島木健作作品集 第四卷
1934「文学評論」4月号
publié dans “Bungaku Hyôron” d’avril 1934
*あらすじ
*「癩」は、刑務所の隔離病舎で繰り広げられる人間の業と心の闇を描いた作品です。肺病で投獄された太田は、重い病気に苦しみながら、同じ病舎にいる癩病患者たちと奇妙な共同生活を送ります。彼らの異様な姿や言動は、太田の心に深い衝撃を与え、彼自身の信念や人生観を揺さぶります。人間の存在の根源的な問い、生と死、苦しみと希望、そして孤独が、静寂と熱気に満ちた空間で交錯し、読者を圧倒的な世界へと誘います。
癩
1
新しく連れて來られたこの町の丘の上の刑務所に、太田は服役後はじめての眞夏を迎へたのであつた。暑さ寒さも肌に穩やかで町全體がどこか眠つてでも居るかの樣な、瀬戸内海に面したある小都市の刑務所から、何か役所の都合ででもあつたのであらう、慌ただしく只ひとりこちらへ送られて來たのは七月にはいると間もなくの事であつた。太田は柿色の囚衣を青い囚衣に着替へると、小さな連絡船に乘つて、翠巒のおのづから溶けて流れ出たかと思はれる樣な夏の朝の瀬戸内海を渡り、それから汽車で半日も搖られて東海道を走つた。さうして、大都市に近いこの町の、高い丘の上にある、新築後間もない刑務所に着いたのはもうその日の夕方近くであつた。廣大な建物の中をぐるぐると引きまはされ、やがて與へられた獨房のなかに落着いた時には、しばらくはぐつたりとして身動きもできないほどであつた。久しぶりに接した外界の激しい刺戟と、慣れない汽車の旅に心身ともに疲れはててゐたのである。それから三日間ばかりといふもの續けて彼は不眠のために苦しんだ。一つは居所の變つたせいもあつたであらう。しかし、晝も夜も自分の坐つてゐる監房がまだ汽車の中ででもあるかのやうに、ぐるぐるとまはつて感ぜられ、思ひがけなく見る事の出來た東海道の風物や、汽車の中で見た社會の人間のとりどりの姿態などが目先にちらついて離れがたいのであつた。ほとんど何年ぶりかで食つた汽車辨當の味も、今も尚舌なめずりせずには居られない旨さで思ひ出された。彼はそれをS市をすぎて間もなくある小驛に汽車が着いた時に與へられ、汽車中の衆人の環視のなかでがつがつとした思ひで貪り食つたのである。――しかし、一週間を過ぎた頃にはこれらのすべての記憶もやがて意識の底ふかく沈んで行き、灰いろの單調な生活が再び現實のものとして歸つて來、それと共に新しく連れて來られた自分の周圍をしみじみと眺めまはして見る心の落着きをも彼は取り戻したのであつた。
C'est dans cette prison située sur une colline de cette ville, où il venait d'être transféré, que Ōta passa son premier été en détention. La chaleur et la fraîcheur semblaient caresser sa peau, et la ville toute entière semblait somnoler. Il avait été brusquement transféré, seul, au début de juillet, probablement pour des raisons administratives, de la prison d'une petite ville au bord de la Mer Intérieure. Après avoir échangé sa tenue de prisonnier kaki contre une tenue bleue, Ōta, à bord d'un petit bateau de liaison, avait traversé la Mer Intérieure, par une matinée d'été où les montagnes verdoyantes semblaient naturellement se fondre et s'écouler dans le paysage. Il avait ensuite voyagé en train pendant une demi-journée sur la ligne Tokaido. Il arriva en fin d'après-midi dans cette prison récemment construite sur une haute colline de cette ville, près d'une grande ville. Conduit à travers les vastes bâtiments, il finit par être installé dans la cellule individuelle qui lui avait été attribuée. Il était alors si fatigué qu'il était presque incapable de bouger. La stimulation intense du monde extérieur, qu’il n’avait pas fréquenté depuis longtemps, et le voyage en train, auquel il n’était plus habitué, l’avaient complètement épuisé, tant physiquement que mentalement. Ensuite, pendant environ trois jours, il avait souffert d'insomnie. C’était dû en partie au changement de lieu de résidence. Mais, jour et nuit, il avait l'impression que sa cellule tournait autour de lui, comme s’il était encore dans le train, et les paysages de la ligne Tokaido qu'il avait pu voir de manière inattendue, ainsi que les diverses postures des gens de la société, observées dans le train, flottaient devant ses yeux et ne voulaient pas disparaître. Le goût du bentō (repas servi dans une boîte) du train, qu'il avait mangé pour la première fois depuis des années, lui revenait à l'esprit avec une telle saveur qu'il ne pouvait s'empêcher de se lécher les lèvres. Il l'avait reçu peu après avoir dépassé la ville de S, dans une petite gare où le train s’était arrêté, et il l'avait dévoré avec avidité sous le regard des autres passagers. — Cependant, après une semaine, tous ces souvenirs finirent par s'enfoncer profondément dans le fond de sa conscience, et il revint à la réalité de la vie monotone et grise. Il avait alors retrouvé une certaine tranquillité d'esprit qui lui permettait d’observer attentivement son nouvel environnement.
獨房の窓は西に向つて展いてゐた。
晝飯を終へる頃から、日は高い鐵格子の窓を通して流れ込み、コンクリートの壁をじりじりと灼いた。午後の二時三時頃には、日は丁度室内の中央に坐つてゐる人間の身體にまともにあたり、ゆるやかな弧をゑがきながら次第に靜かに移つて、西空が赤く燒くる頃ほひに漸く弱々しい光りを他の側の壁に投げかけるのであつた。こゝの建物は總體が赤煉瓦とコンクリートとだけで組み立てられてゐたから、夜は夜で、晝のうち太陽の光りに灼け切つた石の熱が室内にこもり、夜ぢゆうその熱は發散しきることなく、曉方わづかに心持ち冷えるかと思はれるだけであつた。反對の側の壁には通風口がないので少しの風も鐵格子の窓からははいらないのである。太田は夜なかに何度となく眼をさました。そして起き上ると藥鑵の口から生ぬるい水をごくごくと音をさせて呑んだ。その水も洗面用の給水を晝の間に節約しておかねばならないのであつた。呑んだ水はすぐにねつとりとした脂汗になつて皮膚面に滲み出た。曉方の少し冷えを感ずる頃、手を肌にあてて見ると鹽分でざらざらしてゐた。――冬ぢうカサカサにひからび、凍傷のために紫いろに腫れて肉さへ裂けて見えた手足が、黒いしみを殘したまゝもとどほりになつて、脂肪がうつすらと皮膚にのつて、若々しい色艶を見せたかと思はれたのもほんの束の間の事であつた。今ははげしい汗疣が、背から胸、胸から太股と全身にかけて皮膚を犯してゐた。汗をぬぐふために絶えず堅い綿布でごしごし肌をこするので強靱さを失つた太田の皮膚はすぐに赤くただれ、膿を持ち、惡性の皮膚病のやうな外觀をさへ示しはじめたのである。――監房内の温度はおそらく百度を越え、それと同時に房内の一隅の排泄物が醗酵し切つて、饐えたやうな汗の臭ひにまじり合つてムツとした惡臭を放つ時など、太田は時折封筒を張る作業の手をとゞめ、一體この廣大な建物の中には自分と同じやうなどれほど多くの血氣壯んな男たちが、この惡臭と熱氣のなかに生きたその肉體を腐らせつゝあるのだらうか、などと考へながら思はず胸をついて出る吐息とともに空を眺めやると、小さな鐵格子の窓に限られたはるかな空は依然白い焔のやうな日光に汎濫して、視力の弱つた眼には堪へがたいまでにきらめいてゐるのであつた。
La fenêtre de la cellule était orientée à l'ouest.
Vers la fin du déjeuner, le soleil commençait à se déverser à travers les hautes fenêtres munies de barreaux métalliques et brûlait le béton des murs. Vers deux ou trois heures de l'après-midi, la lumière frappait de plein fouet le corps de l’homme assis au centre de la cellule, puis, traçant lentement une courbe, glissait peu à peu jusqu’à projeter enfin, à l’heure où le ciel à l’Ouest s’embrase de rouge, une lumière affaiblie sur le mur opposé. Le bâtiment était constitué entièrement de briques rouges et de béton, si bien que la nuit, la chaleur que la pierre avait absorbée durant la journée restait emprisonnée à l’intérieur, et elle ne se dissipait jamais entièrement avant l'aube, où on ressentait à peine une légère fraîcheur. Pas un souffle d’air ne pénétrait par les fenêtres à barreaux car il n’y avait aucune aération sur le mur opposé. Ōta se réveillait plusieurs fois au cours de la nuit. Il se levait alors, prenait la bouilloire et buvait, en produisant des gargoullis, l’eau tiède qu’elle contenait. Mais même cette eau devait être rationnée durant la journée pour pouvoir aussi servir à la toilette. Aussitôt bue, cette eau ressortait par tous les pores de sa peau sous la forme d’une sueur grasse et poisseuse. À l’aube, au moment où l’on commençait à peine à sentir une légère fraîcheur, il lui suffisait de poser la main sur sa peau pour y sentir une rugosité salée. ----- Ses mains et ses pieds qui, en hiver, étaient desséchés, craquelés, boursouflés de gerçures violacées à cause des engelures, au point de laisser voir parfois la chair à vif, avaient retrouvé leur apparence normale, bien que des taches sombres subsistaient. Pendant une brève période, une fine couche de graisse avait recouvert sa peau, lui donnant un aspect jeune et éclatant. Mais maintenant, une violente éruption de boutons de chaleur s’était propagée sur tout son corps, du dos à la poitrine, et de la poitrine aux cuisses. Pour essuyer la sueur, il fallait constamment passer sur la peau une toile rugueuse, si bien que la peau affaiblie d’Ōta s'irritait et s’enflammait rapidement, formant du pus et prenant l’aspect d’une maladie cutanée maligne. ----- La température dans la cellule dépassait probablement les cent degrés, tandis qu’au même moment les excréments dans un coin de la pièce fermentaient et libéraient une puanteur suffocante qui se mêlait à celle, aigre, de sa sueur. Dans ces instants-là, Ōta interrompait son travail de collage d’enveloppes et se prenait à réfléchir : Combien d’hommes pleins de vigueur, comme lui, dans cet immense bâtiment, devaient laisser pourrir ainsi leur chair vivante dans cette chaleur et cette puanteur ? Alors, laissant échapper un soupir, il levait instinctivement les yeux vers le ciel. Mais le petit carré de ciel, découpé par les barreaux de fer, restait inondé d’une lumière aussi brûlante qu'une flamme blanche, une lumière si éclatante que ses yeux affaiblis pouvaient à peine la supporter.
ほぼ一月もするうちに、單調なこの世界の生活の中にあつて、太田は、いつしか音の世界を樂しむことを知るやうになつた。
彼の住む二階の六十五房は長い廊下のほぼ中央にあたつてゐた。この建物の全體の構造から來るのであらうか、この建物の一廓に起るすべての物音は自然に中央に向つて集まるやうに感ぜられるのであつた。その内部が幾つにも仕切られた、巨大な一つの箱のやうな感じのするこの建物の一隅に物音が起ると、それは四邊の壁にあたつて無氣味にも思はれる反響をおこし、建物の中央部にその音は流れて、やがて消えて行くのである。――廊下を通る男たちの草履のすれる音、二三人ひそひそと人目をぬすんで話しつゝ行く氣はひ、運搬車の車のきしむ響き、三度々々の飯時に食器を投げる音、しのびやかに歩く見まはり役人の靴音と佩劒の音。――すべてそれらの物音を、太田は飽くことなく樂しんだ。雜然たるそれらの物音もこゝではある一つの諧調をなして流れて來るのである。人間同士、話をするといふことが、堅く禁ぜられてゐる世界であつた。灰色の壁と鐵格子の窓を通して見る空の色と、朝晩目にうつるものとてはただそれだけであつた。だがそのなかにあつて、なほ自然にかもし出される音の世界はそれでもいくらか複雜な音いろを持つてゐたといひうるであらう。それも一つには、あたりが極端な靜けさを保つてゐるために、ほんのわづかな物音も物珍らしいリズムをさへ伴つて聞かれるのである。――この建物の軒や横にわたした樋の隅などにはたくさんの雀が巣くつてゐた。春先、多くの卵がかへり、やうやく飛べるやうになり、夏の盛りにはそれはおびたゞしい數にふえてゐた。曉方空の白む頃ほひと、夕方夕燒けが眞赤に燃える頃ほひには、それらのおびたゞしい雀の群が鐵格子の窓とその窓にまでとどく桐の葉蔭に群れて一せいに鳴きはやすのである。その奧底に赤々と燃えてゐる(原文五字缺)を包んで笑ふこともない、きびしい冷酷さをもつて固くとざされた心にも、この愛すべき小鳥の聲は、時としては何かほのぼのとした温かいものを感じさせるのあつた。それは多くは幼時の遠い記憶に結びついてゐるやうである。――時々まだ飛べない雀の子が巣から足をすべらして樋の下に落ちこむことがあつた。親雀が狂氣のやうにその近くを飛びまはつてゐる時、青い囚衣を着て胸に白布をまいた雜役夫たちが、樋の中に竹の棒をつゝ込みながら何か大聲に叫び立ててゐる。それは高い窓からも折々うかがはれる風景であつたが、ほんの一瞬間ではあるが、それは自分の現在の境遇を忘れさせてくれるに足るものであつた。――五年といふ月日は長いが、すべてこれらの音の世界が殘されてゐる限りは、俺も發狂することもないだらう、などと太田は時折思つてみるのであつた。
Au bout d’environ un mois de cette vie monotone, Ōta en vint peu à peu à découvrir le plaisir du monde des sons.
La cellule 65, où il était, se trouvait au deuxième étage à peu près au milieu d’un long couloir. Peut-être en raison de la structure même du bâtiment, tous les sons provenant de quelque part dans l’édifice semblaient naturellement converger vers le centre. Ce bâtiment, avec ses innombrables cloisons internes, apparaissait comme une immense boîte à compartiments. Quand un bruit se produisait quelque part, il résonnait sur les murs, provoquant un écho sinistre, puis se dirigeait vers le centre, avant de se dissiper doucement. — Le frottement des sandales des hommes qui passaient dans le couloir, — Le murmure précautionneux de deux ou trois personnes osant échanger quelques mots à la dérobée, — Le grincement des roues des chariots, — Le bruit des gamelles jetées pendant les trois repas quotidiens, — Et le bruit feutré des pas des gardiens en ronde, accompagné du cliquetis de leurs sabres. Ōta ne se lassait jamais d’écouter tous ces bruits. Ces sons hétéroclites, dans ce lieu, finissaient par former une sorte d’harmonie particulière. Dans ce monde où toute conversation humaine était strictement interdite, les seules choses que l'on pouvait voir chaque jour étaient le ciel gris à travers les fenêtres à barreaux et les murs ternes. Mais au sein de cet univers clos, le monde sonore, même limité, possédait une certaine complexité. C'était peut-être justement parce que le silence y régnait de façon absolue que le moindre bruit y prenait un relief particulier. — De plus, sous les avant-toits et le long des gouttières qui couraient sur les côtés du bâtiment, de nombreux moineaux avaient fait leur nid. Au début du printemps, de nombreux œufs éclosaient et les oisillons apprenaient à voler. Au plus fort de l’été, leur nombre avait considérablement augmenté. À l’aube, quand le ciel blanchissait, ou le soir, quand le soleil couchant embrasait l’horizon, ces innombables moineaux venaient se rassembler dans les feuillages des paulownias, dont les branches touchaient presque les fenêtres grillagées, et se mettaient à pépier d’une seule voix. Même pour un cœur durci, fermé par une rigueur impitoyable, comme enfermant au plus profond une flamme rougeoyante [passage endommagé, cinq caractères manquants], le chant attendrissant de ces petits oiseaux parvenait parfois à faire naître une vague chaleur douce et nostalgique. Cela se rapportait peut-être à de lointains souvenirs d’enfance. Parfois, un jeune moineau encore incapable de voler glissait du nid et tombait dans la gouttière. Les parents, pris de panique, tourbillonnaient fébrilement autour de leur petit, tandis que des détenus en tenue bleue, avec un linge blanc sur la poitrine, employés aux corvées, s’approchaient, introduisant des bâtons de bambou dans la gouttière, tout en poussant de grands cris. C’était un spectacle qu’Ōta pouvait observer, à l’occasion, depuis ses hautes fenêtres, et même pour un court instant, cela suffisait à lui faire oublier sa condition présente. “Cinq ans, c’est long”, pensait parfois Ōta, mais tant que ce monde sonore continuera d’exister, peut-être pourrai-je tenir sans sombrer dans la folie...
だが、何にも増して彼が心をひかれ、そしてそれのみが唯一の力とも慰めともなつたところのものは、やはり人間の聲であり、同志たちの聲であつた。
その聲はどんな雨の日にも風の日にも、これだけは缺くることなく正確に一日に朝晩の二囘は聞くことができた。朝、起床の笛が鳴りわたる。起きて顏を洗ひ終ると、すぐに點檢の聲がかゝる。戸に向つて瘠せて骨ばつた膝を揃へて正坐する時には、忘れてはならぬ屈辱の思ひが今更のやうにひしひしと身うちに徹して感ぜられ、點檢に答へて自分の身に貼りつけられた番號を聲高く呼びあげるのであつた。鬱結し、鬱結して今は堪へがたくなつたものが、一つのはけ口を見出して迸しり出づるそれは聲なのである。人々はこの聲々に潜むすべての感情を、よく汲みつくし得るであらうか。――太田はいつしかその聲々の持つ個性をひとつひとつ聞きわけることができるやうになつた、――一九三×年、この東洋第一の大工業都市にほど近い牢獄の獨房は、太田と同じやうな罪名の下に收容されてゐる人間によつて滿たされてゐたのだ。太田は鍛へ上げられた敏感さをもつて、共犯の名をもつて呼ばれる同志達がこゝでも大抵一つおきの監房にゐることをすぐに悟ることができた。その聲のあるものは若々しい張りを持ち、あるものは太く沈鬱であつた。その聲を通してその聲の主がどこにどうして居るかをも知ることが出來るのであつた。時々かねて聞きおぼえのある聲が消えてなくなることがある。二三日してその聲がまた、少しも變らぬ若々しさをもつて思はざる三階の隅の方からなど聞えてくる時には、ひとりでに湧き上つてくる微笑をどうすることもできないのであつた。だが、一度消えてつひに二度とは聞かれない聲もあつた。その聲は何處に拉し去られたのであらうか。――朝夕の二度はかうして脈々たる感情がこの箱のやうな建物のあらゆる隅々に波うち、それが一つになつてふくれ上つた。
Cependant, plus que tout, ce qui captivait son cœur, et qui constituait sa seule force et sa seule consolation, c’était la voix des hommes, c’était la voix de ses camarades.
Ces voix, par tous les temps, qu'il pleuve ou qu'il vente, il pouvait les entendre sans faute deux fois par jour, matin et soir. Le matin, le sifflet du réveil retentissait. Après s'être levé et s’être lavé le visage, l'appel pour l'inspection retentissait aussitôt. Quand il s’agenouillait en seiza, ses genoux osseux joints, alignés face à la porte, un sentiment d’humiliation, qu’il ne devait jamais oublier, le traversait de nouveau avec une intensité renouvelée, et il répondait à l’appel en criant le numéro qui lui avait été attribué et collé sur son corps. Ce qui était accumulé, refoulé et devenu insupportable, trouvait une issue et jaillissait : c'était la voix. Les gens pouvaient-ils vraiment comprendre toutes les émotions cachées dans ces voix ? — Ōta en vint progressivement à distinguer une à une les individualités de ces voix. — En 193×, les cellules de cette prison, située près de la plus grande ville industrielle d'Asie, était remplies de gens détenus sous les mêmes chefs d’accusation que lui. Avec sa sensibilité aiguisée, il comprit rapidement que ses camarades, qu’on avait qualifés de complices, étaient pour la plupart dans des cellules voisines. Certaines voix avaient une vigueur juvénile, d'autres étaient graves et sombres. À travers ces voix, il pouvait savoir où et comment se trouvaient leurs propriétaires. Parfois, une voix qu'il avait en mémoire disparaissait. Deux ou trois jours plus tard, si cette voix réapparaissait, toujours aussi jeune et vibrante, d'un coin inattendu du troisième étage, il ne pouvait retenir un sourire qui montait spontanément en lui. Mais il y avait aussi des voix qui disparaissaient pour ne plus jamais être entendues. Où avaient-elles été emmenées ? — Matin et soir, des émotions palpables déferlaient ainsi dans chaque recoin de ce bâtiment en forme de boîte, et elles se rejoignaient pour gonfler en une seule masse.
2
間もなく日が黄いろ味を帶びるやうになり戸まどひした赤とんぼがよく監房内に入つて來ることなどがあつて、漸く秋の近さが感ぜられるやうになつた。さういふある日の午後少し※(「廴+囘」、第4水準2-12-11)つた頃、太田は張り終へた封筒を百枚づつせつせと束にこしらへてゐた。
彼の一日の仕上高、ほぼ三千枚見當にはまだだいぶ開きがあつた。殘暑の激しい日光を全身に受けてせつせと手を運ばせてゐると、彼はにはかに右の胸部がこそばゆくなり、同時に何か一つのかたまりが胸先にこみあげてくるのを感じたのである。何氣なく上體をおこす途端に、そのかたまりはくるくると胸先をかけ巡り、次の瞬間には非常な勢で口の中に迸り出て、滿ち溢れた餘勢で積み重ねた封筒の上に吐き出されたのであつた。
Bientôt, le soleil commença à prendre une teinte jaunâtre, et des libellules rouges égarées entraient souvent dans la cellule, et cela lui fit sentir que l'automne approchait enfin. Un après-midi, un peu tard, Ōta était en train de mettre en paquets de cent les enveloppes qu'il avait fini de coller.
Il était encore loin de son objectif quotidien d'environ trois mille enveloppes. Alors qu'il travaillait avec diligence sous les rayons intenses du soleil de fin d'été, il sentit soudain une démangeaison dans la poitrine du côté droit, et il sentit en même temps une sorte de masse lui remonter dans la gorge. Sans y prêter attention, il se redressa, et cette masse tournoya dans sa gorge avant de jaillir violemment de sa bouche l’instant suivant, projetée avec une force telle qu’elle atterrit sur la pile d’enveloppes qu’il avait empilées.
血だ。
ぽつたりと大きな血塊が封筒のまん中に落ち、飛沫がその周圍に霧のやうに飛んだ。それはほとんど咳入ることもなく、滿ち溢れたものが一つのはけ口を見出して流れ出たやうに極めて自然に吐き出された。だが次の瞬間には恐ろしい咳込みがつゞけさまに來た。太田は夢中で側の洗面器に手をやりその中に面をつつこんだ。咳はとめどもなく續いた。その度ごとに血は口に溢れ、洗面器に吐き出された。血は兩方の鼻孔からもこんこんとして溢れ、そのために呼吸が妨げられるとそれが刺戟となつて更に激しく咳入るのであつた。
Du sang.
Un gros caillot de sang tomba d’un coup au milieu des enveloppes, et des éclaboussures se dispersèrent autour comme un brouillard. Il l’avait recraché très naturellement, presque sans tousser, comme si un trop plein avait trouvé une issue pour s'écouler. Mais, l'instant d'après, une terrible toux arriva en rafales. Ōta attrapa frénétiquement la bassine à côté de lui et y plongea son visage. La toux ne s'arrêtait pas. À chaque fois, du sang remplissait sa bouche et il le recrachait dans la bassine. Le sang coulait aussi abondamment de ses narines, l’empêchant de respirer, ce qui l’irritait davantage et déclenchait des quintes encore plus violentes.
洗面器から顏をあげて喪心したやうにその中を凝つとのぞき込んだ時には、血はべつとりとその底を一面にうづめてゐた。溜つた血の表面には小さな泡がブツブツとできたりこはれたりしてゐた。一瞬間前までは、自分の生きた肉體を温かに流れてゐたこの液體を、太田は何か不思議な思ひでしばらく見つめてゐた。彼は自分自身が割合に落着いてゐることを感じた。胸はしかし割れるかと思はれるほどに動悸を打つてゐた。顏色はおそらく白つぽく乾いてゐたことであらう。靜かに立上ると報知機をおとし、それからぐつたりと彼は仰向けに寢ころんだ。
Quand il releva son visage de la bassine et y jeta un regard fixe, comme hébété, il vit que le sang recouvrait le fond. De petites bulles se formaient et éclataient à la surface du sang accumulé. Ce liquide qui, un instant auparavant, coulait chaudement dans son corps vivant, Ōta le contempla un moment avec un sentiment étrange. Il se sentait étonnamment calme. Sa poitrine, pourtant, battait à tout rompre. Son visage était probablement pâle et sec. Il se leva doucement, abaissa le signal d'alarme, puis il s'effondra sur le dos, épuisé.
靴音がきこえ、やがて彼の監房の前で立止まり、落ちてゐた報知機をあげる音がきこえ、次に二つの眼が小さな覗き窓の向ふに光つた。
「何だ?」
太田は答へないで寢たまゝであつた。
Il entendit des bruits de pas, puis quelqu'un s'arrêter devant sa cellule et relever le signal d'alarme, puis deux yeux brillants apparurent derrière le judas d'observation.
“Qu'est-ce qu'il y a ?”
Ōta ne répondit pas et resta allongé.
「おい、何の用だ?」光線の關係で内部がよく見えなかつたのであらう、コトコトとノツクする音が聞えたが、やがて焦立たしげにののしる聲がきこえ、次に鍵がガチヤリと鳴り、戸が開いた。
「何だ! 寢そべつてゐる奴があるか、どうしたんだ?」
太田がだまつて枕もとの洗面器を指さすと、彼は愕然とした面持で凝つとそれに見入つてゐたが、やがてあわててポケツトから半巾を出して口をおほひ、無言のまゝ戸を閉ぢ急ぎ足に立ち去つた。
"Hé, qu'est-ce qu'il y a ?" La lumière ne lui permettait probablement pas de bien voir à l'intérieur, car il y eut un toc-toc, puis une voix impatiente et des jurons, suivis d'un cliquetis de clé et de l'ouverture de la porte.
"Quoi ! Il y a quelqu'un qui traîne ici, qu'est-ce qui se passe ?"
Ōta désigna en silence la bassine à côté de son oreiller, et l'homme le regarda fixement avec un air stupéfait, puis se précipita pour sortir un mouchoir de sa poche, se couvrit la bouche, ferma la porte en silence et s'éloigna à la hâte.
やがて醫者が來て簡單な診察をすまし、歩けるか、と問ふのであつた。太田がうなづいて見せると彼は先に立つて歩き出した。監房を出る時ふと眼をやると、洗面器の血潮はすでに夏の日の白い光線のなかに黒々と固まりかけてゐて、古血の臭ひが鼻先に感ぜられた。
日のなかに出ると眼がくらくらして倒れさうであつた。赤土は熱氣に燃えてその熱はうすい草履をとほしてぢかに足に來た。病舍までは長い道のりであつた。どれもこれも同じやうな幾つかの建物の間を通り、廣い庭を横ぎり、又暗い建物の中に入りそれを突き拔けた。病舍に着くとすぐに病室に入れられ、氷を胸の上にのせて、太田は絶對仰臥の姿勢を取ることになつたのである。
Bientôt, un médecin arriva, effectua un examen rapide et lui demanda s'il pouvait marcher. Comme Ōta acquiesçait d’un hochement de tête, le médecin se mit en marche devant lui. En sortant de la cellule, Ōta jeta un coup d'œil et vit que le sang dans la bassine commençait à se figer et à noircir sous la lumière blanche du soleil d'été, et l'odeur du sang séché lui parvint aux narines.
Une fois dehors sous le soleil, il fut ébloui et faillit s’évanouir. La terre rouge brûlait de chaleur et cette chaleur traversait ses fines sandales pour atteindre directement ses pieds. Le chemin jusqu’à l'infirmerie était long. Ils traversèrent plusieurs bâtiments tous semblables, traversèrent une grande cour, puis entrèrent dans un autre bâtiment sombre qu’ils traversèrent. Arrivé à l'infirmerie, Ōta fut immédiatement conduit dans une chambre, on lui mit de la glace sur la poitrine et il dut adopter une position strictement allongée sur le dos.
七日の間、彼は夜も晝もただうつらうつらと眠りつゞけた。その間にも、凝結した古血のかたまりを絶えず吐き續けた。彼は自分の突然落ちこんだ不幸な運命について深く考へて見ようともしなかつた。いや、彼のぶつかつた不幸がまだ餘りに眞近くて彼自身がその中に於て昏迷し、その不幸について考へて見る心の餘裕を取り戻してゐなかつたのであらう。やがて落着きを充分に取り戻すと同時に、どんなみじめな思ひに心が打ち摧かれるであらうか、といふことが意識の奧ふかくかすかに豫想はされるのではあつたが。重湯と梅ぼしばかりで生きた七日ののち、彼は漸く靜かに半身を起して身體のあちらこちらをさすつて見て、この七日の間に一年も寢ついた病人の肉體を感じたのである。まばらひげの伸びた顎を撫でながら、彼はしみじみと自分の顏が見たいと思つた。ガラス戸に這ひ寄つて映して見たが光るばかりで見えなかつた。やがて尿意をもよほしたので靜かに寢臺をすべり下り、久しぶりに普通の便器に用を足したが、その便器のなかに澱んだ水かげに、彼ははじめてやつれた自分の顏を映して見る事ができたのであつた。
Pendant sept jours, il ne fit que somnoler nuit et jour, à moitié conscient. Durant cette période, il continua à cracher des caillots de sang coagulé. Il n'essaya même pas de réfléchir profondément au destin malheureux qui s'était soudainement abattu sur lui. Ou plutôt, le malheur qui l'avait frappé était encore trop proche et il était dans un tel état de confusion qu’il était incapable de retrouver la sérénité nécessaire pour réfléchir à son malheur. Il s’attendait obscurément, au fond de sa conscience, à ce que, quand il aurait retrouvé sa sérénité, une grande tristesse viendrait briser son cœur. Après sept jours passés à ne manger que du gruau et des prunes marinées, il put enfin se redresser doucement et masser les différentes parties de son corps. Il sentit alors qu’en sept jours son corps avait pris l’apparence d’un malade alité depuis un an. Caressant sa barbe clairsemée, il ressentit un profond désir de voir son propre visage. Il se traîna jusqu’à la porte vitrée pour essayer de s’y refléter, mais la lumière ne permettait pas de bien voir. Bientôt, il eut besoin d’uriner et glissa doucement du lit. Pour la première fois depuis longtemps, il utilisa un urinoir ordinaire, et, dans l’eau stagnante du récipient, il put enfin apercevoir le reflet de son visage émacié.
八日目の朝に看病夫が來て、彼の喀痰を採つて行つた。
それから更に二日經つた日の夕方、すでに夕飯を終へてからあわただしく病室の扉が開かれ、先に立つた看守が太田に外へ出ることを命じたのである。そして許された一切の持物を持つて出る事をつけ加へた。夕飯後の外出といふことは殆んどないことである。彼は不審さうにつゝ立つて看守の顏を見た。
「轉房だ、急いで。」
Le matin du huitième jour, un infirmier vint prélever ses expectorations.
Deux jours plus tard, en fin de soirée, après le dîner, la porte de la chambre d'hôpital s'ouvrit soudain et le gardien qui menait la marche ordonna à Ōta de sortir. Il ajouta qu'il devait emporter toutes ses affaires autorisées. Sortir après le dîner arrivait très rarement. Il regarda le gardien avec méfiance.
"Transfert de cellule, dépêchez-vous."
看守は簡單に言つたまゝずんずん先に立つて歩いて行く。太田は編笠を少しアミダにかぶつてまだふらふらする足を踏みしめながらその後に從つたが、――さうしてやがて來て了つたこゝの一廓は、これはまたなんといふ陰氣な靜まりかへつた所であらう。一體に靜かに沈んでゐるのはこゝの建物の全體がさういふ感じなのだが、その中にあつてすらこんなところがあるかと思はれるやうな、特にぽつんと切り離されたやうな一廓なのである。成るほど刑務所の内部といふものは、行けども行けども盡きることなく、思ひがけない所に思ひがけないものが伏せてある(原文三字缺)にも似てゐるとたしかに此處へ來ては思ひ當るやうなところであつた。もう秋に入つて日も短かくなつた事とて、すでにうつすらと夕闇は迫り、うす暗い電氣がそこの廊下にはともつてゐた。建物は細長い二棟で廊下をもつて互に通ずるやうになつてゐる。不自然に眞白く塗つた外壁がかへつてこゝでは無氣味な感じを與へてゐるのである。この二棟のうちの南側の建物の一番端の獨房に太田は入れられた。何か聞いて見なければ心がすまないやうな氣持で、ガチヤリと鍵の音のした戸口に急いで戻つて見た時には、もうコトコトと靴音が長い廊下の向ふに消えかけてゐた。
Le gardien n’en dit pas plus et se mit à marcher rapidement devant lui. Ōta, son chapeau de paille légèrement incliné sur le front, suivait en essayant de stabiliser ses pas encore chancelants. ―― Et ainsi, l'endroit où ils arrivèrent était un endroit d'un calme sinistre. Le bâtiment dans son ensemble était en général calme et silencieux, mais cet endroit semblait particulièrement isolé. Il se rendit compte qu'une prison était en effet un endroit où l'on pouvait trouver des choses inattendues dans des endroits inattendus, et sans jamais en voir le bout. Comme l'automne était arrivé et que les jours raccourcissaient, le crépuscule approchait et une lumière électrique tamisée éclairait le couloir. Le bâtiment était composé de deux ailes étroites reliées par un couloir. Les murs extérieurs, peints d'un blanc artificiel, donnaient une sensation étrange. Ōta fut placé dans une cellule à l'extrémité du bâtiment sud. Se sentant obligé de demander quelque chose pour se rassurer, il se précipita vers la porte où la clé avait claqué, mais les bruits de pas s'éloignaient déjà au loin dans le long couloir.
房内はきちんと整頓されてゐてきれいであつた。入つて右側には木製の寢臺があり、便所はその一隅に別に設けてあり、流しは石でたたんで水道さへ引かれてゐるのである。試みに栓をひねつて見ると水は音を立てて勢よくほとばしり出た。窓は大きく取つてあつて寢臺の上に坐りながらなほ外が見通されるくいらゐであつた。太田が今日まで足掛け三年の間、幾つかその住ひを變へて來た獨房のうちこんなに綺麗で整ひすぎる感じを與へた所は曾つてどこにもなかつた。それは彼を喜ばせるよりも狼狽させたのであつた。俺は一體どこへ連れて來られたのであらう、こゝは一體どこなのだ?
La cellule était propre et bien rangée. À droite en entrant, il y avait un lit en bois, les toilettes étaient séparées dans un coin et l'évier était en pierre avec même l'eau courante. En essayant le robinet, l'eau jaillit avec force. La fenêtre était grande et l'on pouvait voir l'extérieur même en étant assis sur le lit. Ōta n'avait jamais vu une cellule aussi propre et bien rangée parmi celles où il avait vécu pendant ses trois années de détention. Cela le rendit plus perplexe que joyeux. Où m'a-t-on emmené ? Où suis-je ?
あたりは靜かであつた。他の監房には人間が居ないのであらうか、物音一つしないのである。それにさつきの看守が立去つてからほぼ三十分にもなるであらうが、巡囘の役人の靴音も聞えない。いつも來るべきものが來ないと言ふことは、この場合、自由を感じさせるよりもむしろ不安を感じさせるのであつた。
L'endroit était silencieux. Il n'y avait aucun bruit, comme s'il n'y avait personne dans les autres cellules. De plus, près de trente minutes s'étaient écoulées depuis le départ du gardien, mais il n'entendait pas les pas des gardiens en patrouille. Le fait que ce qui devait arriver n'arrivait pas lui donnait plus un sentiment d'anxiété que de liberté.
腰をかけてゐた寢臺から立上つて、太田は再び戸口に立つて見た。心細さがしんから骨身に浸みとほつてぢつとしては居られない心持である。扉にもガラスがはめてあつて、今暮れかゝらうとする庭土を低く這つて、冷たい靄が流れてゐるのが見えるのである。
「……………」
Ōta se leva du lit où il était assis et se tint à nouveau à la porte. Il se sentait si seul que son cœur ne pouvait rester en place. La porte avait aussi du verre et il pouvait voir le sol du jardin qui commençait à s'assombrir, avec un brouillard froid qui rampait bas.
"……………"
ふと彼は人間のけはひを感じてぎよつとした。二つおいて隣りの監房は廣い雜居房で、半分以上も前へせり出してゐるために、しかもその監房には大きく窓が取つてあるために、その内部の一部分がこつちからは見えるのであつた。廊下の天井に高くともつた弱い電氣の光りに眼を定めて凝つと見ると、窓によつて大きな男がつゝ立つてゐるのだ。瞬きもせず眼を据ゑてこつちを見てゐるのだが、男の顏は恐ろしく平べつたくゆがんで見えた。何とはなしに冷たい氷のやうなものが太田の脊筋を走つた。その男の立つてゐる姿を見ただけで、何か底意地のわるい漠然たる敵意が向ふに感ぜられるのだが、太田は勇氣を出して話しかけて見たのであつた。
Soudain, il sentit une présence humaine et sursauta. La cellule voisine, deux portes plus loin, était une grande cellule commune, et comme elle dépassait de moitié vers l'avant et avait une grande fenêtre, une partie de l'intérieur était visible de là où il était. En fixant son regard sur la faible lumière électrique qui brillait haut au plafond du couloir, il vit un grand homme se tenir debout près de la fenêtre. Il le regardait fixement, sans cligner des yeux, mais le visage de l'homme semblait terriblement plat et déformé. Une sorte de froid glacial parcourut la colonne vertébrale de Ōta. Rien qu'en voyant l'homme debout, il sentit une sorte d'hostilité vague et malveillante, mais Ōta prit son courage à deux mains et essaya de lui parler.
「今晩は。」
それには更に答へようともせず、少し間をおいてから、男はぶつきら棒に言ひ出したのである。
「あんた、ハイかライかね?」
その意味は太田には解しかねた。
「あんた、病氣でこゝへ來なすつたんだらう。なんの病氣かといふのさ。」
「あゝ、さうか。僕は肺が惡いんだらうと思ふんだが。」
「あゝ、肺病か。」
突つぱねるやうに言つて、それからペツとつばを吐く音がきこえた。
"Bonsoir."
Sans même répondre, après un court silence, l'homme commença à parler brusquement.
"Tu es un "high" ou un "low" ?"
Ōta ne comprenait pas le sens de cette question.
"Tu es venu ici parce que tu es malade, n'est-ce pas ? Quelle est ta maladie ?"
"Ah, c'est ça. Je pense que j'ai les poumons malades."
"Ah, la tuberculose."
Il dit cela d'un ton sec, puis il y eut un bruit de crachat.
「あんたも病氣ですか、なんの病氣です? そしていつからこゝに來てゐるんです。」
明らかに輕蔑されつき放された心細さに、いつの間にか意氣地なくも相手に媚びた調子でものを言つてゐる自分をさへ感じながら、太田はせき込んで尋ねたのであつた。
「わしは五年ゐるよ。」
「五年?」
「さうさ、一度こゝへ來たからにや、燒かれて灰にならねえ限り出られやしねえ。」
「あんたも病氣なんですか、それでどこが惡いんです?」
"Es-tu malade aussi ? Quelle est ta maladie ? Et depuis quand es-tu ici ?"
Se sentant clairement méprisé et rejeté, et se sentant même en train de parler d'un ton lâche et flatteur, Ōta toussa et demanda.
"Je suis ici depuis cinq ans."
"Cinq ans ?"
"Oui, une fois que tu es venu ici, tu ne peux plus sortir à moins d'être brûlé en cendres."
"Es-tu malade aussi ? Qu'est-ce que tu as ?"
男は答へなかつた。くるつと首だけ後に向けて、ぼそぼそと何か話してゐる樣子だつたが、又こつちを向いた。その時氣づいたことだが、彼は別にふところ手をしてゐる風にもないのだが、左手の袖がぶらぶらし、袖の中がうつろに見えるのであつた。
「わしの病氣かね。」
「えゝ、」
「わしは、れ・ぷ・ら、さ。」
「え?」
「癩病だよ。」
L'homme ne répondit pas. Il tourna seulement la tête en arrière et sembla marmonner quelque chose, puis il se tourna à nouveau vers Ōta. C'est alors que Ōta remarqua que, bien qu'il n'eût pas l'air d'avoir les mains dans les poches, la manche de sa main gauche pendait et l'intérieur de la manche semblait vide.
"Tu veux savoir quelle est ma maladie ?"
"Oui."
"Je suis, lè-preux, tu vois."
"Hein ?"
"La lèpre."
しやがれた大聲で一と口にズバリと言つてのけて、それから、ざまア見やがれ、おどろいたか、と言はんばかりの調子でヘツヘツヘツとひつつるやうな笑ひ聲を長く引きながら監房の中に消えて了つた。その笑ひ聲に應じて、今まで靜かであつた監房の中にもわつといふ叫び聲が起り、急に活氣づいたやうな話し聲がつゞいて聞えて來るのであつた。すつかり慘めに打ちひしがれた思ひで太田は自分の寢臺に歸つた。いつか脂汗が額にも脊筋にもべとべととにじんでゐた。わきの下に手をあてて見ると火のやうに熱かつた。二三分、狹い監房の中を行つたり來たりしてゐたが、それから生温い水にひたした手ぬぐひを額にのせてぐつたりと横になり、彼は曉方までとろとろと夢を見ながら眠つた。
Il prononça ces mots d'une voix rauque et forte, puis, comme pour dire "bien fait pour toi, t'es surpris ?", il éclata d'un rire crispé, "hetsu hetsu hetsu", et disparut dans sa cellule. En réponse à son rire, des cris retentirent dans les cellules jusque-là silencieuses, et des conversations animées se firent entendre. Ōta, complètement anéanti, retourna à son lit. Il remarqua que des sueurs grasses perlaient sur son front et le long de sa colonne vertébrale. Il mit sa main sous son aisselle et la sentit brûlante. Il fit les cent pas dans sa cellule étroite pendant deux ou trois minutes, puis il trempa une serviette dans de l'eau tiède, la posa sur son front et s'allongea, épuisé. Il s'endormit en faisant des rêves confus jusqu'à l'aube.
3
朝晩吐く痰に赤い色がうすくなり、やがてその色が黒褐色になり、二週間ほど經つて全然色のつかない痰が出るやうになり、天氣のいい日にはぶらぶら運動にも出られるやうになつた頃から、漸く太田にはこの新らしい世界の全貌がわかつて來たのである。こゝへ來た最初の日、雜居房の大男が、「ハイかライか?」と突然尋ねた言葉の意味もわかつた。この隔離病舍の二棟のうち、北側には肺病患者が、南側には癩病患者が收容せられてゐるのであつた。癩病人と棟を同じくしてゐる肺病患者は太田だけで、南側の建物の一番東のはしに只ひとりおかれてゐた。
Lorsque les crachats matinaux et nocturnes commencèrent à perdre leur couleur rouge, puis prirent une teinte brun foncé, et qu'après deux semaines, ils devinrent complètement incolores, et que par beau temps, Ōta put enfin sortir se promener, il commença à comprendre l'étendue de ce nouveau monde. Il comprit également le sens des mots du grand homme de la cellule commune, qui lui avait soudainement demandé : "Es-tu un "high" ou un "low" ?" le jour de son arrivée. Dans ces deux bâtiments de l'infirmerie isolée, les patients atteints de tuberculose étaient détenus du côté nord, et les patients atteints de lèpre du côté sud. Ōta était le seul patient atteint de tuberculose dans le même bâtiment que les lépreux, et il était placé seul à l'extrémité est du bâtiment sud.
社會から隔離され忘れられてゐる牢獄のなかにあつて、更に隔離され全く忘れ去られてゐる世界がこゝにあつたのだ。何よりも先づ何か特別な眼をもつて見られ、特別な取扱ひを受けてゐるといふ感じが、新しくこゝへ連れ込まれた囚人の、彼等特有の鋭どくなつてゐる感覺にぴんとこたへるのであつた。十分間おきぐらゐにはきまつて巡囘する筈の役人もこの一廓にはほんのまれにしか姿を見せなかつた。例へ來てもその一端に立つて、全體をぐるりと一と睨みすると、そそくさと急いで立去つてしまふのである。擔當の看守はもう六十に手のとどくやうな老人で、日あたりのいい庭に椅子を持ち出し、半ばは眠つてゐるのであらうか、半眼を見開いていつまでも凝つとしてゐることが多かつた。監房内にはだからどんな反則が行はれつゝあるか、それは想像するに難くはないのである。すべてこれらの取締上の極端なルーズさといふものは、だが、決して病人に對する寛大さから意識して自由を與へてゐる、といふ性質のものではなく、それが彼等に對するさげすみと嫌惡の情とからくる放任に過ぎないといふことは、事毎にあたつての役人たちの言動に現はれるのであつた。用事があつて報知機がおろされても、役人は三十分あるひは一時間の後でなければ姿を見せなかつた。漸く來たかと思へば、監房の一間も向ふに立つて用事を聞くのである。うむ、うむ、とうなづいてはゐるが、しかしその用事が一囘で事足りたといふことは先づないといつていいのである。
Il y avait ici un monde isolé et complètement oublié, encore plus isolé et oublié que la prison elle-même, isolée de la société. Tout d'abord, le sentiment d'être regardé avec des yeux spéciaux et d'être traité de manière spéciale touchait la sensibilité aiguisée, propre aux prisonniers nouvellement arrivés. Les gardiens qui étaient censés patrouiller régulièrement toutes les dix minutes environ ne se montraient que rarement dans cette section. Même s'ils venaient, ils se tenaient à une extrémité, jetaient un coup d'œil circulaire à l'ensemble, puis s'en allaient précipitamment. Le gardien responsable était un vieil homme approchant de la soixantaine, qui sortait une chaise dans le jardin ensoleillé et, à moitié endormi, ou peut-être pas, gardait souvent les yeux mi-clos et fixés sur un point. Il n'était donc pas difficile d'imaginer quels types d'infractions étaient commises dans les cellules. Cependant, toute cette négligence extrême en matière de contrôle n'était en aucun cas une liberté accordée consciemment par clémence envers les malades, mais simplement un abandon découlant de leur mépris et de leur aversion à leur égard, comme le montraient les paroles et les actions des gardiens à chaque occasion. Même si le signal d'alarme était abaissé pour une raison quelconque, les gardiens n'apparaissaient qu'après trente minutes ou une heure. Lorsqu'ils arrivaient enfin, ils se tenaient à une cellule de distance et demandaient la raison. Ils acquiesçaient en disant "hum, hum", mais il était rare que le problème soit résolu en une seule fois.
――餘程後の事ではあるが、太田は教誨師を呼んで書籍の貸與方を願ひ出たことがあつた。監房に備へつけてある書籍といふものは、二三册の佛教書で、しかもそのいづれもが表紙も本文もちぎれた讀むに堪へない程度のものであつたから。教誨師が仔細らしくうなづいて歸つたあとで、掃除夫の仕事をこゝでやつてゐる、同じ病人の三十番が太田に訊くのであつた。――「太田さん教誨師に何を頼みなすつた?」「なに、本を貸してもらはうと思つてね。」「そりや、あなた、無駄なことをしなすつたな。一年に一度、役に立たなくなつた奴を拂下げてよこす外に、肺病やみに貸してくれる本なんかあるもんですか。第一、坊主なんかに頼んで何がしてもらへます? あんたも共産黨ぢやないか。頼むんなら赤裏(典獄のこと)に頼むんですよ、赤裏に。赤裏がまはつて來た時に、かまふこたアない、恐れながらと直願をやるんですよ。」この前科五犯のしたたか者の辛辣な駁言には一言もなかつたが、成程その言葉どほりであつた。頼んだ本はつひに來なかつた。そして二度目に逢つた時、教誨師は忘れたものの如くよそほひ、こつちからいはれて始めて、あゝ、と言ひ、何ぶん私の一存ばかりでも行かぬものですから、と平氣で青い剃あとを見せた顎を撫でまはすのであつた。――讀む本はなく、ある程度の健康は取り戻しても何らの手なぐさみも許されず、終日茫然として暗い監房内に、病める囚人達は發狂の一歩手前を彷徨するのである。
— Bien plus tard, Ōta demanda à l'aumônier de lui prêter des livres. Les livres disponibles dans la cellule étaient deux ou trois livres bouddhistes, tous déchirés au point d'être illisibles, tant la couverture que le texte. Après que l'aumônier fut parti en acquiesçant avec attention, le numéro trente, un autre malade qui travaillait comme balayeur ici, demanda à Ōta : — "Ōta-san, qu'avez-vous demandé à l'aumônier ?" "Rien, je voulais qu'il me prête des livres." "Ah, vous avez fait une chose inutile. Il n'y a pas de livres à prêter aux tuberculeux, à part ceux qu'ils donnent une fois par an aux personnes qui ne sont plus utiles. Et puis, qu'est-ce qu'un bonze peut faire pour vous ? Vous êtes communiste, n'est-ce pas ? Si vous voulez demander quelque chose, demandez au chef (le directeur de la prison), au chef. Quand le chef vient en tournée, vous n'avez pas besoin d'être poli, demandez-lui directement avec respect." Ōta n'eut rien à répondre à cette réfutation cinglante d'un homme endurci avec cinq antécédents, et il se rendit compte que c'était effectivement le cas. Les livres demandés n'arrivèrent jamais. Et la deuxième fois qu'ils se rencontrèrent, l'aumônier fit semblant d'avoir oublié, et ce n'est que lorsqu'on le lui rappela qu'il dit : "Ah, vous savez, je ne peux pas décider de tout par moi-même", et il se caressa le menton avec une cicatrice de rasage bleue, sans aucune gêne. — Sans livres à lire, et sans aucun passe-temps autorisé, même après avoir retrouvé une certaine santé, les prisonniers malades errent toute la journée dans les cellules sombres, au bord de la folie.
健康な囚人達のこゝの病人に對するさげすみは、役人のそれに輪をかけたものであつた。きまつた雜役夫はあつても何かと口實を作つてめつたに寄りつきはしなかつた。仕方なく掃除だけは病人のうち比較的健康な一人が外に出て掃いたり拭いたりするのである。衣替へなどを請求しても曾つて滿足なものを支給されたためしはなかつた。囚衣から手拭のはしに至るまで、もう他では使用に堪へなくなつたものばかりを、擇りに擇つて持つてくるのである。病人達は、尻が裂けたり、袖のちぎれかけた柿色の囚衣を着てノロノロと歩いた。而してかういふ差別は三度三度の食事にさへ見られた。味噌汁は食器の半分しかなく飯も思ひなしか少なかつた。病人は常に少ししか食へないものと考へるのは間ちがひだ。病人といふものは食慾にムラがあり、極端に食はなかつたり、極端に食つたりするものなのだ。一度肺病やみの一人が雜役夫をつかまへて不平を鳴らしたが、「何だと! 遊んで只まくらつてゐやがつて生意氣な野郎だ!」聲と共に汁をすくふ柄杓の柄がとんで頭を割られ、そのために若者は三日間ほど寢込んでしまひ、それ以後は蔭でブツブツは言つても大きな聲でいふものはなくなつた。
Le mépris des prisonniers en bonne santé envers les malades ici dépassait celui des gardiens. Les hommes de corvée réguliers, même s'il y en avait, trouvaient toujours des excuses pour ne pas s'approcher. Seuls les malades relativement en bonne santé balayaient et nettoyaient à l'extérieur. Les demandes de changement de vêtements n'étaient jamais satisfaites. On apportait uniquement les objets devenus inutilisables ailleurs, des uniformes de prisonniers aux bouts de serviettes. Les malades se promenaient lentement, vêtus d'uniformes de prisonniers de couleur kaki déchirés aux fesses ou aux manches. Et cette discrimination se manifestait même lors des trois repas quotidiens. La soupe miso ne remplissait que la moitié de la vaisselle et le riz semblait également moins abondant. C'est une erreur de penser que les malades ne peuvent manger que de petites quantités. Les malades ont des appétits irréguliers, ne mangeant parfois presque rien et parfois beaucoup. Un jour, un tuberculeux se saisit d'un homme de corvée pour se plaindre, mais "Quoi ! Espèce de morveux arrogant qui ne fait que traîner et se prélasser !" s'écria l'homme de corvée en lui assénant un coup de louche sur la tête. Le jeune homme resta alité pendant trois jours, et par la suite, il se contenta de marmonner à voix basse, sans jamais élever la voix.
さげすまれ、そのさげすみが極端になつては言葉に出して言ふまでもなく、何を言つてもソツポを向き、時々ふふんと鼻でわらひ、病人の眼の前で雜役夫と看病夫とが顏を見合して思はせぶりにくすりと笑つて見せたりする、それはいい加減に彼等の尖つた神經をいらいらさせるしぐさであつた。だが、憎まれ、さげすまれる、といふ事は考へやうによつてはまだ我慢の出來ることである。憎まれるといふ場合は勿論、さげすまれるといふ場合でも、まだ彼は相手にとつてはその心を牽くに足りる一つの存在であるのだから。次第にその存在が人々にとつて興味がなくなり、路傍の石のやうに忘れられ、相手にもされなくなるといふことは、生きてゐる人間にとつては我慢のできないことであつた。
Méprisés, et ce mépris étant poussé à l'extrême, inutile de le dire, ils étaient ignorés quoi qu'ils disent, parfois on ricanait, et les hommes de corvée et les infirmiers échangeaient des regards et se mettaient à rire devant les malades, des gestes qui irritaient leurs nerfs à vif. Mais être haï et méprisé était encore supportable. Bien sûr, dans le cas de la haine, mais même dans le cas du mépris, le malade était encore une présence qui attirait l'attention de l'autre. Lorsque leur existence devenait progressivement sans intérêt pour les autres, oubliée comme une pierre au bord de la route et ignorée, cela devenait insupportable pour les êtres humains vivants.
こゝの世界で發行されてゐる新聞が時々配られる。それにはいろいろ耳寄りなことが書いてある。所内には新しくラヂオが据ゑつけられ、收容者に聞かせることになつた、圖書閲覽の範圍が擴大された、近いうちに、巡囘活動寫眞が來る、等々。だがそれらはすべてこの一廓の人間にとつては全く無縁の事柄なのである。病人は寢てゐるのが仕事だ、惡い事をしてこゝへ來て、遊んで寢そべつて、しかも毎日高い藥を呑ませてもらつてゐるとは、何と冥利の盡きたことではないか、といふのであつた。――刑務所内の安全週間の無事に終つた祝ひとして、收容者全部に砂糖入りの團子が配られ、この隔離病舍にだけはどうしたものかそれが配られず、後で炊事擔當も病舍の擔當もこゝの事は「忘れて」ゐたのだ、と聞かされた時、とうとう鬱結してゐたものが一人の若者の口から迸り出た。「なに、忘れて居たつて! ようし思ひ出させてやるぞ!」雜居三房にこの二た月寢つきりに寢てゐたひよろひよろした肺病やみの若者がいきなりすつくと立ち上つた。あつけに取られてゐる同居人を尻目にかけて、病み衰へた手に拳を握ると、素手で片つぱしから窓ガラスをぶつこはし始めたのである。恐ろしい大きな音を立ててガラスの破片が飛び散つた。後難を恐れた同居人の一人が制止しようとして後から組みつくと、苦もなくはねとばされてしまつた。物音に驚いた看守と雜役夫とがかけつけて漸く組み伏せるまで、若者は狂氣のやうに荒れ狂つた。後手に縛り上げられた靜脈のふくれ上つた拳にはガラスの破片が突き刺さつて鮮血で染まつてゐた。若者はそのまゝ連れて行かれ、三日間をどこかで暮して歸つて來た。病人だからといつても懲罰はまぬがれ得なかつたのである。ただそれが幾分か輕かつたぐらゐのものであらう。青い顏をして歸つて來、監房へ入るとすぐに寢臺の端に手をさゝへて崩折れたほどであつたが、無口な若者はそれ以來益々無口になり、力のないしかし嚴しい目つきでいつまでもぢつと人の顏を見つめるやうになり、間もなく寒くなる前に死んでしまつた。
Les journaux publiés dans ce monde étaient parfois distribués. Ils contenaient des informations intéressantes. Une nouvelle radio avait été installée dans la prison pour les détenus, les horaires de la bibliothèque avaient été élargis, un cinéma itinérant viendrait bientôt, etc. Mais tout cela était complètement hors de propos pour les gens de cette section. Les malades n'avaient qu'à dormir, ils étaient venus ici pour avoir fait de mauvaises choses, ils se prélassaient et on leur donnait des médicaments chers tous les jours, n'était-ce pas une chance incroyable ? — Pour célébrer la fin de la semaine de sécurité dans la prison, des boules de riz sucrées avaient été distribuées à tous les détenus, mais pour une raison quelconque, elles n'avaient pas été distribuées dans cette infirmerie isolée. Plus tard, on leur dit que les responsables de la cuisine et de l'infirmerie avaient "oublié" cette section, et ce qui avait été refoulé finit par jaillir de la bouche d'un jeune homme. "Quoi, oublié ! Je vais vous le rappeler !" Un jeune tuberculeux chancelant qui était resté alité pendant deux mois dans une cellule commune se leva soudainement. Ignorant ses compagnons de cellule stupéfaits, il serra le poing de sa main affaiblie et commença à briser les vitres à mains nues. Les éclats de verre volèrent avec un bruit terrifiant. Un compagnon de cellule, craignant des représailles, essaya de l'arrêter en le saisissant par derrière, mais il fut repoussé sans effort. Le jeune homme se déchaîna comme un fou jusqu'à ce que les gardiens et les hommes de corvée, alertés par le bruit, arrivent et le maîtrisent. Des éclats de verre s'étaient enfoncés dans ses poings aux veines gonflées, liés dans son dos, et ils étaient tachés de sang frais. Le jeune homme fut emmené et passa trois jours quelque part avant de revenir. Même les malades n'étaient pas exemptés de punition. Elle était peut-être juste un peu plus légère. Il revint le visage bleu, et dès qu'il entra dans sa cellule, il s'effondra, les mains appuyées sur le bord de son lit. Le jeune homme taciturne devint encore plus taciturne, et il se mit à regarder les gens fixement avec un regard faible mais sévère, et il mourut peu après, avant l'arrivée du froid.
さきに言つたやうに、太田は癩病患者と棟を同じくして住んでゐた。
半ば物恐ろしさと半ば好奇心とから、彼はこの異常な病人の生活を注目して見る樣になつた。――雜居房の四人の癩病人は、運動の時間が來るとぞろぞろと廣い庭の日向へ出て行つた。太田はその時始めて、彼らの一々の面貌をはつきり見ることができたのである。色のさめた柿色の囚衣を前のはだけたまゝに着てのろのろと歩み、ぢつとうづくまり、ふと思ひ出したやうに小刻みに走つて見、又は何を思ひ出したのかさもさもおかしくてたまらないといつた風に、ひつつゝたやうな聲を出して笑つたりする、殘暑の烈しい秋の日ざしのなかの、白晝公然たる彼らのたたずまひはすさまじいものの限りであつた。四人のうち二人はまだ若く、一人は壯年で他の一人はすでに五十を越えてゐるかと思はれる老人であつた。若者は二人とも不自然にてかてかと光る顏いろをし、首筋や頬のどちらかには赤い大きな痣のやうな型があつた。人の顏を見る時には、まぶしさうに細い眇目をして見るのであるが、ぢつと注意して觀ると、すでに眼の黒玉はどつちかに片よつてゐるのであつた。二人とも二十歳をすぎて間もあるまいと思はれる年頃であるが、おそらくは少年時代のうちにもうこの病ひが出たものであらう、自分の病氣の恐ろしさについても深くは知らず、世の中もこんなものと輕く思ひなしてゐるらしい風情が、他からもすぐに察せられ、嬉々として笑ひ興じてゐる姿などは、一層見る人の哀れさをそそるのである。――壯年の男は驚くほどに巖丈な骨組みで、幅も厚さも並はづれた胸の上に、眉毛の拔け落ちた猪首の大きな頭が、兩肩の間に無理に押し込んだやうにのしかゝつてゐるのである。飛び出した圓い大きな眼は、腐りかけた魚の眼そのまゝであつた。白眼のなかに赤い血の脈が縱横に走つてゐる。その巖丈な體躯にもかゝはらず、どうしたものか隻手で、殘つた右手も病氣のために骨がまがりかけたまゝで伸びず、箸すらもよくは持てぬらしいのであつた。彼は監房内にあつて、時々何を思ひ出してか、おおつと唸り聲を發して立ち上り、まつ裸になつて手をふり足を上げ、大聲を出しながら體操を始めることがあつた。その食慾は底知れぬほどで、同居人の殘飯は一粒も殘さず平らげ、秋から冬にかけては、しばしば暴力をもつて同居人の食料を強奪するので、若い他の二人は秋風が吹く頃から、又一つ苦勞の種がふえるのであつた。――そしてこの男は、時々思ひ出したやうに、食ひものと女とどつちがええか、今こゝに何でも好きな食ひものと、女を一晩抱いて寢ることとどつちかをえらべ、といはれたら、お前たちはどつちをとるか、といふ質問を他の三人に向つて發するのである。老人はにやにや笑つて答へないが、若者の一人が眞面目くさつて考へこみ、多少ためらつた末に「そりや、ごつつおうの方がええ」と答へ、「わしかてその方がええ」ともう一人の若者がそれに相槌を打つのを聞くと、その男は怒つたやうな破れ鐘のやうな聲を出して怒鳴るのであつた。「なんだと! へん、食ひものの方がいいつて! てめえたち、こゝへ來てまでシヤバに居た時みてえに嘘ばつかりつきやがる。食ひものはな、こゝに居たつて大して不自由はしねえんだ、三度々々食へるしな、ケトバシでも、たまにやアンコロでも食へるんだ、……女はさうはいかねえや。てめえたち、そんなことを言ふ口の下から、毎晩ててんこうばかししやがつて、この野郎。」それは感きはまつたやうな聲を出して、ああ、女が欲しいなアと嘆息し、みんながどつと笑つてはやすと、それにはかまはずブツブツと口のなかでいつまでも何事かを呟いてゐるのであつた。
« Comme je l'ai dit précédemment, Ōta vivait dans le même bâtiment que les lépreux.
À moitié par peur et à moitié par curiosité, il commença à observer la vie de ces malades anormaux. — Les quatre lépreux de la cellule commune sortaient en traînant les pieds dans la cour ensoleillée à l'heure de l'exercice. Ōta put alors voir clairement les traits de chacun d'eux pour la première fois. Ils marchaient lentement, vêtus d'uniformes de prisonniers kaki délavés, le devant ouvert, ils s'accroupissaient en silence, puis se mettaient à courir à petits pas comme s'ils se souvenaient de quelque chose, ou ils éclataient de rire en poussant des cris rauques, comme si ce dont ils se souvenaient était si drôle qu'ils ne pouvaient plus se retenir. Leur comportement en plein jour sous le soleil d'automne intense était d'une tristesse infinie. Deux d'entre eux étaient encore jeunes, l'un était d'âge mûr et l'autre était un vieillard qui semblait avoir plus de cinquante ans. Les deux jeunes hommes avaient un teint anormalement brillant et lisse, et l'un ou l'autre avait une grande tache rouge sur le cou ou la joue. Quand ils regardaient le visage des gens, ils plissaient leurs yeux fins comme s'ils étaient éblouis, mais en les observant attentivement, on pouvait voir que leurs pupilles étaient déjà décalées d'un côté. Bien qu'ils aient tous deux l'âge où ils semblaient avoir à peine dépassé la vingtaine, ils avaient probablement contracté cette maladie dès leur enfance, et ils ne connaissaient pas vraiment la gravité de leur maladie, et ils semblaient penser que le monde était comme ça, ce qui était facilement perceptible par les autres. Leur joie et leurs rires rendaient les spectateurs encore plus tristes. — L'homme d'âge mûr avait une ossature étonnamment robuste, et sa grosse tête au cou de taureau, sans sourcils, était comme enfoncée entre ses épaules, sur une poitrine d'une largeur et d'une épaisseur exceptionnelles. Ses grands yeux ronds et saillants étaient exactement comme des yeux de poisson pourris. Des veines rouges parcouraient ses globes oculaires blancs. Malgré son corps robuste, il ne pouvait utiliser qu'une seule main, et sa main droite restante était déformée par la maladie et ne pouvait pas s'étendre, et il semblait avoir du mal à tenir même des baguettes. Dans sa cellule, il lui arrivait de se lever en poussant un grognement, comme s'il se souvenait de quelque chose, et de commencer à faire de la gymnastique en se déshabillant complètement, en agitant les bras et en levant les jambes en criant. Son appétit était insatiable, il finissait tous les restes de ses compagnons de cellule, et de l'automne à l'hiver, il leur arrivait souvent de voler violemment la nourriture de ses compagnons de cellule, ce qui ajoutait une source de difficultés pour les deux autres jeunes hommes à partir du moment où le vent d'automne commençait à souffler. — Et cet homme, comme s'il s'en souvenait parfois, posait la question suivante aux trois autres : "Si on te demandait de choisir entre la nourriture et les femmes, si tu pouvais choisir entre n'importe quelle nourriture que tu aimes et passer une nuit à serrer une femme dans tes bras, qu'est-ce que tu choisirais ?" Le vieillard souriait et ne répondait pas, mais quand il entendait l'un des jeunes hommes réfléchir sérieusement et répondre après une certaine hésitation : "Eh bien, je préfère la nourriture", et l'autre jeune homme acquiescer en disant : "Moi aussi, je préfère ça", l'homme se mettait à crier d'une voix rauque et colérique : "Quoi ! Hein, vous préférez la nourriture ! Espèces de menteurs, vous continuez à mentir comme quand vous étiez dehors, même ici. La nourriture, on n'en manque pas trop ici, on mange trois fois par jour, et parfois on a même des croquettes... Les femmes, c'est pas pareil. Espèces de menteurs, vous vous masturbez tous les soirs, bande de salauds." Il poussait un soupir comme s'il était submergé par l'émotion, en disant : "Ah, j'aimerais tellement avoir une femme", et quand tout le monde riait et l'encourageait, il continuait à marmonner quelque chose dans sa bouche, sans se soucier des autres.»
最後の一人はもう五十を越えた老人でふだんは極く靜かであつた。顏はしなびて小さく眼はしよぼしよぼし、絶えず目脂が流れ出てゐた。兩足の指先の肉は、すつかりコケ落ちて、草履を引つかけることもできず、足を紐で草履の緒に結びつけてゐた。感覺が全然ないのであらう、泥のついた履物のままづかづかと房内に入りこむのは始終のことであつた。まだ若い時田舍の百姓家のゐろりの端で居眠りをし、もうその頃は病氣がかなり重つて足先の感覺を失つてゐたのだが、その足を爐のなかに入れてブスブス燒けるのも知らないでゐたといふ、その時の名殘りの燒傷の痕が殘つてゐて、右足の指が五本とも一つにくつついてのつぺりしてゐた。二十歳をすぎると間もなくこの病氣が出、三池の獄に十八年ゐたのを始めとして、今の歳になるまで全生涯の大半を暗いこの世界で過して來たといふこの老人は、もう何事も諦めてゐるのであらうか、言葉少なにいつも笑つてゐるやうな顏であつた。時々、だが、何かの拍子に心の底にわだかまつてゐるものがバクハツすると、憤怒の對象は、いつもきまつて同居のかの壯年の男に向けられ、恐ろしい老人のいつこくさで執拗に爭ひつづけるのであつた。
Le dernier était un vieil homme de plus de cinquante ans, qui était généralement très calme. Son visage était ridé et petit, ses yeux étaient larmoyants, et des sécrétions oculaires coulaient constamment. La chair du bout de ses deux pieds avait complètement disparu, il ne pouvait même pas accrocher ses sandales, et il attachait ses pieds aux lanières des sandales avec des ficelles. Il n'avait probablement aucune sensation, et il entrait souvent dans sa cellule avec ses chaussures pleines de boue. Quand il était jeune, il s'était endormi près du foyer d'une ferme de campagne, et sa maladie était déjà assez grave à cette époque, et il avait perdu la sensation du bout de ses pieds, mais il ne s'était pas rendu compte qu'il avait mis ses pieds dans le foyer et qu'ils brûlaient, et il avait des cicatrices de brûlures de cette époque, et les cinq orteils de son pied droit étaient collés ensemble et lisses. Cet homme, qui avait contracté cette maladie peu après avoir dépassé l'âge de vingt ans et qui avait passé la majeure partie de sa vie dans ce monde sombre, ayant passé dix-huit ans dans la prison de Miike, avait-il abandonné tout espoir ? Il avait toujours un visage souriant et parlait peu. Parfois, cependant, lorsque quelque chose qui s'était accumulé au fond de son cœur explosait, l'objet de sa colère était toujours l'homme d'âge mûr qui partageait sa cellule, et il continuait à se battre avec l'entêtement terrible d'un vieil homme.
この四人が太田の二つおいて隣りの雜居房に居り、最初太田はそれだけで、彼の一つおいて隣りの獨房は空房であるとのみ思つてゐた。それほどその獨房はひつそりとして靜かであつたのである。だが、そこにもじつは人間が一人ゐるのであつた。運動に出はじめて間もなくのある日のこと、太田はその監房の前を通りしなに何氣なく中を覗いてみた。光線の關係で戸外の明るい時には、外から監房内は見えにくいのであつた。ずつと戸の近くまですりよつて房内を見た時に、思ひもかけず寢臺のすぐ端に坊主頭がきちんと坐つて凝つとこちらを見てゐる眼に出つくはし、彼は思はずあツといつてとびしさつた。
Ces quatre hommes vivaient dans la cellule commune voisine, à deux portes de celle de Ōta, et Ōta avait d'abord pensé que sa cellule voisine, à une porte de distance, était vide. Elle était si silencieuse et calme. Mais en fait, il y avait un homme là-dedans. Un jour, peu après avoir commencé à sortir pour faire de l'exercice, Ōta jeta un coup d'œil à l'intérieur de la cellule en passant devant. En raison de la lumière, il était difficile de voir l'intérieur de la cellule depuis l'extérieur lorsqu'il faisait clair dehors. Lorsqu'il s'approcha de la porte et regarda à l'intérieur, il vit soudainement une tête rasée assise au bord du lit et le regardant fixement, et il sursauta en poussant un cri.
次の日彼が運動から歸つて來た時には、その男は戸の前に立つてゐて、彼が通るのを見ると丁寧に頭を下げて挨拶をしたのであつた。その時太田ははじめてその男の全貌を見たのである。まだ二十代の若い男らしかつた。太田はかつて何かの本で讀んだ記憶のある、この病氣の一つの特徴ともいふべき獅子面といふ顏の型を、その男の顏に始めてまざまざと見たのであつた。眼も鼻も口も、すべての顏の道具立てが極端に大きくてしかも平べつたく、人間のものとは思はれないやうな感じを與へるのである。氣の毒なことにはその上に兩方の瞼がもう逆轉しかけて居て、瞼の内側の赤い肉の色が半ば外から覗かれるのであつた。
Le lendemain, lorsqu'il revint de l'exercice, l'homme se tenait devant la porte et lui fit une profonde révérence en le voyant passer. Ōta vit alors l'homme dans son ensemble pour la première fois. Il semblait être un jeune homme d'une vingtaine d'années. Ōta vit pour la première fois le visage de cet homme, un type de visage appelé "face de lion", une caractéristique de cette maladie dont il se souvenait avoir lu dans un livre. Ses yeux, son nez et sa bouche, tous les traits de son visage étaient extrêmement grands et plats, donnant l'impression qu'ils n'étaient pas humains. Malheureusement, ses deux paupières commençaient déjà à se retourner, et la chair rouge à l'intérieur de ses paupières était à moitié visible de l'extérieur.
太田が監房に歸つて暫らくすると、コトコトと壁を叩く音が聞え、やがて戸口に立つて話しかけるその男の聲がきこえて來た。
「太田さん。」看守が口にするのを聞いてゐていつの間にか知つたものであらう、男は太田の名を知つてゐた。
「お話しかけたりして御迷惑ではないでせうか。じつは今まで御遠慮してゐたのですが。」
Peu de temps après le retour de Ōta dans sa cellule, il entendit des coups frappés contre le mur, puis la voix de l'homme qui se tenait à la porte lui parla.
"Ōta-san." Il connaissait le nom de Ōta, probablement après l'avoir entendu des gardiens.
"J'espère que je ne vous dérange pas en vous parlant. En fait, je me suis retenu jusqu'à présent."
聲の音いろといふものが、ある程度までその人間の人柄を示すことが事實であるとすれば、その男が善良な性質の持主であるらしいことがすぐに知れるのであつた。こんな世界では恐ろしく丁寧なその言葉遣ひもさしてわざとらしくは聞えず、自然であつた。
「いいえ、迷惑なことなんかちつともありませんよ。僕だつて退屈で弱つてゐるんだから。」太田は相手の心に氣易さを與へるために出來るだけ氣さくな調子で答へたのである。
「始めてこゝへゐらした時には嘸びつくりなすつたでせうね。……あなたは共産黨の方でせう。」
Si le ton de la voix pouvait révéler jusqu'à un certain point la personnalité d'une personne, il était évident que cet homme avait une nature bienveillante. Son langage extrêmement poli, dans un tel endroit, ne semblait pas du tout forcé, mais naturel.
"Non, vous ne me dérangez pas du tout. Je suis moi-même faible à cause de l'ennui." Ōta répondit d'un ton aussi amical que possible pour mettre son interlocuteur à l'aise.
"Vous avez dû être très surpris quand vous êtes arrivé ici pour la première fois. ... Vous êtes communiste, n'est-ce pas ?"
「どうしてそれを知つてゐるんです。」
「そりやわかります。赤い着物を着てゐてもやつぱりわかるものです。わたしのこゝへ入つた當座は丁度あなた方の事件でやかましい時であつたし……、それに肺病の人はみんな向ふの一舍にはいる規則です。肺病でこつちの二舍に入るのは思想犯で、みんなと接近させないためですよ。戒護のだらしなさは、上の役人自身認めてゐるんですからね。……あなたの今ゐる監房には、二年ほど前まで例のギロチン團の小林がゐたんですよ。」
"Comment le savez-vous ?"
"C'est facile à voir. Même avec des vêtements rouges, on peut le dire. Quand je suis arrivé ici, votre affaire faisait beaucoup de bruit... De plus, les tuberculeux sont tous censés aller dans l'aile d'en face. Si vous êtes tuberculeux et que vous êtes dans l'aile deux ici, c'est que vous êtes un prisonnier politique, pour vous empêcher de vous approcher des autres. Les responsables supérieurs eux-mêmes admettent le laxisme de la sécurité. ... Il y a environ deux ans, Kobayashi, du fameux groupe de la guillotine, était dans la cellule où vous êtes maintenant."
その名は太田も知つてゐた。それを聞いて房内にある二三の、ぼろぼろになつた書物の裏表紙などに、折れ釘の先か何かで革命歌の一とくさりなどが書きつけてある謎が解けたのである。
「へえ、小林がゐたんですかね、こゝに、それであの男はどうしました。」
「死にましたよ。お氣を惡くなすつては困りますが、あなたの今ゐるその監房でです。引取人がなかつたものですからね。藥瓶で寢臺のふちを叩きながら革命歌かなんか歌つてゐるうちに死んぢやつたのですが。」
Ōta connaissait également ce nom. Cela expliqua les quelques chants révolutionnaires écrits à la pointe d'un clou cassé ou autre sur les couvertures des livres en lambeaux dans sa cellule.
"Ah bon, Kobayashi était ici ? Et qu'est-il devenu ?"
"Il est mort. Je suis désolé de vous le dire, mais c'est dans cette cellule où vous êtes maintenant. Comme personne n'est venu le chercher, il est mort en tapant le bord de son lit avec une bouteille de médicament et en chantant des chants révolutionnaires ou quelque chose comme ça."
いかにもアナーキストらしいその最後に一寸暗い心を誘はれるのであつた。そして今、この男に向つて病氣の事について尋ねたりするのは、痛い疵をゑぐるやうなもので殘酷な氣もするが、一方自分といふ話相手を得てしみじみとした述懷の機會を持つたならば、自ら感傷の涙にぬれて、彼の心も幾分か慰められることもあらうか、などと考へられ、それとなく太田は聞いてみたのである。
「それで、あなたはいつからこゝへ來てゐるんです。いつ頃から惡いんですか。」
Sa fin, si typique d'un anarchiste, me plongea dans une certaine tristesse. Et maintenant, lui poser des questions sur sa maladie, c'était comme rouvrir une plaie douloureuse, ce qui me semblait cruel. Mais d'un autre côté, je me disais que s'il avait l'occasion de se confier à moi, son interlocuteur, il pourrait peut-être se laisser aller à la tristesse et trouver un certain réconfort. Alors, je lui demandai discrètement :
"Alors, depuis quand êtes-vous ici ? Depuis quand êtes-vous malade ?"
「わたしはこの病舍に來てからでももう三年になります。二區の三工場、指物の工場です、あそこで働いてゐたんですが急に病氣が出ましてね。手先や足先が痺れて感覺がなくなつて來たことに自分で氣づいた頃から、病氣はどんどん進んで來ましたよ。もつとも自覺がないだけで餘ほど前から少しづゝ惡くはなつてゐたんでせうが。人にいはれて氣がついて見ると、成程親指のつけ根のところの肉、――手の甲の方のです、その肉なんかずつと瘠せてゐますしね。第一子供の時の寫眞から見ると、二十頃の寫眞はまるつきり人相が變つてゐます。子供の時は、ほんとうにかはいい顏でしたが。」
「誤診といふこともあるでせうが、醫者は詳しく調べたんですか。」
"Je suis dans cet hôpital depuis trois ans maintenant. Je travaillais dans la troisième usine de la deuxième section, l'atelier de menuiserie, quand je suis tombé malade soudainement. J'ai commencé à remarquer que mes mains et mes pieds s'engourdissaient et que je perdais la sensation, et la maladie a progressé rapidement. Bien sûr, je ne m'en rendais pas compte, mais elle s'aggravait probablement petit à petit depuis longtemps. Quand on me l'a fait remarquer, j'ai vu que la chair à la base de mon pouce, sur le dos de ma main, avait beaucoup maigri. Et puis, quand je compare mes photos d'enfance à celles de mes vingt ans, mon visage a complètement changé. Quand j'étais enfant, j'avais un visage vraiment mignon."
"Il y a peut-être eu une erreur de diagnostic, mais les médecins ont-ils fait des examens approfondis ?"
「ええ、手足が痺れるぐらゐのうちは、私もまだ誤診であつてくれればいいとそればかり願つてゐましたが、それから顏が急に腫れはじめた時にもまだ望みは失ひませんでしたが、……しかし、今となつてはもう駄目です、今は……、太田さん、あなたも御覽になつたでせう、え、御覽になつたでせうね、そしてさぞ驚かれたことでせう、眼が……、眼がもうひつくりかへつて來たのです。赤眼になつて來たのです。丁度子供が赤んべえをしてゐる時のやうな眼です。それからは私ももう諦めてゐます。こはい病氣ですね、こいつは。何しろ身體が生きながら腐つて行くんですからね。どうもこいつには二通りあるやうです。あの四人組の一人のおとつっあん、あの人のやうに肉がこけて乾からびていくのと、それはまだいいが、ほんとに文字どほり腐つて行く奴とです。そしてどうもわたしのはそれらしいのです。それでゐて身體には別になに一つわるいところはないのです。男などはかへつて丈夫になつて、人一倍よけいに食ふし……、餓鬼です、全くの餓鬼です。業病ですね。何といふ因果なこつたか……。」
"Oui, tant que mes mains et mes pieds s'engourdissaient, j'espérais encore qu'il s'agissait d'une erreur de diagnostic, mais même quand mon visage a commencé à gonfler soudainement, je n'ai pas perdu espoir... Mais maintenant, c'est fini, maintenant... Ōta-san, vous avez dû le voir, n'est-ce pas ? Vous avez dû être surpris, mes yeux... mes yeux ont commencé à se retourner. Ils sont devenus rouges. Comme les yeux d'un bébé qui tire la langue. Alors, j'ai abandonné. C'est une maladie terrible. Le corps pourrit vivant. Il semble qu'il y ait deux types de cette maladie. Il y a le vieil homme du groupe de quatre, celui dont la chair se ratatine et se dessèche, ce qui est encore supportable, et puis il y a ceux qui pourrissent littéralement. Et il semble que ce soit mon cas. Et pourtant, je n'ai rien d'autre de mal. Les hommes deviennent même plus forts, ils mangent deux fois plus que les autres... C'est un ogre, un vrai ogre. C'est une maladie karmique. Quel genre de karma est-ce là... ?"
急迫した調子で言つて來たかと思ふと、バツタリと言葉がとだえた。どうやら泣いてゐるらしい。いい加減な慰めの言葉などは輕薄でかけられもせず、いひやうのない心の惑亂を感じて太田はそこに立ちつくしてゐた。丁度その時靴音がきこえ、その男の監房の前に來て立ちどまり、戸を開けて、面會だ、と告げたのである。
Il parlait d'un ton pressant, puis il s'arrêta brusquement. Il semblait qu'il pleurait. Incapable de prononcer des paroles de réconfort superficielles, Ōta resta là, sentant un trouble indescriptible dans son cœur. C'est alors qu'il entendit des pas, qui s'arrêtèrent devant la cellule de l'homme. La porte s'ouvrit et une voix annonça : "Visite".
男は出て行つた。どこで面會をするのであらうか。氣をつけて見ると、この病舍には別に面會所とてないのである。庭の片隅のなるべく人目にかゝらない所ですますらしいのである。面會に來たのは杖をつき、腰の半ば曲つた老婆であつた。黄色い日の弱々しく流れた庭の一隅に、影法師をおとして二人は向ひ合つて立つてゐる。老婆はハンケチで眼をおさへながら何かくどくどとくりかへしてゐるやうだ。やがてものの十五分も經つと、立會の看守は時計を出して見、二人の間をへだて、老婆を連れて向ふへ立去つて行つた。男は立つて、壁のかげに隱れるその後姿を見送つてゐたが、やがて擔當にうながされて歸つて來た。
L'homme sortit. Où se déroulerait la visite ? En y regardant de plus près, Ōta remarqua qu'il n'y avait pas de parloir dans cet hôpital. Il semblait que les visites se déroulaient dans un coin de la cour, à l'abri des regards. La personne venue rendre visite était une vieille femme qui s'appuyait sur une canne et dont le dos était à moitié courbé. Dans un coin de la cour où la faible lumière jaune du soleil coulait, ils se tenaient face à face, leurs ombres projetées sur le sol. La vieille femme semblait répéter quelque chose en essuyant ses yeux avec un mouchoir. Après une quinzaine de minutes, le gardien présent sortit sa montre, sépara les deux personnes et emmena la vieille femme. L'homme resta debout, regardant sa silhouette disparaître derrière le mur, puis il fut ramené par le gardien responsable.
「太田さん、太田さん、」監房へ入るとすぐに男はおろおろ聲でいふのであつた。「ばばァはね、うちのばばァはたとへからだが腐つても死なないで出て來いといふんです。それまではばばァも生きてゐる、死ぬ時には一しよに死ぬから短氣な眞似はするなつて、くり返しくり返しばばァはいふんです……。」
それから今度は聲を放つて彼は泣き出したのである。――とぎれとぎれの話の間に、太田は男の名を村井源吉といひ、犯罪は殺人未遂らしく、五年の刑期だといふことだけを知ることができた。あなたの事件は何です、と遠慮がちに聞いてみると、「つまらない女のことでしてね、つい刄傷沙汰になつて了つたのです。」さういつたまゝぷつつりと口をつぐんで、自分の過去の經歴と事件の内容については何事も語らなかつた。
« Ōta-san, Ōta-san », dit l'homme en entrant dans sa cellule, la voix tremblante. « Ma vieille mère, elle dit que même si mon corps pourrit, je dois sortir vivant. Elle dit qu'elle vivra jusqu'à ce moment-là, et qu'elle mourra avec moi, alors je ne dois pas faire de bêtises, elle le répète encore et encore... »
Puis, il éclata en sanglots. — Au fil de leurs conversations décousues, Ōta apprit que l'homme s'appelait 村井源吉 (Murai Genkichi), que son crime était une tentative de meurtre et qu'il avait une peine de cinq ans. Lorsqu'il demanda timidement : « Quel est votre crime ? », l'homme répondit : « C'est une histoire de femme stupide, ça a fini en bagarre à l'arme blanche. » Après cela, il se tut et ne dit rien d'autre sur son passé ou les détails de son crime.
「ねえ、太田さん、わたしは諦めようつたつて諦められないんだ。わたしはまだ二十五になつたばかりです。そして社會では今まで何一つ面白い目は見てゐないんです。今度出たら、今度シヤバに出たらと、そればつかり考へてゐたら、そのとたんにこんな業病にかゝつてしまつて……。私はばばァのいふとほり、なんとかして命だけは持つて出て、出たら三日でも四日でもいい、思ひつ切り仕たい放題をやつて、無茶苦茶をやつて、それがすんだら街のまん中で電車にでもからだをブツつけて死んでやるつもりです。嘘ぢやありません、私はほんとうにそれをやりますよ。」
« Vous savez, Ōta-san, je ne peux pas abandonner. Je n'ai que vingt-cinq ans. Et je n'ai jamais eu de bons moments dans la société. Je n'arrêtais pas de penser au jour où je sortirais, au jour où je serais libre, et c'est à ce moment-là que j'ai contracté cette maladie karmique... Je vais faire ce que ma mère dit, je vais m'accrocher à la vie et sortir, et quand je sortirai, même si ce n'est que pour trois ou quatre jours, je vais faire tout ce que je veux, je vais faire n'importe quoi, et quand j'aurai fini, je vais me jeter sous un tramway en pleine rue et mourir. Ce n'est pas un mensonge, je vais vraiment le faire. »
全く心からさう思ひつめてゐるのであらう、涙でうるんだ聲で話すその言葉には、ぢかに聞き手の胸に迫つてくるものがあつて、太田は心の寒くなるのを感じ、聲もなくいつまでも戸の前に立つてゐた。
Il le pensait vraiment du fond du cœur, ses paroles prononcées d'une voix tremblante de larmes avaient une force qui touchait directement le cœur de l'auditeur, et Ōta sentit son cœur se glacer et resta là, silencieux, devant la porte.
4
冬がすぎ、その年も明けて春となり、いつか又夏が巡つて來た。
肺病患者の病室では病人がバタ/\と倒れて行つた。今まで運動にも出てゐたものがバツタリと出なくなり、ずつと寢込んでしまふやうになると、その監房には看病夫が割箸に水飴をまきつけたのを持つて入る姿が見られた。「あゝ、飴をなめるやうぢやもう長くないな。」ほかの病人達はそれを見ながらひそひそと話し合ふのだ。熱氣に室内がむれて息もたえだえに思はれる土用の夜更けなどに、けたたましく人を呼ぶ聲がきこえ、その聲に起き上つて窓から見ると、白衣の人が長い廊下を急ぎ足に歩いて行くのが見える。そのやうな曉方には必らず死人があつた。重病人が二人ある時には、一方が死ねば間もなく他の一方も死ぬのがつねであつた。牢死といふことは外への聞えも餘りよくはない、それで役所では病人の引取人に危篤の電報を打つのであつたが、迎ひに來るものは十人のうちに一人もなかつた。たとへ引取りに來るものがあつたとしても、大抵は途中の自動車の中で命をおとすのである。――牢死人の死體は荷物のやうに扱はれ、鼻や、口や、肛門やには綿がつめられ、箱に入れられて町の病院に運ばれ、そこで解剖されるのである。
L'hiver passa, la nouvelle année arriva et le printemps revint, et l'été revint à nouveau.
Dans les chambres des tuberculeux, les malades tombaient comme des mouches. Ceux qui sortaient encore pour faire de l'exercice s'arrêtaient soudainement et restaient alités. On voyait alors l'infirmier entrer dans la cellule avec des bâtonnets de bois sur lesquels était enroulé du sirop de sucre. « Ah, s'ils en sont réduits à lécher du sirop, ils n'en ont plus pour longtemps », murmuraient les autres malades en regardant. Tard dans les nuits d'été, lorsque les chambres étaient étouffantes et qu'on avait du mal à respirer, on entendait des cris stridents, et en se levant pour regarder par la fenêtre, on voyait une personne en blouse blanche marcher à pas rapides dans le long couloir. Ces aubes-là étaient toujours suivies d'un décès. Quand il y avait deux malades graves, l'un mourait et l'autre le suivait peu après. La mort en prison n'était pas bien vue de l'extérieur, alors l'administration envoyait des télégrammes aux familles des malades en phase terminale, mais personne ne venait les chercher, ou presque. Même quand quelqu'un venait les chercher, ils mouraient souvent en chemin dans la voiture. — Les corps des morts en prison étaient traités comme des marchandises, on leur bourrait le nez, la bouche et l'anus de coton, on les mettait dans des boîtes et on les emmenait à l'hôpital de la ville pour y être autopsiés.
暑氣に中てられた肺病患者が一樣に食慾を失つてくると、庭の片隅のゴミ箱に殘飯が山のやうに溜り、それが又すぐに腐つて堪へがたい惡臭を放つた。一寸側を通つても蠅の大群が物すごい音を立てゝ飛び立つた。「肺病のたれた糞や食ひ殘しぢや肥しにもなりやしねえ。」雜役夫がブツ/\いひながらその後始末をするのだ。その殘飯の山をまた、かの雜居房の癩病人達が横目で見て、舌なめずりしながら言ふのである。「ヘヘツ、肺病の罰あたりめが、結構ないただきものを殘して捨ててけつかる。十等めし一本を食ひ餘すなんて、なんていふ甲斐性なしだ!」それから彼等は、飯の配分時間になると、きまつて運搬夫をつかまへて、肺病はあんなに飯を殘すんだから、その飯を少し削つてこつちへ※(「廴+囘」、第4水準2-12-11)してくれ、と執拗に交渉するのであつた。時たま肺病のなかに一人二人、晝めしなど欲しくないといふものが出來、さすがに可哀さうに思つてそれを彼等の方へ※(「廴+囘」、第4水準2-12-11)してやると、滿面に諂ひ笑ひを浮べて引つたくるやうにして取り合ひ、さういふ時には何ほど嬉しいのであらうか、病舍には食事時間の制限がないのをいいことにして、ものの一時間以上もかゝつてその飯を惜しみ惜しみ食ふのである。ひとしきり四人の間にその分配について爭ひが續いたのち、靜かになつた監房の窓ごしに、ぺちやぺちやといふ彼ら癩病人達の舌なめずりの音を聞く時には、そぞろに寒け立つ思ひがするのであつた。――彼らは少しも變らないやうに見えたが、しかし仔細に見ると、やはり冬から春、春から夏にかけて、わづかながら目に見える程の變化はその外貌に現はれてゐるのである。夏中は窓を開け放してゐても、この病氣特有の一種の動物的惡臭が房内にこもり、それは外から來るものには堪へがたく思はれる程のもので、擔當の老看守すら扉をあけることを嫌つて運動にも出さずに放つておくことが多かつた。さうすると彼らは不平の餘り足を踏みならし、一種の奇聲を發してわめき立てるのであつた。
Quand les tuberculeux, épuisés par la chaleur, perdaient tous l'appétit, les restes de nourriture s'entassaient comme des montagnes dans les poubelles d'un coin de la cour, et ils pourrissaient rapidement en dégageant une odeur insupportable. Même en passant à côté, des nuées de mouches s'envolaient en faisant un bruit monstrueux. « Les excréments et les restes de nourriture des tuberculeux ne servent même pas d'engrais », grommelait l'homme de corvée en nettoyant. Les lépreux de la cellule commune voisine regardaient ces montagnes de restes de nourriture en louchant et en se léchant les babines. « Hé hé, ces maudits tuberculeux, ils jettent de si bons restes. Ils gaspillent un repas de cantine, quels bons à rien ! » Puis, à l'heure de la distribution des repas, ils attrapaient systématiquement le livreur et négociaient avec insistance : « Les tuberculeux laissent tellement de nourriture, vous devriez leur en enlever un peu et nous la donner à nous ». Parfois, un ou deux tuberculeux n'avaient pas faim à l'heure du déjeuner, et par pitié, on leur donnait leur repas, et ils se le disputaient en affichant un sourire flatteur. Ils étaient si heureux qu'ils prenaient leur temps pour manger ce repas, profitant du fait qu'il n'y avait pas de limite de temps pour les repas dans l'hôpital, et ils mettaient plus d'une heure à le finir. Après une dispute pour le partage entre les quatre hommes, quand le calme revenait dans la cellule, on entendait le bruit de leurs léchages de babines par la fenêtre, et cela donnait des frissons. — Ils ne semblaient pas avoir changé, mais en y regardant de plus près, on voyait que leur apparence avait légèrement changé au fil des saisons. Même en laissant les fenêtres ouvertes en été, une odeur animale particulière à cette maladie emplissait la pièce, une odeur si insupportable pour les personnes venant de l'extérieur que le vieux gardien en charge évitait même d'ouvrir la porte et les laissait souvent sans sortir pour l'exercice. Alors, ils tapaient du pied de mécontentement et se mettaient à crier en poussant des sortes de cris étranges.
5
夜なかに太田は眼をさました。
もう何時だろう、少しは眠つたやうだが、と思ひながら頭の上に垂れてゐる電燈を見ると、この物靜かな夜の監房の中にあつて、ほんの心持だけではあるがそれが搖れてゐるやうにおもはれる。凝つと見ると、夏の夜の驚くほどに大きな白い蛾が電燈の紐にへばりついてゐるのだ。何となはしに無氣味さを覺えて寢返りを打つ途端に、あゝ、またあれが來る、といふ豫感に襲はれて太田はすつかり青ざめ、恐怖のために四肢がわなわなとふるへてくるのであつた。彼は半身を起してぢつとうづくまつたまゝ心を鎭めて動かずにゐた。すると果してあれが來た。どつどつどつと遠いところからつなみでも押しよせて來るやうな音が身體の奧にきこえ、それが段々近く大きくなり、やがて心臟が破れんばかりの亂調子で狂ひはじめるのだ。身體ぢうの脈管がそれに應じて一時に鬨の聲をあげはじめ、血が逆流して頭のなかをぐるぐるかけ巡るのがきこえてくる。齒を食ひしばつてぢつと堪へてゐるうちに眼の前がぼーつと暗くなり、意識が次第に痺れて行くのが自分にもわかるのである。――暫くしてほつと眼の覺めるやうな心持で我に歸つた時には、激しい心臟の狂ひ方は餘程治まつてゐたが、平靜になつて行くにつれて、今度はなんともいへない寂しさと漠然とした不安と、このまゝ氣が狂ふのではあるまいかといふ強迫觀念におそはれ、太田は一刻もぢつとしては居れず大聲に叫び出したいほどの氣持になつて一氣に寢臺を辷り下り、荒々しく監房のなかを歩きはじめるのであつた。手と足は元氣に打ちふりつゝ、しかも泣き出しさうな顏をしてうつろな眼を見張りながら。――ものの二十分もさうしてゐたであらうか、やがてやゝ常態に復ると心からの安心と共に深い疲れを感じ、氣の拔けた人間のやうに窓によりかゝつて深い呼吸をした。彼は肺に浸み渡る快よい夜氣を感じた。窓から月は見えなかつたが星の美しい夜であつた。
Au milieu de la nuit, Ōta se réveilla.
"Quelle heure est-il ?" se demanda-t-il, pensant qu'il avait dû dormir un peu. En levant les yeux vers la lampe suspendue au-dessus de sa tête, il lui sembla qu'elle vacillait légèrement dans la tranquillité de la cellule nocturne. En regardant de plus près, il vit un papillon de nuit blanc étonnamment gros, typique des nuits d'été, accroché au cordon de la lampe. Un sentiment de malaise l'envahit et, alors qu'il se retournait dans son lit, il fut saisi par la prémonition : "Ah, ça va encore arriver." Ōta pâlit et ses membres se mirent à trembler de terreur. Il se redressa à moitié et resta accroupi, immobile, essayant de calmer son esprit. Et en effet, ça arriva. Un bruit semblable à un tsunami qui déferle de loin résonna au plus profond de son corps, devenant progressivement plus fort à mesure qu'il se rapprochait, et son cœur commença bientôt à battre de façon erratique, comme s'il allait éclater. Les vaisseaux sanguins de tout son corps se mirent à résonner à l'unisson, et il entendit le sang refluer et tourbillonner dans sa tête. En serrant les dents et en endurant la douleur, sa vue s'obscurcit et il sentit sa conscience s'engourdir. — Lorsqu'il revint à lui, se sentant comme si ses yeux s'ouvraient, les battements de son cœur s'étaient considérablement calmés, mais à mesure qu'il retrouvait son calme, il fut assailli par un sentiment de solitude indescriptible, une anxiété vague et l'obsession qu'il allait peut-être devenir fou. Ōta ne pouvait plus rester immobile une seconde de plus, il se sentit poussé à crier à haute voix, il glissa hors de son lit et commença à marcher frénétiquement dans la cellule. Ses bras et ses jambes s'agitaient vigoureusement, et son visage était sur le point de fondre en larmes, ses yeux vides grands ouverts. — Après une vingtaine de minutes, il revint peu à peu à son état normal, ressentant un profond soulagement et une profonde fatigue, et il s'appuya contre la fenêtre, respirant profondément comme un homme épuisé. Il sentit l'air frais de la nuit pénétrer dans ses poumons. On ne voyait pas la lune par la fenêtre, mais c'était une belle nuit étoilée.
――強度の神經衰弱の一つの徴候ともおもはれるかうした心悸亢進に、太田はその年の夏から惱まされはじめたのである。それは一週に一度、或ひは十日に一度、きまつて夜に來た。思ひ餘つた彼は、體操をやつて見たり、靜坐法をやつて見たりした。しかしその發作から免れることはできなかつた。體操や靜坐法や――太田はさういふものの完全な無力をよく熟知しながらも自分を欺いてそんなものに身を任せてゐたのだ。病氣と拘禁生活による心身の衰弱にのみ、かうした發作を來す神經の變調の原因を歸することは彼にはできなかつた。彼はその原因のすべてでないまでも、有力な一つを自分自身よく自覺してゐたのである。――若い共産主義者としての太田の心に、いつしか自分でも捕捉に苦しむ得體の知れない暗いかげがきざし、その不安が次第に大きなものとなり、確信に滿ちてゐた心に動搖の生じ來つたことを自分自ら自覺しはじめ、そのために苦しみはじめた頃から、彼は上述の發作に惱むやうになつたのであつた。
Ōta commença à souffrir de ces palpitations, qui semblaient être un symptôme de grave neurasthénie, à partir de l'été de cette année-là. Elles se produisaient invariablement la nuit, une fois par semaine ou tous les dix jours. Désespéré, il essaya de faire de la gymnastique et de la méditation. Mais il ne parvenait pas à se débarrasser de ces crises. Il se laissait aller à la gymnastique et à la méditation, alors qu'il connaissait parfaitement leur totale inefficacité, se trompant lui-même. Il ne pouvait pas attribuer la cause de ces troubles nerveux, qui provoquaient ces crises, uniquement à l'affaiblissement physique et mental dû à la maladie et à la détention. Il était bien conscient d'une cause puissante, sinon de toutes les causes. — Un nuage sombre et indéfinissable, qu'il avait du mal à saisir lui-même, commença à apparaître dans le cœur de Ōta, jeune communiste, et cette anxiété grandit progressivement, provoquant un ébranlement dans son cœur, qui avait été rempli de certitudes. C'est à partir du moment où il commença à en prendre conscience et à en souffrir qu'il fut tourmenté par les crises susmentionnées.
太田の心のなかに漠然と生じ來つた不安と動搖とは一體どんな性質のものであつたらう、彼自身はつきりとその本質をつかみえず、そこに惱みのたねもあつたのだが、動搖といふ言葉を、彼が從來確信をもつて守り來つた思想が、何らかのそれに反對の理論に屈服し崩れかゝつて來た――といふ意味に解するならば、いま、彼の心にきざして來た暗い影といふのはさういふ性質のものではない、といふことだけはいへる。太田の心の動搖は、彼がこゝの病舍で癩病患者および肺病患者のなかにあつて、彼等の日常生活をまざまざと眼の前に見、自分も亦同じ患者の一人としてそこに生活しつゝある間に、夏空に立つ雲の如くに自然にわいて來たものであつた。それはつかまへどころのないしかし理窟ではないところに強さがある、といつた性質のものであつた。――言ふならば太田は冷酷な現實の重壓に打ちひしがれて了つたのだ。共産主義者としての彼はまだ若く、その上にいはばインテリにすぎなかつたから、實際生活の苦汁をなめつくし、その眞只中から自分の確信を鍛へ上げた、といふほどのものではなかつた。ふだんは結構それでいいのだが、一度たとへやうもない複雜な、そして冷酷な人生の苦味につき當ると、自分の抱いてゐた思想は全く無力なものになり終り、現實の重壓に只押しつぶされさうな哀れな自己をのみ感じてくるのである。過酷な現實の前に鬪ひの意力をさへ失ひ、へなへなと崩折れて了ひ――自分が今までその上に立つてゐた知識なり信念なりが、少しも自分の血肉と溶け合つてゐない、ふわふわと浮き上つたものであつたことを鋭く自覺するやうになるのである。一度この自覺に到達するといふことは、なんといふ恐ろしい、そしてその個人にとつては不幸なことであらう。理論の理論としての正しさには從來どほりの確信を持ちながらも、しかもその理論どほりには動いて行けない自分、鋭くさういふ自分自身を自覺しながらもしかも結局どうにもならない自分、――それを感じただけでも人は容易に自殺を思はないであらうか。
Quelle était donc la nature de l'anxiété et de l'agitation qui avaient surgi vaguement dans le cœur de Ōta ? Il ne parvenait pas à en saisir clairement l'essence, et c'était là une source de tourment. Si l'on interprète le mot "agitation" comme signifiant que l'idéologie qu'il avait défendue avec conviction avait été vaincue et s'effondrait sous l'influence d'une théorie opposée, alors il est certain que l'ombre sombre qui était apparue dans son cœur n'était pas de cette nature. L'agitation du cœur de Ōta était née naturellement, comme un nuage dans le ciel d'été, alors qu'il se trouvait dans cet hôpital, parmi les lépreux et les tuberculeux, observant de près leur vie quotidienne et vivant lui-même comme l'un d'eux. Elle était insaisissable, mais sa force résidait dans le fait qu'elle n'était pas fondée sur la raison. — En d'autres termes, Ōta avait été écrasé par le poids d'une réalité impitoyable. En tant que communiste, il était encore jeune et n'était qu'un intellectuel. Il n'avait pas encore goûté à l'amertume de la vie réelle et forgé sa conviction au cœur de celle-ci. En temps normal, cela n'aurait pas posé de problème, mais une fois confronté à l'amertume indescriptiblement complexe et impitoyable de la vie, son idéologie s'était avérée totalement impuissante, et il ne ressentait qu'une pitié pour lui-même, sur le point d'être écrasé par le poids de la réalité. Il avait perdu sa volonté de se battre face à la dure réalité et s'était effondré. Il avait alors pris conscience que les connaissances et les convictions sur lesquelles il s'était appuyé jusqu'alors n'étaient pas fusionnées avec sa chair et son sang, mais qu'elles étaient légères et superficielles. La prise de conscience de cela est une chose terrible et malheureuse pour un individu. Même s'il conservait sa conviction quant à la justesse de la théorie en tant que théorie, il se sentait incapable d'agir conformément à cette théorie. La conscience aiguë de sa propre impuissance ne pouvait-elle pas facilement conduire une personne à envisager le suicide ?
自分自身が今そこでさいなまれつゝある不幸な現實の世界を熟視しながら太田は思ふのであつた。この嚴しい、激しい、冷酷な、人間を手玉に取つて飜弄するところのものが今日の現實といふもののほんとうの姿なのだ。そしてさういふ盲目的な意志を貫ぬかうとして荒れ狂ふ現實を、人間の打ち立てた一定の法則の下にしつかと組み伏せようとする、それこそが共産主義者の持つ大きな任務ではなかつたか。そして、自分も亦、その爲に鬪つて來たのではなかつたか。――さうは一應頭のなかで思ひながら、彼の本心はいつかその任務を果すための鬪爭を囘避し、苦しい現實の中から、たゞひたすらに逃げ出すことばかりを考へてゐるのであつた。彼は積極的に生きようといふ欲望にも燃えず、凡ての事柄に興味を失ひ、只々現實を嫌惡し、空々寞々たる隱者のやうな生活を夢のやうに頭のなかにゑがいて、ぼんやり一日をくらすやうになつた。それは、結局はやはり病にむしばまれた彼の生氣を失つた肉體が原因であつたのであらうか。――だが、時々は過去に於て彼をとらへた情熱が、再び暴風のやうにその身裡をかけ巡ることがあつた。太田は拳を固め、上氣した熱い頬を感じながら、暗い獨房のなかで若々しく興奮した。しかし次の瞬間にはすぐに「だが、それが何になる、死にかゝつてゐるお前にとつて!」といふ意地のわるい囁きがきこえ、それは烈しい毒素のやうに一切の情熱をほろぼし、彼は再び冷たい死灰のやうな心に復るのであつた。
Ōta réfléchissait, observant attentivement le monde réel et malheureux dans lequel il était tourmenté. Ce monde sévère, violent, impitoyable, qui manipule et tourmente les gens, est la véritable nature de la réalité d'aujourd'hui. Et n'était-ce pas la grande mission des communistes de soumettre fermement cette réalité déchaînée, qui tente d'imposer sa volonté aveugle, aux lois établies par les hommes ? Et n'était-ce pas pour cela que lui-même avait combattu ? — Tout en pensant cela dans sa tête, son cœur aspirait à éviter la lutte pour accomplir cette mission et à s'échapper de la dure réalité. Il n'était pas animé par le désir de vivre activement, il avait perdu tout intérêt pour les choses, il détestait simplement la réalité et imaginait dans sa tête une vie d'ermite vide et solitaire, passant ses journées dans la torpeur. Cela était-il dû à son corps affaibli et rongé par la maladie ? — Mais parfois, la passion qui l'avait saisi dans le passé revenait le traverser comme une tempête. Ōta serrait les poings, sentant ses joues chaudes et rougies, et s'excitait de façon juvénile dans sa cellule sombre. Mais l'instant d'après, il entendait un murmure méchant : "Mais à quoi bon, pour toi qui es mourant !" Ce murmure anéantissait toute passion comme un poison violent, et il revenait à un cœur froid et mort.
太田がさうした状態にある時に、一方彼が日々眼の前に見るかの癩病人たちは、身體がもう半ば腐つて居りながら、なんとその生活力の壯んなこと! 食慾は人の數倍も旺盛で、そのためにしばしば與へられた食物の爭奪のためにつかみ合ひが始まるほどであり――又性慾もおさへ難く強いらしく、夏のある夕べ、かの雜居房の四人がひとしきり猥らな話に興じたあげく、そのうちの一人が、いきなり四ツんばひになつて動物のある時期の姿態を眞似ながら、げらげらと笑ひ出したのを見た時には、太田は思はず、あゝ、と聲をあげ、人間の動物的な、盲目的な生の衝動の強さに打たれ、やがてはそれを憎み――生きるといふことの淺ましさに戰慄したのであつた。
Alors que Ōta se trouvait dans cet état, les lépreux qu'il voyait quotidiennement devant ses yeux, bien que leur corps fût à moitié pourri, quelle vitalité extraordinaire ils manifestaient ! Leur appétit était plusieurs fois supérieur à celui des autres, à tel point qu'ils se battaient souvent pour s'emparer de la nourriture qui leur était donnée. Leur désir sexuel semblait également difficile à réprimer et intense. Un soir d'été, après que les quatre hommes de la cellule commune eurent passé un moment à se raconter des histoires obscènes, l'un d'eux se mit soudainement à quatre pattes et imita la posture d'un animal en rut, en riant bruyamment. Ōta poussa involontairement un « ah », frappé par la force de l'impulsion animale et aveugle de la vie humaine, et finit par la haïr, frémissant devant la bassesse de l'existence.
おなじ夏のある曉方、肺病の病舍では、三年越し患つた六十近い老人が死んだ。死んで死體を運び出し、寢臺を見た時、誰も世話するものもなかつたその老人の寢臺の疊はすでに半ば腐り、敷布團と疊の間には白いかびが生え、布團には糞がついてそれがカラ/\にひからびてゐた。――そして同居人である同じ病人達は、この死に行く老人の枕もとでこの老人に運ばれる水飴の爭奪に餘念もなかつたのである。
何といふ淺ましい人生の姿であらう。
Un matin d'été, un vieil homme de près de soixante ans, atteint de tuberculose depuis trois ans, mourut dans l'aile des tuberculeux. Lorsqu'ils emportèrent son corps et examinèrent son lit, ils virent que le tatami du lit du vieil homme, dont personne ne s'était occupé, était à moitié pourri, qu'il y avait de la moisissure blanche entre le futon et le tatami, et que le futon était souillé d'excréments séchés. — Et les autres malades qui partageaient sa chambre n'avaient d'yeux que pour se disputer le sirop de sucre apporté au vieil homme mourant.
Quelle image misérable de la vie !
太田は慰めのない、暗い氣持で毎日を暮した。病氣が原因する肉體の苦痛とは別に、このまゝで進んだならばいつしか生きる事をも苦痛と感ずるやうな日が、やがて來るだらうと思はれた。この豫感に間違ひはないのだ。その時のことを思ふと彼の心はふるへた。――人間は屡々思ひもかけぬ事に遭遇し、何か運命的なものをさへ感ずることがあるものである。太田がこの病舍生活のなかにあつて、ゆくりなくも昔の同志、岡田良造に逢つたのは、ちやうど、彼がこの泥沼のやうな境地におちこみ、そこからの出口を求めて、のた打ちまはつてゐる時であつた。
Ōta passait ses journées dans un état d'esprit sombre et sans consolation. Outre la souffrance physique causée par la maladie, il sentait qu'un jour viendrait où il trouverait même la vie douloureuse si les choses continuaient ainsi. Cette prémonition était juste. Son cœur tremblait à cette pensée. — Les êtres humains rencontrent souvent des événements inattendus, au point de ressentir quelque chose de fatal. La rencontre fortuite de Ōta avec son ancien camarade, Okada Ryōzō, dans cette vie d'hôpital se produisit précisément au moment où il était tombé dans cette situation de marécage et qu'il se débattait pour en trouver une issue.
6
うとうとと眠りかけてゐる耳もとに、遠くの監房の扉を開く音が聞える。――人の足音に何か物を運び入れるやうな物音もまじつてゐるやうだ。全身が何とはなしに熱つぽく、一日のうちの大部分の時間を寢てくらすことの多くなつた太田は、半ば夢のなかで、遠く離れたその物音を聞き、どうもあれは一房らしいが、今迄ずつと空房であつたあの雜居房に誰か新らしい患者でも入るのであらうか、などとぼんやり考へてゐた。
Alors qu'il somnolait, Ōta entendit le bruit d'une porte de cellule s'ouvrir au loin. — Il semblait y avoir des bruits de pas mêlés à des bruits de choses transportées. Se sentant un peu fiévreux et passant la majeure partie de ses journées à dormir, Ōta entendit ces bruits lointains à moitié endormi, se demandant si un nouveau patient arrivait dans cette cellule commune qui était restée vide jusqu'à présent.
「太田さん、又新入ですよ。一房です。」興奮をおし殺したやうな村井の聲がその時きこえて來た。單調な毎日を送つてゐるこゝの病人達にとつては、新らしい患者の入つてくるといふことは、何にも増して大きな刺戟を與へる事實であつた。――だからその翌日になつて、朝の運動時間が始まつた時、太田は待ちかねて興味に眼を輝やかせながらその新入の患者の姿を見たのである。そしてその男の姿をちらりと垣間見た瞬間に、彼はおもはずハツと思ひ、輕い胸のときめきをさへ感じてそこに立ちつくして了つたのであつた。うららかな秋の一日で病舍の庭には囚人達の作つた草花の數々が咲き亂れてゐた。その花園の間を縫うて作られた道が運動の時の歩行にあてられてゐるのだが、その歩行者の姿を監房の中からつかまへようとすると、廊下のガラス戸が日光に光つてよくは見えなかつた。その上、監房の扉にはめられたガラスは小さいので、視野が狹く、歩行者の姿がその視界に入つたかと思ふとすぐに消えて了ふのである。――さういふ状態の下に、暫く扉の前に立つてゐて、その新入の男の姿を眼に捕へた瞬間に太田はわれ知らず、おやと思つたのである。
« Ōta-san, il y a un nouveau venu. Dans la première cellule. » La voix de Murai, comme s'il réprimait son excitation, se fit entendre à ce moment-là. Pour les malades qui passaient leurs journées monotones ici, l'arrivée d'un nouveau patient était un événement plus stimulant que tout autre. — C'est pourquoi, le lendemain, lorsque l'heure de l'exercice matinal commença, Ōta attendait avec impatience et les yeux brillants de curiosité de voir le nouveau patient. Et au moment où il aperçut l'homme, il fut surpris et sentit même un léger battement dans sa poitrine, et il resta là, immobile. C'était une belle journée d'automne et le jardin de l'hôpital était rempli de fleurs que les prisonniers avaient cultivées. Le chemin qui serpentait à travers ce jardin de fleurs était utilisé pour la marche pendant l'exercice, mais il était difficile de voir les marcheurs depuis la cellule, car les portes vitrées du couloir brillaient sous la lumière du soleil. De plus, les vitres des portes des cellules étaient petites, ce qui limitait le champ de vision, et les marcheurs disparaissaient dès qu'ils entraient dans le champ de vision. — Dans ces conditions, après être resté un moment devant la porte, Ōta aperçut l'homme et pensa involontairement : "Tiens ?"
その男は言ふまでもなく癩病患者であつた。しかも外觀から察したところ、病勢は、もうかなり進んでゐる模樣である。まだ若い男らしいのだ。病氣のために變つた相貌から年の頃ははつきりわからないが、その手のふり方や足の運び方には若々しいものが感ぜられるのである。顏はほとんど全面紫色に腫れあがり、その腫れは、頸筋にまで及んでゐた。頭髮はもう大分うすくなり、眉毛も遠くからは見え難いほどである。さほど瘠せては居らず、骨組の逞ましい大きな男である。
Cet homme était, cela va sans dire, un lépreux. De plus, à en juger par son apparence, la maladie semblait être à un stade avancé. Il semblait être un jeune homme. Bien que son apparence, déformée par la maladie, ne permette pas de déterminer clairement son âge, ses gestes et sa démarche dénotaient une certaine jeunesse. Son visage était presque entièrement gonflé et violet, et le gonflement s'étendait jusqu'à son cou. Ses cheveux étaient déjà clairsemés et ses sourcils étaient à peine visibles de loin. Il n'était pas particulièrement maigre, mais un homme grand et à l'ossature robuste.
その男の運動の間ぢう、扉の前に立ちつくしてまたゝきもせず、男が監房へ歸つてからも胸騷ぎの容易に消ゆることのなかつた太田は、その日から異常な注意をもつてその男の一擧一動を觀察するやうになつた。――太田は確かにその男の顏に見おぼえがあつたのだ。その顏を見る毎に心の奧底をゆすぶる何ものかゞ感ぜられるのであるが、只それが何であるかを俄かに思ひ出す事ができないのであつた。日を經るに從つてその顏は次第に彼の心にくつきりとした映像を灼きつけ、眼をつぶつて見ると、業病のために醜くゆがんだその顏の線の一つ一つが鮮やかに浮き上つて來、今は一種の壓迫をもつて心に迫つてくるのであつた。――夜、太田は四五人の男達と一緒に一室に腰をおろしてゐた。それは大阪のどこか明るい街に竝んだ、喫茶店ででもあつたらう。何かの集會の歸りででもあつたらうか。人々は聲高に語り、議論をし、而してその議論はいつ果てるとも見えないのであつた。――太田は又、四五人の男達と肩をならべてうす闇の迫る場末の街を歩いてゐた。惡臭を放つどぶ川がくろぐろと道の片側を流れてゐる。彼等の目ざす工場の大煙突が、そのどぶ川の折れ曲るあたりに冷然とつつ立つてゐるのだ。彼らはそれぞれ何枚かのビラをふところにしのばせてゐた。而して興奮をおさへて言葉少なに大股に歩いて行く。――今はもう全く切り離されてすでに久しい曾つての社會生活のなかから、そのやうな色々の情景がふつと憶ひ出され、さうした情景のどこかにひよつこりとかの男の顏が出て來さうな氣が太田にはするのである。鳥かげのやうに心をかすめて通る、これらの情景の一つを彼はしつかりとつかまへて離さなかつた。それを中心にしてそれからそれへと彼は記憶の絲をたぐつて見た。そこから男の顏の謎を解かうと焦るのである。それはもつれた絲の玉をほぐすもどかしさにも似てゐた。しかし病氣の熱に犯された彼の頭腦は、執拗な思考の根氣を持ち得ず[#「持ち得ず」は底本では「待ち得ず」]、直に疲れはてて了ふのであつた。しつこく掴んでゐた解決の絲口をもいつの間にか見失ひ、太田は仰向けになつたまゝぐつたりと疲れて、いつの間にかふかぶかとした眠りのなかに落込んで了ふのである。――眞夜なかなどに彼はまたふつと眼をさますことがあつた。目ざめてうす暗い電氣の光りが眼に入る瞬間にはつと何事かに思ひ當つた心持がするのだ。或ひは彼は夢を見てゐたのかも知れない。今はもう名前も忘れかけてゐる昔の同志の誰れ彼れの風貌が次々に思ひいだされ、その中の一つがかの男のそれにぴつたりとあてはまつたと感ずるのであつた。だがそれはほんの瞬間の心の動きにすぎなかつたのであらう。やがて彼の心には何も殘つてはゐないのだ。手の中に探りあてたものを再び見失つたやうな口惜しさを持ちながら、そのやうな夜は、明け方までそのまゝ目ざめて過すのがつねであつた。
Tout au long de l'exercice de cet homme, Ōta resta immobile devant la porte, sans même cligner des yeux. Même après le retour de l'homme dans sa cellule, son trouble ne s'apaisa pas facilement, et Ōta commença à observer chaque mouvement de l'homme avec une attention particulière. — Ōta reconnaissait certainement le visage de cet homme. Chaque fois qu'il voyait ce visage, il ressentait quelque chose qui remuait au plus profond de son cœur, mais il ne parvenait pas à se rappeler ce que c'était. Au fil des jours, ce visage s'imprima de plus en plus clairement dans son esprit, et lorsqu'il fermait les yeux, chaque ligne de ce visage, déformé par la maladie, apparaissait distinctement, et il ressentait maintenant une sorte de pression dans son cœur. — La nuit, Ōta était assis dans une pièce avec quatre ou cinq hommes. C'était probablement un café dans une rue animée d'Osaka. Peut-être revenaient-ils d'une réunion. Les gens parlaient fort, discutaient, et il ne semblait pas que cette discussion allait se terminer de sitôt. — Ōta marchait à nouveau dans une rue de banlieue à la tombée de la nuit, aux côtés de quatre ou cinq hommes. Une rivière d'égout nauséabonde coulait sombrement le long d'un côté de la route. La grande cheminée de l'usine qu'ils visaient se dressait froidement au détour de cette rivière d'égout. Ils avaient chacun quelques tracts cachés dans leurs poches. Et ils marchaient à grands pas, retenant leur excitation et parlant peu. — Diverses scènes de sa vie sociale passée, dont il était séparé depuis longtemps, lui revenaient soudainement à l'esprit, et Ōta avait l'impression que le visage de cet homme allait apparaître quelque part dans ces scènes. Il saisit fermement l'une de ces scènes, qui traversait son esprit comme une ombre d'oiseau. Il essaya de dérouler le fil de sa mémoire, à partir de cette scène. Il était impatient de résoudre le mystère du visage de l'homme. C'était comme essayer de démêler une pelote de fil emmêlée. Mais son cerveau, affaibli par la fièvre, ne pouvait pas maintenir une pensée persistante et s'épuisait rapidement. Il perdait peu à peu le fil de la solution qu'il avait saisi et, épuisé, Ōta s'endormait profondément. — Il lui arrivait de se réveiller au milieu de la nuit. Au moment où il se réveillait et que la faible lumière électrique entrait dans ses yeux, il avait l'impression de se souvenir de quelque chose. Ou peut-être avait-il rêvé. Les visages de ses anciens camarades, dont il avait presque oublié les noms, lui revenaient à l'esprit les uns après les autres, et il avait l'impression que l'un d'eux correspondait parfaitement à celui de l'homme. Mais ce n'était qu'un mouvement momentané de son esprit. Et bientôt, il ne restait plus rien dans son esprit. Il ressentait une frustration comme s'il avait perdu ce qu'il avait retrouvé dans sa main, et ces nuits-là, il restait souvent éveillé jusqu'à l'aube.
その新入の癩病人についてはいろいろと不審に思はれるふしが多いのである。彼はこゝへ來た最初の日から極めて平然たる風をして居り、その心の動きは、むしろ無表情とさへ見られるその外貌からは知ることができなかつた。前からこゝにゐる患者達は、新入の患者に對しては異常な注意を拂ひ、罪名は何だらう、何犯だらう、などと色々と取沙汰し合ひ、わけても運動の時間には窓の鐵格子につかまつて新入者の擧動をじろじろと見、それから、ふん、と仔細らしく鼻をならし、どうもあれはどこそこの仕事場で見たやうな男だが、などといつては各々の臆測について又ひとしきり囁きあふのである。新入者の方では又、直にかうした皆の無言の挨拶に答へてにこにこと笑つて見せ、その時誰かゞ一寸でも話しかけようものなら、直にそれに應じて進んでべらべらとしやべり出し、自分の犯罪經歴から病歴までをへんに悲しさうな詠嘆的な調子で語つて聞かせ、相手の好奇心を滿足させるのであつた。――だが今度の新入者の場合は樣子がそれとはまるでちがつてゐた。彼はいつもこゝの世界には不似合な平然たる顏つきをし、運動の時にはもう長い間、何囘も歩き慣れた道のやうに、さつさと脇目もふらずかの花園の間の細道を歩くのである。どこかえたいの知れない所へ連れて來られたといふ不安がその顏に現はれ、きよと/\とした顏つきをし、何か問ひたげにきよろ/\あたりを見まはす、といつたやうな態度をその男に期待してゐた他の患者たちは失望した。靜かではあるが、どこか人もなげにふるまつてゐるやうな落着き拂つたその男の態度に、彼らは何かしらふてぶてしいものを感じ、つひには、へん、高くとまつてゐやがる、といつた輕い反感をさへ抱くやうになり、白い眼を光らしてしれり/\と男の横顏をうかゞつて見るのであつた。
Ce nouveau lépreux présentait de nombreux aspects suspects. Dès son arrivée, il avait l'air extrêmement calme, et ses émotions étaient indéchiffrables à travers son apparence impassible. Les patients qui étaient là depuis longtemps accordaient une attention particulière aux nouveaux arrivants, se demandant quel était leur crime, quelle était leur infraction, etc. Ils se chuchotaient des choses, et surtout pendant l'exercice, ils s'accrochaient aux barreaux de fer des fenêtres pour observer attentivement les actions du nouveau venu, puis ils reniflaient d'un air entendu, disant qu'il ressemblait à un homme qu'ils avaient vu dans tel ou tel atelier, et ils reprenaient leurs chuchotements sur leurs propres conjectures. Le nouveau venu répondait à ces salutations silencieuses en souriant, et si quelqu'un essayait de lui parler, il répondait immédiatement et commençait à bavarder, racontant son histoire criminelle et son histoire médicale sur un ton étrangement triste et emphatique, satisfaisant la curiosité de son interlocuteur. — Mais le comportement du nouveau venu était complètement différent. Il avait toujours un visage calme, inapproprié à ce monde, et pendant l'exercice, il marchait rapidement et sans détour sur le sentier du jardin de fleurs, comme s'il connaissait le chemin depuis longtemps. Les autres patients, qui s'attendaient à le voir inquiet d'avoir été amené dans un endroit inconnu, avec un visage tendu et des regards interrogateurs, furent déçus. Son attitude calme, presque indifférente, leur donna l'impression qu'il était effronté, et ils commencèrent même à ressentir une légère antipathie, se disant : "Tiens, il se prend pour qui ?" et ils le regardaient furtivement de côté, les yeux brillants.
靜かと言へばその男のこゝでの生活は極端に靜かであつた。一日に一度の運動か、時たまの入浴の時ででもなければ人々は彼の存在を忘れがちであつた。だだつ廣い雜居房にただひとり、男は一體何を考へてその日その日を暮してゐるのであろうか。書物とてこゝには一册もなく、耳目を樂します何物もなく、一日々々自分の肉體を蝕ばむ業病と相對しながら、ただ手を束ねて無爲に過すことの苦しさは、隣りの男とでも話をする機會がなければ發狂するの外はないほどのものである。新入の男はしかし、唯一言の話をするでもなく又報知機をおろして看守を呼ぶといふこともない。すべて與へられたもので滿足してゐるのであらうか、何かを新しく要求する、といふこととてもないのだ。しかも運動時間ごとに見るその顏は病氣に醜く歪んではゐるが、格別のいらだたしさを示すでもなく、その四肢は輕々と若々しい力に滿ちて動くのである。
Si l'on parle de calme, la vie de cet homme ici était extrêmement calme. Si ce n'était pour l'exercice une fois par jour ou les bains occasionnels, les gens auraient tendance à oublier son existence. Seul dans une vaste cellule commune, à quoi pense-t-il en passant ses journées ? Il n'y a pas un seul livre ici, rien pour divertir les yeux et les oreilles, et la souffrance de passer ses journées à ne rien faire, face à une maladie karmique qui ronge son corps, est telle qu'il n'aurait d'autre choix que de devenir fou s'il n'avait pas l'occasion de parler à son voisin. Le nouveau venu, cependant, ne prononce pas un seul mot et n'abaisse pas non plus le signal pour appeler le gardien. Est-il satisfait de tout ce qui lui est donné ? Il ne demande rien de nouveau. De plus, son visage, que l'on voit à chaque heure d'exercice, est déformé par la maladie, mais il ne montre aucune irritation particulière, et ses membres bougent avec une légèreté et une vigueur juvéniles.
太田が怪訝に思ふ事の一つは、その男が今まで空房であつた雜居房に只ひとり入れられてゐるといふ事であつた。今四人の患者のゐる雜居房は八人ぐらゐを樂に收容しうる大いさだから、彼をもそこに入れるのが普通なのである。その犯罪性質が、彼をひとりおかなければならぬものなのであらうか。それならば太田のすぐ一つおいて隣りの、今、村井源吉のゐる獨房に彼をうつし、村井を四人の仲間に入れるといふこともできるのである。村井の犯罪は何も獨房を必要とする性質のものではないのだから。――こゝまで考へて來た太田は、以前その男の顏を始めて見てどこか見覺えがある、と感じた瞬間に心の底にちらりと兆した不吉な考へに再び思ひ當り、今まで無理に意識の底に押し込んでおいたその考へが再び意識の表面にはつきりと浮び上つてくるのに出會つて慄然としたのであつた。――自分の一つおいて隣りの監房に移してはならぬ獨房の男、自分に近づけてはならぬ犯罪性質を持つた男、といへば、自分と同一の罪名の下に收容されてゐる者以外にはないのである。――かの新入の癩病患者は同志に違ひないのだ。そしていつの日にか曾つて自分の出會つた事のある同志の一人の變り果てた姿に違ひはないのだ!
Une des choses qui intriguaient Ōta était que cet homme avait été placé seul dans la cellule commune qui était restée vide jusqu'à présent. La cellule commune où se trouvent actuellement quatre patients est assez grande pour accueillir facilement huit personnes, il serait donc normal de l'y mettre aussi. Sa nature criminelle exige-t-elle qu'il soit seul ? Dans ce cas, il serait possible de le transférer dans la cellule individuelle voisine de celle de Ōta, où se trouve actuellement 村井源吉 (Murai Genkichi), et de mettre Murai avec les quatre autres. Le crime de Murai n'est pas de nature à nécessiter une cellule individuelle. — Ōta, après avoir réfléchi à cela, se rappela la pensée sinistre qui lui avait traversé l'esprit au moment où il avait vu le visage de l'homme pour la première fois et qu'il avait eu l'impression de l'avoir déjà vu quelque part, et il frissonna en voyant cette pensée, qu'il avait jusqu'alors repoussée de force dans son subconscient, refaire surface clairement à sa conscience. — Un homme en cellule individuelle qu'il ne faut pas transférer dans la cellule voisine de la sienne, un homme dont la nature criminelle ne permet pas de l'approcher, ne peut être qu'une personne détenue pour le même crime que lui. — Ce nouveau lépreux est sans aucun doute un camarade. Et il est sans aucun doute le visage transformé d'un camarade qu'il a rencontré un jour !
太田はかの癩病人が、自分の同志の一人であらう、といふ考へを幾度か抛棄しようとした。すべての否定的な材料を色々と頭の中にあげて見て、自分の妄想を打破らうと試みた。そして安心しようとするのであつた。太田はあの淺ましい癩病人の姿が、自分の同志であるといふことを斷定する苦痛に到底堪へる事はできまいと思はれた。しかし又他の一方では、確かに彼が同志であるといふ事を論證するに足る、より力強い幾つかの材料を次々に擧げる事もできるのである。彼は何日かの間のこの二つの想念の鬪ひにへとへとに疲れはてたのであつた。その間かの男は毎日思ひ出せさうで思ひ出せないその顏を、依然運動場に運んで來るのである……。
Ōta essaya à plusieurs reprises d'abandonner l'idée que ce lépreux était un de ses camarades. Il essaya de réfuter son délire en rassemblant diverses preuves négatives dans sa tête. Et il essaya de se rassurer. Ōta pensait qu'il ne pourrait pas supporter la douleur de confirmer que ce lépreux misérable était son camarade. Mais d'un autre côté, il pouvait également avancer plusieurs preuves plus solides pour prouver qu'il était bien un camarade. Il était épuisé par la lutte entre ces deux idées pendant plusieurs jours. Pendant ce temps, cet homme continuait d'amener son visage, qu'il semblait pouvoir reconnaître mais qu'il n'arrivait pas à se rappeler, sur le terrain d'exercice...
だが、物事はいや應なしに、やがては明かにされる時が來るものである。その男がこゝへ來て一月餘りを經たある日、手紙を書きに監房を出て行つた村井源吉がやがて歸つてくると、聲をひそめてあわただしく太田を呼ぶのであつた。
「太田さん、起きてますか。」
「あゝ、起きてますよ、何です。」
「例の一房の先生ね、あの先生の名前がわかりましたよ。」
「なに、名前がわかつたつて!」太田は思はず身をのり出して訊いた。「どうしてわかつたの? そして何ていふんです。」
「岡田、岡田良造つていふんですよ。今、葉書を見て來たんです。」
「え、岡田良造だつて。」
Mais les choses se révèlent inévitablement avec le temps. Un jour, plus d'un mois après l'arrivée de cet homme, 村井源吉 (Murai Genkichi), qui était sorti de sa cellule pour écrire une lettre, revint et appela Ōta à voix basse et précipitamment.
« Ōta-san, vous êtes réveillé ? »
« Oui, je suis réveillé, qu'y a-t-il ? »
« Le professeur de la première cellule, son nom, je le connais maintenant. »
« Quoi, vous connaissez son nom ? » Ōta se pencha involontairement en avant et demanda : « Comment le savez-vous ? Et quel est son nom ? »
« Okada, il s'appelle Okada Ryōzō. Je viens de voir sa carte postale. »
« Quoi, Okada Ryōzō ? »
村井は葉書を書きに廊下へ出て行き、そこで例の男が村井よりも先に出て書いて行つた葉書を偶然見て來たのであつた。癩病患者の書いたものに對するいとはしさから、書信係の役人が板の上にその葉書を張りつけ、日光消毒をしてゐたのを見て、村井は男の名を知つたのである。「え、岡田良造だつて。」と太田の問ひ返した言葉のなかに、村井は、なみなみならぬ氣はひを感じた。「どうしたんです、太田さん。岡田つて知つてでもゐるんですか。」
「いや……、ただ一寸きいたやうな名なんだが。」
Murai était sorti dans le couloir pour écrire une carte postale et avait vu par hasard la carte postale que l'homme avait écrite avant lui. Dégoûté par ce qu'avait écrit le lépreux, l'agent du service postal avait accroché la carte postale sur une planche pour la désinfecter au soleil, et c'est ainsi que Murai avait appris le nom de l'homme. Dans la question répétée de Ōta : « Quoi, Okada Ryōzō ? », Murai sentit une agitation inhabituelle. « Qu'est-ce qui se passe, Ōta-san ? Vous connaissez Okada ? »
« Non... c'est juste un nom que j'ai cru entendre. »
さり氣なく言つて太田は監房の中へ戻つて來た。強い打撃を後頭部に受けた時のやうに目の前がくらくらし、足元もたよりなかつたが、寢臺の端に手をかけて暫くはぢつと立つたまゝ動かずにゐた。それから寢臺の上に横になつて、いつも見慣れてゐる壁のしみを見つめてゐるうちに、漸く心の落着いて行くのを感じ、そこで改めて「岡田良造」といふ名を執拗に心のなかで繰り返し始めたのである。――あのみじめな癩病患者が同志岡田良造の捕はれて後の姿であらうとは!
Ōta revint dans sa cellule, feignant l'indifférence. Il avait la tête qui tournait, comme s'il avait reçu un violent coup derrière la tête, et ses jambes étaient chancelantes. Il s'appuya sur le bord de son lit et resta immobile pendant un moment. Puis, il s'allongea sur son lit et, en fixant les taches familières sur le mur, il sentit son esprit s'apaiser peu à peu. Il commença alors à répéter obstinément le nom « Okada Ryōzō » dans son esprit. — Ce misérable lépreux était-il le camarade Okada Ryōzō après sa capture ?
混亂した頭腦が次第に平靜に歸するにつれて、囘想は太田を五年前の昔につれて行つた。――その頃太田は大阪に居て農民組合の本部の書記をしてゐた。ある日、仕事を終へて歸り仕度をしてゐると、勞働組合の同志の中村がぶらりと訪ねて來た。一寸話がある、と彼はいふのだ。二人は肩を竝べて事務所を出た。ぶらぶらと太田の間借りをしてゐる四貫島の方へ歩きながら、話といふのは外でもないが、と中村は切り出したのであつた。――じつは今度、クウトベから同志がひとり歸つて來たのだ。三年前に日本を發つ時には、ある大きな爭議の直後で相當眼をつけられてゐた男だけに今度歸つても暫くは表面に立つ事ができない。それで當分日本の運動がわかるまで誰かの所へ預けたいが、勞働組合關係の人間のところは少し都合がわるい、君は農民組合だし、それに表面は事務所に寢泊りしてゐる事になつてゐて、四貫島の間借りは一般に知られてゐないから好都合だ。一月ばかり、どうかその男を泊めてやつてくれないか、と中村は話すのであつた。――よろしい、と太田が承知すると、實は六時にそこの喫茶店で逢ふことになつてゐるのだ、とその場所へ彼を連れて行つた。そこには、太田と同年輩の和服姿の男が一人待つて居り、二人を見ると直ににこ/\し出し、僕、山本正雄です、どうぞよろしく、と中村の紹介に答へて太田に挨拶をするのであつた。――話をしてゐるうちにその言葉のなかに、東北の訛りを感じ、質朴なその人柄に深く心を打たれたが、その山本正雄が岡田良造であつた事を太田はずつと後になつて何かの機會に知つたのであつた。
Alors que son esprit confus retrouvait progressivement son calme, ses souvenirs ramenèrent Ōta cinq ans en arrière. — À cette époque, Ōta vivait à Osaka et était secrétaire du siège de l'Union des agriculteurs. Un jour, alors qu'il terminait son travail et s'apprêtait à rentrer, Nakamura, un camarade de l'Union des travailleurs, lui rendit visite. Il dit qu'il avait quelque chose à lui dire. Ils quittèrent le bureau côte à côte. Tout en se promenant vers le logement loué par Ōta à Shikanshima, Nakamura commença à parler. — En fait, un camarade est revenu de KUTV. Lorsqu'il a quitté le Japon il y a trois ans, il était sous surveillance car il venait de participer à une grande grève. Il ne peut donc pas se montrer en public pour le moment. Nous voulons donc le confier à quelqu'un pendant un certain temps jusqu'à ce qu'il se familiarise avec le mouvement japonais. Les personnes liées à l'Union des travailleurs ne sont pas très pratiques. Votre situation est idéale car vous êtes à l'Union des agriculteurs et que votre logement à Shikanshima n'est pas connu du public, car tout le monde pense que vous dormez au bureau. Pourriez-vous héberger cet homme pendant environ un mois ? — Ōta accepta, et Nakamura l'emmena à un café où ils devaient se rencontrer à six heures. Un homme en kimono, de l'âge de Ōta, les attendait là. En les voyant, il commença immédiatement à sourire et se présenta à Ōta : « Je suis Yamamoto Masao. Ravi de vous rencontrer. » — Quand il parla, Ōta remarqua un accent du Tohoku (dans ses paroles) et fut profondément touché par sa simplicité. Il apprit bien plus tard, à une autre occasion, que Yamamoto Masao était Okada Ryōzō.
太田は當時、四貫島の、遠縁にあたる親戚の家の部屋を借りて住んでゐた。二階の四疊半と三疊の兩方を彼は使つてゐたので、その四疊半を岡田のために提供したのである。彼等は部屋を隣り合せてゐるといふだけで、別に話をするでもなく、暮した。太田は朝早く家を出、遲くなつて歸る日が多いのでしみじみ話をする機會もなかつたわけである。彼が夜遲く歸つてくると、岡田は寢てゐることもあつたが、光度の弱い電燈を低くおろして何かゴソゴソと書きものをしてゐることもあつた。朝なども彼の起きるよりもまだ早くぷいと家を出て、一日歸らないやうな日もあつた。さういふ生活がほぼ一月もつゞき、めつきりと寒くなつた十一月のある日の朝、岡田は家を出たきり、つひに太田の許へは歸つて來なかつたのである。――何か事情があるのだらうとは思つたが、丁度その日の朝、何のつもりか岡田はまだ寢てゐる太田の部屋の唐紙を開けて見て、何かものを言ひたげにしたが、そこに一枚のうすい布團を、柏餅にして寢てゐる太田の姿を見ると、ほつ、と驚いたやうな聲をあげてそのまゝ戸を閉めてしまつた。――それは丁度、二枚しかなかつた布團の一枚を、寒くなつたので岡田に貸したその翌日だつたので、自分の柏餅の寢姿を見て、案外氣立ての柔しさうな岡田の事ゆゑ、氣の毒がつて他所へ移つたのかも知れない、などとも太田には考へられるのであつた。心がかりなので二三日してから中村に逢つて尋ねると、彼はすつかり合點して、「いや、いいんだ、今日あたり君に逢つて話さうかと思つてゐた所だよ。奴も落着く所へ落着いたらしいんだ。長々ありがたう。」といふのであつた。――一九二×年十一月、日本の黨は漸くその巨大な姿を現しかけ、大きな決意を抱いて歸つた山本正雄こと岡田良造は、その重要な部署に着くために姿をかくしたのである。
À cette époque, Ōta louait une chambre dans la maison d'un parent éloigné à Shikanshima. Il utilisait à la fois une pièce de quatre tatamis et demi et une pièce de trois tatamis au deuxième étage, et il offrit la pièce de quatre tatamis et demi à Okada. Ils vivaient côte à côte, mais ne se parlaient pas particulièrement. Ōta quittait la maison tôt le matin et rentrait souvent tard, il n'avait donc pas l'occasion de parler longuement avec lui. Quand il rentrait tard le soir, Okada dormait parfois, mais parfois il écrivait quelque chose sous une lampe à faible intensité. Il lui arrivait aussi de quitter la maison avant que Ōta ne se lève et de ne pas rentrer de la journée. Cette vie dura environ un mois, et un matin de novembre, alors qu'il faisait très froid, Okada quitta la maison et ne revint jamais chez Ōta. — Il se doutait qu'il y avait une raison à cela, mais ce matin-là, Okada avait ouvert la porte coulissante de la chambre de Ōta, qui dormait encore, comme s'il voulait lui dire quelque chose, mais en voyant Ōta dormir sous une fine couverture, roulé en boule comme un kashiwamochi, il poussa un cri de surprise et referma la porte. — C'était le lendemain du jour où il avait prêté à Okada l'une de ses deux couvertures, car il faisait froid, et Ōta se dit que Okada, qui avait l'air si gentil, avait peut-être eu pitié de lui et était parti ailleurs. Inquiet, il rencontra Nakamura deux ou trois jours plus tard et lui demanda, et Nakamura comprit tout et dit : « Non, c'est bon. Je pensais justement te rencontrer aujourd'hui pour t'en parler. Il semble qu'il ait trouvé un endroit où s'installer. Merci beaucoup pour tout ce temps. » — En novembre 192×, alors que le Parti japonais commençait enfin à se montrer sous sa forme gigantesque, Yamamoto Masao, alias Okada Ryōzō, qui était revenu avec une grande détermination, disparut pour prendre ses fonctions importantes.
丁度それと前後して太田は大阪を去り、地方の農村へ行つて働く事になつた。同じ年の春、この國を襲つた金融恐慌の諸影響は、漸くするどい矛盾を農村にもたらしつゝあつたのである。太田は幾つかの大小の爭議を指導しやがて正式に(原文二字缺)となつた。彼は大阪に存在すると思はれる上部機關に對して絶えず意見を述べ、複雜で困難な農民運動の指導を仰いだ。而してそれに對する返事を受取る度毎に彼はいつも舌を捲いておどろいたのである。なんといふ精鋭な理論と、その理論の心憎いまでの實踐との融合であらう! 彼が肝膽を碎いて錬り上げ、もはや間然するところなしとまで考へて提出する意見が、根本的にくつがへされて返される時など、自信の強かつた太田は怫然として忿懣に近いものすら感じた。しかし熟考して見ればどんな場合にも相手の意見は正しく、彼は遂には相手に比べて自分の能力の餘りにも貧しい事を悲しく思つたほどであつた。それと同時に彼は思はず快心の笑をもらしたのである。なんといふ素晴らしい奴が日本にも出て來たもんだ! それから太田は、今掃除したばかりと思ふのに、もう煤煙がどこからか入つて來て障子の棧などを汚す大阪の町々のことを考へ、それらの町のどこか奧ふかく脈々と動いてゐるであらう不屈の意志を感じ――すると、腹の眞の奧底から勇氣がよみがへつて來るのであつた。この太田の意見書に對する返書の直接の筆者が岡田良造であつた事を、捕はれた後に、太田は取調べの間に知つたのである。
À peu près à la même époque, Ōta quitta Osaka pour aller travailler dans une région rurale. Les effets de la crise financière qui avait frappé le pays au printemps de la même année commençaient à créer de vives contradictions dans les campagnes. Ōta dirigea plusieurs conflits de grande et petite envergure et devint bientôt officiellement (deux caractères manquants dans l'original). Il exprima constamment son opinion à l'organisation supérieure, censée exister à Osaka, et demanda conseil pour diriger le mouvement paysan complexe et difficile. Et chaque fois qu'il recevait une réponse, il était toujours surpris. Quelle fusion remarquable entre une théorie d'élite et son application pratique ! Lorsque ses opinions, qu'il avait élaborées avec soin et qu'il considérait comme irréprochables, étaient radicalement rejetées, Ōta, qui avait une grande confiance en lui, se sentait même frustré et en colère. Mais après mûre réflexion, il constatait que l'opinion de l'autre partie était toujours juste, et il finit par se sentir triste de la pauvreté de ses propres capacités par rapport à celles de l'autre. En même temps, il laissait échapper un rire de satisfaction. Quel homme formidable était apparu au Japon ! Ensuite, Ōta pensait aux rues d'Osaka, où la suie, bien qu'il pensait avoir fini de nettoyer, entrait de quelque part et salissait les montants des shoji, et il sentait la volonté indomptable qui devait pulser quelque part au fond de ces rues — et alors, le courage revenait du plus profond de son ventre. Ōta apprit lors de son interrogatoire, après avoir été arrêté, que Okada Ryōzō était l'auteur direct des réponses aux mémoires de Ōta.
太田の印象に殘つてゐる岡田の面貌はさうはつきりしたものではなかつたし、それに岡田は三・一五の檢擧には洩れた一人であつたから、その後彼の捕はれたことを少しも知らなかつた太田が、異樣な癩病患者を見てどこかで見た事がある男と思ひながらも、直に岡田であると認め得なかつたことは當然であつた。かの癩病患者が岡田良造であることを知り、そのおどろきの與へた興奮がやゝ落着いて行くにつれて、岡田は一體いつ捕はれたのであらう、そしていつからあんな病氣にかゝつたのであらう。少しもそんな素ぶりは見せないが、彼は果して自分が太田二郎であることを知つてゐるだらうか、いづれにしても自分は彼に對してどういふ風に話しかけて行つたらいいだらうか、いや、第一、話しかけるべきであらうか、それとも默つて居るべきであらうか、などといふ色々な疑問がそれからそれへと太田の昏迷した頭腦をかけめぐるのであつた。
L'image qu'avait Ōta d'Okada n'était pas très claire, et comme Okada avait échappé à la rafle du 15 mars, Ōta, qui ignorait complètement son arrestation ultérieure, ne pouvait naturellement pas reconnaître immédiatement Okada en voyant un lépreux étrange, même s'il pensait l'avoir déjà vu quelque part. Après avoir appris que ce lépreux était (Okada Ryōzō, et alors que l'excitation causée par la surprise se calmait peu à peu, Ōta se demandait quand Okada avait été arrêté, et depuis quand il était atteint de cette maladie. Bien qu'il ne montrât aucun signe, se demandait-il, savait-il qu'il était Ōta Jirō ? Quoi qu'il en soit, comment devait-il lui parler ? Non, devait-il d'abord lui parler, ou devait-il rester silencieux ? Toutes sortes de questions traversaient l'esprit confus de Ōta.
その翌日、運動時間を待ちかねて、彼は今までにかつてない恐怖の念をもつて運動中のかの男を見たのである。初めは恐る/\偸み見たが、次第に太田の眼はぢつと男の顏に釘づけになつたまゝ動かなかつた。さういはれて見れば成程この癩病患者は岡田なのだ。だが、昔毎日彼と顏をつき合して暮してゐた人間でさへも、さういはれて見て改めて見直さない限りそれと認める事はできないであらう。今、心を落着けてしみじみと見直してみると、廣い拔け上つた額と、眼と眉の迫つた感じに、わづかに昔の岡田の面影が殘つてゐるのみなのである。廣い額は、その昔は、その上に亂れかゝつてゐる長髮と相俟つて卓拔な俊秀な感じを見る人に與へたが、頭髮がうすくまばらになり、眉毛もそれとは見えがたくなつた今は、かへつて逆にひどく間のぬけた感じをさへ與へるのであつた。暗紫色に腫れあがつた顏は無氣味な光澤を持ち、片方の眼は腫れふさがつて細く小さくなつてゐた。色の褪せた囚衣の肩に、いくつにも補綴があててあり、大きな足が尻の切れた草履からはみ出してゐる姿が、みじめな感じを更に増してゐるのであつた。本人は常日頃と變りなく平氣でスタスタと早足に歩き、時々小走りに走つたりして、その短かい運動時間を樂しんでゐるらしいのだが、もう秋もなかばのかなり冷たい風に吹きさらされて、心持ち肩をすぼめ加減にして歩いて行くその後姿を見送つた時、あゝこれがあの岡田の變り果てた姿かと思ひ、それまでぢつと堪へながら凝視してゐたのがもう堪へがたくなつて、窓から離れると寢臺の上に横になり布團をかぶつてなほも暫くこらへてゐたが、やがてぼろ/\と涙がこぼれはじめ、太田はそのまゝ聲を呑んで泣き出して了つたのである。
Le lendemain, impatient de l'heure de l'exercice, il observa l'homme pendant l'exercice avec une terreur qu'il n'avait jamais ressentie auparavant. Au début, il jeta des regards furtifs, mais peu à peu, les yeux de Ōta restèrent fixés sur le visage de l'homme, immobiles. À bien y regarder, il est vrai que ce lépreux est Okada. Mais même ceux qui avaient vécu avec lui tous les jours dans le passé ne pourraient pas le reconnaître à moins qu'on ne le leur dise et qu'ils ne le regardent à nouveau attentivement. Maintenant, en le regardant à nouveau attentivement et calmement, il ne reste que de vagues traces de l'ancien Okada dans son large front dégarni et dans le sentiment d'yeux et de sourcils rapprochés. Le large front, dans le passé, associé aux longs cheveux qui tombaient en désordre, donnait aux gens l'impression d'un génie exceptionnel, mais maintenant que ses cheveux étaient clairsemés et que ses sourcils étaient à peine visibles, il donnait au contraire l'impression d'un vide terrible. Le visage gonflé et violet foncé avait un éclat sinistre, et un de ses yeux était gonflé et bouché, le rendant petit et étroit. Les épaules de son uniforme de prisonnier décoloré portaient de nombreuses pièces rapportées, et ses grands pieds dépassaient de ses sandales déchirées, ce qui augmentait encore son aspect misérable. Il semblait apprécier son court moment d'exercice, marchant rapidement et régulièrement comme d'habitude, et courant parfois, mais en regardant sa silhouette s'éloigner, marchant les épaules légèrement rentrées, soufflée par le vent froid de la mi-automne, Ōta pensa : « Ah, c'est la forme transformée d'Okada », et ne pouvant plus supporter le regard fixe qu'il avait maintenu jusqu'alors, il s'éloigna de la fenêtre, s'allongea sur le lit, se couvrit de la couverture et continua à se retenir pendant un moment, mais bientôt les larmes commencèrent à couler, et Ōta éclata en sanglots, la voix étouffée.
數へがたい程の幾多の悲慘事が今までに階級的政治犯人の身の上に起つた。ある同志の入獄中に彼の同志であり愛する妻であつた女が子供をすてて、どつちかといへばむしろ敵の階級に屬する男と出奔し、そのためにその同志は手ひどい精神的打撃を受けて遂に沒落して行つた事實を太田はその時まざまざと憶ひ出したのであつたが、さうした苦しみも、或ひは又、親や妻や子など愛する者との獄中での死別の苦しみも――その他一切のどんな苦しみも、岡田の場合に比べては取立てて言ふがほどの事はないのである。それらのほかの凡ての場合には、「時」がやがてはその苦腦を柔げてくれる。何年か先の出獄の時を思へば望みが生じ、心はその豫想だけでも輕く躍るのである。――今の岡田の場合はそんなことではない、彼にあつては萬事がもうすでに終つてゐるのだ、さういふ岡田は今日、どういふ氣持で毎日を生きてゐるのであらうか、今日自分自身が全くの癈人である事を自覺してゐる筈の彼は、どんな氣持を持ち續けてゐるであらうか、共産主義者としてのみ生き甲斐を感じ又生きて來た彼は、今日でもなほその主義に對する信奉を失つてはゐないであらうか、それとも宗教の前に屈伏してしまつたであらうか、彼は自殺を考へなかつたであらうか?
D'innombrables tragédies se sont produites dans la vie des prisonniers politiques de classe jusqu'à présent. Ōta se rappela vivement l'histoire d'un camarade dont la femme, une camarade et épouse aimante, avait abandonné ses enfants pendant son emprisonnement et s'était enfuie avec un homme appartenant plutôt à la classe ennemie, ce qui avait causé à ce camarade un terrible choc mental qui l'avait finalement conduit à sa perte, mais ces souffrances, ou même la douleur de la mort d'êtres chers comme les parents, la femme et les enfants en prison — et toutes les autres souffrances, quelles qu'elles soient, ne sont rien comparées à celles d'Okada. Dans tous les autres cas, le « temps » finit par adoucir la souffrance. En pensant à la libération dans quelques années, l'espoir naît, et le cœur danse légèrement rien qu'à cette anticipation. — Ce n'est pas le cas d'Okada maintenant, tout est déjà fini pour lui. Comment Okada vit-il chaque jour aujourd'hui ? Lui, qui doit être conscient aujourd'hui qu'il est une épave totale, quels sentiments entretient-il ? Lui, qui a trouvé un sens à la vie et a vécu uniquement en tant que communiste, n'a-t-il pas perdu sa foi en cette idéologie aujourd'hui encore ? Ou a-t-il succombé à la religion ? N'a-t-il pas envisagé le suicide ?
これらの測り知る事のできない疑問について知る事は、今の太田にとつてはぞくぞくするやうな戰慄感を伴つた興味であつた。――色々と思ひ惱んだあげく、太田は思ひ切つて岡田に話しかけて見る事にした。變り果てた今の彼に話しかけることは慘酷な氣持ちがしないではないが、知らぬ顏でお互ひが今後何年かこゝに一緒に生活して行く苦しさに堪へられるものではない。さう決心して彼との對面の場合の事を想像すると、血が顏からすーと引いて行くのを感じ、太田は蒼白な面持で興奮した。
Apprendre ces questions insondables était un intérêt mêlé d'un frisson pour Ōta maintenant. — Après avoir longuement réfléchi, Ōta décida de parler à Okada. Lui parler dans son état actuel n'est pas sans cruauté, mais il ne peut pas supporter la douleur de vivre ensemble ici pendant plusieurs années à venir en faisant semblant de ne pas se connaître. En imaginant la rencontre avec lui après avoir pris cette décision, Ōta sentit le sang quitter son visage et fut excité, le visage pâle.
7
太田は運動の時には丁度岡田の監房の窓の下を通るので、話をするとすれば運動時間を利用するのが一番いい方法なのであるが、その機會はなかなか來なかつた。擔當の老看守は太田ひとりの運動の時には別に監視するでもなく、その間植木をいぢつたり、普通病舍の方の庭に切り花を取りに行つたりして、運動時間なども嚴格な制限もなくルーズだつたが、さて、話をするほどの機會はなかなか來なかつた。しかし、普通病舍の庭に咲き誇つた秋菊の移植が始まり、丁度ある日の太田の運動時間に三四人の雜役夫が植木鉢をかゝへて來た時に、花好きな老看守はそつちの方へ行つてしまひ、遂に絶好のその機會が來たと思はれた。折よく便所へでも立つたのであらうか、ガラス窓の彼方に岡田の立姿を認めた時、太田は非常な勇氣をふるつて躊躇することなく眞直に進んで行つた。そして窓の下に立つた。
Ōta passait juste sous la fenêtre de la cellule d'Okada pendant l'exercice, donc le meilleur moyen de parler était d'utiliser le temps d'exercice, mais l'occasion ne se présentait pas facilement. Le vieux gardien responsable ne surveillait pas particulièrement Ōta pendant son exercice seul, et pendant ce temps, il s'occupait des plantes ou allait chercher des fleurs coupées dans le jardin du service ordinaire, et le temps d'exercice n'était pas strictement limité, mais l'occasion de parler ne se présentait pas facilement. Cependant, la transplantation des chrysanthèmes d'automne qui fleurissaient dans le jardin du service ordinaire commença, et juste au moment de l'exercice de Ōta un jour, trois ou quatre hommes de corvée arrivèrent avec des pots de fleurs, le vieux gardien qui aimait les fleurs alla de ce côté-là, et finalement, ce qui semblait être l'occasion parfaite se présenta. Peut-être était-il allé aux toilettes, quand Ōta aperçut la silhouette d'Okada debout derrière la vitre, il rassembla un courage extraordinaire et avança sans hésiter. Il se tint sous la fenêtre.
上と下で二人の視線がカツチリと出會つた時、妙に表情の硬ばるのを意識しながら、太田は強ひて笑顏を作つた。
「岡田君ですか。」太田はあらゆる感情をこめて、たゞ岡田の名をのみ呼んだ。そしてしばらくだまつた。「僕は太田です。太田二郎です。(原文三字缺)にゐた(原文二字缺)、知つてゐますか。」
毎日もう幾囘となく、始めて二人が顏を合せた時の事を想像し、その時言ひ出すべき言葉をも繰り返し考へてゐたのだが、さてその時の今となつては言ふべき言葉にもつまり、ひどい混亂を感じた。岡田は太田に答へて、白い齒を見せて微笑した。白い綺麗に揃つた齒並だけが昔のまゝで、それがかへつて不調和な感じを與へた。
Lorsque leurs regards se croisèrent, Ōta, conscient de son expression étrangement figée, força un sourire.
« Okada-kun ? » Ōta appela seulement le nom d'Okada, empli de toutes ses émotions. Puis il se tut un moment. « Je suis Ōta. Ōta Jirō. J'étais à (trois caractères manquants dans l'original), (deux caractères manquants dans l'original), vous vous souvenez ? »
Il avait imaginé à plusieurs reprises la première fois qu'ils se rencontreraient et avait répété les mots qu'il devait dire à ce moment-là, mais maintenant, au moment venu, il était à court de mots et se sentait terriblement confus. Okada répondit à Ōta en souriant, montrant ses dents blanches. Seules ses dents blanches et bien alignées étaient restées les mêmes qu'avant, ce qui donnait une sensation d'incohérence.
「知つてますとも。妙な所で逢ひましたね。」穩やかに落着いた調子の聲であつた。それから彼は續けた。「ほんとうに暫くですね。僕はこゝへ來た翌日にもう君に氣がついてゐたんです。けれど遠慮してだまつてゐました。何しろ僕はこんな身體になつたのでね、君をおどろかせても惡いと思つたし……。」
太田は岡田のその言葉をきいて、さうかやつぱりさうだつたのか、岡田だつたのか、とほつとしたやうな氣持で思つた。彼自身の口からはつきりとさう名乘られるその瞬間までは、やはり何だか嘘のやうな氣がし、人間が違ふやうな氣がして、心のはるかの奧底では半信半疑でゐたのである。
« Bien sûr que je me souviens. C'est un endroit étrange pour se rencontrer. » Sa voix était calme et posée. Puis il continua : « Ça fait vraiment longtemps. Je t'ai reconnu dès le lendemain de mon arrivée ici. Mais j'ai hésité et je suis resté silencieux. Je suis devenu comme ça, je ne voulais pas te choquer... »
En entendant les paroles d'Okada, Ōta se sentit soulagé en pensant : « Alors c'était bien ça, c'était bien Okada. » Jusqu'à ce qu'il se présente clairement de sa propre bouche, il avait toujours l'impression que c'était un mensonge, que c'était une autre personne, et au plus profond de son cœur, il était sceptique.
「それで君はいつやられたんです。三・一五には無事だつた筈だが。」
「おなじ年の八月です。たつた半年足らず遲かつただけ。實に飽氣なかつたよ。」
絶えず微笑を含んで言つてゐるのだが、その調子には非常に明るいものがあつて、餘りにも昔のまゝなのにむしろ驚かされるのであつた。外貌のむごたらしい變化に比べて少しも昔に變らぬその調子は鋭く聞く者の胸を打つのである。
« Alors, quand t'es-tu fait prendre ? Tu étais sain et sauf lors de la rafle du 15 mars, n'est-ce pas ? »
« En août de la même année. Seulement six mois de retard. Vraiment pas de chance. »
Il parlait avec un sourire constant, mais son ton était si joyeux qu'il était surprenant de constater qu'il n'avait pas changé du tout. Son ton, qui n'avait pas changé du tout par rapport au passé, malgré le changement horrible de son apparence, frappait vivement le cœur de l'auditeur.
「病氣は……」太田はそれを言ひかけて口ごもりながら、思ひ切つて尋ねた。「身體はいつ頃からわるいんです。」
「さう、始めて皮膚に徴候が現はれたのは捕まつた年の春、しかし其時にはどうしたものか直に引つこんで了つた。その時には別に氣にもとめなかつたんです。それから控訴公判の始まつた年の夏にはもうはつきり外からでもわかるやうになつてゐてね、その頃にはもうレプロシイの診斷もついてゐたらしいのです。」
「外の運動も隨分變つたやうですね。」
« La maladie... » Ōta commença à dire, puis hésita, et demanda finalement : « Depuis quand ton corps est-il malade ? »
« Eh bien, les premiers symptômes cutanés sont apparus au printemps de l'année où j'ai été arrêté, mais ils ont disparu tout de suite, je ne sais pas pourquoi. Je n'y ai pas prêté attention à l'époque. Puis, à l'été de l'année où mon procès en appel a commencé, c'était déjà clairement visible de l'extérieur, et il semble que le diagnostic de lèpre avait déjà été posé à cette époque. »
« Le mouvement extérieur a dû beaucoup changer. »
岡田の言葉の一寸切れるのを待つて太田は今までの話とはまるで無關係な言葉を突然にさしはさんだ。病氣の事に餘り深くふれるのが何とはなしに恐ろしく思はれたのである。そしてこゝへ來てから偶然に耳にしたニユースのやうなものを二つ三つ話した。しかし話をしてゐるうちに、昔の岡田ではない、今日、もうさうした世界には全然復歸する望みを失つた彼に、さういふ事について、得意らしく話してゐるやうな自分自身が省みられ、彼はすぐに口をつぐんで了つた。
Attendant qu'Okada s'arrête de parler, Ōta inséra soudainement des mots complètement sans rapport avec la conversation précédente. Il avait une peur inexplicable d'aborder trop profondément le sujet de la maladie. Et il raconta deux ou trois nouvelles qu'il avait entendues par hasard depuis son arrivée ici. Mais en parlant, il se rendit compte qu'il parlait de ces choses avec une sorte de fierté à Okada, qui n'était plus l'Okada d'autrefois, qui avait perdu tout espoir de revenir à ce monde, et il se tut immédiatement.
「あの監房には本なんかありますか。」
「全然ないんですよ。」
「毎日どうしてるんです。」
「なに、毎日だまつて坐つてゐますよ。」そこで岡田は又白い齒を出して笑つた。「君は夜眠られないつて言つてゐるやうですが、病氣のせいもあらうが、もつと氣を樂に持つやうにしなければ。もつともこれは性質でなかなか思ふやうにはならないらしいが。」――太田が不眠症に惱んで、度々醫者に眠り藥を要求したりしてゐるのをいつの間にか知つてゐたのだらう、岡田はさういつて忠告した。「僕なんか、飯も食へる方だし、夜もよく眠りますよ。」
« Y a-t-il des livres dans cette cellule ? »
« Absolument pas. »
« Que fais-tu tous les jours ? »
« Rien, je suis assis en silence tous les jours. » Okada sourit à nouveau, montrant ses dents blanches. « On dirait que tu ne dors pas la nuit, Ōta-kun. C'est peut-être à cause de la maladie, mais tu devrais essayer de te détendre davantage. Bien sûr, c'est une question de tempérament et ce n'est pas facile de faire comme on veut. » — Il savait probablement que Ōta souffrait d'insomnie et demandait souvent des somnifères au médecin, alors Okada lui donna ce conseil. « Moi, je mange bien et je dors bien la nuit. »
「少し考へすぎるんでせうね。」彼は續けて言つた。「そりや考へるなといつてもこゝではつきつめて物を考へ勝ちだが……、しかしこゝで考へた事にはどうもアテにならぬことが多いんです。何かふつと思ひついて、素晴らしい發見でもしたつもりでゐてもさて社會へ出て見るとペチヤンコですよ。こゝの世界は死んで居り、外の社會は生きてゐますからね。……こんな事は君に言ふまでもない事だが、これは僕が昔騷擾で一年くつた時に痛感した事だもんだから。」
丁度その時、擔當の老看守の戻つて來る氣はひを感じ、太田はさり氣なく窓の下を退きながら、肝腎な事を聞くのを忘れてゐたことに氣がついて訊ねたのであつた。
「そして、君は何年だつたんです。」
「七年。」
« Tu réfléchis peut-être trop. » Il continua : « Bien sûr, même si on te dit de ne pas réfléchir, on a tendance à trop réfléchir ici... Mais les choses auxquelles on pense ici ne sont pas toujours fiables. Même si on a l'impression d'avoir fait une découverte merveilleuse, quand on sort dans la société, c'est un échec. Ce monde est mort, et le monde extérieur est vivant. ... Je n'ai pas besoin de te dire ça, mais c'est quelque chose que j'ai ressenti vivement quand j'ai passé un an en prison pour troubles. »
Juste à ce moment-là, Ōta sentit le gardien revenir, et en s'éloignant discrètement de la fenêtre, il se rappela qu'il avait oublié de demander quelque chose d'important et demanda :
« Et toi, combien d'années as-tu eu ? »
« Sept ans. »
七年といふ言葉に驚愕しながら太田は監房へ歸つた。七年といふ刑は岡田が轉向を肯じなかつたこと、彼が敵の前に屈伏しなかつたことを物語つてゐる。彼の言葉によれば、控訴公判の始まる時にはもうレプロシイの診斷がほぼ確定的であつたといふのだ。だが、彼の公判廷における態度が、その病氣によつてどうにも變らなかつた事だけはたしかである。岡田との對話を一つ一つ思ひ出し、殊に眠れないやうでは駄目だ、といつた言葉や、最後の言葉の中なぞに、昔のまゝの彼を感じ、太田ははげしく興奮しその夜はなかなかに寢つかれないほどであつた。
La mention de sept ans stupéfia Ōta à son retour dans sa cellule. Une peine de sept ans signifiait qu'Okada n'avait pas accepté de se renier, qu'il n'avait pas cédé face à l'ennemi. Selon ses dires, le diagnostic de lèpre était presque certain au début de son procès en appel. Mais il était certain que son attitude au tribunal n'avait pas changé à cause de sa maladie. Ōta se remémora chaque conversation avec Okada, en particulier les mots « si tu ne peux pas dormir, c'est mauvais » et les derniers mots, où il sentait qu'il était resté le même qu'avant, et Ōta était si excité qu'il eut du mal à s'endormir cette nuit-là.
その日から以後の太田は毎日の生活に生き生きとした張合を感じ、朝起きることがたのしみとなつた。岡田と一緒に同じこの棟の下に住むといふ事が彼に力強さを與へた。岡田は太田と逢つたその日以後も、依然物靜かで變つた樣子もなく、自分の方から積極的に接近しようとする態度をも別に示さうとはしなかつた。しかし運動時間には互ひに顏を見合せて、無量の感慨をこめて微笑を投げ合ふのであつた。ただ、岡田の今示してゐる落着きは決して喪心した人間の態度などでない事は明らかであり、むしろ底知れぬ人間の運命を見拔いてゐるかのやうな、不思議な落着きをさへ示してゐるのだが、――しかし、彼のかうした落着きの原因をなしてゐるところのものは一體なんであらうか? といふ點になると、彼に逢つて話した後にも、太田には全然わからないのであつた。恐らくそれは永久に祕められた謎であるかも知れない。――其後、太田はほんの短かい時間ではあつたが、二三度岡田と話す機會を持つた。その話し合ひの間に二人は、言葉遣ひや話の調子までもうすつかり昔のものを取り戻してゐた。「君の今の氣持ちを僕は知りたいんだが。……」聞きたいと思ふことの適切な言ひ現し方に苦しみながら、太田はその時そんな風に訊いて見たのであつた。「僕の今の氣持ちだつて?」岡田は微笑した。「それは僕自身にだつてもつと掘下げて見なければわからないやうなところもあるし……それにこゝでは君に傳へる方法もなし、また言葉では到底いひ現し得ないものがあるやうだ。」さういつて彼は考へ深さうな目つきをした。
À partir de ce jour, Ōta sentit une vitalité dans sa vie quotidienne et eut hâte de se lever le matin. Le fait de vivre sous le même toit qu'Okada lui donna de la force. Même après leur rencontre, Okada resta calme et inchangé, et ne montra pas d'attitude pour essayer de s'approcher activement de Ōta. Mais pendant l'exercice, ils se regardaient et échangeaient des sourires remplis d'émotions indescriptibles. Il était clair que le calme dont Okada faisait preuve n'était pas l'attitude d'une personne désespérée, mais plutôt un calme étrange, comme s'il avait percé les profondeurs du destin humain. — Mais quelle était la cause de ce calme ? Même après avoir rencontré et parlé avec lui, Ōta ne le savait pas du tout. C'était peut-être un mystère éternellement caché. — Par la suite, Ōta eut l'occasion de parler avec Okada deux ou trois fois, bien que ce fût pendant de courtes périodes. Pendant ces conversations, ils avaient complètement retrouvé leur façon de parler et leur ton d'autrefois. « Je veux connaître tes sentiments actuels... » Ōta demanda ainsi, luttant pour trouver la façon appropriée d'exprimer ce qu'il voulait demander. « Mes sentiments actuels ? » Okada sourit. « Il y a des choses que je ne comprends pas moi-même sans les approfondir... Et il n'y a aucun moyen de te les transmettre ici, et il semble qu'il y ait des choses qui ne peuvent pas être exprimées avec des mots. » Il avait un regard profond.
「只これだけのことははつきりと今でも君に言へる。僕は身體が半分腐つて來た今でも決して昔の考へをすててはゐないよ。それは決して瘠せ我慢ではなく、又、何かに強制された氣持で無理にさう考へてゐるのでもないんだ。實際こんな身體になつて、尚瘠せ我慢を張るんでは慘めだからね。――僕のはきはめて自然にさうなんだ。さうでなければ一日だつて今の僕が生きて行けない事は君にもよくわかるだらう。……それから僕は、どんなことになつても決して、監獄で首を縊つたりはしないよ。自分で自分の身體の始末の出來る限りは生きて行くつもりだ。」岡田はその時、持ち前の靜かな低音でそれだけの事を言つたのである。
« Mais je peux te dire clairement ceci maintenant. Je n'ai jamais abandonné mes anciennes idées, même si mon corps commence à pourrir à moitié. Ce n'est pas une question de fierté mal placée, ni une façon de penser forcée par un sentiment de contrainte. En fait, ce serait misérable de s'accrocher à une fierté mal placée avec un corps comme le mien. — C'est tout à fait naturel pour moi. Tu comprends bien que je ne pourrais pas vivre un seul jour si ce n'était pas le cas. ... Et je ne me pendrai jamais en prison, quoi qu'il arrive. J'ai l'intention de vivre tant que je peux prendre soin de mon propre corps. » Okada dit ces mots de sa voix basse et calme habituelle. »
その話をしてから一週間ほど經つたある日の午後、洋服の上に白衣を引つかけた一見して醫者と知れる三人の紳士が突然岡田の監房を訪れたのであつた。扉をあけて何かガヤガヤと話し合つてゐる樣子であつたが、やがて「外の方が日が當つて暖かくつていいだらう。」といふやうな聲がきこえ、岡田を先頭に四人が庭に下り立つて行く姿が見えた。而してそこで岡田の着物をぬがせ、彼は犢鼻褌ひとつの姿になつてそこに立たせられた。――丁度それは癩病患者の監房のすぐ前の庭の片隅で、よく日のあたる場所であつたが、少し脊のび加減にすると太田の監房から見る視野の中に入るので、彼は固唾を呑んでその樣子を眺めたのである。
Un après-midi, environ une semaine après cette conversation, trois messieurs en blouse blanche par-dessus leurs vêtements, visiblement des médecins, rendirent soudainement visite à la cellule d'Okada. La porte était ouverte et ils semblaient discuter bruyamment, puis Ōta entendit une voix dire quelque chose comme : « Il fait plus chaud et plus ensoleillé dehors. » et il vit les quatre hommes, Okada en tête, descendre dans le jardin. Et là, ils déshabillèrent Okada, et il fut mis debout, vêtu seulement d'un pagne. — C'était juste dans un coin du jardin devant la cellule des lépreux, un endroit ensoleillé, mais en se penchant un peu, Ōta pouvait voir la scène depuis sa cellule, et il observa la scène, retenant son souffle.
三人のうち二人は見なれない醫者で一人はこゝの監獄醫であつた。その二人のうちの年長者の方が、頭の上から足の先まで岡田の全身を凝つと見つめてゐる。岡田は何かいはれて身體の向きを變へた。太田の視線の方に彼が脊中を向けた時、太田は思はずあツと聲を立てるところであつた。首筋から肩、肩から脊中にかけて、紅色の大きな痣のやうな斑紋がぽつりぽつりと一面にできてゐるのだ。裸體になつて見ると色の白い彼の肌にそれは牡丹の花瓣のやうにパツと紅く浮き上つてゐる。
Deux des trois hommes étaient des médecins inconnus, et l'autre était le médecin de la prison. Le plus âgé des deux inconnus regardait attentivement tout le corps d'Okada, de la tête aux pieds. Okada changea de position à la demande du médecin. Quand il tourna le dos à Ōta, Ōta faillit pousser un cri. De grandes taches rouges, comme des ecchymoses, parsemaient son cou, ses épaules et son dos. Vu nu, sur sa peau claire, elles ressortaient d'un rouge vif, comme des pétales de pivoine.
醫者が何かいふと岡田は眼を閉じた。
「ほんたうのことをいはんけりやいかんよ。……わかるかね、わかるかね。」さういふやうな言葉を醫者は言つてゐるのだ。よく見ると、岡田は兩手を前に伸ばし、醫者は一本の毛筆を手にしてそれの穗先で、岡田の指先をしきりに撫でてゐるのであつた。感覺の有無を調べてゐるのであらう。わかるかね、と醫者に言はれると岡田はかすかに首を左右にふつた。いふまでもなく否定の答へである。醫者はそれから、力を入れないで、力を入れないで、といひながら、岡田の手足の急所々々を熱心に揉みはじめた。どうやら身體ぢうの淋巴腺をつかんで見てゐるものらしい。時々醫者が何かいふと、岡田はその度に首を輕く縱にふつたり横にふつたりする。
――さういふやうな事を凡そ半時もつゞけ、それから眼を診たり、口を開けさせてみたり、――身體ぢうを隈なく調べた上で三人の醫者は歸つて行つた。
Le médecin dit quelque chose et Okada ferma les yeux.
« Je dois dire la vérité... Tu comprends, tu comprends ? » Le médecin disait ce genre de choses. En regardant attentivement, Ōta vit qu'Okada tendait les deux mains devant lui, et le médecin, tenant un pinceau, caressait les doigts d'Okada avec la pointe. Il examinait probablement sa sensibilité. Quand le médecin lui demanda : « Tu comprends ? », Okada secoua légèrement la tête de gauche à droite. Il s'agissait bien sûr d'une réponse négative. Le médecin commença alors à masser les points vitaux des membres d'Okada avec soin, en disant : « Doucement, doucement. » Il semblait examiner les ganglions lymphatiques de tout son corps. De temps en temps, le médecin disait quelque chose, et Okada hochait ou secouait légèrement la tête.
— Ils continuèrent ainsi pendant environ une demi-heure, puis ils examinèrent ses yeux, lui firent ouvrir la bouche, — après avoir examiné tout son corps en détail, les trois médecins partirent.
その後餘ほど經つてのち、同じやうに窓の上と下で最後に岡田と逢つた時、太田はこの時の診察について彼に訊いて見た。「今頃どうしたんです? 今まで誤診でもしてゐたんで診なほしに來たんぢやないのですか。」事實太田はさう思つてゐた。さう思ふことが、空頼みにすぎないやうな氣もするにはしたが。しかし岡田はその時の事を大して念頭にも止めてゐない樣子で答へた。「診なほすといふよりも、最後的斷定のための診察でせう……今までだつてわかるにはわかつてゐたんだが。あの二人は大阪近郊の癩療養所の醫者なんです。つまり專門家に診せたわけですね。鼻汁のなかに菌も出たらしい……この病氣は鼻汁のなかに一番多く菌があるんださうです。今度ですつかりきまつたわけで、死刑の宣告みないなものです。」
――其後、太田は岡田と話をする機會をつひに持たなかつた。
Bien plus tard, lors de sa dernière rencontre avec Okada, toujours sous la fenêtre, Ōta lui demanda des informations sur l'examen médical. « Pourquoi sont-ils venus maintenant ? N'est-ce pas pour revoir le diagnostic, au cas où il y aurait eu une erreur ? » En fait, Ōta le pensait vraiment. Bien qu'il se doutât que cette pensée n'était qu'un vœu pieux. Mais Okada répondit comme s'il n'avait pas beaucoup réfléchi à la question. « Plutôt qu'un réexamen, c'était probablement un examen pour une confirmation finale... Ils le savaient déjà, mais... Ces deux-là sont des médecins d'un sanatorium pour lépreux près d'Osaka. Ils l'ont donc fait examiner par des spécialistes. Il semble qu'ils aient trouvé des bactéries dans mes sécrétions nasales... On dit que cette maladie a le plus de bactéries dans les sécrétions nasales. C'était donc une confirmation finale, comme une condamnation à mort. »
— Par la suite, Ōta n'eut plus jamais l'occasion de parler avec Okada.
8
灰いろの一と色に塗りつぶされた、泣いても訴へても何の反響もない、澱んだ泥沼のやうなこの生活がかうしていつまで續くことであらうか。また年が一つ明けて春となり、やがてじめじめとした梅雨期になつた。――あちこちの病室には、床につきつきりの病人がめつきりふえて來た。毎年の事ながらそれは同じ一と棟に朝晩寢起きを共にする患者たちの心を暗くさせた。――五年の刑を四年までこゝでばかりつとめあげて來た朝鮮人の金が、ある雨あがりのかツと照りつけるやうな眞ツぴるまに突然發狂した。頭をいきなりガラス窓にぶつつけて血だらけになり、何かわけのわからぬことを金切聲にわめきながら荒れまはつた。細引が肉に食ひ入るほどに手首をしばり上げられ、ずた/\に引き裂かれた囚衣から露出した兩肩は骨ばつていた/\しく、どこかへ引きずられて行つたが、その夜から、この隔離病舍にほど近い狂人監房からは、咽喉の裂けるかと思はれるまで絞りあげる男の叫び聲が聞えはじめたのである。それは金の聲であつた。哀號、々々、と叫び立てる聲がやがて、うおーツうおーツといふやうな聲に變つて行く。それは何かけだものの遠吠えにも似たものであつた。――さういふう夜、五位鷺がよく靜かに鳴きながら空を渡つた。月のいい晩には窓からその影が見えさへした。
Combien de temps cette vie monochrome, semblable à un bourbier stagnant, où pleurs et supplications ne trouvent aucun écho, allait-elle durer ? Une autre année s'était écoulée, le printemps était revenu, et bientôt la saison des pluies, humide et morne, s'installa. — Dans les salles de malades, le nombre de personnes alitées avait considérablement augmenté. Comme chaque année, cela assombrissait le cœur des patients qui vivaient ensemble sous le même toit, jour et nuit. — Kim, un Coréen qui avait purgé quatre de ses cinq années de peine ici, devint soudainement fou en plein milieu d'une journée ensoleillée après la pluie. Il se frappa la tête contre la vitre, se couvrant de sang, et se déchaîna en hurlant des choses incompréhensibles. Ses poignets furent ligotés si serrés que la corde s'enfonça dans sa chair, et ses épaules, dénudées par son uniforme déchiré, étaient étrangement osseuses. Il fut traîné quelque part, et à partir de cette nuit-là, des cris d'homme, comme si sa gorge allait se fendre, commencèrent à se faire entendre de la cellule des fous, près de ce quartier d'isolement. C'était la voix de Kim. Les cris de douleur se transformèrent peu à peu en gémissements. On aurait dit les hurlements d'une bête sauvage. — Ces nuits-là, des hérons bihoreau traversaient souvent le ciel en silence, en criant. Les nuits de pleine lune, on pouvait même voir leurs ombres par la fenêtre.
梅雨に入つてからの太田はずつと床につきつきりであつた。梅雨が上つて烈しい夏が來てからは、高熱が長くつゞいて、結核菌が血潮のなかに流れ込む音さへ聞えるやうな氣がした。それと同時に彼はよく下痢をするやうになつた。ちよつとした食物の不調和がすぐ腹にこたへた。その下痢が一週間と續き、半月と續き――そして一月に及んでもなほ止まらうとはしなかつた時に、彼は始めて、ただの胃腸の弱さではなく自分がすでに腸を犯されはじめてゐる事を自覺するやうになつたのである。診察に來た醫者は診終ると、小首を傾けて默つて立去つた。
Depuis le début de la saison des pluies, Ōta était alité en permanence. Après l'arrivée de l'été torride, la fièvre persista longtemps, et il avait l'impression d'entendre le bruit des bacilles de la tuberculose qui se répandaient dans son sang. En même temps, il commença à avoir des diarrhées fréquentes. Le moindre dérèglement alimentaire affectait immédiatement son ventre. Lorsque la diarrhée persista pendant une semaine, puis deux semaines, et qu'elle ne s'arrêtait toujours pas après un mois, il réalisa pour la première fois que ce n'était pas seulement une faiblesse gastro-intestinale, mais que ses intestins commençaient à être atteints. Le médecin, après l'avoir examiné, inclina la tête et partit en silence.
その頃から太田は、自分を包む暗い死の影を感ずるやうになつた。寢臺の上に一寸立上つても貧血のために目の前がぼーツとかすむやうになると、彼はしばしば幻影に惱まされ始めた。剥げかゝつた漆喰の壁に向つて凝つと横臥してゐると、眼の前を小さな蟲のやうな影がとびちがふ。――その影の動くがまゝに眼を走らせてゐると、それが途方もない巨大なものの影になつて壁一ぱいに廣がつてくる。それはえたいの知れない怪物の影であることが多かつた。恐怖をおさへてぢつとその影に見入つてゐると、やがてそれがぽつかりと二つに割れ、三つにも、四つにも割れて、その一つ一つが今も尚故郷にゐるであらう、老母の顏や兄の顏に變るのである。それと同時に夢からさめたやうに、現實の世界に立ちかへるのがつねであつた。――夜寢てからの夢の中では、自分が過去において長い/\時間の間に經驗して來た色々の出來事を、ほんの一瞬間に走馬燈のやうに見る事が多かつた。さういふ時は自分自身の苦悶の聲に目ざめるのであつた。太田は死の迫り來る影に直面して、思ひの外平氣で居れる自分を不思議に思つた。ものの本などで見る時には、劇的な、浪漫的な響を持つてゐる獄死といふ言葉が、今は冷酷な現實として自分自身に迫りつゝある。今はもう不可抗的な自然力と化した病氣の外に、盤石のやうな重さをもつてのしかゝつてゐる國家權力がある。あゝ、俺もこれで死ぬるのかと思ひながら、今までこゝで死んで行つた多くの病人達の口にした、看病夫の持つて來てくれる水飴のあまさを舌に溶かしつゝ太田の心は案外に平靜であつた。俺たちの運命は獄中の病死か、ガルゲンか、そのどつちかさ、なぞとある種の感激に醉ひながら、昔若い同志たちと語り合つた當時の興奮もなく、肩を怒らした反抗もなく、さうかといつて矢鱈に生きたいともがく嗚咽に似た心の亂れもなく、――深い諦めに似た心持があるのみであつた。この氣持がどこから來るか、それは自分自身にもわからなかつた。その間にも彼は絶えずもう暫く見ない岡田の顏を夢に見つゞけた。言葉でははつきりと言ひ現しがたい深い精神的な感動を、彼から受けたことを、はつきりと自覺してゐたためであつたらう。
À partir de ce moment-là, Ōta commença à sentir l'ombre sombre de la mort l'envelopper. Lorsqu'il se levait un peu sur son lit, sa vue se brouillait à cause de l'anémie, et il commença à être souvent tourmenté par des hallucinations. Allongé, fixant le mur de plâtre écaillé, il voyait de petites ombres ressemblant à des insectes voler devant ses yeux. — En suivant le mouvement de ces ombres du regard, elles s'élargissaient sur tout le mur, devenant l'ombre d'une chose gigantesque et incroyable. C'était souvent l'ombre d'un monstre inconnu. En fixant l'ombre, retenant sa terreur, elle se fendait en deux, puis en trois, puis en quatre, et chacune se transformait en visage de sa vieille mère ou de son frère, qui devaient encore être au pays. En même temps, il revenait toujours au monde réel, comme en se réveillant d'un rêve. — Dans ses rêves nocturnes, il voyait souvent, en un instant, comme une lanterne magique, les diverses expériences qu'il avait vécues au cours de longues périodes dans le passé. À ces moments-là, il se réveillait au son de ses propres gémissements de douleur. Ōta était étonné de se sentir si calme face à l'ombre de la mort qui approchait. Les mots « mort en prison », qui avaient une résonance dramatique et romantique dans les livres, le confrontaient maintenant comme une réalité froide. Outre la maladie, qui était devenue une force naturelle irrésistible, il y avait le pouvoir de l'État, qui pesait sur lui avec la lourdeur d'un roc. Tout en pensant : « Ah, je vais donc mourir comme ça », et en fondant sur sa langue la douceur du sirop d'amidon que lui apportaient les infirmiers, comme l'avaient fait de nombreux malades morts ici, le cœur de Ōta était étonnamment calme. Sans l'excitation de l'époque où il discutait avec de jeunes camarades, enivré d'une sorte d'émotion, en disant : « Notre destin est la mort par maladie en prison ou la potence, l'un ou l'autre », sans la rébellion des épaules levées, et sans le trouble du cœur semblable à des sanglots, luttant désespérément pour vivre, — il n'y avait qu'un sentiment semblable à une profonde résignation. Il ne savait pas d'où venait ce sentiment. Pendant ce temps, il continua à rêver du visage d'Okada, qu'il ne voyait plus depuis un moment. C'était probablement parce qu'il était clairement conscient d'avoir reçu de lui une profonde émotion spirituelle, difficile à exprimer clairement avec des mots.
太田にとつては岡田良造は畏敬すべき存在であつた。只、この言語に絶した過酷な運命にさいなまれた人間の、心のほんたうの奧底は依然うかゞひ知るべくもないのであつた。失はれた自由がそれを拒んだ。太田は寂しい諦めを持つの外はなかつた。――「僕は今までの考へを捨ててはゐないよ。」と語つた岡田の一言は、すべてを物語つてゐるかに見える。しかし、どんな苦しい心の鬪ひののちに、やはりそこに落ちつかなければならなかつたか、といふ點になると依然として閉されたまゝであつた。「僕は今までの考へをすててはゐない、……」それは岡田の言ふとほり、彼の何ものにも強制されない自由の聲であることを太田は少しも疑はなかつた。岡田にあつては彼の奉じた思想が、彼の温かい血潮のなかに溶けこみ、彼のいのちと一つになり、脈々として生きてゐるのである。それはなんといふ羨やむべき境地であらう! 多少でも何ものかに強制された氣持でさういふ立場を固守しなければならず、無理にでもそこに心を落ちつけなければ安心ができないといふのであれば、それは明かに彼の敗北である。しかし、さうでない限り、たとひあのまゝ身體が腐つて路傍に行倒れても、岡田はじつに偉大なる勝利者なのである! 太田は岡田を畏敬し、羨望した。しかしさうかといつて、彼自身は岡田のやうな心の状態には至り得なかつた。岡田の世界は太田にとつてはつひに願望の世界たるに止まつたのである。――そこにも彼は又寂しい諦めを感じた。
Pour Ōta, Okada Ryōzō était un être vénérable. Le véritable fond du cœur de cet homme, tourmenté par un destin d'une cruauté indicible, restait inaccessible. La liberté perdue l'en empêchait. Ōta n'avait d'autre choix que d'avoir une résignation solitaire. — La seule phrase d'Okada : « Je n'ai pas abandonné mes idées d'avant », semblait tout raconter. Mais le point de savoir après quelle lutte mentale douloureuse il avait dû se résoudre à cela restait fermé. « Je n'ai pas abandonné mes idées d'avant... » Ōta ne doutait pas que c'était la voix libre d'Okada, non contrainte par quoi que ce soit, comme il le disait. Pour Okada, l'idéologie qu'il avait embrassée avait fondu dans son sang chaud, était devenue une avec sa vie, et vivait en lui. Quelle situation enviable ! Si l'on devait maintenir cette position avec un sentiment de contrainte, même légère, et si l'on ne pouvait pas se rassurer sans forcer son cœur à s'y installer, ce serait clairement sa défaite. Mais tant que ce n'était pas le cas, même si son corps pourrissait et qu'il tombait au bord de la route, Okada était un vainqueur vraiment grand ! Ōta vénérait et enviait Okada. Mais il ne pouvait pas atteindre l'état d'esprit d'Okada. Le monde d'Okada restait finalement un monde de désir pour Ōta. — Là aussi, il ressentait une résignation solitaire
刑務所の幹部職員の會議では、太田と岡田とを一つ棟におく事について問題になつてゐるといふことであつた。さうした噂さがどこからともなく流れて來た。二人が立話をしてゐたのを、一度巡囘の看守長が遠くから見て擔當看守に注意をしたことがあつたのである。二人を引きはなす適當な處置が考へられてゐるといふことであつた。――だが、さうした懸念はやがて無用になつた。太田の病氣はずつと重くなつたからである。
Lors d'une réunion des cadres de la prison, la question de la cohabitation de Ōta et Okada dans le même bâtiment avait été soulevée. Des rumeurs avaient circulé de source inconnue. Un jour, le chef des gardiens de ronde avait vu les deux hommes discuter debout et avait averti le gardien responsable. On envisageait de prendre des mesures appropriées pour les séparer. — Mais ces inquiétudes devinrent inutiles. La maladie de Ōta s'était considérablement aggravée.
粥も今はのどを通らなくなつて一週間を經たある日の午後、醫務の主任が來て突然太田の監房の扉をあけた。冷たい表情で無言のまゝ入つて來た二人の看病夫が、彼を助け起し、囚衣を脱がせて新らしい浴衣の袖を彼の手に通した。朦朧とした意識の底で、太田は本能的にその浴衣に故郷の老母のにほひをかいだのである。
Un après-midi, une semaine après qu'il eut cessé de pouvoir avaler de la bouillie, le chef du service médical arriva et ouvrit soudainement la porte de la cellule de Ōta. Deux infirmiers entrèrent sans un mot, le visage froid, l'aidèrent à se lever, lui enlevèrent son uniforme de prisonnier et lui enfilèrent les manches d'un nouveau yukata. Dans sa conscience embrumée, Ōta sentit instinctivement l'odeur de sa vieille mère dans ce yukata.
太田が用意された擔架の上に移されると、二人の看病夫はそれを擔いで病舍を出て行つた。肥つた醫務主任がうつむきかげんにその後からついて行く。向ふの病舍の庭がつきるあたりの門の側には、太田に執行停止の命令を傳へるためであらう、典獄補がこつちを向いて待つてゐるのが見える。――そして擔架でかつがれて行く太田が、心持首をあげて自分の今までゐた方角をぢつと見やつた時に、彼方の病室の窓の鐵格子につかまつて、半ば伸び上りかげんに自分を見送つてゐる岡田良造の、今はもう肉のたるんだ下ぶくれの顏を見たやうに思つたのであるが、やがて彼の意識は次第に痺れて行き、そのまゝ深い昏睡のなかに落ちこんで了つたのである……。
Lorsque Ōta fut transféré sur le brancard préparé, les deux infirmiers le portèrent et sortirent du quartier des malades. Le chef du service médical, corpulent, les suivit, la tête baissée. Du côté de la porte, au bout du jardin de l'autre quartier des malades, le sous-directeur de la prison, qui attendait, le visage tourné vers eux, allait probablement transmettre à Ōta l'ordre de suspension de l'exécution. — Alors que Ōta, porté sur le brancard, leva légèrement la tête et regarda fixement dans la direction d'où il venait, il crut voir le visage bouffi et aux chairs relâchées d'Okada Ryōzō, qui se penchait à moitié pour le regarder partir, agrippé aux barreaux de fer de la fenêtre de la chambre malade là-bas, mais sa conscience s'engourdit peu à peu, et il tomba dans un profond coma...
(一九三四・一)Janvier 1934
了
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底本:「島木健作作品集 第四卷」創元社
1953(昭和28)年9月15日初版発行
入力:Nana ohbe
校正:林 幸雄
2010年3月11日作成
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