les différents outils IA utilisés

Gemini Deepseek Perplexity

Sans faire d’inventaire préalable de tous les outils disponibles, j’ai essayé, en mode non payant, quelques uns des outils IA généralistes les plus connus : Gemini (alphabet), ChatGPT, Deepseek, Mistral AI, Claude (Anthropic), Perplexity.

Je me suis ensuite limité à ceux qui m’ont paru les plus efficaces: Gemini, Deepseek, et plus récemment Perplexity.

ChatGPT ne fait pas de grosses erreurs, mais a tendance à broder, rajouter des nuances, etc.

Il semble que Perplexity, basé en partie sur ChatGPT (il fait appel aussi à Claude et à Mistral), n’a pas ce défaut. En plus de la traduction, il fait de la recherche sur le web à propos du texte à traduire et il cite les principales sources qu’il a trouvées, parmi lesquelles parfois le texte d’Aozora lui-même.

Gemini est plus fidèle au texte que ChatGPT, mais le résultat est plutôt mot-à-mot. Gemini répond rapidement, on peut donc produire assez vite une première version d’un texte, bien qu’il lui arrive de ne pas bien analyser certaines constructions “à tiroir”.

Deepseek est aussi fiable, n’invente pas, et donne un résultat littérairement plus travaillé que Gemini. Il a l’avantage de commenter ses choix de traduction et de style, et il paraît rechercher à quel genre de littérature se rattache le texte à traduire. Parfois, quand il pense en avoir trouvé l’auteur, il se trompe mais pas tant que ça: il prend du Sakaguchi pour du Dazai (deux écrivains assez proches), ou du Shimaki dans sa période prolétarienne pour du Kobayashi Takiji, écrivain typique de la littérature prolétarienne. Mais Deepseek a deux défauts: il n’est pas toujours accessible (ses serveurs sont peut-être saturés), et il refuse de traduire certains textes, quand il les considère trop violents (par exemple des passages de textes de Yumeno de la veine “ero-guro”) ou trop politiques (les conflits sino-japonais sont parfois en arrière-plan dans les textes de 1930-1940).