眼を開く - Ouvrir les Yeux

夢野久作 - Yumeno Kyûsaku

source: https://aozorashoin.com/title/2098

「逓信協会雑誌」 1935(昭和10)年10月号

Revue de l’Association des Postes et Télécommunications, Octobre 1935

眼を開く

私は若い時分に、創作に専心したいために或る山奥の空家に引込んで、自炊生活をやったことがある。そうしてその時に、人間というものの極く僅かばかりの不注意とか、手遅れとかいうものが、如何に深刻な悲劇を構成するものであるかということをシミジミ思い知らせられる出来事にぶつかったものである。

Dans ma jeunesse, voulant me consacrer à l'écriture, j'ai vécu pendant quelque temps reclus dans une maison abandonnée au fond des montagnes, en autarcie. C'est à cette époque que j'ai été confronté à un événement qui m'a fait prendre conscience de la façon dont une négligence, même minime, ou un léger retard, peuvent conduire à une tragédie d’une gravité insoupçonnée.

つまり私は、そうした隠遁生活をして、浮世離れた創作に熱中していたために、法律にかからない一つの殺人罪を犯したのであった。そうして私の良心の片隅に、生涯忘れることの出来ない深い疵きずを残したのであった。

En d'autres termes, alors que je menais cette vie d'ermite, absorbé par une création détachée du monde, j'ai commis une un meurtre qui a échappé à la loi. Et cela a laissé dans un coin de ma conscience une cicatrice profonde, impossible à oublier pour le reste de ma vie.

その私が隠遁生活をしていた場所というのは、山の麓の村落から谿谷の間の岨道そばみちを、一里ばかり上った処に在る或る富豪の別荘で、荒れ果てた西洋風の花壇や、温突オンドル仕掛にした立派な浴室附の寝室が在ったが、私は、その枯れ残った秋草の花の身に泌むような色彩を見下す寝室の窓の前に机を据え、米や塩や、乾物、缶詰なぞいう食料品を多量に運び込み、温突オンドル用の薪を山積して、丸一ひと冬をその中で過す準備を整え、毎日毎日ペンを走らした原稿紙が十枚十五枚と分厚く溜まるのを、吝けちん坊ぼが金を溜めるような気持で楽しんでいた。

L'endroit où je vivait ainsi reclus était une villa appartenant à un riche notable, située à environ un ri (environ 3,9 km) du village au pied de la montagne, qu’on rejoignait par un sentier escarpé passant par des gorges. Il y avait un jardin à l’occidental laissé à l’abandon, et une chambre à coucher dotée d’une magnifique salle de bain équipée d’un ondol (système de chauffage coréen par le sol). J'avais installé mon bureau dans cette chambre devant la fenêtre, d'où je pouvais voir les couleurs subtiles des fleurs d'automne fanées. J'avais apporté une grande quantité de provisions, du riz, du sel, des aliments séchés et des conserves, et j'avais empilé du bois de chauffage pour l'ondol, me préparant ainsi à passer là-bas tout l'hiver. Chaque jour, laissant courir ma plume sur le papier, je remplissais dix à quinze pages de manuscrit et je prenais plaisir à les voir s’accumuler, comme un avare qui amasse de l’argent.

*隠遁生活 [いんとんせいかつ] a reclusive life

*岨道, 岨路 [そばみち, そわみち] steep mountain road

もちろん村役場に寄留届も出さず、村の区長さんへの挨拶も略していたが、しかしその村から三里ばかり離れた町の郵便局には、自身でわざわざ出頭して、局長に面会し、郵便物の配達を頼むことを忘れなかった。何故かというと私はドンナに辺鄙へんぴな処に居ても、新聞を見ないと、その一日が何となく生き甲斐の無いような気がする習慣が付いていたので、ほかの手紙や何かはともかく、五厘りん切手を貼った新聞だけは必ず、間違いなく届けてもらえるように頼んでおいた。

*辺鄙 [へんぴ] hard to reach place; remote place

Bien sûr, je n'avais pas déposé de déclaration de résidence au bureau du village et j'avais omis de saluer le chef de district, mais je n'avais pas oublié de me rendre en personne au bureau de poste d’une ville située à environ trois ri du village, pour rencontrer le directeur et lui demander de bien vouloir faire livrer mon courrier. En effet, j'avais pris l'habitude, même dans un endroit aussi isolé, de ne pas passer une journée sans lire le journal, considérant qu’une journée sans journal était en quelque sorte dépourvue de raison d'être. J'avais donc demandé qu'on me livre sans faute le journal, affranchi d’un timbre de cinq rin, quitte à laisser de côté les autres lettres et correspondances.

その郵便局の局長さんは、まだ二十代の若い人であったが、話ぶりを聞くとそこいらでも一流の文学青年らしく、あまり有名でもない私の名前をよく知っていて、非常にペコペコして三拝九拝しながら私が持って行った手土産の菓子箱を受取ったものであった。

そうした若い局長さんの命令を一人の中年の郵便配達手がイトモ忠実に実行してくれた。

Le directeur du bureau de poste était un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui, à en juger par sa façon de parler, semblait être un jeune intellectuel passionné de littérature, assez cultivé pour la région. Il connaissait bien mon nom, qui pourtant n'était pas très connu, et il m’accueillit avec une grande déférence, s’inclinant à plusieurs reprises tout en acceptant avec gratitude la boîte de pâtisseries que je lui avais apportée en cadeau.

Un facteur, plus âgé, suivant les ordres du jeune directeur, se chargea de livrer mon courrier avec diligence.

その郵便配達手君は青島チンタオ戦争の生残りという歩兵軍曹であった。機関銃にひっかけられたとかで、右の腕が附根の処から無くなり、左手の食指と、中指と、薬指の三本も亦また、砲弾の破片に千切られて、今は金鵄きんし勲章の年金を貰いながら郵便配達をやっているという話で、見るからに骨格の逞ましい、利かん気らしい、人相の悪いオジサンであった。身長もなかなか大きく五尺七八寸もあったろうか。それが巻ゲートルに地下足袋を穿はいて、毎朝十一時前後にやって来る。そうして私の寝室の入口を押開けて、上り口に突立つと、不動の姿勢を執りながらギックリと上体を屈めて敬礼し、前にまわした鞄かばんの中から郵便や、新聞や、雑誌の束を取出して恭うやうやしく私の手の届く処に差し置き、今一度謹しんで不動の姿勢を執って敬礼し、汚ない日本手拭で汗を拭き拭き立去るのであった。

しかも、そうした配達手君の敬礼は多分、あの文学青年の局長さんの私に対する敬意のお取次であったらしいことを想うと、私はいつも微笑ほほえましくなるのであった。

*金鵄勲章 [きんしくんしょう] Order of the Golden Kite

*恭しい [うやうやしい] polite; respectful; reverent

Ce facteur était un ancien sergent d'infanterie, rescapé de la guerre de Tsingtao. Il avait perdu son bras droit jusqu’à l’épaule, apparemment à cause d'un tir de mitrailleuse, et trois doigts de sa main gauche - l'index, le majeur et l'annulaire – arrachés par des éclats d'obus. On me dit qu'il travaillait comme facteur tout en recevant une pension de l'Ordre du Milan d'or. C’était un homme d’apparence robuste, au caractère vif et au visage peu avenant. Il était assez grand, mesurant probablement cinq shaku et sept ou huit sun (1m70 à 1m75). Il portait des guêtres enroulées et des jika-tabi (chaussettes-chaussures japonaises) et arrivait chaque matin vers onze heures. Il ouvrait alors la porte de ma chambre, se tenait droit sur le seuil, inclinait le haut de son corps d'un geste sec en signe de salut, prenait dans le sac qu'il portait devant lui un paquet de lettres, de journaux ou de magazines et le plaçait respectueusement à ma portée. Ensuite, il reprenait une posture immobile, saluait à nouveau avec déférence, et s'en allait en essuyant sa sueur avec une serviette japonaise sale.

Pensant que sa façon de saluer pouvait correspondre à une marque de courtoisie de la part du jeune directeur amateur de littérature, je ne pouvais m'empêcher de sourire.

最初の中うち、私はそうした配達手君の敬礼に対して、机の前に座ったまま、必ず目礼を返すことにしていたが、その中うちにだんだんと疎おろそかになって来た。仕事に夢中になっている時なぞ、振向いて見る余裕すら無いことが度々あるようになった。しまいにはいつ頃来て郵便物を置いて立去ったのか、わからない中うちに日暮れ方になって、フト傍の封のままの新聞を見て、まだ昼食も夕食も喰っていないことを思い出し、急に空腹を感ずるようなことを一度ならず経験するようになった。その配達手君の出入りを、窓の隙間から這入って来た風ほどにも感じないようになってしまったものであるが、それでも配達手君は毎日毎日忠実、正確に往復八里の山坂をその健脚に任せて私のために、僅か二通か三通の郵便物を運んで来た。二三日分溜めて持って来るようなことは一度もないのであった。

Au début, je répondais toujours au salut du facteur par un signe de tête, tout en restant assis à mon bureau, mais je devint peu à peu plus négligent. Souvent, absorbé par mon travail, je ne prenais même pas le temps de me retourner pour le regarder. Finalement, il arrivait que je ne remarque même plus à quel moment il était venu déposer le courrier et repartir. Ce n’est qu’en voyant le journal encore scellé à côté de moi, alors que le soir tombait, que je me rendais compte que je n’avais encore pris ni déjeuner ni dîner, et je ressentais soudain une faim intense. Je finissais par ne pas être plus conscient de la présence du facteur que du vent se faufilant par les interstices de la fenêtre. Et pourtant, ce facteur, jour après jour, fidèlement et ponctuellement, confiant en ses jambes robustes, parcourait huit ri (environ 31,5 km) de chemins de montagne pour m’apporter (seulement) deux ou trois lettres. Jamais il n'arriva qu'il les apporte groupées sur deux ou trois jours.

性来無口の私は、その配達手君と物をいったことがなかった。先方から、つつましやかに、

「お早よう御座います」

とか何とか言葉をかけられても、頭の中に創作の内容を一パイに渦巻かせていた私はただ「ああ」とか「うう」とかいったような言葉にならない返事をして、ちょっと頭を下げる位が関の山であった。「御苦労さん」なぞいう挨拶がましいことを云ったことは一度もなかったのだから、金鵄勲章の配達手君にとっては嘸さぞかし傲慢な、生意気な青二才に見えたであろう。

*嘸さぞかし (uk) certainly; surely

*傲慢 [ごうまん] haughty; arrogant; insolent; proud

Étant moi-même de nature peu loquace, je n'ai jamais de vraie conversation avec lui. Même lorsqu'il me saluait discrètement par un "Bonjour" ou quelque chose de ce genre, mon esprit était tellement absorbé par le tourbillon de mes pensées créatives que je ne répondais que par un "Ah" ou un "Hum" inarticulés, avec, à la limite, un léger signe de tête. Je n’ai jamais pris la peine de lui adresser un mot de remerciement comme "Merci pour votre travail", et il est fort probable que, pour ce facteur décoré de l'Ordre du Milan d'Or, j’apparaissait comme un jeune homme arrogant et impertinent.

その中に私の創作の方はグングン進行して、遠からず脱稿しそうになって来たので、いささか安心したのであろう。或る寒い朝のことフッと気が付いてペンを投げ棄て、窓の外を覗いてみると、外は一面の樹氷じゅひょうで、その中にチラホラと梅が咲いているのに驚いた。最早もう、新の正月が過ぎて、大寒に入っているのであろう。

私は毎日、仕事に疲れて来ると、思い出したように外に出て、温突オンドルの下に薪をドシドシ投込み、寝室の中を息苦しい程熱くして、夜の寒気に備えるようにしていたものであるが、その間も頭の中では創作のことばかり考えていたので、コンナに雪が深くなっていようとは夢にも気が付かずにいた。まったくこの谿谷は、冬中雪に封鎖とざされているものらしかった。

しかし、それでも愚かな私は、その零下何度の雪の中をキチンキチンと毎日、職務を守って来るあの郵便配達手君の努力に対しては、全然、爪の垢ほども考え及ばなかった。これは万事便利ずくめに育っている都会人の特徴であったろう。思えば都会人というものは生れながらにして民百姓の労苦を知らない残忍な性格を持っていると云っていい。

Dans ces conditions, mon travail d'écriture progressait à grands pas et mon manuscrit semblait sur le point d'être achevé, ce qui me procurait un certain soulagement. Un matin froid, j'ai soudain réalisé quelque chose, je posai mon stylo et, regardant par la fenêtre, je fus surpris de voir le paysage extérieur couvert de givre, avec quelques pruniers en fleurs ici et là. On était déjà après le Nouvel An et on entrait dans la période du grand froid.

Chaque jour, lorsque j'étais fatigué de travailler, je sortais pour mettre des bûches sous l'ondol, et rendre ainsi l'intérieur de la chambre étouffant de chaleur pour me préparer au froid de la nuit. À ces moments, ne pensant qu'à mon travail d'écriture, je ne réalisais pas combien la neige était devenue profonde. Il semblait que la vallée allait être complètement bloquée par la neige tout l'hiver.

Pourtant, même ainsi, l'idée ne m'a pas effleuré un seul instant de penser à l'effort de ce facteur qui, malgré la neige et le froid, les températures en dessous de zéro, accomplissait chaque jour son travail avec diligence et ponctualité. C'ést probablement typique des citadins habitués à vivre dans le confort. On pourrait dire que, de naissance, les citadins, en ignorant les peines des gens dupeuple, sont bien cruels.

*樹氷 [じゅひょう] frost on trees; hoarfrost (on trees)

*封鎖 [ふうさ] blockade; lockdown; sealing off (an area)

のみならず私はこの郵便配達手君を一種の白痴ではないかとすら考えていた。生れながらに両親を喪い、この我利我利道徳一点張りの世の中に曝されて、眼も口も開かぬくらいセチ辛い目にイジメ附けられたお蔭で、人間一切の美徳や仁義孝義を、人間本来の我利我利心理を包むオブラートかカプセルぐらいにしか考えていなかった私は、こうした郵便配達手君の郵便物に対する生き一本の単純な誠意、もしくは生命いのちがけの冒険で雪を押分けて運んで来る正義観念を理解し得よう筈がなかった。多分それは自分の生活を擁護するための熱意で、局長の御機嫌を取り、村人の信用を博するために骨を折っている一種の哀れむべき自家広告術ぐらいのものであろう。さもなければ愚鈍な、単純な人間によく見受ける一種の職業偏執狂で、この配達手君の場合では一種の配達偏執狂マニアともいうべきものではないか! ぐらいにしか考えていなかった。

De plus, je me demandais si ce facteur n’était pas au fond une sorte d'idiot. Ayant perdu mes parents dès la naissance, exposé à ce monde où seul le profit compte, et ayant subi des brimades et des difficultés au point de ne pouvoir ni ouvrir les yeux ni la bouche, j’en étais venu à considérer toutes les vertus humaines, la bienveillance et la piété filiale comme de simples enveloppes ou capsules dissimulant la nature fondamentalement égoïste de l'homme. Aussi, comment aurais-je pu comprendre la sincérité absolue de ce facteur envers son travail, ou son sens de la justice qui le poussait à braver la neige au péril de sa vie pour livrer le courrier ? Je pensais que c'était probablement une sorte de pitoyable stratégie pour se mettre en avant, un zèle destiné à protéger son gagne-pain, à s'attirer les faveurs du directeur du bureau de poste et à gagner la confiance des villageois. Ou peut-être était-ce une forme d'obsession professionnelle, que l'on observe souvent chez les personnes simples et naïves, ou, dans le cas de ce facteur, une sorte de manie de la livraison, pour ainsi dire ! C'est à peu près ainsi que je le voyais.

*我利我利 がりがり focusing on only one thing; obsessively

*晒す, 曝す [さらす] to expose to (sun, public, danger, …

*偏執狂 [へんしつきょう] monomaniac

しかし、こうした私の利己的な、唯物弁証的な考え方は、間もなく打ぶっ突かった一つの大きな奇蹟のために、あとかたもなく打ち壊されて、それこそ立っても居ても居られぬくらい狼狽させられなければならなくなった。

Cependant, ma façon de penser, égoïste et matérialiste dialectique, fut bientôt complètement mise en pièces par un grand miracle auquel je me suis pour ainsi dire heurté, au point de me retrouver dans un état de confusion tel que je ne pouvais plus ni me tenir debout ni rester assis.

*

旧正月の四五日前の或る大雪の朝であったと思う。

例によって例の配達手君が置いて行った一塊の小包を開いて見ると、厳重に包装した木箱の中から、鋸屑のこくずに埋めた小さな二つの硝子ガラス瓶が出て来た。その一つには石炭酸と貼紙がしてあり、今一個の瓶は点眼用となっていて、何の貼紙もしてない。そのほかに安っぽい筒に入れた黒色のセルロイド眼鏡が一個出て来た。

私は思い出した。それはツイ二週間ほど前のことであった。いつもより、すこし遅目に這入はいって来た郵便配達手君を、何気なく振返って目礼を交した時に、その瞼がヒドク爛ただれて、左右の白眼が真赤に充血しているのを発見したので、私はハッとして思わず口を利いたのであった。

*鋸屑 [のこくず] sawdust

Cela se produisit, si je me souviens bien, un matin de forte neige, quatre ou cinq jours avant le Nouvel An lunaire.

Comme d'habitude, j'avait ouvert le petit paquet que le facteur avait déposé, et à l'intérieur, dans une boîte en bois soigneusement emballée, je trouvai deux petits flacons en verre enfouis dans de la sciure. L'un portait une étiquette marquée "Phénol", et l'autre, qui devait contenir des gouttes pour les yeux, ne portait aucune autre inscription. Il y avait en plus une paire de lunettes en celluloïd noir bon marché dans un étui.

Je me suis alors souvenu. C'était il y a à peine deux semaines. Alors que le facteur arrivait un peu plus tard que d'habitude, et que je me retournais machinalement pour l'accueillir d'un signe de tête, j'avais remarqué que ses paupières étaient gravement enflammées et que le blanc de ses yeux était injecté de sang. Surpris, je n’avais pu m'empêcher de lui adresser la parole.

「オヤ。アンタは眼が悪いかね」

配達手君は今一度、念入りに敬礼した。

「ハイ。トラホームで御座います」

私はイヨイヨ心の中で狼狽した。

「ナニ。トラホーム。ずっと前からかね」

「ハイ。古いもので御座います」

「医師いしゃに見せたかね」

「ハイ。見せても治癒なおりませんので! ヘエ」

「それあイカンね。早く何とかせぬと眼が潰れるぜ」

「ヘエ。このような大雪になりますと、眼が眩まばゆうて眩ゆうてシクシク痛みます。涙がポロポロ出て物が見えんようになります」

「ふうむ。困るな」

"Oh ! Vous avez des problèmes aux yeux ?"

Le facteur me salua à nouveau avec une grande politesse.

"Oui, c’est un trachome."

Je fus de plus en plus troublé intérieurement.

"Quoi ? Un trachome ? Depuis longtemps ?"

"Oui. C'est un problème ancien."

"Avez-vous consulté un médecin ?"

"Oui, mais ça ne guérit pas ! Hé !"

“Ça ne va pas du tout. Il faut faire quelque chose rapidement, sinon vous pourriez perdre la vue.”

"Hé. Quand il neige autant comme aujourd’hui, mes yeux sont si sensibles à la lumière qu’ils me font mal. Les larmes coulent sans arrêt, et je n’arrive plus à voir clairement."

"Hmm … C'est vraiment embêtant."

無愛想な私は、それっきり何も云わないまま、原稿紙と参考書の堆積に向き直って、セッセと仕事にかかったので、郵便配達手君も、そのまま敬礼して辞し去ったらしい。

私が郵便配達手君と言葉を交したのは、これが、最初の、最後であった。むろん名前なんかも問い試みるようなことをしなかった。

しかし私はその翌る日の大雪に、通りかかった吉という五十歳近い猟人に一通の手紙を托たくした。その内容は故郷の妻に宛てたもので大要次のような意味のものであった。

Étant de nature peu sociable, je me tournai sans rien dire de plus à mon amas de feuilles de manuscrit et de livres de référence et me remis au travail avec diligence. Le facteur, quant à lui, salua et partit, me semble-t-il.

Ce fut la première et la dernière conversation que j'eus avec le facteur. Bien sûr, je n'avais même pas songé à lui demander son nom.

Cependant, le lendemain, alors qu'il neigeait abondamment, je confiai une lettre à un chasseur d'une cinquantaine d'années, nommé Kichi, qui passait par là. Cette lettre était adressée à ma femme restée au pays et son contenu était à peu près le suivant :

「今の俺の仕事場に一人の郵便配達手が来る。その郵便配達手君はトラホームにかかっていて、けんのんで仕様がない。そのトラホームをイジクリまわした手で、又イジクリまわした郵便物から、俺の眼にトラホームが伝染しそうで怖くて仕様がない。小説書きが眼を奪われたら、運の尽きと思うから、手を消毒する石炭酸と、点眼薬と、黒い雪眼鏡を万田先生から貰って、念入りに包んで送ってくれ。黒い眼鏡はむろん郵便配達手君に遣るのだ。あの郵便配達手君が来なくなったら、俺と社会とは全くの絶縁で、地の底に居る虫が呼吸している土の穴を塞がれたようなものだ。俺は精神的に呼吸することが出来なくなるのだからね。その郵便配達手君は、背が高くて人相が悪いが、トテモ正直な、好ましい性格の男らしい。郵便屋だって眼が潰れたら飯の喰い上げになるのだから気の毒でしようがない。云々…………」

そういった手紙の返事として妻から送って来たのが、この点眼薬と、消毒薬と黒眼鏡であったのだ。

“Il y a un facteur qui vient me porter mon courrier à mon lieu de travail actuel. Ce facteur souffre d'un trachome et ça représente un risque. Comme il manipule mon courrier avec des mains qui ont touché ses yeux malades, j'ai peur que le trachome ne se transmette à mes yeux,. Ce serait la fin, pour un écrivain, de perdre la vue. Je voudrais donc que tu demandes au docteur Manda du phénol pour désinfecter les mains, des gouttes pour les yeux et des lunettes noires contre la neige, que tu les emballes soigneusement et me les envoies. Les lunettes noires sont bien sûr pour le facteur. Si le facteur ne vient plus, je serai complètement isolé de la société, comme un insecte sous terre dont on aurait bouché le trou de respiration. Je ne pourrai plus respirer spirituellement. Ce facteur est grand, avec un visage peu avenant, mais il me semble être très honnête et il a un caractère agréable. Pour un facteur aussi, ce serait malheureux de perdre la vue, il ne pourrait plus travailler, etc. etc... “

Ce sont ces gouttes, ce désinfectant et ces lunettes noires que ma femme m'avait envoyés en réponse à cette lettre.

ところが、それから旧正月へかけて、今までにない大吹雪が続いて、さしもの配達狂の郵便配達手が二三日パッタリと来なくなった。私も亦また、仕事に熱中して、新聞や手紙を読む閑暇ひまが無かったので忘れるともなく忘れていたが、その中うちに、その二三日目の真夜中になると、私の寝ている窓をたたいて、私を呼び起すものがあった。私がビックリして飛び起きながら窓を開くと、ドッと吹込む吹雪と共に、松明たいまつの光りが二つ三つチラチラと渦巻いて見えた。その松明の持主の顔はわからないが、皆藁帽子わらぼうしを冠り、モンペと藁靴を穿いて、ちょうど昔の源平時代の落人狩りを忍ばせる身ごしらえであった。

Cependant, à partir de ce moment et jusqu'au Nouvel An lunaire, il y eut une tempête de neige sans précédent, et même le facteur, si dévoué à sa tâche, cessa de venir pendant deux ou trois jours. De mon côté, j'étais tellement absorbé par mon travail que je n'avais pas le temps de lire les journaux ou les lettres, et, sans m’en rendre compte, je l'avais presque oublié. Puis, au milieu de la nuit du deuxième ou troisième jour, quelqu'un frappa à la fenêtre de ma chambre, ce qui me réveilla. Je fus surpris et me levai. Quand j'ouvris la fenêtre, une rafale de neige s'engouffra à l'intérieur et je vis deux ou trois lumières de torches vaciller et tourbillonner. Je ne pouvais pas distinguer les visages des porteurs des torches, mais ils avaient tous des chapeaux de paille, des pantalons traditionnels et des bottes de paille, leur tenue rappelait les chasseurs de fugitifs de l'époque de Genpei.

*松明 [たいまつ] torch (of pine, bamboo, ...); flambeau;

「先生。先生。吉で御座います」

「おお。吉兵衛どんか。何しに来なすったか。この真夜中に……」

「ほかでも御座いませぬ。昨日か一昨日、ここへ郵便屋の忠平が来はしませんでしたろうか」

「……忠平……ああ、あの郵便屋さんは忠平というのか」

「さようで御座います先生様。参りませんでしたろうか」

「いいや。この二三日来なかったようだがね」

松明連中が吹雪の中で顔を見合わせた。

「ヘエ。やっぱり……それじゃ……」

「……かも知れんのう……」

"Maître. Maître. C'est Kichi." »

"Oh. C'est Kichihei-don ? Que venez-vous faire ici ? En pleine nuit !"

"Ce n'est pas pour rien, Maître. Hier ou avant-hier, Chūhei, le facteur, n'est-il pas venu ici ?"

"...Chūhei... Ah, ce facteur s'appelle donc Chūhei ?"

"Oui, c'est ça, Maître. Il n'est pas venu ?"

"Non. Il me semble qu’il n’est pas venu depuis deux ou trois jours."

Les porteurs de torches échangèrent des regards dans la tempête de neige.

"Hein. Effectivement... Alors c’est bien ça..."

"... Ça se pourrait..."

私たちの話声は山々を轟とどろき渡る吹雪の風に吹き散らされて、ともすれば松明の光りと共に消え消えになって行くのであった。

「まあこちらへ這入って来なさい。そこの戸は押せば開くから……」

皆ドカドカと土間へ這入って来た。

「おお。暖ぬくい暖い」

「成る程なあ。これが温突オンドルチューもんですか先生……」

皆ガヤガヤと話し出した。私は本箱の片隅から老酒ラオチューを取出して皆に、すこしずつ飲ましてやった。

「あっアア。腹に沁みる沁みる。良ええ酒でがすなあ先生。これは……」

「ウン。マッチで火を点けるとポーッと燃えるでな。あんまり飲むと利き過ぎるてや。残りはアンタ等に遣るから、家へ持って帰って、ユックリ飲むがええ」

「それあドウモはあ。勿体もったいのうがす」

Nos voix étaient dispersées par le vent de la tempête qui grondait à travers les montagnes, et les torches étaient sur le point de s’éteindre.

"Entrez donc. La porte là-bas s'ouvre si vous la poussez..."

Ils entrèrent tous ensemble dans l'entrée en terre battue.

"Oh, c'est chaud, c'est chaud !"

"Ah, c'est donc ça, un ondol, Maître..."

Ils se mirent à parler bruyamment. Je sortis du vin de riz (lao-chou) d'un coin de l’étagère et en servis un peu à chacun.

"Ah, ça réchauffe le ventre. C'est du bon vin, Maître. C'est..."

"Oui. Ça s'enflamme d'un coup si on approche une allumette,. Mais attention, si vous en buvez trop, ça monte vite à la tête. Je vous laisse le reste, emportez-le chez vous et dégustez-le tranquillement."

"Oh, merci beaucoup, c’est trop généreux de votre part."

皆の話すところによると今日初めて名前を聞いた配達手の忠平は、一昨日の大吹雪の朝、郵便局を出た切り帰って来ないのだという。

その朝は郵便物が非常に少くて、東京の出版屋から私の処へ送って来た二百円の価格表記郵便物と、新聞が二通あった切りだったので、若い局長さんは山道が雪崩なだれで危いから今日は配達を見合わせてはドウかと云って止めにかかったものであったが、一徹者の忠平は肯きかなかった。黙って二通の郵便物を持って、四里の雪の山道を、私の処へ配達すべく町の居酒屋でコップ酒を呷あおって出て行ったが、それっきり帰って来ない。そこでもしかしたら、最近に妻君と喧嘩別れをして、後あとに子供も何も無い酒飲みの忠平が、ヤケクソになって二百円を持逃げしたのではないかという疑いが掛かった。そこで警察からの命令で猟師の吉兵衛が先達に立って、村の区長さんと助役さんと、忠平の遠縁にあたる青年会長が揃って、私の処へ様子を聞きに来たのだという。実は巡査さんも来ると云っていたが、こんな吹雪の烈しい道は、素人には危いので、皆して留めて来たという話であった。

D'après ce qu’ils racontaient, Chūhei, le facteur dont je venais d’apprendre le nom, avait quitté le bureau de poste avant-hier matin, en pleine tempête, et n'était pas revenu.

Ce matin-là, il y avait très peu de courrier pour moi, seulement un envoi postal avec indication de valeur de deux cents yens envoyé par une maison d'édition de Tokyo, et deux journaux. Le jeune directeur du bureau lui avait dit qu'il valait mieux suspendre la distribution ce jour-là car les chemins de montagne étaient dangereux à cause des avalanches; il avait essayé de dissuader Chūhei, mais celui-ci, têtu, n'avait pas voulu l'écouter. Il avait pris le courrier, sans dire un mot, et, après avoir bu un verre de saké dans un izakaya de la ville, il était parti me le livrer, prêt à faire quatre ri [16 km] sur des chemins enneigés. Mais il n'était jamais revenu. Là, ils ont commencé à se demander si Chūhei, qui s'était récemment séparé de sa femme après une dispute et qui était un buveur invétéré sans enfants ni autre attache, ne s’était pas, par désespoir, enfui avec les deux cents yens. C'est pourquoi, sur ordre de la police, Kichihei, le chasseur, avait pris la tête d’un groupe qui comprenait le chef du village, son adjoint et le président de l’association des jeunes, parent éloigné de Chūhei, et ils venaient ensemble me demander de ses nouvelles. En fait, un policier aurait dû également les accompagner, mais ils l’en avaient dissuadé, car un chemin aussi dangereux avec un blizzard aussi violent était trop risqué pour un novice.

私は眼がスッカリ醒めてしまったばかりでなく、ジッとして皆の話が聞いていられなくなった。

忠平が大酒飲みであったろうが、細君と喧嘩別れをしていようが、そんなことは私にとって問題でなかった。それよりもこの四箇月の間、毎日毎日器械のように私の処へ郵便物を持って来てくれたあの金鵄勲章の忠平が、私へ送って来た二百円の金を拐帯かいたいして逃げ失せるような男とは、どうしても思えなかった。キットあのトラホームのために、眩まぶしい雪道を踏迷うか、谷川へ落ちるかして、どこかで凍え死んでいるに違いないであろうと思うと、立っても居ても居られなくなった。

その時の私は創作に夢中になってアタマが極度に疲れていたせいであったろう。悲しいといえば普通の人の何万倍も悲しく、嬉しいといえば又、一般人の何万倍も嬉しいような頭脳あたまになっていた。だから忠平のあの薄赤く爛れたトラホームの眼を思い出し、折角せっかくのあの黒眼鏡が間に合わなかったことを考えまわすと、もう胸が一パイになって、涙がポロポロと頬にあふれ出して仕様がないのであった。

J’étais alors non seulement complètement réveillé, mais je ne pouvais plus rester sans rien faire à écouter leurs histoires.

Que Chūhei soit un grand buveur ou qu'il ait quitté sa femme après une dispute, cela n’avait pour moi aucune importance. Ce qui me préoccupait, c'était que je ne pouvais pas croire que cet homme, décoré de l'Ordre du Milan d'Or, qui pendant quatre mois m’avait chaque jour apporté mon courrier, avec la régularité d’une machine, était du genre à voler deux cents yen et disparaître. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'à cause de son trachome il avait pu s’égarer sur le chemin enneigé et éblouissant, ou qu'il était tombé dans une rivière et qu'il était mort de froid quelque part. Ces idées me rendaient incapable de rester en place.

À ce moment-là, j'étais peut-être épuisé mentalement, absorbé par mon travail de création. Quand j'étais triste, j'étais des dizaines de milliers de fois plus triste qu'une personne ordinaire, et quand j'étais heureux, j'étais aussi des dizaines de milliers de fois plus heureux. Alors, en repensant aux yeux de Chūhei rougis et enflammés de trachome, et en réalisant que les précieuses lunettes noires n'étaient pas arrivées à temps, mon cœur se serra et des larmes coulèrent sur mes joues sans que je puisse les arrêter.

私は直ぐに立上って身支度を整え、兼て用意のゴム長靴を穿いて出かけようとしたが、そうした私の勢込んだ態度を見た四人の村人は一斉に眼を丸くして押止めた。

「飛んでもねえことですよ先生。この雪の夜道を慣れねえ先生が、どうして歩けますか。第一カンジキを持たっしゃるめえ」

Je me levai immédiatement, m’habillai en hâte, enfilai les bottes en caoutchouc que j'avais préparées, et j'étais sur le point de sortir, mais les quatre villageois, voyant ma détermination, ouvrirent de grands yeux et m'arrêtèrent d’un seul élan.

"C'est hors de question, Maître. Comment pourriez-vous marcher sur ces chemins enneigés, de nuit, vous n'y êtes pas habitué ! Et d'abord, vous n'avez même pas de raquettes à neige."

「忠平は元気な男ですから、そこいらの山道で死ぬような男じゃ御座いませぬわい。キット二百円の金を見て気が変って……」

「馬鹿ッ……」

私は忽たちまち息苦しい程、激昂してしまった。

「貴様たちは忠平の性格を知らないんだ。ドンナ人間でも金さえ見れば性根が変るものと思うと大間違いだぞッ」

"Chūhei est un homme robuste, ce n’est pas le genre à mourir sur un simple chemin de montagne. Il a probablement vu les deux cents yen et a perdu la tête…"

"Imbéciles ..." »

J'étais soudain furieux, à bout de souffle.

"Vous ne connaissez pas le caractère de Chūhei. Vous vous trompez complètement si vous pensez que n’importe qui peut changer de nature à la vue de l'argent !"

「そんなに腹を立てさっしゃるものでねえ。私等の云うことを聞いて、ちゃんと家に待って御座らっしゃれ。あっし等が手を分けて探して来ますから……」

「イヤ。そんなことをしちゃ忠平に済まん。是非とも僕が自分で行く」

「駄目だ駄目だ。済むとか済まんとかいう話でねえ。先生はまだ吹雪の恐ろしさを知らっしゃらねえから駄目だ。無理に行かっしゃると今度は先生が谷へ落ちさっしゃるで……」

"Ne vous mettez pas dans un tel état. Écoutez-nous et restez tranquillement à la maison. Nous allons nous disperser et le chercher… "

"Non, je ne peux pas faire ça. Ce serait trahir Chūhei. Je dois absolument y aller moi-même."

"Non, non, c'est impossible. Ce n’est pas une question de trahison ou non. Vous ne savez pas combien ces tempêtes sont effrayantes. Si vous insistez pour y aller, c'est vous qui finirez par tomber dans le ravin ..."

こんな問答をして無理やりに私を押付けながら、四人の村人が逃げるように私の寝室を出て行った。だから私は仕方なしに一先ず黙って村の人々を帰しておいて、あとから一人でゴム長靴を穿き、天鵞絨ビロードの襟巻で頬をスッポリと包み、今は悲しい思い出の新しい黒眼鏡をかけながら外に出た。

その時はモウ夜がシラジラと明けかかっていたので、私はチョット引返して持っていた懐中電燈を机の横に置いて出て来た。

Après cet échange, ils me retinrent de force et quittèrent ma chambre comme s’ils fuyaient. Je n'eus d'autre choix que de les laisser partir, puis je me préparai seul. Je mis mes bottes en caoutchouc, enveloppai mon visage dans une écharpe de velours, mis les nouvelles lunettes noires qui étaient désormais un triste souvenir, et sortis seul.

Comme l'aube commençait déjà à poindre, je revins sur mes pas pour laisser sur mon bureau la lampe de poche que j'avais prise.

*

青白い海底のような雪道を踏出した時、私は忠平の死を確信していた。

……忠平は二百円の価格表記郵便を見て、これは是非とも早く私の処へ届けなければならないものと考えて、ただ、それだけのために無理矢理に吹雪の道を踏出したものに相違ない。そうして途中で真白い雪道ばかり凝視して来たためにトラホームが痛み出し、眼を眩くらまされてしまったのを、なおも持って生まれた頑固一徹から押し進んで来たために、職に殉じたものに違いない…………。

Au moment où je m'engageai sur le chemin enneigé, semblable à un fond marin bleu pâle, j'étais convaincu que Chūhei était mort.

...Chūhei, voyant l'envoi postal de deux cents yens, avait dû penser qu'il devait absolument me le livrer au plus vite, et c’est pour cette seule raison qu’il s'était forcé à engagé sur le chemin enneigé. Et, en chemin, à force de fixer le chemin blanc immaculé, son trachome s’était aggravé, et ses yeux avaient été éblouis. Pourtant, poussé par son entêtement naturel, il avait continué à avancer, jusqu’à sacrifier sa vie pour accomplir sa mission …..

そう思うと私は、タッタ一人で行く雪の道の危険を忘れて一歩一歩と村の人々の足跡を追い初めた。底の方の凍り固まった、上うわッ面つらのフワフワしたメリケン粉のようにゆらめく雪を、村の人々が踏み固めて行った痕跡が、早くも凍りかかっている上から踏み破り踏み破り蹴散らし蹴散らし急いで行くので、狭い絶壁の上の岨道を行くのに、さほどの困難は感じなかった。それよりも一面に蔽われた深い谷底の雪の下を轟々ごうごうと流れる急流の音が、冷めたい、憂鬱な夜行列車のような響を立てているのが、時々聞えて来るのには、何故ということなしに肝を冷やした。渦巻烟けむる吹雪に捲かれて、どこにも手がかりの無い岨道を踏み外したが最後、二度と日の目を見られないと思うと、何故とはなしに身体が縮んで、成るたけ谷に遠い側の足跡を拾い拾い急いで行った。

Tout en pensant cela, oubliant le danger du chemin enneigé que j’empruntais seul, je me mis à suivre, pas à pas, les traces laissées par les villageois. Dans la neige gelée en profondeur et poudreuse en surface comme de la farine de blé, les traces des villageois, déjà légèrement gelées, se brisaient sous mes pas tandis que je les foulais et les dispersais, avançant rapidement, et je n’éprouvai pas de difficulté particulière sur le sentier étroit en corniche au-dessus des falaises. Mais le bruit sourd du torrent impétueux qui coulait sous l’épaisse couche de neige au fond de la vallée, résonnant comme un train de nuit froid et mélancolique, me glaçait le sang sans raison apparente. Je me disais que si, pris dans les tourbillons de neige, je perdais pied sur ce sentier escarpé sans aucun point d'appui, je ne reverrais jamais la lumière du jour. Sans vraiment savoir pourquoi, mon corps se contractait, et je m’efforçais de suivre les traces du côté le plus éloigné de la vallée, avançant avec précaution.

*踏み破る [ふみやぶる] to break by stepping on

*蹴散らす [けちらす] to kick about / around; to scatter

*絶壁 [ぜっぺき] precipice; cliff

*憂鬱 [ゆううつ] depression; melancholy

*轟々, 轟轟 [ゴーゴー] (uk) thundering; roaring; rumbling ...

*渦巻き [うずまき] whirlpool; vortex; swirl

*踏み外す [ふみはずす] to miss one's footing

しかしちっとも寒くはなかった。温突オンドルの温もりが、まだ身体から抜け切れないうちに、慣れない雪道を歩いて身体が温まり初めたからであった。

時々立佇たちどまって仰ぎ見ると、雪空は綺麗に晴れ渡って、眼も遥かな頭の上の峯々には朝日が桃色に映じていた。その峯々から蒸発する湯気が、薄い真綿まわたのような雲になって青い青い空へ消え込んで行くのが、神々こうごうしい位、美しかった。しかしこれに反して私が辿たどって行く岨道は、冷たいペパミント色の薄暗うすやみに蔽われて、木の下の道なぞは月夜のように暗かった。時々ドドーオオン、ドドーオンという遠雷のような音が聞こえて来るのは、どこかの峯の雪崩なだれの音であったろうか。

しかし私にはソンナ物音を聞き分けてみるなぞいう心の余裕が、いつの間にか無くなっていた。

Mais je n’avais pas du tout froid. La chaleur de l'ondol n'avait pas encore complètement quitté mon corps, et, en marchant sur ce chemin enneigé, exercice in habituel pour moi, je commençais à me réchauffer. Je m'arrêtais de temps en temps pour lever les yeux; le ciel de neige était magnifiquement dégagé, et le soleil levant se reflétait en rose sur les sommets lointains au-dessus de ma tête. La vapeur qui s'élevait de ces sommets formait de fins nuages semblables à de la soie qui disparaissaient dans le ciel bleu profond. C’était d'une beauté presque divine. Mais, par contraste, le chemin escarpé que je suivais était enveloppé d'une pénombre froide couleur menthe, et les chemins sous les arbres était sombres comme par une nuit de pleine lune. De temps en temps, on entendait des grondements comme des coups de tonnerre lointains, "dodôôôn, dodôôôn", qui provenaient peut-être d’avalanches sur un des sommets.

Mais je n’avais plus la tranquillité d’esprit nécessaire pour distinguer ces sons. Sans m’en rendre compte, cette capacité m’avait échappé.

私は間もなく雪の岨道を歩く困難が、想像のほかであることを思い知り初めた。その新しく辷すべり落ちて来た軽い、深い粉末の堆積の中に落ち込み落ち込み、掻き分け掻き分け進んで行くうちに瞼がヒリヒリと痛くなり、鼻の穴がシクシクと疼うずき出し、息も絶え絶えになって一と休みすると、忽ち零下何度の酷寒を感じ初めるので、又も匐はうようにして歩き出す苦しみは、経験のある人でなければわからない。

私はとうとう向うへ行く勇気も、後へ引返す元気も全く無くなって、雪の中へ半身を斜めに埋めたまま、あたりの真白な、荘厳を極めた樹氷を見まわした。そうして心の底から死の戦慄を感じながら、半泣きになって叫んでみた。

Je commençai bientôt à réaliser que la difficulté de marcher sur ce sentier enneigé dépassait de loin ce que j’avais imaginé. Alors que je m’enfonçais à plusieurs reprises dans l’accumulation de neige poudreuse et légère qui venait de tomber, et que je progressais en la repoussant, mes paupières commencèrent à me brûler [hiri-hiri], mes narines à picoter [shiku-shiku], et ma respiration devint haletante. Chaque fois que je m’arrêtais pour me reposer, je ressentais immédiatement le froid glacial de plusieurs degrés en dessous de zéro, et je devais repartir en rampant. Cette souffrance, seuls ceux qui l’ont vécue peuvent la comprendre.

Finalement, je perdis tout courage pour avancer et toute énergie pour revenir en arrière. À moitié enfoui dans la neige, penché sur le côté, je contemplai les alentours, les arbres recouverts d’un givre d’une blancheur immaculée et d’une majesté extrême. Alors que je ressentais un frisson de mort au plus profond de mon être, je criai, à moitié en pleurs :

「おおおおお――いいい」

「…………オオオ…………」

それは谷々の反響であったか、人間の返答であったかわからない、遠い微かな声であった。私は又叫んだ。

「おお おおお――いいいイ」

「オオオ――イイイ」

たしかに人間の声であった。……ヤレ助かった……と思うトタンに私の頭の中で、思い付いたままペンを投出して書きかけにして来た原稿の文字が幾行も幾行も並んで辷って行った。

"Ooooooooh — iiii"

"............Ooooooooh............"

C'était une voix lointaine et faible, et je ne savais pas si c'était un écho des vallées ou une réponse humaine. J'ai crié à nouveau.

"Ooooooooh — iiii"

"Ooooooooh — iiiII"

C'était certainement une voix humaine. ... J’étais sauvé... Au moment où je pensai cela, dans ma tête, les caractères du manuscrit que j'avais laissé en plan, tels que je les avais écrits en posant mon stylo, se mirent à défiler ligne après ligne.

私は、それからドンナに叫び立てながら、ドンナに苦しみもがいて雪の道を掻き分けて行ったか記憶しない。やがて向うから最前の猟師の吉兵衛を先に立てた四人の一行が、引返して来るのに出会った時、黒い眼鏡も何もどこかへ落してしまった私は、グッタリとなって雪の中へ突伏した。

「ウワア、これあマア先生、カンジキも穿かねえで、どうしてここまで御座った」

「あぶねえことだった。こんなことをさっしゃる位なら、私たちが一所いっしょにお供して来るところだったに……」

「まったくだ。忠平の死骸が見付かって、あそこにグズグズしていねえけれあ先生は、このまま行倒おれにならっしゃるところだったによ」

Je ne me rappelle plus combien j’ai crié, ni combien j’ai souffert pour avancer en me frayant un chemin dans la neige. Finalement, je rencontrai le groupe de quatre hommes, mené par le chasseur Yoshida, qui revenaient sur leurs pas. J’avais perdu mes lunettes noires et totes mes affaires quelque part, et je m’effondrai, épuisé, dans la neige.

"Oh mon Dieu, Maître, c'est incroyable que vous soyez arrivé jusqu'ici sans raquettes !"

"C'était vraiment dangereux. Si nous avions su que vous feriez une chose pareille, nous vous aurions accompagné…

"C'est vrai. Si nous n’avions pas trouvé le corps de Chūhei et si nous n'avions pas traîné un peu là-bas, vous vous seriez effondré."

「忠平の死骸が、先生を助けたようなものでねえか、ハハハ」

「まあまあこちらへ御座らっせえ。肩にかけて上げまするで……」

「これを飲まっせえ。帰りに貰って来た支那焼酎の残りでがす」

"Le cadavre de Chūhei a comme qui dirait sauvé le Maître, hein, hahaha."

"Allons, venez par ici. Nous allons vous soutenir ..."

"Buvez ça. C'est ce qui reste du shochu chinois que nous avons récupéré en rentrant."

火のような老酒ラオチューの一ひと口は、私を蘇らせ、元気づけるに充分であった。そうして、それから五町ばかり先の岩の根方に横たわっている忠平の死骸の処まで、吉兵衛老人の肩につかまって、よろぼいよろぼい歩いて行った。綿のように疲れた身体を強いアルコール分がグングン馳けめぐるために、谿谷全体がぐるんぐるんと回転するように思われる両眼を見据えて、忠平の死顔を夢のように覗き込んだ。そのうちに瞼がシクシクと痛み出して、視界がボーッとなって行くのを又コスリ直して見直した。

Une gorgée de ce shochu brûlant comme le feu suffit à me ranimer et à me redonner des forces. Et puis, appuyé sur l'épaule du vieux Kichihei, je marchai en titubant jusqu'à l'endroit où le corps de Chūhei était étendu, à environ cinq chō [500 mètres] de là, au pied d'un rocher. J’avais l'impression que toute la vallée tournait et tourbillonnait parce que l'alcool fort circulait à toute vitesse dans mon corps épuisé, et mes yeux, comme dans un rêve, ont fixé le visage mort de Chūhei. Puis mes paupières commencèrent à picoter et à me faire mal, et je me frottai de nouveau les yeux pour y voir plus clair car ma vision se brouillait.

忠平の死骸はモウ雪の中から引ずり出されていた。古びた赤縞綿ネルの布片ぬのきれの頬冠りから、眼と口をシッカリと閉じたしかめ顔から、剥げチョロケた紺小倉の制服から、半分脱げかかった藁靴の爪先まで一面に、微細な粉雪が霜のように凍て付いて、銀色の塑像のような、非人間的な感じを現わしていたが、その左手の二本しかない指で、鞄の口をシッカリと抓つまんで胸の上に抱いていた。その鞄の口を開けてみると中には東京の新聞が二つと二百円入りの価格表記の袋が、チットも濡れずに這入っていた。その死顔には何等の苦悶のあとも無く、あの人相の悪い、頑固一徹な感じは、真白い雪の中に吸い取られてしまったのであろう。あとかたもなく消え失せて、代りにあの国宝の仏像の唇に見るような、この世ならぬ微笑が、なごやかに浮かみ漂うているのであった。

奇蹟を見た人間でも、これ程に驚き恐れはしなかったであろう。

Le corps de Chūhei avait été dégagé de la neige. La bande de flanelle usée à rayures rouges qui lui couvrait les joues, son visage renfrogné aux yeux et à la bouche fermement clos, son uniforme en kogura bleu décoloré et usé, jusqu'aux bouts de ses bottes de paille à moitié déchaussées, tout était recouvert d'une fine neige poudreuse, gelée comme du givre, ce qui donnait une impression de statue d’argent, inhumaine, mais de sa main gauche, qui ne comptait que deux doigts, il serrait fermement l'ouverture de son sac qu’il tenait serré contre sa poitrine. Lorsqu'on ouvrit la sacoche, on y trouva deux journaux de Tokyo et un sac contenant 200 yens, le tout parfaitement sec. Son visage mort n'exprimait aucune souffrance, et son expression têtue et revêche semblait avoir été absorbée par la neige d’un blanc pur. Elle avait disparu sans laisser de traces, laissant la place à un sourire paisible, comme celui que l'on voit sur les lèvres des statues de Bouddha, trésors nationaux, un sourire qui semblait venir d'un autre monde.

Même ceux qui ont déjà vu des miracles n'auraient pas été aussi étonnés et effrayés.

それは零下何度の寒さのせいではなかった。私は全身の関節が、ガタガタと震え戦おののくのを感じながら、眼をマン丸く見開いて、その神々しい死顔を凝視した。そうして今朝、忠平の失踪を聞いて、その横死を確信した一刹那から、こうして雪の中を夢中になって歩いて来て、忠平の死顔を発見するに到るまでの私の気持を繰返し繰返し考え直してみた。

*

Ce n'était pas à cause du froid glacial, bien en dessous de zéro. Tout en sentant mes articulations trembler et claquer de peur, j'ouvris grand les yeux et fixai intensément ce visage divin. Puis, je repensai encore et encore à ce que j'avais ressenti depuis ce matin, lorsque j'avais appris la disparition de Chūhei et avais été convaincu de sa mort soudaine, jusqu'à ce moment où, marchant frénétiquement dans la neige, j'avais découvert son visage sans vie.

*

それは私が今日まで一度も経験したことのない、私の心理上に起った一つの大きな奇蹟であった。生命の本質を物質の化学作用に過ぎないものと信じ、露西亜ロシア流の唯物弁証法にカブレて人間の誠意とか、忠孝の観念とか、崇拝心とかいうものを極度に冷眼視し、軽蔑した私が、どうして忠平の義務心を確信し、こうした横死を憂慮して無我夢中になり、生命いのちがけでここまで辿って来たか。それは忠平の死と共に、私の生涯にとって又とない大きな大きな奇蹟以外の何ものでもなかった。

C'était un grand miracle, un événement unique dans ma vie, qu’auparavant je n'avais jamais expérimenté. Moi qui croyais que l'essence de la vie n'était rien de plus qu'une réaction chimique de la matière, qui m'étais laissé séduire par le matérialisme dialectique à la russe, qui regardais avec un extrême détachement et mépris des concepts comme la sincérité humaine, la loyauté filiale ou la piété, comment avais-je pu être si convaincu du sens du devoir de Chūhei, m'inquiéter à ce point de sa mort soudaine, et me précipiter ici, au péril de ma vie ? Ce n'était rien d'autre qu'un immense miracle, un événement unique dans ma vie, qui était survenu avec la mort de Chūhei.

すべては唯物哲学を以て弁証することが出来る。しかし生命、もしくは生命の波動である精神ばかりは人間の発明した科学では説明出来ない。私は今まで人間の精神は、物質によってのみ支配されるものと信じて来た。ところが、私は今朝から、精神そのものに支配されている精神そのものの偉大崇高さばかりを、眼の前に凝視しつづけて来ていたのだ。

そう気が附くと同時に、私は立っていることが出来なくなった。全身をワナワナガタガタと戦かし、歯の根をカチカチと鳴らしながら、ぐたぐたと雪の中に両膝を突いて坐り込んだ。しっかりと合掌しながら、改めて忠平の死体を見直した。

Tout peut être expliqué par la dialectique matérialiste. Mais la vie, ou plutôt l'esprit, qui est la vibration de la vie, ne peut être expliqué par la science inventée par l'homme. Jusqu'à ce moment, j'avais cru que l'esprit humain était uniquement gouverné par la matière. Mais, depuis ce matin-là, je n'ai fait que contempler, fixement, devant mes yeux, la grandeur et la noblesse de l'esprit lui-même, qui se gouverne par sa propre essence.

Dès que j'en ai pris conscience, je n'ai plus pu rester debout. Tout mon corps tremblait et claquait, mes dents s'entrechoquaient, et je me suis effondré dans la neige, à genoux. Les mains jointes en prière, je regardai à nouveau le corps de Chūhei.

*唯物 [ゆいぶつ] (phil) materialism

*崇高 [すうこう] lofty; sublime; noble

*偉大 [いだい] great; grand; outstanding; mighty

猟師の吉兵衛老人を初め三人の男も、手に手に被かぶり物を取除けて、頭を垂れて合掌した。

私の背後はるかな峯の頂から、斜めに辷り降りて来たオレンジ色の太陽の光が、忠平の死骸と私たちに流れかかった。

忠平の顔一面に貼り付いていた銀色の氷の粉末が、見る見る溶けて水の小粒となり、露を結んで肌を濡らしつつ流れ落ちた。ちょうど、青ざめた顔が一面に汗をかいているように見えた。

私たちは、こうした忠平の死面デスマスクに現われる、極めて自然的な現象を、いい知れぬ崇高な奇蹟に直面させられたような気持で、一心に合掌しつつ見下していた。

Le vieiux chasseur Kichihei ainsi que les trois autres hommes enlevèrent leurs couvre-chefs et invclinèrent la tête, les mains jointes en prière.

Du sommet lointain de la montagne derrière moi, la lumière orange du soleil, glissant en diagonale, se déversa sur le corps de Chūhei et sur nous.

La fine poudre argentée de glace collée au visage de Chūhei fondit rapidement en petites gouttes d'eau, formant de la rosée qui coula sur sa peau. On aurait dit que son visage pâle était couvert de sueur.

Face à ce phénomène naturel qui se manifestait sur le masque mortuaire de Chūhei, nous avions l'impression d'être confrontés à un miracle indicible et sublime. Les mains jointes avec dévotion, nous contemplions cette scène en silence.

そのうちに今までヒッソリと閉じて氷結していた忠平の眼が、太陽に照されたせいであろう。ウッスリと開き初めて、永遠の静けさを具象あらわす白眼と黒眼が、なごやかに現われ初め、固い一文字を描いていた唇が心持ほころびて、白い歯並がキラキラと輝き現われた。忠平の顔面に残っていた苦悶の表情が、あとかたもなく緩み消えて、死人のみが知る極楽世界の静かな静かな満足をひそやかに微笑んでいるかのような、気高い、ありがたい表情になった。

私は自分の顔を両手で蔽うた。感激の涙をあとからあとから指の間に滴らした。

村の人々も、忠平の枕元の雪の中に坐り込んだ。

「南無なむ南無南無南無南無南無南無」

Peu à peu, les yeux de Chūhei, jusqu'alors fermés et gelés dans un silence glacé, commencèrent à s'entrouvrir, probablement sous l'effet de la lumière du soleil. Le blanc et le noir de ses yeux, incarnant une éternelle tranquillité, apparurent doucement, tandis que ses lèvres, jusque-là serrées en une ligne droite, se détendirent légèrement, révélant des dents blanches qui brillèrent d'un éclat vif. L'expression de souffrance qui avait marqué le visage de Chūhei disparut complètement, laissant place à une expression noble et sereine, comme s'il souriait paisiblement, témoignant de la satisfaction calme et profonde du paradis que seuls les morts connaissent.

Je couvris mon visage de mes mains. Des larmes d'émotion coulaient sans cesse entre mes doigts.

Les villageois, eux aussi, s'assirent dans la neige au chevet de Chūhei.

"Namu namu namu namu namu namu namu"

§***

底本:「夢野久作全集4」ちくま文庫、筑摩書房

1992(平成4)年9月24日第1刷発行

初出:「逓信協会雑誌」

1935(昭和10)年10月号

入力:柴田卓治

校正:土屋隆

2005年9月17日作成

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