connaît rien des traditions de son pays et ne connaît que les enseignes au néon et le jazz parle de la culture japonaise, mais au moins, je n'ai pas eu besoin de “découvrir” le Japon.

二 俗悪に就て(人間は人間を)

À propos de la vulgarité (Les êtres humains entre eux)

昭和十二年の初冬から翌年の初夏まで、僕は京都に住んでいた。京都へ行ってどうしようという目当もなく、書きかけの長篇小説と千枚の原稿用紙の外にはタオルや歯ブラシすら持たないといういでたちで、とにかく隠岐おき和一を訪ね、部屋でも探してもらって、孤独の中で小説を書きあげるつもりであった。まったく、思いだしてみると、孤独ということがただ一筋に、なつかしかったようである。

De l'hiver 1937 au début de l'été 1938, j'ai vécu à Kyoto. Je n'avais aucun projet précis en allant à Kyoto, et, à part un roman en cours d'écriture et mille feuilles de papier à manuscrit, je n'avais rien emporté, même pas une serviette ou une brosse à dents. Mon intention était simplement de rendre visite à Oki Waichi, de trouver une chambre et d'écrire mon roman dans la solitude. En y repensant, il semble que la solitude était la seule chose que je recherchais vraiment.

隠岐は僕に京都で何が見たいかということと、食物では何が好きかということを、最もさりげない世間話の中へ織込んで尋ねた。僕は東京でザックバランにつきあっていた友情だけしか期待していなかったのに、京都の隠岐は東京の隠岐ではなく、客人をもてなすために最も細心な注意を払う古都のぼんぼんに変っていた。僕は祇園ぎおんの舞妓まいこと猪いのししだとウッカリ答えてしまったのだが――まったくウッカリ答えたのである。なぜなら、出発の晩、京都行きの送別の意味で尾崎士郎に案内され始めて猪を食ったばかりで、もののハズミでウッカリ言ってしまったけれども、第一、猪の肉というものが手軽に入手出来ようなどとは考えていないせいでもあった。ところが、その翌日から毎晩毎晩猪に攻められ、おまけに、猪の味覚が全然僕の嗜好に当てはまるものではないことが、三日目ぐらいに決定的に分ったのである。けれども、我慢して食べなければならなかった。そうして、一方、舞妓の方は、京都へ着いたその当夜、さっそく花見小路のお茶屋に案内されて行ったのだが、そのころ、祇園に三十六人だか七人だかの舞妓がいるということだったが、酔眼朦朧もうろうたる眼前へ二十人ぐらいの舞妓達が次から次へと現れた時には、いささか天命と諦らめて観念の眼を閉じる気持になった程である。

Oki m'a demandé un jour, au cours d'une conversation ordinaire, ce que je souhaitais voir à Kyoto et quels étaient mes plats préférés. En venant voir Oki à Kyoto, je n'attendais rien de plus que l'amitié directe et sans façons que nous partagions à Tokyo, mais, à Kyoto, Oki n'était plus le même. Il s'était transformé en un jeune homme attentionné, typique de l'ancienne capitale, prenant grand soin de ses invités. J'ai répondu sans réfléchir que je voulais voir les maiko de Gion et manger du sanglier — c'était vraiment une réponse impulsive. La veille de mon départ, j'avais mangé pour la première fois du sanglier, invité par Ozaki Shirō pour une sorte de repas d'adieu avant mon voyage à Kyoto, et c'est pourquoi cette réponse m'était venue sans réfléchir. De plus, je ne pensais pas que la viande de sanglier serait si facile à trouver. Pourtant, à partir du lendemain, j'ai été assailli de sanglier chaque soir, et au bout de trois jours, il était clair que le goût du sanglier ne correspondait absolument pas à mes goûts. Mais je devais faire bonne figure et continuer d’en manger.

Quant aux maiko, on m’a emmené dès la première nuit de mon arrivée à Kyoto dans une maison de thé de Hanamikoji. Il y avait à cette époque trente-six ou trente-sept maiko à Gion, mais lorsque vingt d'entre elles sont apparues l'une après l'autre devant mes yeux ivres et troubles, je me suis dit que c'était mon destin et j'ai fermé les yeux, résigné.

*酔眼朦朧 [すいがんもうろう] one's eyes blurred from drinking; with drunken eyes

僕は舞妓の半分以上を見たわけだったが、これぐらい馬鹿らしい存在はめったにない。特別の教養を仕込まれているのかと思っていたら、そんなものは微塵みじんもなく、踊りも中途半端だし、ターキーとオリエの話ぐらいしか知らないのだ。それなら、愛玩用の無邪気な色気があるのかというとコマッチャクレているばかりで、清潔な色気などは全くなかった。元々、愛玩用につくりあげられた存在に極っているが、子供を条件にして子供の美徳がないのである。羞恥がなければ、子供はゼロだ。子供にして子供にあらざる以上、大小を兼ねた中間的な色っぽさが有るかというと、それもない。広東カントンに盲妹もうまいという芸者があるということだが、盲妹というのは、顔立の綺麗な女子を小さいうちに盲にして特別の教養、踊りや音楽などを仕込むのだそうである。支那人のやることは、あくどいが、徹底している。どうせ愛玩用として人工的につくりあげるつもりなら、これもよかろう。盲にするとは凝こった話だ。ちと、あくどいが、不思議な色気が、考えてみても、感じられる。舞妓は甚だ人工的な加工品に見えながら、人工の妙味がないのである。娘にして娘の羞恥がない以上、自然の妙味もないのである。

J'ai vu plus de la moitié des maiko, et je peux dire qu'il est rare de rencontrer quelque chose d'aussi absurde. Je croyais qu'elles avaient eu une éducation particulière, mais il n'y en avait pas la moindre trace. Leur danse était médiocre, et elles ne semblaient connaître que des sujets superficiels comme Turkey et Orie. Alors, peut-être avaient-elles un charme innocent, fait pour être admiré ? Mais elles n'étaient que prétentieuses, sans aucune trace de charme pur. Elles semblaient conçues pour être des objets de divertissement, mais elles avaient les défauts des enfants sans en avoir les vertus. Sans pudeur, un enfant n'est rien. Étant des enfants sans en être vraiment, peut-être avaient-elles un charme intermédiaire, à la fois enfantin et mature ? Mais non, elles n'avaient même pas cela. J'ai entendu dire qu'à Canton, il y a des geishas appelées mômai (filles aveugles) qui sont rendues aveugles dès leur plus jeune âge et reçoivent une éducation spéciale en danse et en musique. Les Chinois vont loin, parfois trop loin, mais au moins ils font les choses complètement. Si l'on veut créer artificiellement quelque chose pour le divertissement, cela pourrait être une méthode. Rendre quelqu'un aveugle, c'est une idée macabre, mais en y réfléchissant, on peut en ressentir un charme étrange. Les maiko, bien qu'elles semblent être des produits artificiels, manquent de la subtilité de l'artifice. Et puisqu'elles sont des jeunes filles sans la pudeur des jeunes filles, elles manquent aussi de la subtilité de la nature.

*微塵 [みじん] particle; atom; little piece

*中途半端 [ちゅうとはんぱ] half measures; unfinished; half-baked …

*こまっちゃくれる to be impudent, cheeky, sassy, precocious

僕達は五六名の舞妓を伴って東山ダンスホールへ行った。深夜の十二時に近い時刻であった。舞妓の一人が、そこのダンサーに好きなのがいるのだそうで、その人と踊りたいと言いだしたからだ。ダンスホールは東山の中腹にあって、人里を離れ、東京の踊り場よりは遥はるかに綺麗だ。満員の盛況だったが、このとき僕が驚いたのは、座敷でベチャクチャ喋しゃべっていたり踊っていたりしたのでは一向に見栄みばえのしなかった舞妓達が、ダンスホールの群集にまじると、群を圧し、堂々と光彩を放って目立つのである。つまり、舞妓の独特のキモノ、だらりの帯が、洋服の男を圧し、夜会服の踊り子を圧し、西洋人もてんで見栄えがしなくなる。成程、伝統あるものには独自の威力があるものだ、と、いささか感服したのであった。

Nous sommes allés au dance hall de Higashiyama avec cinq ou six maiko. Il était presque minuit. L'une des maiko connaissait là-bas un danseur qu'elle aimait bien, et elle voulait danser avec lui. Le dance hall était situé à mi-pente du Mont Higashiyama, loin des zones habitées, et il était bien plus élégant que les salles de danse de Tokyo. C'était bondé, mais ce qui m'a surpris, c'est que les maiko, qui semblaient si ordinaires et sans éclat lorsqu'elles bavardaient ou dansaient dans les salons, devenaient soudainement magnifiques et attiraient tous les regards lorsqu'elles se mêlaient à la foule du dance hall. Leur kimono unique, avec leur obi traînant, dominait les hommes en costume occidental et les danseuses en tenue de soirée, au point que même les Occidentaux paraissaient fades en comparaison. J'ai été quelque peu impressionné : décidément, les traditions ont une puissance unique.

*綺麗 [きれい] pretty; lovely; beautiful

*見栄え [みばえ] looking nice; being attractive

同じことは、相撲すもうを見るたびに、いつも感じた。呼出よびだしにつづいて行司の名乗り、それから力士が一礼しあって、四股しこをふみ、水をつけ、塩を悠々とまきちらして、仕切りにかかる。仕切り直して、やや暫く睨み合い、悠々と塩をつかんでくるのである。土俵の上の力士達は国技館を圧倒している。数万の見物人も、国技館の大建築も、土俵の上の力士達に比べれば、余りに小さく貧弱である。

C’est aussi ce que je ressens chaque fois que je regarde un combat de sumo. Après l'appel des noms par l'annonceur, les arbitres se présentent, puis les lutteurs s'inclinent l'un devant l'autre, frappent le sol avec leurs pieds, prennent de l'eau, répandent du sel avec calme, et se préparent au combat. Ils se repositionnent, se fixent un moment du regard, puis saisissent à nouveau du sel avec une lenteur majestueuse. Les lutteurs sur le dohyō dominent complètement le stade. Comparés à eux, les dizaines de milliers de spectateurs et l'immense architecture du stade semblent minuscules et insignifiants.

*四股 [しこ] wrestler's ceremonial leg raising and stomping

これを野球に比べてみると、二つの相違がハッキリする。なんというグランドの広さであろうか。九人の選手がグランドの広さに圧倒され、追いまくられ、数万の観衆に比べて気の毒なほど無力に見える。グランドの広さに比べると、選手を草苅人夫に見立ててもいいぐらい貧弱に見え、プレーをしているのではなく、息せききって追いまくられた感じである。いつかベーブ・ルースの一行を見た時には、流石さすがに違った感じであった。板についたスタンド・プレーは場を圧し、グランドの広さが目立たないのである。グランドを圧倒しきれなくとも、グランドと対等ではあった。

Si l'on compare cela au baseball, deux différences sautent aux yeux. Que le terrain est immense ! Les neuf joueurs semblent écrasés par la taille du terrain, poursuivis par son immensité, et paraissent pitoyablement impuissants face aux dizaines de milliers de spectateurs. Par rapport à l’immensité du terrain, les joueurs pourraient presque être comparés à des ouvriers fauchant de l'herbe, ils donnent l'impression non pas de jouer, mais plutôt de courir à perdre haleine. Quand j'ai vu un jour l'équipe de Babe Ruth, c'était une sensation différente. Leur jeu sûr et maîtrisé dominait le terrain, et la taille du stade ne se faisait plus remarquer. Même s'ils ne dominaient pas complètement le terrain, ils étaient au moins à égalité avec lui.

別に身体のせいではない。力士といえども大男ばかりではないのだ。又、必ずしも、技術のせいでもないだろう。いわば、伝統の貫禄かんろくだ。それあるがために、土俵を圧し、国技館の大建築を圧し、数万の観衆を圧している。然しながら、伝統の貫禄だけでは、永遠の生命を維持することはできないのだ。舞妓のキモノがダンスホールを圧倒し、力士の儀礼が国技館を圧倒しても、伝統の貫禄だけで、舞妓や力士が永遠の生命を維持するわけにはゆかない。貫禄を維持するだけの実質がなければ、やがては亡びる外に仕方がない。問題は、伝統や貫禄ではなく、実質だ。

Ce n'est pas une question de physique. Les lutteurs de sumo ne sont pas tous des géants. Ce n'est pas non plus une question de technique, du moins pas entièrement. C'est plutôt une question de prestige de la tradition. Grâce à elle, ils dominent le dohyō, l'immense architecture du Kokugikan et ses dizaines de milliers de spectateurs. Cependant, le prestige traditionnel seul ne peut pas maintenir éternellement en vie. Même si le kimono des maiko domine le dance hall et que les rituels des lutteurs de sumo dominent le stade, ce prestige de la tradition ne suffit pas à assurer une existence éternelle aux maiko ou aux lutteurs. S'il n'y a pas de substance réelle pour soutenir ce prestige, ils finiront par disparaître. Le problème n'est pas la tradition ou le prestige, mais la substance.

*貫禄, 貫録 [かんろく] presence; dignity

*国技館 [こくぎかん] Kokugikan Arena (Tokyo)

伏見に部屋を見つけるまで、隠岐の別宅に三週間ぐらい泊っていたが、隠岐の別宅は嵯峨さがにあって、京都の空は晴れていても、愛宕山あたごやまが雪をよび、このあたりでは毎日雪がちらつくのだった。隠岐の別宅から三十間ぐらいの所に、不思議な神社があった。車折クルマザキ神社というのだが、清原のなにがしという多分学者らしい人を祀っているくせに、非常に露骨な金儲けの神様なのである。社殿の前に柵をめぐらした場所があって、この中に円みを帯びた数万の小石が山を成している。自分の欲しい金額と姓名生年月日などを小石に書いて、ここへ納め、願をかけるのだそうである。五万円というものもあるし、三十円ぐらいの悲しいような石もあって、稀には、月給がいくらボーナスがいくら昇給するようにと詳細に数字を書いた石もあった。節分の夜、燃え残った神火トンドの明りで、この石を手に執とりあげて一つ一つ読んでいたが、旅先の、それも天下に定まる家もなく、一管のペンに一生を托してともすれば崩れがちな自信と戦っている身には、気持のいい石ではなかった。

Avant de trouver une chambre à Fushimi, j'ai passé environ trois semaines dans la maison de campagne d'Oki. Cette maison était située à Saga, et même lorsque le ciel de Kyoto était dégagé, le mont Atago attirait la neige, et chaque jour, des flocons tombaient sur cette région. À environ trente ken (environ 50 mètres) de la résidence d'Oki, il y avait un sanctuaire étrange. Il s'appelait le sanctuaire Kurumazaki et était dédié à un certain Kiyohara, probablement un érudit, mais c'était aussi un dieu très explicite de l'argent. Devant le hall principal, il y avait un enclos entouré d'une clôture, où des dizaines de milliers de petits galets arrondis formaient une montagne. On écrivait sur ces galets le montant d'argent que l'on souhaitait, ainsi que son nom, sa date de naissance, et on les déposait là pour faire un vœu. Certains galets portaient des sommes comme 50 000 yens, tandis que d'autres, plus modestes, ne demandaient que 30 yens. Parfois, on trouvait même des galets avec des chiffres détaillés, comme le montant du salaire mensuel ou de la prime souhaitée. La nuit de Setsubun, à la lumière des restes du feu sacré, j'ai pris ces galets un par un et les ai lus. Pour quelqu'un comme moi, en voyage, sans foyer fixe, confiant sa vie à un stylo et luttant avec une confiance en soi fragile, ces galets n'étaient pas réconfortants.

*節分 [せつぶん] setsubun (last day of winter in the traditional Japanese calendar (usu. February 3 or 4) on which a bean scattering ceremony is held

牧野信一は奇妙な人で、神社仏閣の前を素通りすることの出来ない人であった。必ず恭々うやうやしく拝礼し、ジャランジャランと大きな鈴をならす綱がぶらさがっていれば、それを鳴らし、お賽銭さいせんをあげて、暫く瞑目最敬礼する。お寺が何宗であろうと変りはない。非常なはにかみ屋で、人前で目立つような些少さしょうの行為も最もやりたがらぬ人だったのに、これだけは例外で、どうにも、やむを得ないという風だった。いつか息子の英雄君をつれて散歩のついで僕の所へ立寄って三人で池上本門寺いけがみほんもんじへ行くと、英雄君をうながして本堂の前へすすみ、お賽銭をあげさせて親子二人恭々しく拝礼していたが、得体えたいの知れぬ悲願を血につなごうとしているようで、痛々しかった。

Makino Shin'ichi était une personne étrange. Il ne pouvait jamais passer devant un sanctuaire ou un temple sans s'arrêter. Il saluait toujours respectueusement, faisait sonner les grosses cloches si elles étaient suspendues, faisait offrande d’une pièce de monnaie et restait un moment en silence, les yeux fermés, dans une profonde révérence. Peu importe à quelle secte appartenait le temple. Bien qu'il fût très timide et détestât attirer l'attention en public, il faisait là une exception. Un jour, alors qu'il se promenait avec son fils Hideo, ils sont passés me voir et nous sommes allés ensemble au temple Ikegami Honmon-ji. Il a encouragé Hideo à avancer devant le hall principal, à offrir une pièce de monnaie, et tous deux ont salué respectueusement. On aurait dit qu'ils essayaient de lier une sorte de vœu désespéré et mystérieux à leur sang, et c'était douloureux à voir.

節分の火にてらして読んだあの石この石。もとより、そのような感傷や感動が深いものである筈はなく、又、激しいものである筈もない。けれども、今も、ありありと覚えている。そうして、毎日竹藪たけやぶに雪の降る日々、嵯峨や嵐山の寺々をめぐり、清滝の奥や小倉山おぐらやまの墓地の奥まで当あてもなく踏みめぐったが、天龍寺も大覚寺も何か空虚な冷めたさをむしろ不快に思ったばかりで、一向に記憶に残らぬ。

Les cailloux que j'ai lus à la lumière du feu de Setsubun. Bien sûr, ces sentiments et ces émotions n'étaient pas profonds, ni intenses. Pourtant, je m'en souviens encore clairement. Et chaque jour, alors que la neige tombait sur les bosquets de bambous, j'ai erré sans but parmi les temples de Saga et d'Arashiyama, jusqu'aux profondeurs de Kiyotaki et aux cimetières cachés du mont Ogura. Mais le temple Tenryū-ji et le temple Daikaku-ji ne m'ont laissé qu'une impression de vide et de froideur, presque désagréable, et je n'en ai gardé aucune trace en mémoire.

車折神社の真裏に嵐山劇場という名前だけは確かなものだが、ひどくうらぶれた小屋があった。劇場のまわりは畑で、家がポツポツ点在するばかり。劇場前の暮方の街道をカラの牛車に酔っ払った百姓がねむり、牛が勝手に歩いて通る。僕が京都へつき、隠岐の別宅を探して自動車の運転手と二人でキョロキョロ歩いていると、電柱に嵐山劇場のビラがブラ下り、猫遊軒猫八とあって、贋物にせものだったら米五十俵進呈する、とある。勿論、贋の筈はない。東京の猫八は「江戸や」猫八だからである。

Juste derrière le sanctuaire Kurumazaki, il y avait une cabane délabrée dont le seul élément certain était le nom : théâtre Arashiyama. Il n'y avait autour que des champs et quelques maisons dispersées. Le soir, devant le théâtre, un paysan ivre dormait dans une charrette à bœufs vide, tandis que le bœuf marchait tout seul. Quand je suis arrivé à Kyoto et que je cherchais avec un chauffeur de taxi la maison d'Oki, nous avons vu une affiche du théâtre Arashiyama accrochée à un poteau électrique. Elle annonçait une représentation de Byôyûken Nekohachi, avec une promesse : "Si c'est une contrefaçon, nous offrirons 50 sacs de riz." Bien sûr, ce n'était pas une contrefaçon. Le Nekohachi de Tokyo était le véritable "Edo" Nekohachi.

言うまでもなく、猫遊軒猫八を僕はさっそく見物に行った。面白かった。猫遊軒猫八は実に腕力の強そうな人相の悪い大男で、物真似ばかりでなく一切の芸を知らないのである。和服の女が突然キモノを尻までまくりあげる踊りなど色々とあって、一番おしまいに猫八が現れる。現れたところは堂々たるもの、立派な裃かみしもをつけ、テーブルには豪華な幕をかけて、雲月の幕にもひけをとらない。そうして、喧嘩けんかしたい奴は遠慮なく来てくれという意味らしい不思議な微笑で見物人を見渡しながら、汝等よく見物に来てくれた、面白かったであろう。又、明晩も一そう沢山の知りあいを連れて見においで、という意味のことを喋って、終りとなるのである。何がためにテーブルに堂々たる幕をかけ、裃をつけて現れたのか。真にユニックな芸人であった。

Il va sans dire que je suis allé voir Byôyûken Nekohachi dès que possible. C'était fascinant. Byôyûken Nekohachi était un homme imposant, à l'apparence intimidante et semblant doté d'une grande force physique, mais il ne connaissait aucun art en dehors de l'imitation. Il y avait toutes sortes de numéros, comme une femme en kimono qui soudain relevait son vêtement jusqu'aux hanches pour danser, avant qu’enfin, Nekohachi apparaisse. Son entrée était majestueuse : il portait un magnifique kamishimo, et la table était recouverte d'un rideau somptueux, rivalisant même avec les rideaux de nuages et de lune du décor. Avec un sourire énigmatique qui semblait dire : "Si quelqu'un veut se battre, qu'il n'hésite pas à venir", il parcourait l'audience du regard. Puis il disait quelque chose comme : "Vous êtes venus nombreux, j'espère que vous vous êtes amusés. Revenez demain soir avec encore plus d'amis." Et c'était la fin. Pourquoi avait-il besoin d'un rideau majestueux sur la table et d'un kamishimo pour apparaître ? C'était vraiment un artiste unique.

*汝等 [わいら,なむたち] (arch,derog) ye; you (usu. plural)

旅芸人の群は大概一日、長くて三日の興行であった。そうして、それらの旅芸人は猫八のように喧嘩の好きなものばかりではなかった。むしろ猫八が例外だった。僕は変るたびに見物し、甚しきは同じ物を二度も三度も見にでかけたが、中には福井県の山中の農夫たちが、冬だけ一座を組織して巡業しているのもあり、漫才もやれば芝居も手品もやり、揃いも揃って言語道断に芸が下手へたで、座頭ざがしららしい唯一の老練な中老人がそれをひどく気にしながら、然し、心底から一座の人々をいたわる様子が痛々しいような一行もあった。十八ぐらいの綺麗な娘が一人いて、それで客をひく以外には手段がない。昼はこの娘にたった一人の附添をつけて人家よりも畑の多い道をねり歩き、漫才に芝居に踊りに、むやみに娘を舞台に上げたが、これが、又、芸が未熟で、益々もって痛々しい。僕はその翌日も見物にでかけたが、二日目は十五六名しか観衆がなく、三日目の興行を切上げて、次の町へ行ってしまった。その深夜、うどんを食いに劇場の裏を通ったら、木戸が開け放されていて、荷物を大八車につんでおり、座頭が路上でメザシを焼いていた。

Les troupes d'artistes itinérants ne restaient généralement qu'un jour, pas plus de trois. Et ces artistes n'étaient pas tous des amateurs de bagarres comme Nekohachi. En fait, Nekohachi était plutôt une exception. J'allais les voir à chaque fois qu'ils changeaient de programme, et parfois je retournais deux ou trois fois voir le même spectacle. Parmi ces artistes, il y avait des agriculteurs des montagnes de la préfecture de Fukui qui formaient une troupe uniquement en hiver et partaient en tournée. Ils faisaient du manzai, du théâtre, de la magie, et ils étaient sans exception désespérément mauvais. Le chef de la troupe, un homme d'âge mûr visiblement expérimenté, semblait profondément gêné par cela, mais il prenait soin de sa troupe avec une sollicitude touchante. Il y avait une jolie fille d'environ dix-huit ans, et c'était leur seul moyen d'attirer le public. Le jour, ils la faisaient marcher sur les chemins, entourée d'un seul accompagnateur, dans des zones plus rurales qu'urbaines, et le soir ils la faisaient monter sur scène pour du manzai, du théâtre et de la danse, mais elle aussi était maladroite, ce qui rendait le spectacle encore plus pénible à regarder. Je suis retourné voir leur spectacle le lendemain, mais il n'y avait qu'une quinzaine de spectateurs, et le troisième jour, ils ont annulé leur représentation et sont partis pour la ville suivante. Cette nuit-là, en passant derrière le théâtre pour aller manger des udon, j'ai vu la porte grande ouverte, les bagages chargés sur une charrette, et le chef de la troupe en train de griller des sardines sur le chemin.

*喧嘩 [けんか] quarrel; argument

*座頭 [ざがしら] leader of a troupe

嵐山の渡月橋とげつきょうを渡ると、茶店がズラリと立ち並び、春が人の出盛りだけれども、遊覧バスがここで中食をとることになっているので、とにかく冬も細々と営業している。或る晩、隠岐と二人で散歩のついで、ここで酒をのもうと思って、一軒一軒廻ったが、どこも灯がなく、人の気配もない。ようやく、最後に、一軒みつけた。冬の夜、まぎれ込んでくる客なぞは金輪際ないのだそうだ。四十ぐらいの温和なおかみさんと十九の女中がいて、火がないからというので、家族の居間で一つ火鉢にあたりながら酒をのんだが、女中が曲馬団の踊り子あがりで、突然、嵐山劇場のことを喋りはじめた。嵐山劇場は常に客席の便所に小便が溢れ、臭気芬々たるものがあるのである。我々は用をたすに先立って、被害の最少の位置を選定するに一苦労しなければならない。小便の海を渉わたり歩いて小便壺まで辿たどりつかねばならぬような時もあった。客席の便所があのようでは、楽屋の汚なさが思いやられる。どんなに汚いだろうかしら、と、女中は突然口走ったが、そこには激しい実感があった。無邪気な娘であった。曲馬団で一番つらかったのは、冬になると、醤油しょうゆを飲まなければならなかったことだそうだ。醤油を飲むと身体が暖まるのだという。それで、裸体で舞台へ出るには、必ず醤油を飲まされる。これには降参したそうである。

En traversant le pont Togetsu à Arashiyama, on trouve une série de maisons de thé alignées. Bien que le printemps soit la saison où les gens affluent, les bus touristiques s'arrêtent ici pour le déjeuner, donc les maisons de thé continuent tant bien que mal à fonctionner en hiver. Un soir, alors que je me promenais avec Oki, nous avons décidé de boire un verre et avons fait le tour des maisons de thé, une par une. Partout, les lumières étaient éteintes, il n'y avait aucun signe de vie. Finalement, nous en avons trouvé une ouverte, la dernière. La propriétaire, une femme douce d'une quarantaine d'années, nous a dit qu'en hiver, ils n'avaient pratiquement jamais de clients. Il y avait aussi une servante de dix-neuf ans. Comme il n'y avait pas de feu, nous avons bu autour d'un brasero dans la salle familiale. La servante, qui avait été danseuse dans un cirque ambulant, s'est soudain mise à parler du théâtre Arashiyama. Les toilettes du public y étaient toujours inondées d'urine, dégageant une odeur nauséabonde. Avant de faire ses besoins, on devait chercher l'endroit le moins affecté, et parfois, on devait traverser une mer d'urine pour atteindre la cuvette. Si les toilettes du public étaient dans cet état, on pouvait imaginer à quel point les coulisses étaient sales. "À quel point c'était sale !" a-t-elle soudain laissé échapper, avec une vive émotion. C'était une fille innocente. La chose la plus difficile dans le cirque, dit-elle, c'était qu'en hiver, ils devaient boire du shôyu (sauce soja). Boire du shôyu réchauffait le corps, alors avant de monter sur scène en tenue légère, ils étaient obligés d'en boire. Elle avait fini, dit-elle, par abandonner à cause de cela.

僕は嵯峨では昼は専ら小説を書いた。夜になると、大概、嵐山劇場へ通った。京都の街も、神社仏閣も、名所旧蹟も、一向に心をそそらなかった。嵐山劇場の小便くさい観覧席で、百名足らずの寒々とした見物人と、くだらぬ駄洒落だじゃれに欠伸あくびまじりで笑っているのが、それで充分であったのである。

À Saga, je passais mes journées à écrire mes romans. La nuit, j'allais généralement au théâtre Arashiyama. Les rues de Kyoto, les sanctuaires, les temples, les sites historiques, rien de tout cela ne m'attirait. Dans les sièges malodorants du théâtre Arashiyama, entouré d'une centaine de spectateurs frigorifiés, riant à des jeux de mots stupides entrecoupés de bâillements, je me sentais parfaitement à l'aise.

*駄洒落 [だじゃれ] poor joke; corny joke

そういう僕に隠岐がいささか手を焼いて、ひとつ、おどかしてやろうという気持になったらしい。無理に僕をひっぱりだして(その日も雪が降っていた)汽車に乗り、保津川をさかのぼり、丹波の亀岡という所へ行った。昔の亀山のことで、明智光秀の居城のあった所である。その城跡に、大本教おおもときょうの豪壮な本部があったのだ。不敬罪に問われ、ダイナマイトで爆破された直後であった。僕達は、それを見物にでかけたのである。

Oki, un peu excédé par mon attitude, a semblé décider de me secouer un peu. Il m'a traîné de force (il neigeait ce jour-là) dans un train qui remontait la rivière Hozu jusqu'à Kameoka, dans la région de Tanba. C'était l'ancien château de Kameyama, où Akechi Mitsuhide avait résidé. Sur les ruines du château se trouvait le siège grandiose de la secte Ōmoto. Il venait juste d'être dynamité après que la secte ait été accusée du crime de lèse-majesté. Nous étions allés voir cela.

*明智光秀 [あけちみつひで] Akechi Mitsuhide (1528-1582.7.2)

*大本教 [おおもときょう] sect founded in 1892 as an offshoot of Shinto

城跡は丘に壕ほりをめぐらし、上から下まで、空壕の中も、一面に、爆破した瓦が累々と崩れ重っている。茫々たる廃墟で一木一草をとどめず、さまよう犬の影すらもない。四周に板囲いをして、おまけに鉄条網のようなものを張りめぐらし、離れた所に見張所もあったが、唯このために丹波路遥々はるばる(でもないが)汽車に揺られて来たのだから、豈あに目的を達せずんばあるべからずと、鉄条網を乗り越えて、王仁三郎の夢の跡へ踏みこんだ。頂上に立つと、亀岡の町と、丹波の山々にかこまれた小さな平野が一望に見える。雪が激しくなり、廃墟の瓦につもりはじめていた。目星めぼしいものは爆破の前に没収されて影をとどめず、ただ、頂上の瓦には成程金線の模様のはいった瓦があったり、酒樽ぐらいの石像の首が石段の上にころがっていたり、王仁三郎に奉仕した三十何人かの妾達がいたと思われる中腹の夥おびただしい小部屋のあたりに、中庭の若干の風景が残り、そこにも、いくつかの石像が潰れていた。とにかく、こくめいの上にもこくめいに叩き潰されている。

Les ruines du château sur la colline sont entourées de fossés, et partout, de haut en bas jusque dans les fossés vides, des tuiles éclatées s'amoncellent en désordre. Dans cet immense désert de ruines, pas un arbre, pas une herbe ne subsiste, pas même l'ombre d'un chien errant. Des palissades de planches entourent le site, renforcées par quelque chose qui ressemble à du fil de fer barbelé, et il y a un poste de garde plus loin. Mais c'est précisément pour cela que nous étions venus, secoués par le train depuis la lointaine route de Tanba (enfin, pas si lointaine que ça). Ne pouvant abandonner sans atteindre notre but, on a franchi les barbelés et pénétré dans les vestiges du rêve de Ōnisaburō. Debout au sommet, on a une vue panoramique sur la ville de Kameoka et la petite plaine entourée des montagnes de Tanba. La neige s'intensifie et commence à recouvrir les tuiles des ruines. Les objets remarquables ont été confisqués avant l'explosion et n'ont laissé aucune trace, mais au sommet, il y a bien des tuiles avec des motifs de fils d'or, et une tête de statue de pierre de la taille d'un tonneau de saké gît sur les marches de pierre. À mi-pente, où l'on pense que les trente et quelques concubines de Ōnisaburō vivaient, il reste quelques vestiges de paysages dans la cour intérieure, ainsi que plusieurs statues de pierre brisées. En tout cas, tout a été réduit en poussière avec une minutie extrême, voire excessive.

*出口 王仁三郎Deguchi Ōnisaburō, leader of the Ōmoto sect

*夥しい [おびただしい]large number; innumerable

再び鉄条網を乗り越えて、壕に沿うて街道を歩き、街のとば口の茶屋へ這入はいって、保津川という清流の名にふさわしからぬ地酒をのんだが、そこへ一人の馬方が現れ、馬をつないで、これも亦また保津川をのみはじめた。馬方は仕事帰りに諸方で紙屑を買って帰る途中で、紙屑の儲けなど酒一本にも当らんわい、やくたいもないこっちゃ、などとボヤきながら、何本となく平げている、何か僕達に話しかけたいという風でいて、それが甚だ怖しくもあるという様子である。そのうちに酩酊に及んで、話しかけてきたのであったが、旦那方は東京から御出張どすか、と言う。いかにも、そうだ、と答えると、感に堪えて、五六ぺんぐらい御辞儀をしながら唸うなっている。話すうちに分ったのだが、僕達を特に密令を帯びて出張した刑事だと思ったのである。隠岐は筒袖の外套がいとうに鳥打帽子、商家の放蕩ほうとう若旦那といういでたちであるし、僕はドテラの着流しにステッキをふりまわし、雪が降るのに外套も着ていない。異様な二人づれが禁制の地域から鉄条網を乗り越えて悠々現れるのを見たものだから、怖い物見たさで、跡をつけて来たのであった。こう言われてみると、成程、見張の人まで、僕達に遠慮していた。僕達は一時間ぐらい廃墟をうろついていたが、見張の人は番所の前を掃はいたりしながら、僕達がそっちを向くと、慌てて振向いて、見ないふりをしていたのである。僕達は刑事になりすまして、大本教の潜伏信者の様子などを訊ねてみたが、馬方は泥酔しながらも俄にわかに顔色蒼然となり、忽ち言葉も吃どもりはじめて、多少は知らないこともないけれども悪事を働いた覚えのない自分だから、それを訊くのだけは何分にも勘弁していただきたい、と、取調室にいるように三拝九拝していた。

Nous franchissons à nouveau les barbelés et marchons le long des fossés jusqu'à une maison de thé à l'entrée de la ville, où je bois un saké local qui ne mérite guère son nom de “rivière limpide de Hozu”. C'est alors qu'un charretier apparaît, attache son cheval et commence lui aussi à boire du saké de Hozu. Le charretier, qui rachète les vieux papiers ici et là en rentrant du travail, se plaint en disant : “Ce que je gagne avec les vieux papiers ne vaut même pas une bouteille de saké, c'est vraiment sans espoir”, tout en en vidant plusieurs bouteilles. Il semble vouloir engager la conversation avec nous, mais il a aussi l'air terrifié. Finalement, ivre, il se décide à nous parler : “Messieurs, vous venez de Tokyo pour une mission officielle ?” Je réponds : “En effet.” Alors, submergé par l'émotion, il s'incline cinq ou six fois en grognant. Au fil de la conversation, il devient clair qu'il nous a pris pour des détectives spéciaux envoyés en mission secrète. Oki, avec sa veste à manches courtes, son chapeau de chasseur et son allure de jeune fils prodigue d'une famille de marchands, et moi, avec mon kimono ample et ma canne, sans manteau malgré la neige, formons un duo étrange. Ayant vu ce couple insolite traverser calmement les barbelés depuis une zone interdite, il nous a suivis, avec une curiosité mêlée de crainte. On réalise alors que même le garde nous a évités avec respect. Nous avons erré dans les ruines pendant environ une heure, et chaque fois que nous nous tournions vers lui, le garde, qui balayait devant son poste, détournait précipitamment le regard, faisant semblant de ne pas nous voir. Nous avons feint d'être des détectives et avons interrogé le charretier sur les fidèles cachés de la secte Ōmoto. Bien que complètement ivre, il devient soudainement pâle, commence à bégayer et, tout en s'inclinant à plusieurs reprises comme s'il était dans une salle d'interrogatoire, il implore : “Je ne sais pas grand-chose, mais je n'ai jamais commis de méfait, alors je vous en prie, épargnez-moi cette question.”

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宇治の黄檗山おうばくさん万福寺は隠元いんげんの創建にかかる寺だが、隠元によれば、寺院建築の要諦は荘厳ということで、信者の俗心を高めるところの形式をととのえていなければならぬと言っていたそうである。又、人は飲食を共にすることによって交りが深くなるものだから、食事が大切であるとも言ったそうだ。成程、万福寺の斎堂さいどう(食堂)は堂々たるものであり、その普茶ふちゃ料理は天下に名高いものである。尤も、食事と交際を結びつけて大切にするのは支那一般の風習だそうで、隠元に限られた思想ではないかも知れぬ。

Le temple Manpuku-ji du mont Ōbaku à Uji est un temple fondé par Ingen. Selon Ingen, l'essence de l'architecture des temples réside dans la solennité, et il est nécessaire de mettre en place une forme qui élève l'esprit profane des fidèles. On dit aussi qu'il affirmait que les repas étaient importants, car partager la nourriture approfondit les relations entre les gens. En effet, le réfectoire (salle à manger) du Manpuku-ji est imposant, et sa cuisine fucha est célèbre dans tout le pays. Cependant, l'importance accordée à la nourriture et aux relations sociales est une coutume générale en Chine, et il se peut que cette idée ne soit pas limitée à Ingen.

建築の工学的なことに就ては、全然僕は知らないけれども、すくなくとも、寺院建築の特質は、先ず、第一に、寺院は住宅ではないという事である。ここには、世俗の生活を暗示するものがないばかりか、つとめてその反対の生活、非世俗的な思想を表現することに注意が集中されている。それゆえ、又、世俗生活をそのまま宗教としても肯定する真宗の寺域が忽ち俗臭芬々とするのも当然である。

Je ne connais rien aux aspects techniques de l'architecture, mais au moins, une caractéristique essentielle de l'architecture des temples est que, tout d'abord, un temple n'est pas une résidence. Ici, non seulement il n'y a aucune suggestion de vie séculière, mais l'attention est concentrée sur l'expression d'une vie opposée, d'une pensée non séculière. Par conséquent, il est naturel que les temples de la secte Shin, pour qui la vie séculière en tant que telle est religion, dégagent immédiatement une forte odeur de profane.

然しながら、真宗の寺(京都の両本願寺)は、古来孤独な思想を暗示してきた寺院建築の様式をそのままかりて、世俗生活を肯定する自家の思想に応用しようとしているから、落着がなく、俗悪である。俗悪なるべきものが俗悪であるのは一向に差支えがないのだが、要は、ユニックな俗悪ぶりが必要だということである。

Cependant, les temples de la secte Shin (comme les deux temples Hongan-ji à Kyoto) empruntent directement le style architectural des temples qui, depuis les temps anciens, suggèrent une pensée solitaire, et tentent de l'appliquer à leur propre doctrine qui affirme la vie séculière. Cela donne une impression d'incohérence et de vulgarité. Il n'y a aucun problème à ce que ce qui doit être vulgaire le soit, mais l'essentiel est que cette vulgarité doit être unique.

京都という所は、寺だらけ、名所旧蹟だらけで、二三丁歩くごとに大きな寺域や神域に突き当る。一週間ぐらい滞在のつもりなら、目的をきめて歩くよりも、ただ出鱈目でたらめに足の向く方へ歩くのがいい。次から次へ由緒ありげなものが現れ、いくらか心を惹かれたら、名前をきいたり、丁寧に見たりすればいい。狭い街だから、隅から隅まで歩いても、大したことはない。僕は、そういう風にして、時々、歩いた。深草から醍醐だいご、小野の里、山科やましなへ通う峠の路も歩いたし、市街ときては、何処を歩いても迷う心配のない街だから、伏見から歩きはじめて、夕方、北野の天神様にぶつかって慌てたことがあった。だが、僕が街へでる時は、歓楽をもとめるためか、孤独をもとめるためか、どちらかだ。そうして、そのような散歩に寺域はたしかに適当だが、繁華な街で車をウロウロ避けるよりも落着きがあるという程度であった。

Kyoto est un endroit rempli de temples et de sites historiques, où l'on tombe sur de vastes enceintes sacrées ou des domaines de temples tous les deux ou trois pâtés de maisons. Si vous prévoyez de rester une semaine environ, il vaut mieux se promener au hasard, sans but précis, plutôt que suivre un itinéraire défini. Des lieux chargés d'histoire apparaissent l'un après l'autre, et si l’un d’eux attire votre attention, vous pouvez demander son nom ou l'examiner plus attentivement. La ville étant petite, même en la parcourant de bout en bout, ce n'est pas une grande affaire. C'est ainsi que je me promenais parfois. J'ai parcouru les sentiers de montagne qui mènent de Fukakusa à Daigo, au village d'Ono, et à Yamashina. En ville, on ne risque pasde se perdre, où que l’on aille; une fois, j'ai commencé à marcher depuis Fushimi et je me suis retrouvé le soir, surpris, au sanctuaire Kitano Tenmangū. Mais lorsque je sors en ville, c'est soit pour chercher du plaisir, soit pour chercher la solitude. Et pour ce genre de promenade, les enceintes de temples sont certainement appropriées, offrant plus de sérénité que les rues animées où l'on doit sans cesse éviter les voitures.

成程、寺院は、建築自体として孤独なものを暗示しようとしている。炊事の匂いだとか女房子供というものを聯想させず、日常の心、俗な心とつながりを断とうとする意志がある。然しながら、そういう観念を、建築の上に於てどれほど具象化につとめてみても、観念自体に及ばざること遥に遠い。

En effet, le temple cherche à suggérer la solitude à travers son architecture même. Il ne rappelle ni l’odeur de la cuisine ni la présence d’une épouse et d’enfants ; il manifeste une volonté de rompre avec l’esprit quotidien, avec l’esprit profane. Cependant, aussi grand que soit l’effort pour concrétiser cette idée à travers l’architecture, il reste bien loin d’atteindre l’essence même de cette conception.

日本の庭園、林泉は必ずしも自然の模倣ではないだろう。南画などに表現された孤独な思想や精神を林泉の上に現実的に表現しようとしたものらしい。茶室の建築だとか(寺院建築でも同じことだが)林泉というものは、いわば思想の表現で自然の模倣ではなく、自然の創造であり、用地の狭さというような限定は、つまり、絵に於けるカンバスの限定と同じようなものである。

Les jardins japonais, les paysages de bois et d’eaux, ne sont pas nécessairement de simples imitations de la nature. Ils semblent plutôt être une tentative d'exprimer concrètement la pensée et l’esprit de solitude que l’on retrouve dans la peinture de style Nanga. L'architecture des pavillons de thé (comme celle des temples) et les paysages de bois et d’eaux sont, en quelque sorte, des expressions de la pensée plutôt que des imitations de la nature. Ils sont une création de la nature, et les limites imposées par l'exiguïté du terrain sont similaires aux limites d'une toile en peinture.

*林泉 : appellation ancienne (Heian) pour 庭園

けれども、茫洋たる大海の孤独さや、沙漠の孤独さ、大森林や平原の孤独さに就て考えるとき、林泉の孤独さなどというものが、いかにヒネくれてみたところで、タカが知れていることを思い知らざるを得ない。

Cependant, lorsque l'on réfléchit à la solitude de l'océan infini, à la solitude du désert, à la solitude des grandes forêts ou des plaines, on ne peut s'empêcher de réaliser à quel point la solitude des jardins, aussi raffinée soit-elle, reste limitée.

龍安寺の石庭が何を表現しようとしているか。如何なる観念を結びつけようとしているか。タウトは修学院離宮の書院の黒白の壁紙を絶讃し、滝の音の表現だと言っているが、こういう苦しい説明までして観賞のツジツマを合せなければならないというのは、なさけない。蓋けだし、林泉や茶室というものは、禅坊主の悟りと同じことで、禅的な仮説の上に建設された空中楼閣なのである。仏とは何ぞや、という。答えて、糞くそカキベラだという。庭に一つの石を置いて、これは糞カキベラでもあるが、又、仏でもある、という。これは仏かも知れないという風に見てくれればいいけれども、糞カキベラは糞カキベラだと見られたら、おしまいである。実際に於て、糞カキベラは糞カキベラでしかないという当前さには、禅的な約束以上の説得力があるからである。

Que cherche à exprimer le jardin de pierres de Ryōan-ji ? À quelle idée cherche-t-il à se rattacher ? Taut a dit son admiration pour les papiers peints noir et blanc du cabinet d’écriture de la villa impériale de Shugaku-in, affirmant qu'ils représentaient le son d'une cascade. Mais le fait qu'il faille recourir à des explications aussi laborieuses pour justifier son admiration est bien triste. En réalité, les jardins et les pavillons de thé sont, tout comme l'illumination des moines zen, des châteaux en l'air construits sur des hypothèses zen. Qu'est-ce que le Bouddha ? Réponse : un bâton à excréments. On place une pierre dans le jardin et on dit : “ceci est un bâton à excréments, mais c'est aussi le Bouddha”. Tant qu'on accepte de le regarder en se disant "peut-être est-ce un Bouddha", tout va bien. Mais si on le voit simplement comme un bâton à excréments, tout s'effondre.Car, en réalité, le fait qu'un bâton à excréments ne soit rien d'autre qu'un bâton à excréments a une force de persuasion bien plus grande que n'importe quelle convention zen.

*[糞かきべら」排便の後でお尻を拭く小さな木片Petit morceau de bois pour essuyer les fesses après la défécation

龍安寺の石庭がどのような深い孤独やサビを表現し、深遠な禅機に通じていても構わない、石の配置が如何なる観念や思想に結びつくかも問題ではないのだ。要するに、我々が涯はてしない海の無限なる郷愁や沙漠の大いなる落日を思い、石庭の与える感動がそれに及ばざる時には、遠慮なく石庭を黙殺すればいいのである。無限なる大洋や高原を庭の中に入れることが不可能だというのは意味をなさない。

Peu importe que le jardin de pierres de Ryōan-ji exprime une profonde solitude ou une mélancolie raffinée, ou qu'il soit lié à de profonds enseignements zen. La manière dont les pierres sont disposées et à quelles idées ou pensées elles sont associées n'a pas d'importance. En fin de compte, si nous pensons à la nostalgie infinie de l'océan sans fin ou au grand coucher de soleil sur le désert, et que l'émotion suscitée par le jardin de pierres ne les atteint pas, alors nous pouvons simplement ignorer le jardin de pierres sans hésiter. Il est dénué de sens de dire qu'il est impossible de contenir l'immensité de l'océan ou des hauts plateaux dans un jardin.

芭蕉は庭をでて、大自然のなかに自家の庭を見、又、つくった。彼の人生が旅を愛したばかりでなく、彼の俳句自体が、庭的なものを出て、大自然に庭をつくった、と言うことが出来る。その庭には、ただ一本の椎の木しかなかったり、ただ夏草のみがもえていたり、岩と、浸み入る蝉の声しかなかったりする。この庭には、意味をもたせた石だの曲りくねった松の木などなく、それ自体が直接な風景であるし、同時に、直接な観念なのである。そうして、龍安寺の石庭よりは、よっぽど美しいのだ。と言って、一本の椎の木や、夏草だけで、現実的に、同じ庭をつくることは全く出来ない相談である。

Bashō a quitté son jardin pour contempler et créer son propre jardin au sein de la vaste nature. Non seulement sa vie était marquée par l’amour du voyage, mais ses haïkus eux-mêmes, sortant du cadre du jardin, ont créé un jardin dans la vaste nature. Dans ce jardin, il n'y avait parfois qu'un seul chêne*, ou seulement des herbes d'été, ou encore un rocher et le chant pénétrant des cigales. Il n'y avait pas de pierres chargées de sens ni de pins tortueux ; c’était à la fois un paysage direct et une idée directe. Et il était bien plus beau que le jardin de pierres de Ryōan-ji. Cela dit, il est tout à fait impossible de recréer un tel jardin dans la réalité avec seulement un chêne ou des herbes d'été.

*littéralement 椎の木: Castanopsis

だから、庭や建築に「永遠なるもの」を作ることは出来ない相談だという諦らめが、昔から、日本には、あった。建築は、やがて火事に焼けるから「永遠ではない」という意味ではない。建築は火に焼けるし人はやがて死ぬから人生水の泡の如きものだというのは『方丈記』の思想で、タウトは『方丈記』を愛したが、実際、タウトという人の思想はその程度のものでしかなかった。然しながら、芭蕉の庭を現実的には作り得ないという諦らめ、人工の限度に対する絶望から、家だの庭だの調度だのというものには全然顧慮しない、という生活態度は、特に日本の実質的な精神生活者には愛用されたのである。大雅堂は画室を持たなかったし、良寛には寺すらも必要ではなかった。とはいえ、彼等は貧困に甘んじることをもって生活の本領としたのではない。むしろ、彼等は、その精神に於て、余りにも欲が深すぎ、豪奢ごうしゃでありすぎ、貴族的でありすぎたのだ。即ち、画室や寺が彼等に無意味なのではなく、その絶対のものが有り得ないという立場から、中途半端を排撃し、無きに如しかざるの清潔を選んだのだ。

Ainsi, il y a eu au Japon depuis longtemps une résignation face à l'idée qu'on ne peut créer quelque chose d'«éternel» à travers les jardins ou l'architecture. Cela ne signifie pas que l'architecture est «non éternelle» parce qu'elle finit par être consumée par les flammes. L'idée que l'architecture brûle et que les humains meurent, rendant la vie aussi éphémère qu'une bulle d'eau, est une pensée exprimée dans le Hōjōki. Taut admirait ce texte, mais, en réalité, sa pensée ne dépassait guère ce niveau de réflexion. Cependant, ce renoncement face à l'impossibilité de recréer concrètement le jardin de Bashō, ce désespoir face aux limites de l'artifice, a conduit certains à une attitude de vie qui se détache complètement des maisons, des jardins et des objets du quotidien. Cette attitude était particulièrement appréciée par les esprits japonais authentiquement dédiés à la vie spirituelle. Taigadô n'avait pas d'atelier de peinture, et Ryōkan n'avait même pas besoin d'un temple. Cela ne signifie pas qu'ils considéraient la pauvreté comme l’essence de leur existence. Au contraire, dans leur esprit, ils étaient trop avides, trop fastueux, trop aristocratiques. En d'autres termes, ce n'est pas que l'atelier ou le temple étaient sans signification pour eux, mais plutôt que, partant du principe que l'absolu était inaccessible, ils rejetaient les demi-mesures et choisissaient la pureté du “mieux vaut rien”, “rien ne vaut plus que l’absence”.

*無きに如かざる: “il vaut mieux ne rien avoir”, “rien ne vaut plus que l’absence”, “mieux vaut rien”,

茶室は簡素を以て本領とする。然しながら、無きに如かざる精神の所産ではないのである。無きに如かざるの精神にとっては、特に払われた一切の注意が、不潔であり饒舌じょうぜつである。床の間が如何に自然の素朴さを装うにしても、そのために支払われた注意が、すでに、無きに如かざるの物である。

La salle de thé a pour essence la simplicité. Cependant, elle n'est pas le produit d'un esprit qui se contente de l'absence. Pour un esprit qui aspire à cette attitude, toute attention particulière portée à quelque chose est perçue comme impure et bavarde. Même si le tokonoma (alcôve) cherche à imiter la simplicité naturelle, l'attention qu'on porte à cette recherche en fait déjà un objet qui ne peut rivaliser avec l'absence.

無きに如かざるの精神にとっては、簡素なる茶室も日光の東照宮も、共に同一の「有」の所産であり、詮ずれば同じ穴の狢むじななのである。この精神から眺むれば、桂離宮が単純、高尚であり、東照宮が俗悪だという区別はない。どちらも共に饒舌であり、「精神の貴族」の永遠の観賞には堪えられぬ普請ふしんなのである。

Pour un esprit pour qui rien ne vaut plus que l’absence, une simple salle de thé et le somptueux sanctuaire de Tōshō-gū à Nikkō sont tous deux des produits due «l’avoir", et en fin de compte, ils relèvent de la même catégorie. De ce point de vue, il n'y a pas de distinction à faire entre la simplicité et la noblesse de la villa Katsura et la vulgarité du Tōshō-gū. Les deux sont également bavards et ne peuvent prétendre à l'admiration éternelle des "aristocrates de l'esprit".

然しながら、無きに如かざるの冷酷なる批評精神は存在しても、無きに如かざるの芸術というものは存在することが出来ない。存在しない芸術などが有る筈はないのである。そうして、無きに如かざるの精神から、それはそれとして、とにかく一応有形の美に復帰しようとするならば、茶室的な不自然なる簡素を排して、人力の限りを尽した豪奢、俗悪なるものの極点に於て開花を見ようとすることも亦自然であろう。簡素なるものも豪華なるものも共に俗悪であるとすれば、俗悪を否定せんとして尚俗悪たらざるを得ぬ惨めさよりも、俗悪ならんとして俗悪である闊達かったつ自在さがむしろ取柄だ。

Cependant, bien qu'il existe un esprit critique impitoyable pour qui rien ne vaut plus que l’absence, il ne peut exister un art de l'absence. Un art qui n'existe pas ne peut tout simplement pas exister. Ainsi, si l'on souhaite, à partir de cet esprit, revenir à une beauté tangible, il est naturel de rejeter la simplicité artificielle de la salle de thé et de chercher à atteindre l'apogée du luxe et de la vulgarité, en poussant les limites de l'effort humain. Si la simplicité et le luxe sont tous deux vulgaires, alors plutôt que de se retrouver misérablement vulgaire en essayant de rejeter la vulgarité, il est préférable d'embrasser la vulgarité avec audace et liberté.

この精神を、僕は、秀吉に於て見る。いったい、秀吉という人は、芸術に就て、どの程度の理解や、観賞力があったのだろう? そうして、彼の命じた多方面の芸術に対して、どの程度の差出口をしたのであろうか。秀吉自身は工人ではなく、各々の個性を生かした筈なのに、彼の命じた芸術には、実に一貫した性格があるのである。それは人工の極致、最大の豪奢ということであり、その軌道にある限りは清濁合せ呑むの概がある。城を築けば、途方もない大きな石を持ってくる。三十三間堂の塀ときては塀の中の巨人であるし、智積院ちじゃくいんの屏風びょうぶときては、あの前に坐った秀吉が花の中の小猿のように見えたであろう。芸術も糞もないようである。一つの最も俗悪なる意志による企業なのだ。けれども、否定することの出来ない落着きがある。安定感があるのである。

Je vois cet esprit en Toyotomi Hideyoshi. Au fond, quel degré de compréhension et d'appréciation Hideyoshi possédait-il concernat les arts ? Et dans quelle mesure est-il intervenu dans les diverses formes d'art qu'il a commandées ? Hideyoshi lui-même n'était pas un artisan, et il a dû laisser chaque artiste exprimer sa propre individualité. Pourtant, l'art qu'il a commandé présente une cohérence remarquable. Il s'agit de l'apogée de l'artifice, du luxe maximal, et tant qu'on reste dans cette voie, avec une tolérance pour le mélange du pur et de l'impur. Quand il construisait un château, il faisait apporter des blocs de pierre d'une taille incroyable. Le mur du Sanjūsangen-dō est un géant parmi les murs, et les paravents du Chijaku-in sont si imposants que Hideyoshi, assis devant eux, devait ressembler à un petit singe perdu parmi les fleurs. On dirait qu'il n'y a ni art ni ordure, mais plutôt une entreprise guidée par une volonté profondément vulgaire. Pourtant, il y a une indéniable sérénité, un sentiment de stabilité.

いわば、事実に於て、彼の精神は「天下者」であったと言うことが出来る。家康も天下を握ったが、彼の精神は天下者ではない。そうして、天下を握った将軍達は多いけれども、天下者の精神を持った人は、秀吉のみであった。金閣寺も銀閣寺も、凡そ天下者の精神からは縁の遠い所産である。いわば、金持の風流人の道楽であった。

En un sens, on peut dire que son esprit était véritablement celui d'un “maître de l'univers”. Tokugawa Ieyasu a également dominé le pays, mais son esprit n'était pas celui d'un maître de l'univers. Et bien que de nombreux shoguns aient régné sur le pays, Hideyoshi fut le seul à posséder l'esprit d'un maître de l'univers. Le Kinkaku-ji (Pavillon d'Or) et le Ginkaku-ji (Pavillon d'Argent) sont des créations bien éloignées de l'esprit d'un maître de l'univers. On pourrait dire qu'ils étaient les passe-temps raffinés de riches amateurs d'art.

秀吉に於ては、風流も、道楽もない。彼の為す一切合財いっさいがっさいのものが全て天下一でなければ納らない狂的な意欲の表れがあるのみ。ためらいの跡がなく、一歩でも、控えてみたという形跡がない。天下の美女をみんな欲しがり、呉くれない時には千利休も殺してしまう始末である。あらゆる駄々をこねることが出来た。そうして、実際、あらゆる駄々をこねた。そうして、駄々っ子のもつ不逞ふていな安定感というものが、天下者のスケールに於て、彼の残した多くのものに一貫して開花している。ただ、天下者のスケールが、日本的に小さいという憾うらみはある。そうして、あらゆる駄々をこねることが出来たけれども、しかも全てを意のままにすることは出来なかったという天下者のニヒリズムをうかがうことも出来るのである。大体に於て、極点の華麗さには妙な悲しみがつきまとうものだが、秀吉の足跡にもそのようなものがあり、しかも端倪たんげいすべからざる所がある。三十三間堂の太閤塀というものは、今、極めて小部分しか残存していないが、三十三間堂とのシムメトリイなどというものは殆んど念頭にない作品だ。シムメトリイがあるとすれば、徒いたずらに巨大さと落着きを争っているようなもので、元来塀というものはその内側に建築あって始めて成立つ筈であろうが、この塀ばかりは独立自存、三十三間堂が眼中にないのだ。そうして、その独立自存の逞しさと、落着きとは、三十三間堂の上にあるものである。そうして、その巨大さを不自然に見せないところの独自の曲線には、三十三間堂以上の美しさがある。

Chez Hideyoshi, il n'y avait ni élégance raffinée ni passe-temps. Tout ce qu'il faisait était une manifestation de son désir frénétique de tout dominer, de tout posséder à l'échelle du pays. Il n'y avait aucune trace d'hésitation, pas le moindre signe de retenue. Il voulait toutes les beautés du pays, et si on ne les lui donnait pas, il allait jusqu'à faire exécuter Sen no Rikyū. Il pouvait se permettre tous les caprices, et en réalité, il s'est permis tous les caprices. Et cette insolente obstination propre aux enfants gâtés s'est épanouie de manière cohérente dans les nombreuses réalisations qu'il a laissées, à l'échelle d'un maître de l'univers. Cependant, on peut regretter que l'échelle de ce "maître de l'univers" soit, de manière typiquement japonaise, assez petite. Et bien qu'il ait pu se permettre tous les caprices, il n'a pas pu tout contrôler à sa guise, ce qui laisse entrevoir un certain nihilisme propre à un maître de l'univers. En général, une splendeur poussée à l’extrême s'accompagne d'une étrange tristesse, et on retrouve cela dans les traces laissées par Hideyoshi, bien que cela reste insaisissable. Le mur Taikō du Sanjūsangen-dō, dont il ne reste aujourd'hui qu'une petite partie, avait été conçu sans tenir compte de la symétrie avec le Sanjūsangen-dō lui-même. S'il y a une symétrie, c'est simplement une rivalité avec la gigantesque taille du mur et sa sérénité. Normalement, un mur ne prend son sens qu’en relation au au bâtiment qu'il entoure, mais ce mur existait pour lui-même, sans considération pour le Sanjūsangen-dō. Et cette indépendance robuste, cette sérénité, surpassent celles du Sanjūsangen-dō. De plus, la courbe unique qui rend cette gigantesque structure naturelle possède une beauté qui dépasse celle du Sanjūsangen-dō.

僕が亀岡へ行ったとき、王仁三郎は現代に於て、秀吉的な駄々っ子精神を、非常に突飛な形式ではあるけれども、とにかく具体化した人ではなかろうかと想像し、夢の跡に多少の期待を持ったのだったが、これはスケールが言語道断に卑小にすぎて、ただ、直接に、俗悪そのものでしかなかった。全然、貧弱、貧困であった。言うまでもなく、豪華極まって浸みでる哀愁の如きは、微塵といえども無かったのである。

Lorsque je suis allé à Kameoka, j'ai imaginé que Ōnisaburō était, dans une forme certes très excentrique, une incarnation moderne de l'esprit capricieux de Hideyoshi, et j'avais quelques attentes en visitant les vestiges de son rêve. Cependant, l'échelle était désespérément petite, et tout cela n'était que pure vulgarité. C'était totalement pauvre et misérable. Inutile de dire qu'il n'y avait pas la moindre trace de cette mélancolie profonde qui émane d'un luxe à son apogée.

酒樽ありせば、帝王も我に於て何かあらんや、と、詠じ、靴となってあの娘の足に踏まれたい、と、歌う。万葉の詩人にも、アナクレオンのともがらにも、支那にも、ペルシャにも、文化のある所、必ず、かかる詩人と、かかる思想があったのである。然しながら、かかる思想は退屈だ。帝王何かあらんや、どころではなく、生来帝王の天質がなく、帝王になったところで、何一つ立派なことの出来る奴原やつばらではないのである。

“S'il y a un tonneau de saké, que pourrais-je envier aux empereurs ?”,dit le poète, et un autre chante : “Ah, devenir une chaussure et être foulé par les pieds de cette jeune fille...”. Chez les poètes du Man'yōshū, les compagnons d'Anacréon, en Chine, en Perse, partout où il y a eu une culture, il y a eu de tels poètes et de telles pensées. Cependant, ces idées sont ennuyeuses. Ce n'est pas seulement “qu'importe l'empereur”, mais plutôt qu'ils n'ont aucune prédisposition naturelle à être empereur, et même s'ils le devenaient, ils ne seraient pas capables de faire quoi que ce soit de remarquable.

俗なる人は俗に、小なる人は小に、俗なるまま小なるままの各々の悲願を、まっとうに生きる姿がなつかしい。芸術も亦そうである。まっとうでなければならぬ。寺があって、後に、坊主があるのではなく、坊主があって、寺があるのだ。寺がなくとも、良寛は存在する。若もし、我々に仏教が必要ならば、それは坊主が必要なので、寺が必要なのではないのである。京都や奈良の古い寺がみんな焼けても、日本の伝統は微動もしない。日本の建築すら、微動もしない。必要ならば、新らたに造ればいいのである。バラックで、結構だ。

Il est touchant de voir les gens ordinaires vivre pleinement leur vie ordinaire, et les gens modestes vivre pleinement leur modestie, chacun poursuivant ses aspirations avec sincérité. Il en va de même pour l'art. Il doit être authentique. Ce n'est pas le temple qui fait le moine, mais le moine qui fait le temple. Ryōkan existe même sans temple. Si nous avons besoin du bouddhisme, c'est des bonzes dont nous avons besoin, pas des temples. Même si tous les vieux temples de Kyoto et de Nara brûlaient, la tradition japonaise ne tremblerait pas. Même l'architecture japonaise ne tremblerait pas. S'il le faut, on en construira de nouveaux. Des baraquements feront très bien l'affaire.

京都や奈良の寺々は大同小異、深く記憶にも残らないが、今も尚、車折神社の石の冷めたさは僕の手に残り、伏見稲荷の俗悪極まる赤い鳥居の一里に余るトンネルを忘れることが出来ない。見るからに醜悪で、てんで美しくはないのだが、人の悲願と結びつくとき、まっとうに胸を打つものがあるのである。これは、「無きに如かざる」ものではなく、その在り方が卑小俗悪であるにしても、なければならぬ物であった。そうして、龍安寺の石庭で休息したいとは思わないが、嵐山劇場のインチキ・レビューを眺めながら物思いに耽ふけりたいとは時に思う。人間は、ただ、人間をのみ恋す。人間のない芸術など、有る筈がない。郷愁のない木立の下で休息しようとは思わないのだ。

Les temples de Kyoto et de Nara se ressemblent tous plus ou moins et ne laissent pas de souvenir profond, mais aujourd'hui encore la froideur des pierres du sanctuaire Kurumazaki reste encore sur mes mains, et je ne peux oublier le tunnel long de plus d’un ri de torii rouges, d'une vulgarité extrême, du sanctuaire Fushimi Inari. Ils sont visiblement laids, ils sont loin d'être beaux mais, lorsqu'ils sont liés aux aspirations profondes des gens, ils frappent droit au cœur. Ce ne sont pas des choses du “rien ne vaut plus que l’absence”, mais même si leur existence est modeste et vulgaire, elles sont nécessaires. Ainsi, je ne souhaite pas me reposer dans le jardin de pierres de Ryōan-ji, mais il m'arrive de vouloir rester plongé dans mes pensées en regardant les revues de pacotille du théâtre Arashiyama. L'être humain n'aime que l'être humain. Il ne peut y avoir d'art sans humanité. Je ne souhaite pas me reposer sous un bouquet d'arbres dépourvu de nostalgie.

僕は「檜垣ひがき」を世界一流の文学だと思っているが、能の舞台を見たいとは思わない。もう我々には直接連絡しないような表現や唄い方を、退屈しながら、せめて一粒の砂金を待って辛抱するのが堪えられぬからだ。舞台は僕が想像し、僕がつくれば、それでいい。天才世阿弥は永遠に新らただけれども、能の舞台や唄い方や表現形式が永遠に新らたかどうかは疑しい。古いもの、退屈なものは、亡びるか、生れ変るのが当然だ。

Je considère “Higaki” comme de la littérature de classe mondiale, mais je n'ai pas envie de voir une pièce de nô. C'est parce que je ne supporte pas de devoir patienter, en m'ennuyant, pour espérer trouver une pépite d'or dans des expressions et des chants qui ne nous touchent plus directement. La scène, je l'imagine et je la crée moi-même, et cela me suffit. Le génie de Zeami est éternellement nouveau, mais il est douteux que la scène de nô, ses chants et ses formes d'expression le soient autant. Les choses anciennes et ennuyeuses doivent soit disparaître, soit renaître, c'est une évidence.

三 家に就て

III. Sur la maison

僕はもう、この十年来、たいがい一人で住んでいる。東京のあの街やこの街にも一人で住み、京都でも、茨城県の取手とりでという小さな町でも、小田原でも、一人で住んでいた。ところが、家というものは(部屋でもいいが)たった一人で住んでいても、いつも悔いがつきまとう。

Depuis environ dix ans, je vis principalement seul. J'ai vécu seul dans tel ou tel quartier de Tokyo, à Kyoto, dans la petite ville de Toride, préfecture d'Ibaraki, et à Odawara. Cependant, une maison (ou même une simple chambre), même lorsqu'on y vit seul, est toujours accompagnée d'un sentiment de regret.

暫く家をあけ、外で酒を飲んだり女に戯れたり、時には、ただ何もない旅先から帰って来たりする。すると、必ず、悔いがある。叱る母もいないし、怒る女房も子供もない。隣の人に挨拶することすら、いらない生活なのである。それでいて、家へ帰る、という時には、いつも変な悲しさと、うしろめたさから逃げることが出来ない。

Je m'absente de la maison pendant un moment, je bois à l'extérieur, je plaisante avec des femmes, ou parfois, je reviens d'un voyage sans but précis. Alors, inévitablement, je ressens ce regret. Il n'y a pas de mère pour me gronder, pas d'épouse ou d'enfants pour se mettre en colère. C'est une vie où il n'est même pas nécessaire de saluer ses voisins. Pourtant, chaque fois je rentre à la maison, je ne peux échapper à une étrange tristesse et à un sentiment de culpabilité.

帰る途中、友達の所へ寄る。そこでは、一向に、悲しさや、うしろめたさが、ないのである。そうして、平々凡々と四五人の友達の所をわたり歩き、家へ戻る。すると、やっぱり、悲しさ、うしろめたさが生れてくる。

En rentrant, je m'arrête chez des amis. Là, il n'y a aucune trace de tristesse ou de culpabilité. Ensuite, je passe tranquillement d'un ami à l'autre, visitant quatre ou cinq personnes, avant de rentrer chez moi. Et là, la tristesse et la culpabilité reviennent.

「帰る」ということは、不思議な魔物だ。「帰ら」なければ、悔いも悲しさもないのである。「帰る」以上、女房も子供も、母もなくとも、どうしても、悔いと悲しさから逃げることが出来ないのだ。帰るということの中には、必ず、ふりかえる魔物がいる。

"Rentrer" est une chose étrangement ensorcelante. Si l'on ne "rentre" pas, il n'y a ni remord ni tristesse. Mais dès que l'on “rentre”, même sans épouse, sans enfants, sans mère, il est impossible d'échapper au remord et à la tristesse. Dans l'acte de rentrer, il y a toujours cette créature ensorcelante qui nous fait nous retourner.

この悔いや悲しさから逃れるためには、要するに、帰らなければいいのである。そうして、いつも、前進すればいい。ナポレオンは常に前進し、ロシヤまで、退却したことがなかった。ヒットラーは、一度も退却したことがないけれども、彼等程の大天才でも、家を逃げることが出来ない筈だ。そうして、家がある以上は、必ず帰らなければならぬ。そうして、帰る以上は、やっぱり僕と同じような不思議な悔いと悲しさから逃げることが出来ない筈だ、と僕は考えているのである。だが、あの大天才達は、僕とは別の鋼鉄だろうか。いや、別の鋼鉄だから尚更……と、僕は考えているのだ。そうして、孤独の部屋で蒼ざめた鋼鉄人の物思いに就て考える。

Pour échapper à ces remords et à cette tristesse, il suffit de ne pas rentrer. Et ainsi, il faut toujours avancer. Napoléon avançait constamment, il n'a jamais reculé, jusqu'en Russie. Hitler, lui non plus, n'a jamais battu en retraite, mais même des génies d’un tel calibre n'ont pas pu échapper à leur foyer. Et tant qu'il y a un foyer, il faut forcément y retourner. Et en y retournant, on ne peut échapper aux mêmes étranges remords et à la même tristesse que moi, c'est ce que je pense. Mais ces grands génies étaient-ils faits d'un acier différent du mien ? Oui, justement parce qu'ils étaient faits d'un acier différent... voilà ce que je pense. Et ainsi, dans ma chambre solitaire, je réfléchis aux pensées de ces hommes d'acier qui ont pali.

叱る母もなく、怒る女房もいないけれども、家へ帰ると、叱られてしまう。人は孤独で、誰に気がねのいらない生活の中でも、決して自由ではないのである。そうして、文学は、こういう所から生れてくるのだ、と僕は思っている。

Il n'y a pas de mère pour gronder, pas d'épouse pour se mettre en colère, mais en rentrant chez soi, on se sent tout de même réprimandé. Même dans une vie solitaire, sans avoir à se soucier de qui que ce soit, l'homme n'est jamais vraiment libre. Et c'est de là, je pense, que naît la littérature.

「自由を我等に」という活動写真がある。機械文明への諷刺であるらしい。毎日毎日日曜日で、社長も職工もなく、毎日釣りだの酒でも飲んで遊んで暮していられたら、自由で楽しいだろうというのである。然し、自由というものは、そんなに簡単なものじゃない。誰に気がねがいらなくとも、人は自由では有り得ない。第一、毎日毎日、遊ぶことしかなければ、遊びに特殊性がなくなって、楽しくもなんともない。苦があって楽があるのだが、楽ばかりになってしまえば、世界中がただ水だけになったことと同じことで、楽の楽たる所以ゆえんがないだろう。人は必ず死ぬ。死あるがために、喜怒哀楽もあるのだろうが、いつまでたっても死なないと極ったら、退屈千万な話である。生きていることに、特別の意義がないからである。「自由を我等に」という活動写真の馬鹿らしさはどうでもいいが、ルネ・クレールはとにかくとして、社会改良家などと言われる人の自由に対する認識が、やっぱり之これと五十歩百歩の思いつきに過ぎないことを考えると、文学への信用を深くせずにはいられない。僕は文学万能だ。なぜなら、文学というものは、叱る母がなく、怒る女房がいなくとも、帰ってくると叱られる。そういう所から出発しているからである。だから、文学を信用することが出来なくなったら、人間を信用することが出来ないという考えでもある。

Il y a un film intitulé “À nous la liberté”. Il paraît que c’est une satire de la civilisation mécanique. L'idée est que si chaque jour était dimanche, sans patrons ni ouvriers, et que l'on pouvait passer son temps à pêcher, boire et s'amuser, la vie serait libre et joyeuse. Mais la liberté n'est pas quelque chose d'aussi simple. Même sans avoir à se soucier de qui que ce soit, l'homme ne peut pas être vraiment libre. Tout d'abord, si tout ce que l'on fait chaque jour est s'amuser, l'amusement perd sa particularité et cesse d'être amusant. C'est parce qu'il y a souffrance qu'il y a plaisir, mais si tout n'est que plaisir, c’est comme si le monde entier n'est plus que de l'eau, et le plaisir n'a plus de raison d'être. L'homme est voué à mourir. C'est parce qu'il y a la mort qu'il y a des émotions comme la joie, la colère, la tristesse et le plaisir. Mais si l'on ne mourait jamais, ce serait d'un ennui insupportable, la vie n'aurait plus de signification particulière. Peu importe l’absurdité du film “À nous la liberté”, et sans parler de René Clair, quand on considère que la conception de la liberté par ceux qu’on appelle les réformateurs sociaux n'est guère plus qu'une idée superficielle du même genre, on ne peut que renforcer sa confiance en la littérature. Je crois en la toute-puissance de la littérature. Parce que la littérature, sans mère pour gronder ni épouse pour se mettre en colère, vous réprimande quand vous rentrez. C'est de là qu'elle vient. C'est pourquoi je pense que si l'on ne peut plus croire en la littérature, on ne peut plus croire en l'être humain.

四 美に就て

IV. Sur la beauté

三年前に取手という町に住んでいた。利根川に沿うた小さな町で、トンカツ屋とソバ屋の外に食堂がなく、僕は毎日トンカツを食い、半年目には遂に全くうんざりしたが、僕は大概一ヶ月に二回ずつ東京へでて、酔っ払って帰る習慣であった。尤も、町にも酒屋はある。然し、オデン屋というようなものはなく、普通の酒屋で、框かまちへ腰かけてコップ酒をのむのである。これを「トンパチ」と言い、「当八」の意だそうである。即ち一升がコップ八杯にしか当らぬ。つまり、一合以上なみなみとあり、盛りがいいという意味なのである。村の百姓達は「トンパチやんべいか」と言う。勿論僕は愛用したが、一杯十五銭だったり、十七銭だったり、日によってその時の仕入れ値段で区々まちまちだったが、東京から来る友達は顔をしかめて飲んでいる。

Il y a trois ans, je vivais dans une ville appelée Toride. C'est une petite ville sur la rivière Tone, où il n'y avait pas de restaurants à part un tonkatsu-ya et un soba-ya. Je mangeais du tonkatsu tous les jours, et au bout de six mois, j'en avais vraiment assez. Cependant, j'avais l'habitude de me rendre à Tokyo deux fois par mois et de rentrer ivre. Bien sûr, il y avait aussi des marchands de saké dans la ville. Mais il n'y avait pas de débits de boissons comme les oden-ya, juste des marchands de saké ordinaires, où l'on s'asseyait sur le seuil pour boire un verre de saké. On appelait cela "tonpachi", , ce qui signifierait “tō-hachi” (dix-huit). C'est-à-dire qu'un shō (environ 1,8 litre) ne correspond qu'à huit verres. En d'autres termes, il y avait plus d'un gō (environ 0,18 litre) bien rempli, ce qui signifiait que la portion était généreuse. Les villageois disaient : "On va au tonpachi, hein ?" Bien sûr, j'aimais bien ça, le prix variait entre quinze et dix-sept sen par tasse, selon le prix d'achat du jour. Mes amis venant de Tokyo faisaient la grimace en buvant.

この町から上野まで五十六分しかかからぬのだが、利根川、江戸川、荒川という三ツの大きな川を越え、その一つの川岸に小菅こすげ刑務所があった。汽車はこの大きな近代風の建築物を眺めて走るのである。非常に高いコンクリートの塀がそびえ、獄舎は堂々と翼を張って十字の形にひろがり十字の中心交叉点に大工場の煙突よりも高々とデコボコの見張の塔が突立っている。

Il ne fallait que cinquante-six minutes pour aller de cette ville à Ueno, mais on traversait trois grandes rivières : Tone-gawa, Edo-gawa et Arakawa, et sur la rive de l'une de ces rivières se trouvait la prison de Kosuge. Le train passait en offrant une vue sur ce grand bâtiment moderne. De très hauts murs de béton s'élèvent, et la prison, majestueuse, déploie ses ailes en forme de croix, au centre de laquelle, plus haute que la cheminée d'une grande usine, se dresse une tour de guet hérissée.

勿論、この大建薬物には一ヶ所の美的装飾というものもなく、どこから見ても刑務所然としており、刑務所以外の何物でも有り得ない構えなのだが、不思議に心を惹かれる眺めである。

Bien sûr, ce grand bâtiment n'avait aucune décoration esthétique, et de n'importe quel angle, il ressemblait clairement à une prison, rien d'autre. Pourtant, c'était une vue qui attirait étrangement l'attention.

それは刑務所の観念と結びつき、その威圧的なもので僕の心に迫るのとは様子が違う。むしろ、懐しいような気持である。つまり、結局、どこかしら、その美しさで僕の心を惹いているのだ。利根川の風景も、手賀沼も、この刑務所ほど僕の心を惹くことがなかった。いったい、ほんとに美しいのかしら、と、僕は時々考えた。

Cela est lié à l'idée de la prison, mais la manière dont elle s'impose à mon esprit avec son aspect oppressant est différente. C'est plutôt un sentiment de nostalgie. En fin de compte, c'est sa beauté, d'une manière ou d'une autre, qui attire mon cœur. Ni le paysage de la rivière Tone, ni le lac Tega n'ont jamais captivé mon esprit autant que cette prison. Je me suis souvent demandé : est-ce vraiment beau ?

これに似た他の経験が、もう一つ、ハッキリ心に残っている。

Une autre expérience similaire reste clairement gravée dans mon esprit.

もう、十数年の昔になる。その頃はまだ学生で、僕は酒も飲まない時だが、友人達と始めて同人雑誌をだし、酒を飲まないから、勢い、そぞろ歩きをしながら五時間六時間と議論をつづけることになる。そのため、足の向くままに、実に諸方の道を歩いた。深夜になり、探夜でなくとも頻しきりと警官に訊問されたが、左翼運動の旺さかんな時代で、徹底的に小うるさく訊問された。大体、深夜に数人で歩きながら、酒も飲んでいないというのが、却かえって怪しまれる種であった。そういう次第で心を改め大酒飲みになった訳でもないのだが。

Cela remonte à plus de dix ans. À cette époque, j'étais encore étudiant et ne buvais pas d'alcool. Avec des amis, nous avons lancé notre première revue littéraire, et comme nous ne buvions pas, nous nous retrouvions à déambuler pendant cinq ou six heures, discutant sans cesse. Ainsi, nous avons parcouru de nombreux chemins au gré de nos pas. Même si ce n'était pas tard dans la nuit, nous étions souvent interrogés par la police. C'était une époque où le mouvement de gauche était florissant, et les interrogatoires étaient particulièrement tatillons. En général, marcher à plusieurs en pleine nuit sans avoir bu d'alcool était en soi une raison suffisante pour paraître suspects. Mais ce n'est pas pour cette raison que j'ai changé et suis devenu un grand buveur.

銀座から築地へ歩き、渡船に乗り、佃島つくだじまへ渡ることが、よく、あった。この渡船は終夜運転だから、帰れなくなる心配はない。佃島は一間ぐらいの暗くて細い道の両側に「佃茂」だの「佃一」だのという家が並び、佃煮屋かも知れないが、漁村の感じで、渡船を降りると、突然遠い旅に来たような気持になる。とても川向うが銀座だとは思われぬ。こんな旅の感じが好きであったが、ひとつには、聖路加せいろか病院の近所にドライアイスの工場があって、そこに雑誌の同人が勤めていたため、この方面へ足の向く機会が多かったのである。

Il nous arrivait souvent de marcher de Ginza à Tsukiji, de prendre le bac et de traverser jusqu'à Tsukudajima. Ce bac fonctionnait toute la nuit, il n'y avait donc pas à craindre de ne pas pouvoir rentrer. À Tsukudajima, des deux côtés de ruelles sombres et étroites d'environ une ken de large s'alignaient des maisons portant des noms comme "Tsukuda Shigeru" ou "Tsukuda Ichi". Peut-être était-ce des commerces de tsukudani, mais l'atmosphère était celle d'un village de pêcheurs, et, à la descente du bac, on avait soudain l'impression d’avoir effectué un lointain voyage. Il était difficile de croire que de l'autre côté de la rivière se trouvait Ginza. J'aimais cette sensation de voyage, mais l’une des raisons de notre traversée était qu'un membre de notre revue travaillait dans une usine de glace carbonique près de l'hôpital St. Luke, ce qui nous amenait souvent à nous diriger de ce côté.

佃煮 tsukudani, conserve traditionnelle à base de petits poissons, crsutacés, algues, etc

聖路加病院 [せいろかびょういん] St. Luke's Int’l Hospital (Tokyo)

さて、ドライアイスの工場だが、これが奇妙に僕の心を惹くのであった。

工場地帯では変哲もない建物であるかも知れぬ。起重機だのレールのようなものがあり、右も左もコンクリートで頭上の遥か高い所にも、倉庫からつづいてくる高架レールのようなものが飛び出し、ここにも一切の美的考慮というものがなく、ただ必要に応じた設備だけで一つの建築が成立っている。町家の中でこれを見ると、魁偉かいいであり、異観であったが、然し、頭抜ずぬけて美しいことが分るのだった。

Maintenant, parlons de l'usine de glace carbonique. Elle attirait étrangement mon attention.

Ce bâtiment n'avait peut-être rien de particulier pour un bâtiment d’une zone industrielle. Il y avait des choses comme des grues et des rails, tout autour était en béton, et même, très haut au-dessus de nos têtes, des rails aériens semblaient s'étendre depuis les entrepôts. Il n'y avait dans cette construction aucune considération esthétique, elle ne faisait que répondre à des besoins, et c'est pour cela qu’elle existait. Lorsqu'on voyait ce batiment au milieu des maisons de la ville, il paraissait imposant et étrange, mais on comprenait aussi qu'il était d'une beauté exceptionnelle.

*起重機 [きじゅうき] crane; derrick

*魁偉 [かいい] brawny; muscular; impressive; gigantic

*図抜ける, 頭抜ける [ずぬける] to tower above, stand out

聖路加病院の堂々たる大建築。それに較べれば余り小さく、貧困な構えであったが、それにも拘らず、この工場の緊密な質量感に較べれば、聖路加病院は子供達の細工のようなたあいもない物であった。この工場は僕の胸に食い入り、遥か郷愁につづいて行く大らかな美しさがあった。

Le grand et imposant bâtiment de l'hôpital St. Luke. Comparé à lui, l'usine semblait petite et modeste, mais, malgré cela, l'hôpital, face à la densité et à la solidité de l’usine, ressemblait à une construction fragile faite par des enfants. Cette usine s'ancrait dans mon cœur (litt. me dévorait la poitrine) avec une beauté sereine qui évoquait une lointaine nostalgie.

*堂々 [どうどう] magnificent; grand; impressive …

*緊密 [きんみつ] rigour; compactness; tightly knit

*質量 [しつりょう] (physics) mass

*遥か [はるか] far away; far off; distant

小菅刑務所とドライアイスの工場。この二つの関聯に就て、僕はふと思うことがあったけれども、そのどちらにも、僕の郷愁をゆりうごかす逞しい美感があるという以外には、強いて考えてみたことがなかった。法隆寺だの平等院の美しさとは全然違う。しかも、法隆寺だの平等院は、古代とか歴史というものを念頭に入れ、一応、何か納得しなければならぬような美しさである。直接心に突当り、はらわたに食込んでくるものではない。どこかしら物足りなさを補わなければ、納得することが出来ないのである。小菅刑務所とドライアイスの工場は、もっと直接突当り、補う何物もなく、僕の心をすぐ郷愁へ導いて行く力があった。なぜだろう、ということを、僕は考えずにいたのである。

La prison de Kosuge et l'usine de glace carbonique. J'ai parfois réfléchi à la connexion entre ces deux lieux, mais je n'ai jamais cherché à approfondir cette idée, sauf pour constater que tous deux possédaient une beauté robuste qui éveillait ma nostalgie. C'est une beauté totalement différente de celle du temple Hōryū-ji ou du Byōdō-in. Ces temples exigent que l’on prenne en compte l’histoire, l’antiquité pour en apprécier pleinement l’esthétique. Ils ne frappent pas directement le cœur, ne s'enfoncent pas jusqu’aux entrailles. Il faut d’abord combler certaines lacunes avant de parvenir à une réelle satisfaction. La prison de Kosuge et l'usine de glace sèche, en revanche, me frappent directement, sans besoin de rien ajouter, et m’entraînent sans détour vers la nostalgie. Je n’ai jamais cherché à savoir pourquoi.

*関聯 = 関連 [かんれん] relation; connection

*ゆり動かす [ゆりうごかす] to shake, wave, swing, sway

*法隆寺 [ほうりゅうじ] Houryūji

*平等院 [びょうどういん] Byodo-in (temple in Kyoto)

*腸 [はらわた] intestines; bowels

ある春先、半島の尖端の港町へ旅行にでかけた。その小さな入江の中に、わが帝国の無敵駆逐艦が休んでいた。それは小さな、何か謙虚な感じをさせる軍艦であったけれども一見したばかりで、その美しさは僕の魂をゆりうごかした。僕は浜辺に休み、水にうかぶ黒い謙虚な鉄塊を飽かず眺めつづけ、そうして、小菅刑務所とドライアイスの工場と軍艦と、この三つのものを一にして、その美しさの正体を思いだしていたのであった。

Un début de printemps, je suis parti en voyage dans une ville portuaire à la pointe d'une presqu’île. Dans la petite baie, un destroyer invincible de notre empire était à l'ancre. C'était un navire modeste, qui apparaissait presque humble, mais dès le premier regard, sa beauté a ébranlé mon âme. Je me suis assis sur la plage, contemplant sans me lasser ce bloc de fer noir et humble flottant sur l'eau, et j'ai réuni en un seul objet la prison de Kosuge, l'usine de glace sèche et ce navire de guerre, cherchant à comprendre l'essence de leur beauté.

この三つのものが、なぜ、かくも美しいか。ここには、美しくするために加工した美しさが、一切ない。美というものの立場から附加えた一本の柱も鋼鉄もなく、美しくないという理由によって取去った一本の柱も鋼鉄もない。ただ必要なもののみが、必要な場所に置かれた。そうして、不要なる物はすべて除かれ、必要のみが要求する独自の形が出来上っているのである。それは、それ自身に似る外には、他の何物にも似ていない形である。必要によって柱は遠慮なく歪ゆがめられ、鋼鉄はデコボコに張りめぐらされ、レールは突然頭上から飛出してくる。すべては、ただ、必要ということだ。そのほかのどのような旧来の観念も、この必要のやむべからざる生成をはばむ力とは成り得なかった。そうして、ここに、何物にも似ない三つのものが出来上ったのである。

Pourquoi ces trois choses sont-elles si belles ? Ici, il n'y a aucune beauté façonnée pour être belle. Pas une seule colonne, pas une seule pièce d'acier n’a été ajoutée pour sa seule beauté, et aucune colonne ni aucune pièce d'acier n'a été retirée parce qu'elle n'était pas belle. Seul ce qui est nécessaire a été placé là où il est nécessaire. Et tout ce qui est superflu a été éliminé, laissant seulement la forme unique exigée par la nécessité. C'est une forme qui ne ressemble à rien d'autre qu'à elle-même. Les colonnes sont déformées sans retenue par la nécessité, l'acier est étalé de manière irrégulière, et les rails surgissent soudain au-dessus de nos têtes. Tout est simplement dicté par la nécessité. Aucune notion traditionnelle n'a pu entraver cette génération inévitable par la nécessité. Et ainsi, ces trois choses, qui ne ressemblent à rien d'autre, ont vu le jour.

僕の仕事である文学が、全く、それと同じことだ。美しく見せるための一行があってもならぬ。美は、特に美を意識して成された所からは生れてこない。どうしても書かねばならぬこと、書く必要のあること、ただ、そのやむべからざる必要にのみ応じて、書きつくされなければならぬ。ただ「必要」であり、一も二も百も、終始一貫ただ「必要」のみ。そうして、この「やむべからざる実質」がもとめた所の独自の形態が、美を生むのだ。実質からの要求を外れ、美的とか詩的という立場に立って一本の柱を立てても、それは、もう、たわいもない細工物になってしまう。これが、散文の精神であり、小説の真骨頂である。そうして、同時に、あらゆる芸術の大道なのだ。

Mon travail, la littérature, c’est exactement la même chose. Pas une seule ligne écrite ne doit avoir été écrite pour paraître belle. La beauté ne naît pas d'un lieu où l'on a consciemment cherché à créer de la beauté. Ce qui doit être écrit, ce qu’il est nécessaire d'écrire, doit être écrit uniquement en réponse à cette nécessité inévitable. Seulement le "nécessaire", du début à la fin, uniquement le "nécessaire". Et c'est la forme unique exigée par cette "substance inévitable" qui engendre la beauté. Si l'on s'écarte des exigences de la substance et que l'on érige une colonne au nom de l'esthétique ou de la poésie, ce n’est plus qu’une construction fragile et sans substance. Voilà l'esprit de la prose, l'essence même du roman. Et en même temps, c'est la voie royale de tout art.

問題は、汝の書こうとしたことが、真に必要なことであるか、ということだ。汝の生命と引換えにしても、それを表現せずにはやみがたいところの汝自らの宝石であるか、どうか、ということだ。そうして、それが、その要求に応じて、汝の独自なる手により、不要なる物を取去り、真に適切に表現されているかどうか、ということだ。

La question est de savoir si ce que tu veux écrire est vraiment nécessaire. Est-ce un trésor qui t'appartient, que tu ne peux pas, même au prix de ta vie, t'empêcher d'exprimer ? Et ensuite, est-ce que cela a été exprimé de manière véritablement appropriée par ta propre main en réponse à cette exigence, en éliminant tout ce qui est superflu ?

百米メートルを疾走するオウエンスの美しさと二流選手の動きには、必要に応じた完全なる動きの美しさと、応じ切れないギゴチなさの相違がある。僕が中学生の頃、百米の選手といえば、痩せて、軽くて、足が長くて、スマートの身体でなければならぬと極っていた。ふとった重い男は専ら投擲とうてきの方へ廻され、フィールドの片隅で砲丸を担かついだりハンマーを振廻していたのである。日本へも来たことのあるパドックだのシムプソンの頃までは、そうだった。メトカルフだのトーランが現れた頃から、短距離には重い身体の加速度が最後の条件であると訂正され、スマートな身体は中距離の方へ廻されるようになったのである。いつか、羽田飛行場へでかけて、分捕品のイ―十六型戦闘機を見たが、飛行場の左端に姿を現したかと思ううちに右端へ飛去り、呆あきれ果てた速力であった。日本の戦闘機は格闘性に重点を置き、速力を二の次にするから、速さの点では比較にならない。イ―十六は胴体が短く、ずんぐり太っていて、ドッシリした重量感があり、近代式の百米選手の体格の条件に全く良く当てはまっているのである。スマートな所は微塵もなく、あくまで不恰好に出来上っているが、その重量の加速度によって風を切る速力的な美しさは、スマートな旅客機などの比較にならぬものがあった。

Il y a une différence entre la beauté du mouvement parfaitement adapté à la nécessité, à la manière d'Owens courant le 100 mètres, et la maladresse d'un athlète de second ordre qui ne répond pas pleinement à cette nécessité. Quand j'étais au collège, on considérait qu'un coureur de 100 mètres devait être mince, léger, longiligne et avoir un corps élancé. Les hommes lourds et costauds étaient orientés vers les épreuves de lancer ou relégués dans un coin du terrain à soulever des poids ou faire tourner des marteaux. C'était le cas à l'époque de Paddock et Simpson, qui étaient même venus au Japon. Mais avec l'arrivée d’athlètes comme Metcalfe et Torrance, on a compris que l’accélération due à une masse corporelle plus importante était un avantage déterminant pour les sprints, et les silhouettes élancées ont été redirigées vers les courses de demi-fond. Un jour, je suis allé à l'aérodrome de Haneda et j'ai eu l’occasion de voir un chasseur I-16 qui avait été capturé. À peine apparaissait-il à l'extrémité gauche de l'aéroport qu'il disparaissait déjà à l'extrémité droite, avec une vitesse qui m’a stupéfié. Les chasseurs japonais privilégiaient l’agilité au détriment de la vitesse, si bien qu’ils n’étaient tout simplement pas comparables en termes de vitesse. L'I-16 avait un fuselage court, trapu et massif, correspondant parfaitement aux critères physiques d'un sprinteur moderne. Il n’avait rien d’élancé, son apparence était même résolument disgracieuse, mais grâce à l’accélération due à sa masse, il tranchait l’air avec une beauté dynamique incomparable, bien au-delà de celle d’un élégant avion de ligne.

見たところのスマートだけでは、真に美なる物とはなり得ない。すべては、実質の問題だ。美しさのための美しさは素直でなく、結局、本当の物ではないのである。要するに、空虚なのだ。そうして、空虚なものは、その真実のものによって人を打つことは決してなく、詮ずるところ、有っても無くても構わない代物である。法隆寺も平等院も焼けてしまって一向に困らぬ。必要ならば、法隆寺をとりこわして停車場をつくるがいい。我が民族の光輝ある文化や伝統は、そのことによって決して亡びはしないのである。武蔵野の静かな落日はなくなったが累々たるバラックの屋根に夕陽が落ち、埃のために晴れた日も曇り、月夜の景観に代ってネオン・サインが光っている。ここに我々の実際の生活が魂を下している限り、これが美しくなくて、何であろうか。見給え、空には飛行機がとび、海には鋼鉄が走り、高架線を電車が轟々ごうごうと駈けて行く。我々の生活が健康である限り、西洋風の安直なバラックを模倣して得々としても、我々の文化は健康だ。我々の伝統も健康だ。必要ならば公園をひっくり返して菜園にせよ。それが真に必要ならば、必ずそこにも真の美が生れる。そこに真実の生活があるからだ。そうして、真に生活する限り、猿真似を羞はじることはないのである。それが真実の生活である限り、猿真似にも、独創と同一の優越があるのである。

L’élégance purement esthétique ne suffit pas à engendrer une véritable beauté. Tout est question de substance. La beauté pour la beauté manque de sincérité et, en fin de compte, n’a rien d’authentique. Elle est tout simplement vide. Et ce qui est vide ne peut jamais toucher les gens de la même manière que ce qui est authentique. En fin de compte, cela n'a aucune importance que cela existe ou non. Si le temple Hōryū-ji ou le Byōdō-in brûlaient, cela ne poserait aucun problème. S’il le fallait, on pourrait démolir le temple Hōryū-ji pour construire une gare à la place. La culture et les traditions glorieuses de notre nation ne disparaîtraient pas pour autant. Le paisible crépuscule de Musashino a disparu, mais le soleil se couche maintenant sur les toits des baraquements, et le jour, même par beau temps, est assombri par la poussière, tandis que les enseignes au néon remplacent la clarté des nuits de pleine lune. Tant que notre vie réelle s'ancre ici, comment cela ne serait-il pas beau ? Regarde : les avions sillonnent le ciel, l'acier fend les flots, et les trains grondent sur les voies suspendues. Tant que notre vie demeure vigoureuse, même si nous imitons avec satisfaction les baraquements bon marché à l’occidental, notre culture reste vivante. Nos traditions aussi. S’il le faut, labourons les parcs pour en faire des potagers. Si cela répond à un véritable besoin, alors une vraie beauté y naîtra, là aussi. Parce que c’est là que réside la vie authentique. Et tant que nous vivons pleinement, il n’y aura aucune honte à imiter. Tant que la vie est authentique, l'imitation a la même grandeur que l'original.

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底本:「坂口安吾全集14」ちくま文庫、筑摩書房

1990(平成2)年6月26日第1刷発行

1993(平成5)年3月10日第2刷発行

底本の親本:「日本文化私観」文体社

1943(昭和18)年12月5日

初出:「現代文学 第五巻第三号」

1942(昭和17)年2月28日発行

入力:kompass

校正:伊藤時也

2005年12月11日作成

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